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RELIGION, SPIRITUALITE

Benoît XVI bénit les Rameaux ... place Saint-Pierre !

Publié à 13:48 par yvonne92110 Tags : religion le pape bénit les rameaux place St Pierre
Benoît XVI bénit les Rameaux ... place Saint-Pierre !
Le pape préside la procession et la messe des Rameaux place Saint-Pierre ! Le pape Benoît XVI a présidé dimanche matin la  procession et la messe des Rameaux place Saint-Pierre en présence de milliers de fidèles rassemblés pour cette célébration marquant le début de la semaine sainte.
Pour la troisième année consécutive, le pape est arrivé à bord de sa "papamobile", et non pas à pied au milieu de la foule, devant l'autel dressé au pied de l'obélisque situé au centre de la place Saint-Pierre. Près de l'obélisque, un jardin de 13 oliviers séculaires avait été reconstitué.

Benoît XVI, qui aura 85 ans le 16 avril et est rentré jeudi d'un périple de six jours au Mexique et à Cuba, semblait en bonne forme.

Le pape, en vêtements liturgiques rouges (symbole de la vie), a béni les rameaux brandis par la foule composée notamment de milliers de jeunes, le dimanche des Rameaux coïncidant avec la "journée mondiale de la jeunesse" célébrée par les jeunes catholiques du monde entier dans chaque diocèse.

Le pape s'est ensuite rendu en haut des marches devant la basilique Saint Pierre, où il a célébré la messe du dimanche des Rameaux, une journée qu'il a décrite comme "le grand portique qui nous introduit dans la semaine sainte".   

Au cours de son homélie, le pape s'est interrogé: " Pour nous, qui est Jésus de Nazareth? Quelle idée du Messie avons-nous, quelle idée de Dieu avons-nous? C'est une question cruciale que nous ne pouvons pas éluder, étant donné qu'au cours de cette semaine, nous sommes appelés justement à suivre notre Roi qui choisit comme trône la croix ".

"Nous sommes appelés suivre un Messie qui ne nous garantit pas un bonheur terrestre facile, mais le bonheur du ciel, la béatitude de Dieu. Nous devons alors nous demander: quelles sont nos vraies attentes? Quels sont les plus profonds désirs, avec lesquels nous sommes venus ici aujourd'hui pour célébrer le dimanche des Rameaux et pour commencer la semaine sainte?", a-t-il dit.

La fête des Rameaux, qui ouvre la " semaine sainte " pour la religion chrétienne, commémore dans le christianisme l'entrée du Christ à Jérusalem, accueilli par une foule en liesse brandissant des rameaux d'olivier, à quelques jours de la Pâque juive.

Cette journée précède, selon les Evangiles chrétiens, l'arrestation, la mise à mort sur la croix et la résurrection de Jésus.

Dimanche des Rameaux ... Origines et traditions !

Publié à 12:29 par yvonne92110 Tags : religion dimanche des rameaux origine et traditions
Dimanche des Rameaux  ... Origines et traditions !

Célébration :

Dès le IXème siècle, l'Eglise accomplit dans son rituel du jour la bénédiction des rameaux et la procession des fidèles, issue de la liturgie de Jérusalem. Les rameaux verdoyants, signes de vitalité, sont déposés sur les tombes au cimetière ou accrochés aux crucifix dans les maisons. L'Hymne Gloria, Laus et honor, est chanté pendant la procession des rameaux.

Evènements : 

Le dimanche des Rameaux rappelle l'entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. L'Evangile raconte qu'à proximité de la fête de la Pâque Juive, Jésus décide de faire une entrée solennelle à Jérusalem. Il organise son entrée en envoyant deux disciples chercher à Bethphagé un ânon (selon saint Matthieu, Jésus précise que l'ânon se trouve avec sa mère l'ânesse, précision qui ne se retrouve pas dans les évangiles selon saint Marc et saint Luc). Il entre à Jérusalem sur une monture pour se manifester publiquement comme le Messier que les juifs attendaient. C'est une monture modeste comme l'avait annoncé le prophète pour montrer le caractère humble et pacifique de son règne.

Une foule nombreuse venue à Jérusalem pour la fête l'accueille en déposant des vêtements sur son chemin et en agitant des branches coupées aux arbres, ou rameaux.

Arbres utilisés : 

  • Dans le Sud de l'Europe et au Québec, on utilise encore des rameaux de palmier, de même que dans certains pays d'Afrique subsaharienne, notamment la Côte d' Ivoire.
  • En France, généralement du buis, parfois du laurier, en Provence de l'olivier.  
  • En Belgique, du buis. 
  • En Alsace et en Allemagne, du  buis, mélangé de Katzenpfötchen, (une plante formant une tige de bois ornée de petites sphères duveteuses).
  • Aux Antilles, des feuilles de cycas revoluta, appelées "petit rameau".
  • En Grande-Bretagne, du saule marsault. 
  • Aux Pays-Bas, du buis. Les enfants confectionnent aussi une croix des rameaux. 
  • En Pologne, des branchettes de saule. En Russie, des branchettes de saule  également.
  • En Turquie et au Moyen-Orient, des branches d' olivier. 
  • En Arménie, des couronnes sont faites de branchettes de saule pleureur.
  • Dans d'autres pays sont utilisés de l'if ou du sapin. 
  • En Corse on utilise encore des palmes tressées. Ces feuilles de palmes sont de couleur jaune très clair, car pendant plusieurs mois avant la fête des Rameaux on attache en faisceau le cœur des branches sommitales du palmier, de façon que ces branches, protégées du soleil, ne deviennent pas vertes en synthétisant de la chlorophylle. Cette couleur très claire est le symbole de la pureté, car, à l'entrée de Jésus à Jérusalem, le sol jonché de palmes ne devait pas être impur sous les sabots de l'âne qui portait le Christ. À propos de l'âne, il porte souvent sur son échine une croix sombre formée par sa petite crinière et un ligne de poils courts perpendiculaires à cette crinière. On dit en Corse que l'âne a cette croix depuis qu'il a été sanctifié en servant de monture au futur crucifié. En plus des rameaux de palmes, on porte aussi en Corse des rameaux d'olivier, signe de paix et d'abondance.
    En règle générale, ces rameaux sont conservés durant toute l'année après leur bénédiction le dimanche des rameaux et sont ramenés en messe le Mercredi des cendres du carême suivant (pour justement être transformés en cendres).

Aussi, dans de nombreuses régions, la tradition veut qu' avec un seul brin de palme on fait une petite croix, appelée "crucetta". On la place ensuite dans les maisons ou encore aux rétroviseurs des voitures ... ou dans d'autres endroits ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Ane des Rameaux : 

  • Dans certaines villes du monde germanique, au Moyen Âge, on tirait dans les rues lors du dimanche des Rameaux, le Christ des Rameaux, une sculpture en bois représentant le Christ juché sur son âne muni de roulettes, et des rameaux étaient jetés sur le sol à son passage.

                          Dicton des Rameaux :

    Le printemps étant encore source de nombreuses perturbations, un dicton météorologique est associé à ce dimanche : « Le vent qui souffle sur les Rameaux, ne changera pas de sitôt ».

Dimanche des Rameaux ... Chant vidéo !

Publié à 12:18 par yvonne92110 Tags : dimanche des rameaux religion chant vidéo

Le Pape Jean Paul II ... Serait bientôt Canonisé !

Publié à 14:17 par yvonne92110 Tags : religion le pape Jean Paul II serait bientot canonisé
Le Pape Jean Paul II  ... Serait bientôt Canonisé  !
Un miracle attribué à Jean Paul II pourrait accélérer sa canonisation ... Un miracle attribué à Jean Paul II, survenu depuis sa béatification le 1er mai dernier, pourrait permettre de le faire saint rapidement, assure jeudi le magazine italien Panorama, affirmant s'appuyer sur une documentation parvenue au Vatican.
Interrogé, le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, s'est refusé à tout commentaire et à toute confirmation, soulignant que seule la signature d'un décret par la Congrégation pour la cause des saints peut faire foi en la matière.

Selon Panorama, une guérison miraculeuse est survenue quelques semaines seulement après la béatification triomphale du pape polonais sur la place Saint-Pierre.

Ce miracle présumé, sur lequel Panorama ne divulgue aucun détail, a été signalé au postulateur (défenseur) de la cause de canonisation de Karol Wojtyla, le prélat Slowomir Oder, et a été choisi avec soin parmi quatre signalements de guérison, selon l'hebdomadaire.

D'après lui, le dossier est déjà à l'étude des experts de la Congrégation pour la cause des saints, et devrait, une fois l'instruction terminée, passer devant ses commissions médicale et théologique.

Trois critères sont essentiels pour reconnaître un miracle: la guérison doit avoir été instantanée, être durable et ne pas être explicable scientifiquement.

S'il n'y avait pas d'obstacles, la canonisation pourrait même intervenir dans l'espace d'un an, estime le magazine.

Le processus de béatification (étape ultime avant la canonisation) de Karol Wojtyla avait été mené de façon accélérée, seulement six ans après sa mort.

Beaucoup de fidèles catholiques voudraient que ce pape très médiatique et populaire soit proclamé saint au plus vite.

 

Apparitions de la Vierge ... à Bernadette Soubirous !

Publié à 13:00 par yvonne92110 Tags : religion apparitions de la Vierge à B Soubirous Lourdes
Apparitions de la Vierge ... à Bernadette Soubirous !

Bernadette Soubirous

Lourdes 1844 -  Nevers 1879 -

Sainte catholique, béatifiée et canonisée pour avoir vécu et signalé des apparitions de la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle. Fille de François Soubirous (1807-1871), et de Louise Soubirous née Castérot (1825-1866), Marie-Bernarde Soubiroux, mieux connue sous le nom de Bernadette Soubirous naquit à Lourdes le 7 janvier 1844. La famille est pauvre, et le moulin de Boly, qu’ils exploitent et habitent au moment de la naissance de Bernadette, ne permet pas longtemps aux Soubirous de nourrir, et encore moins de soigner, leurs nombreux enfants. Bernadette Soubirous est en effet l’aînée d’une fratrie de neuf enfants, dont cinq mourront en bas âge. Bernadette elle-même a les bronches fragiles, et est sujette à des crises d’asthme (suite à la grande épidémie de choléra qui sévit dans les Pyrénées en 1854). Dès 1854, l'entreprise familiale est ruinée. Elle était sans doute trop artisanale pour cette époque d'industrialisation, et certaines sources nous disent que François Soubirous a souvent fait crédit à des indigents. Le meunier et sa famille sont alors contraints de quitter le moulin de Boly, et s’installent dans une cellule de l'ancienne prison de la rue Haute, surnommée « le cachot ». Ils y logent à six dans huit mètres carré à peine (Il est possible aujourd’hui de visiter le cellule). Le père de Bernadette loue alors ses services à la journée, et la famille connaît des difficultés et une misère encore plus grandes. La situation empire à nouveau quand, en 1857, François Soubirous est accusé (à tort semble-t-il) du vol de deux sacs de farine. Il est envoyé en prison et la famille Soubirous entre dans une période de détresse noire.

Bernadette Soubirous, qui a déjà treize ans, sait à peine lire et écrire. Sa santé est encore fragilisée par la faim et la misère, et ses parents décident de l’envoyer chez sa marraine et tante, Bernarde Castérot (1823-1907), qui l'emploiera comme servante chez elle et au comptoir de son cabaret. Elle séjournera aussi longuement à Bartrès chez une fermière amie de la famille, dont Bernadette gardera les moutons.

C’est alors que se manifestent chez Bernadette les premiers signes d’une foi importante. A la fermière de Bartrès, qui a promis au parents Soubirous d’instruire leur fille , et qui, devant ses difficultés de mémoire, désespère de faire sortir son élève de l’ignorance, Bernadette Soubirous répond : « Je saurai au moins toujours aimer le Bon Dieu ».

Malgré un naturel naïf et une obéissance qui lui fait accomplir avec docilité les travaux qu’on peut lui confier, elle affiche très tôt un caractère affirmé et une volonté persévérante. Ainsi, à quatorze ans, ne sachant toujours ni lire ni écrire, elle demande à son père l’autorisation de quitter Bartrès pour revenir au « cachot », afin de suivre à Lourdes les leçons du catéchisme paroissial pour pouvoir au plus tôt recevoir la communion.

C’est en février 1858, à deux mois de celle-ci, que la Vierge lui apparaîtra pour la première fois, dans un repli de la grotte de Massabielle. « Si la Sainte Vierge m’a choisie, c’est parce que j’étais la plus ignorante », dira-t-elle plus tard.

Ainsi, le jeudi 11 février 1858, alors qu’elle ramasse des os et du bois mort, accompagnée de sa sœur, Toinette, et de leur amie Jeanne Abadie et qu’elle hésite à traverser le Gave gelé, Bernadette est surprise par un bruit. Levant la tête vers la grotte de Massabielle, elle aperçoit « une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ». Bernadette récite son chapelet avec la « Dame », puis celle-ci disparaît.

Les apparitions vont alors s’enchaîner, et la Sainte Vierge se présentera dix-huit fois à Bernadette Soubirous, toujours dans la grotte de Massabielle, de ce 11 février 1858 au 16 juillet suivant. Le Dimanche 14 février, malgré l'interdiction de ses parents, à qui Toinette a tout raconté, Bernadette ressent un très fort appel : elle doit retourner à la grotte. Sur son insistance, sa mère l'y autorise. Après la première dizaine de chapelet, la même Dame apparaît à Bernadette. Celle-ci lui jette de l'eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.

Le Jeudi 18 février, Bernadette se rend à nouveau à Massabielle. Sous la pression d'une bourgeoise de Lourdes, elle demande à la Dame de lui écrire son nom sur une écritoire. Celle-ci parle à Bernadette pour la première fois : « Ce n'est pas nécessaire », dit-elle. Elle ajoute «Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »

Le Vendredi 19 février, Bernadette vient à la grotte avec un cierge béni allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la grotte.

Le lendemain, Samedi 20 février, la Dame apprend une prière personnelle à Bernadette qui, à la fin de sa vision, est saisie d'une grande tristesse. Le Dimanche 21 février 1858, l’histoire de la jeune fille commence à attirer les curieux. Une centaine de personnes accompagnent Bernadette à la grotte de Massabielle. La Dame se présente à Bernadette seule, le matin de bonne heure. La jeune fille est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Quand il la somme de raconter ce qu’elle a vu, Bernadette se contente de répéter : « aquerò » (cela).

Le Mardi 23 février, Bernadette retourne à la grotte, accompagnée d’encore un peu plus de monde. L'apparition a lieu pour elle seule à nouveau et lui révèle un secret « rien que pour elle ».

Le Mercredi 24 février, la Dame parle à nouveau, et transmet à Bernadette un message clair : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! » dit-elle. Le Jeudi 25 février, trois cents personnes assistent à la découverte par Bernadette Soubirous, guidée par la Vierge, d’une source au pied de la grotte de Massabielle. Bernadette explique aux témoins que la Dame lui dit d’aller boire à la source et de s’y laver. L’apparition lui demande également de manger d’une herbe qui se trouve au pied de la fontaine. Bernadette racontera plus tard : « Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. ». A la foule, qui lui demande « Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ? » elle répond simplement : « C'est pour les pécheurs ».

Le Samedi suivant, 27 février 1858, le bruit s’est répandu dans la région, et ce sont plus de huit cents personnes accompagnent Bernadette. L'Apparition reste silencieuse, Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.

Le Dimanche 28 février, plus de mille personnes assistent à l'extase de Bernadette. Elle prie, baise la terre, rampe sur les genoux. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Le Lundi 1er mars mille cinq cents personnes accompagnent Bernadette Soubirous à Massabielle. Pour la première fois, un prêtre s’est joint à l’assemblée. C’est cette nuit là, qu’a lieu le premier miracle de la grotte de Massabielle. Catherine Latapie, une amie de Bernadette, se rend à la Grotte et trempe son bras déboîté dans l'eau de la source révélée quelques jours plus tôt : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.

Le Mardi 2 mars devant une foule de plus en plus importante, la Dame demande à Bernadette : « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Maisn une seule chose intéresse celui-ci: le nom de la Dame. En outre, il exige une preuve ; il veut voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.

Le Mercredi 3 mars, au petit matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la grotte, mais la vision n'apparaît pas. Plus tard dans la journée, elle entend l'invitation intérieure de la Dame, et, après l’école, se rend à la grotte. Elle redemande son nom à la belle Dame. L’apparition lui répond par un sourire. Le curé Peyramale insiste auprès de Bernadette : "Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la grotte."

Le Jeudi 4 mars, ce sont environ huit mille personnes qui attendent un miracle à la grotte de Massabielle. La vision restera silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position, mais pendant vingt jours, Bernadette ne ressent plus l’irrésistible invitation à se rendre à la grotte.

Le Jeudi 25 mars 1858, Bernadette se sent à nouveau appelée et retourne à Massabielle. Le rosier n’a toujours pas fleuri, mais l'apparition se présente à la jeune fille. Bernadette la décrit « levant les yeux au ciel et joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre » puis la Dame dit en occitan bigourdan — la langue que parlait Bernadette —: « Que soy era immaculada councepciou » (Je suis l’immaculée conception). Bernadette retient ces mots, qu'elle ne comprend pas, et court les dire au curé. Celui-ci ne manque pas d’être troublé : quatre ans plus tôt, le pape Pie IX a fait de l'expression « Immaculée Conception » un dogme. Or Bernadette dit ignorer qu'elle désigne ici la Vierge.

Le Mercredi 7 avril, un nouveau miracle a lieu. Pendant l’Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par un médecin, le docteur Douzous.

Trois mois plus tard, le Jeudi 16 juillet 1858, a lieu la dernière apparition de la Sainte Vierge à Bernadette Soubirous. La jeune fille se sent une nouvelle fois appelée, mais une palissade interdit l'accès à la grotte de Massabielle devenue célèbre. Bernadette franchit le Gave et, de l’autre rive, voit la vierge exactement comme si elle se trouvait devant la grotte. « Il me semblait que j’étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l’ai vue aussi belle », raconte-t-elle.

Le 28 juillet 1858, soit douze jours après la dernière apparition, Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, réunit une commission d'enquête destinée à établir le crédit que l'Église doit apporter aux affirmations de la jeune Bernadette Soubirous. Cette commission est chargée « valider » les miracles annoncés, en recueillant des témoignages divers ainsi que les avis de scientifiques et d’ecclésiastiques. Elle est aussi chargée d'interroger Bernadette.

Il en ressortira que la sincérité de la jeune fille semble incontestable à l'évêque. « Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction » relatera-t-il. Le fait que la jeune fille répète les paroles transmises par la Vierge, empreintes de mots ou expressions qu'elle ne pouvait, pense-t-on, pas connaître eu égard à son manque d'instruction, sera un argument décisif. C’est après quatre ans d’enquêtes et de réflexion, que l'évêque rend son avis favorable, le 18 janvier 1862 : « Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Église universelle ».

Entre-temps, la foule des pèlerins venant voir la grotte et y demander de l'aide à Marie n’avait cessé de croître, venue de toute l'Europe, et les témoignages de miracles accomplis à la source de Massabielle s’accumulaient et faisaient grand bruit. Le verdict de l’évêque accroît encore cette popularité, et c’est ainsi que Lourdes, modeste chef-lieu des Pyrénées, soigneusement évité par le tourisme thermal alors en pleine explosion — son eau n'avait pas les propriétés curatives attribuées à celles de Luchon, Cauterets ou Bagnères-de-Bigorre — est devenue en quelques années la ville touristique la plus fréquentée de la région.

Mais revenons à Bernadette Soubirous, et voyons en quoi sa vie fut changée par ces évènements. Après la dernière apparition, la jeune fille n’a toujours pas fait sa communion et pour cela, elle doit toujours apprendre à lire et à écrire en Français. Elle est donc admise à "l'école des indigents", à l'hospice de Lourdes, tenu depuis 1836 par les Sœurs de la Charité de Nevers. Elle y apprend à lire et on lui enseigne le catéchisme et un métier. Les observateurs de l'époque notent que son recueillement en prière est impressionnant, mais aussi qu’elle est gaie, enjouée, espiègle et plutôt autoritaire avec ses compagnes — qui l'apprécient néanmoins beaucoup.

À l'extérieur, un culte inquiétant semble voué à la jeune bigourdane. On vend sa photo, les journaux parlent d'elle, on veut la voir. Ce tapage, dont Bernadette n’a probablement pas conscience, n’est pas pour plaire à l’Eglise l'essayiste Ruth Harris (Lourdes. La grande histoire des apparitions, des pèlerinages et des guérisons, Jean-Claude Lattès, 2001), affirme même que Bernadette devait « disparaître » de son vivant afin que l'Église puisse maîtriser totalement la capitalisation des miracles lourdais.

Pour une jeune fille sans dot, la vie de sœur était difficilement envisageable, mais Bernadette la célébrité de Bernadette Soubirous fait que divers couvents sont désormais prêts à l'accueillir, et le 7 juillet 1866, elle rejoint la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers. Elle ne reverra jamais les Pyrénées.

Bernadette Soubirous restera treize ans dans la congrégation, au sein de laquelle elle sera traitée sans égards spéciaux. Elle est toujours d’une obéissance à toute épreuve, comme en témoigne cette anecdote : on avait interdit à Bernadette de retourner à la grotte et on lui demanda : « Si la Vierge t’ordonnait d’y aller, que ferais-tu ? ». Bernadette répondit : « Je reviendrais demander la permission à Monsieur le Curé ».

Elle occupera successivement des postes d'aide infirmière, de responsable de l'infirmerie et de sacristine. Les quatre dernières années, elle est surtout malade, et son action religieuse sera surtout faite de prière et de recueillement. Elle écrit également quelques unes de ses pensées dans des carnets. Ces écrits sont des témoignages d’humilité, de foi et d’abnégation. « On n’aurait pas de mérite si on ne se dominait pas ! », «écrit-elle par exemple.

Atteinte, en plus de son asthme, d'une tuberculose osseuse, elle meurt le 16 avril 1879 à Nevers, à l'âge de trente-cinq ans.

Pour les besoins du procès en canonisation, son corps doit être reconnu. Son cercueil sera ouvert trois fois et son corps retrouvé intact.

Lors des exhumations, son corps fut lavé et le contact avec les "détergents" avait noirci sa peau mais on apprend par les docteurs Talon et Comte, chargés de l'examen du corps après 1923 que « le corps de la vénérable Bernadette est intact, le squelette complet, les muscles atrophiés mais bien conservés ; la peau parcheminée paraît seule avoir subi l'humidité du cercueil. Elle a pris une teinte grisâtre et est recouverte de quelques moisissures et d'une certaine quantité de cristaux de sels calcaires (…) ». Dans son livre de 1999, Dominique Lormier nous dit également que quelques années plus tard, la peau de Bernadette Soubirous a noirci, et que son visage et ses mains ont donc été recouverts d'un très fin masque de cire pour la présentation publique.

Elle repose depuis 1925 dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle de l'Espace Bernadette, à Nevers.

Bernadette Soubirous a été béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933.

11 février ... Journée Mondiale des malades !

Publié à 12:37 par yvonne92110 Tags : religion 11 février lourdes prière pour les malades
11 février ... Journée Mondiale des malades !

PRIERE pour les MALADES ... 
 
Le Seigneur m'a rempli de paroles de vérité
pour que je puisse l'exprimer.
Comme un cours d'eau,
la vérité coule de ma bouche,
mes lèvres montrent ses fruits.
Le Seigneur a fait abonder en moi la connaissance.

Car la bouche du Seigneur
prononce le Verbe véritable ;
elle est la porte de sa lumière.
Le Très-Haut a envoyé sa Parole dans le monde :
ceux qui chantent sa beauté,
les hérauts de sa majesté,
les messagers de son dessein,
les évangélistes de sa pensée,
les apôtres de ses œuvres.

La subtilité du Verbe
est au-dessus de toute expression...
Sa marche est sans fin :
il ne tombe jamais mais se tient debout ;
personne ne connaît sa descente ni sa route...
Il est lumière et aurore de la pensée :
en lui le monde commence à s'exprimer.
En lui ceux qui d'abord étaient silence
ont trouvé la Parole,
parce que de lui viennent l'amour et l'harmonie.

Inspiré par le Verbe,
chaque être créé peut dire ce qu'il est.
Tous, ils ont connu leur Créateur
et ont trouvé en lui leur harmonie,
car la bouche du Très-Haut leur a parlé.

Le Verbe demeure dans l'homme,
et sa vérité est amour.
Heureux ceux qui par lui
ont percé tout mystère 
                           et connaissent le Seigneur                                                                                                                                                        

11 février ... Journée Mondiale des malades !

Publié à 12:13 par yvonne92110 Tags : religion lourdes11 février journée mondiale des malades
11 février ... Journée Mondiale des malades !

11 février : Journée mondiale des malades .....



11 février : Journée mondiale des maladesLa maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c'est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n'est pas nécessaire d'avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit .......                                                                                                                                                                                         - Le message de Benoît XVI pour la 20ème Journée mondiale du Malade 2012, célébrée le 11 février, en la fête de Notre Dame de Lourdes, met l'accent sur la revalorisation du sacrement de l'onction des malades.

 

 

« Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé » (Lc 17,19)

Chers frères et sœurs,

À l’occasion de la Journée Mondiale du Malade, que nous célébrerons le 11 février 2012 prochain, mémoire de Notre-Dame de Lourdes, je souhaite renouveler ma proximité spirituelle à tous les malades qui se trouvent dans des lieux de soins ou sont pris en charge par leurs familles, exprimant à chacun la sollicitude et l’affection de toute l’Église. Dans l’accueil généreux et aimant de chaque vie humaine et en particulier de celle qui est faible et malade, le chrétien exprime un aspect important de son témoignage évangélique, à l’exemple du Christ qui s’est penché sur les souffrances matérielles et spirituelles de l’homme pour le guérir.

1. En cette année qui constitue la préparation immédiate à la Journée Mondiale solennelle du Malade qui sera célébrée en Allemagne le 11 février 2013, et qui s’appuiera sur la figure évangélique emblématique du Bon Samaritain, (cf. Lc 10, 29-37), je voudrais mettre l’accent sur les "sacrements de guérison", c'est-à-dire sur le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation et sur l’Onction des malades, qui trouvent leur accomplissement naturel dans la communion eucharistique.

La rencontre de Jésus avec les dix lépreux, racontée dans l’évangile de saint Luc (cf. Lc 17, 11-19), et en particulier les paroles que le Seigneur adresse à l’un d’entre eux : « Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé ! » (v. 19), aident à prendre conscience de l’importance de la foi pour ceux qui, marqués par la souffrance et la maladie, s’approchent du Seigneur. Dans leur rencontre avec Lui, ils peuvent réellement faire l’expérience que celui qui croit n’est jamais seul ! En effet, Dieu, dans son Fils ne nous abandonne pas à nos angoisses et à nos souffrances, mais Il nous est proche, Il nous aide à les porter et Il désire nous guérir au plus profond de notre cœur (cf. Mc 2, 1-12).

La foi de l’unique lépreux qui - se voyant guéri, plein de surprise et de joie - revient immédiatement à Jésus, à la différence des autres, pour manifester sa reconnaissance, nous permet de percevoir que la santé recouvrée est le signe de quelque chose de plus précieux que la simple guérison physique ; elle est le signe du salut que Dieu nous donne dans le Christ. Ceci s’exprime dans les paroles de Jésus : ta foi t’a sauvé. Celui qui invoque le Seigneur dans la souffrance et la maladie est sûr que Son amour ne l’abandonne jamais, et que l’amour de l’Église, qui prolonge dans le temps Son œuvre de Salut, ne lui manquera jamais. La guérison physique, expression d’un salut plus profond, révèle ainsi l’importance que l’homme a aux yeux du Seigneur, dans la totalité de son âme et de son corps. Du reste, chaque sacrement exprime et réalise la proximité de Dieu lui-même, qui, d’une façon absolument gratuite, « nous touche au moyen des réalités matérielles…, en en faisant des instruments de la rencontre entre nous et Lui-même » (Homélie, Messe chrismale, 1er avril 2010). « L’unité entre création et rédemption est ainsi rendue visible. Les sacrements sont l’expression du caractère corporel de notre foi, qui embrasse la personne tout entière dans son corps et dans son âme » (Homélie, Messe chrismale, 21 avril 2011).

La tâche principale de l’Église est certainement l’annonce du Royaume de Dieu, « mais cette annonce doit elle-même constituer un processus de guérison "…panser les cœurs meurtris" (Is 61,1) » (ibid), selon la charge que Jésus a confiée à ses disciples (cf. Lc 9, 1-2 ; Mt 10, 1.5-14 ; Mc 6, 7-13). Le lien entre la santé physique et la guérison des blessures de l’âme nous aide donc à mieux comprendre "les sacrements de guérison".

2. Le sacrement de la Pénitence a souvent été au centre de la réflexion des Pasteurs de l’Église, en particulier du fait de sa grande importance sur le chemin de la vie chrétienne, puisque « toute l’efficacité de la Pénitence consiste à nous rétablir dans la grâce de Dieu et à nous unir à Lui dans une souveraine amitié » (Catéchisme de l’Église Catholique, n°1468). L’Église, en continuant de proclamer le message de pardon et de réconciliation de Jésus, ne cesse jamais d’inviter l’humanité tout entière à se convertir et à croire à l’Évangile. Elle fait sien l’appel de l’apôtre Paul : « Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20). Durant sa vie, Jésus annonce et rend présente la miséricorde du Père. Il est venu non pour condamner mais pour pardonner et sauver, pour donner de l’espérance même dans les ténèbres les plus profondes de la souffrance et du péché, pour donner la vie éternelle ; ainsi dans le sacrement de la Pénitence, dans « le remède de la confession », l’expérience du péché ne dégénère pas en désespoir mais rencontre l’Amour qui pardonne et transforme (cf. Jean-Paul II, Exhortation apostolique postsynodale Reconciliatio et Paenitentia, n°31).

Dieu, « riche en miséricorde » (Ep 2,4), comme le père de la parabole évangélique (cf. Lc 15, 11-32) ne ferme son cœur à aucun de ses fils, mais Il les attend, les recherche, les rejoint là où le refus de la communion emprisonne dans l’isolement et la division, Il les appelle à se rassembler autour de sa table, dans la joie de la fête du pardon et de la réconciliation. Le temps de la souffrance, dans lequel pourrait surgir la tentation de s’abandonner au découragement et au désespoir, peut alors se transformer en temps de grâce pour rentrer en soi-même, et comme le fils prodigue de la parabole, pour réfléchir à sa vie, en y reconnaissant des erreurs et des échecs, pour éprouver la nostalgie de l’étreinte du Père, et reprendre le chemin vers sa maison. Lui, dans son grand amour, veille toujours et partout sur nos vies et nous attend pour offrir à chacun des enfants qui reviennent à Lui le don de la pleine réconciliation et de la joie.

3. La lecture des Évangiles fait clairement apparaître que Jésus a toujours manifesté une attention particulière aux malades. Il n’a pas seulement envoyé ses disciples soigner leurs blessures (cf. Mt 10,8 ; Lc 9,2 ; 10,9), mais il a aussi institué pour eux un sacrement spécifique : l’Onction des malades. La lettre de Jacques atteste la présence de ce geste sacramentel dès la première communauté chrétienne (cf. 5, 14-16) : dans l’Onction des malades, accompagnée de la prière des Anciens, l’Église tout entière confie les malades au Seigneur souffrant et glorifié pour qu’Il allège leurs peines et les sauve ; plus encore, elle les exhorte à s’unir spirituellement à la passion et à la mort du Christ, afin de contribuer ainsi au bien du Peuple de Dieu.

Ce sacrement nous amène à contempler le double mystère du Mont-des-Oliviers, où Jésus s’est trouvé dramatiquement confronté à la voie que lui indiquait le Père, celle de la Passion, de l’acte suprême d’amour, et l’a accueillie. Dans cette heure d’épreuve, Il est le médiateur, « en portant en lui-même, assumant en lui la souffrance et la passion du monde, la transformant en cri vers Dieu, la portant devant les yeux et entre les mains de Dieu, et la portant ainsi réellement au moment de la Rédemption » (Lectio Divina, Rencontre avec le clergé de Rome, 18 février 2010). Mais « le Jardin des Oliviers est aussi le lieu d’où Il est monté vers le Père ; c’est donc le lieu de la Rédemption… Ce double mystère du Mont-des-Oliviers est aussi sans cesse "actif" dans l’huile sacramentelle de l’Église… signe de la bonté de Dieu qui nous rejoint » (Homélie, Messe Chrismale, 1er avril 2010). Dans l’Onction des malades, la matière sacramentelle de l’huile nous est offerte, pourrait-on dire, « comme un remède de Dieu… qui à ce moment nous assure de sa bonté, nous offre force et consolation, mais qui, en même temps, au-delà du temps de la maladie, nous renvoie à la guérison définitive, à la résurrection (cf Jc 5,14) » (ibid).

Ce sacrement mérite aujourd’hui une plus grande considération, aussi bien dans la réflexion théologique que dans l’action pastorale auprès des malades. Puisque l’Onction des Malades valorise le contenu des prières liturgiques adaptées aux diverses situations humaines liées à la maladie, et pas seulement à la fin de la vie, elle ne doit pas être considérée comme un "sacrement mineur" par rapport aux autres. L’attention - et le soin pastoral - des malades si elle est, d’une part, le signe de la tendresse de Dieu pour celui qui souffre, constitue également, d’autre part, un bien spirituel pour les prêtres et la communauté chrétienne tout entière, prenant conscience que ce qui est fait au plus petit est fait à Jésus lui-même (cf Mt 25,40).

4. À propos des "sacrements de guérison", saint Augustin affirme : « Dieu guérit toutes tes maladies. N’aie donc pas peur : toutes tes maladies seront guéries… tu dois seulement Lui permettre de te soigner et tu ne dois pas repousser ses mains » (Exposé sur le Psaume 102, 5 : PL 36, 1319-1320). Il s’agit d’instruments précieux de la grâce de Dieu qui aident le malade à se conformer toujours plus pleinement au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. En soulignant l’importance de ces deux sacrements, je voudrais insister aussi sur l’importance de l’Eucharistie. Reçue dans un temps de maladie, elle contribue de manière singulière à une telle transformation, en associant la personne qui se nourrit du Corps et du Sang de Jésus à l’offrande qu’Il a faite de Lui-même au Père pour le salut de tous. La communauté ecclésiale tout entière, et les communautés paroissiales en particulier doivent s’efforcer de garantir l’accès fréquent à la communion sacramentelle à ceux qui, pour raison de santé ou d’âge, ne peuvent se rendre dans un lieu de culte. Ces frères et sœurs ont ainsi la possibilité de renforcer leur relation avec le Christ crucifié et ressuscité, en participant à la mission même de l’Église, à travers leur vie offerte par amour pour le Christ. Dans cette perspective, il importe que les prêtres qui prêtent leur service dans les hôpitaux, dans les maisons de soins et chez les personnes malades, s’estiment de vrais "ministres des malades", signe et instrument de la compassion du Christ qui entend rejoindre toute personne marquée par la souffrance » (Message pour la XVIIIe Journée Mondiale du Malade, 22 novembre 2009).

La conformation au Mystère Pascal du Christ, qui se réalise également par la pratique de la Communion spirituelle, prend une signification toute particulière lorsque l’Eucharistie est administrée et reçue comme viatique. À un tel moment de la vie, la parole du Seigneur est encore plus parlante : « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6,54). De fait l’Eucharistie, surtout en tant que viatique, est – selon la définition de saint Ignace d’Antioche – « remède d’immortalité, antidote contre la mort » (Lettre aux Éphésiens, 20 : PG 5, 661), sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde au Père qui les attend tous dans la Jérusalem céleste.

5. Le thème de ce message pour la XXe Journée Mondiale du Malade, « Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé ! » oriente aussi vers la prochaine "Année de la Foi" qui commencera le 11 octobre 2012, et constituera une occasion propice et précieuse pour redécouvrir la force et la beauté de la foi, pour en approfondir les contenus et pour en témoigner dans la vie de tous les jours (cf. Lettre Apostolique Porta fidei, 11 octobre 2011). Je désire encourager les malades et les souffrants à trouver toujours un ancrage sûr dans la foi, en l’alimentant dans l’écoute de la Parole de Dieu, la prière personnelle et les Sacrements, et j’invite en même temps les pasteurs à être toujours plus disponibles pour les célébrer à l’intention des malades. À l’exemple du Bon Pasteur et comme guides du troupeau qui leur est confié, que les prêtres soient pleins de joie, attentifs aux plus faibles, aux simples, aux pécheurs, manifestant l’infinie miséricorde de Dieu par les paroles rassurantes de l’espérance (cf. saint Augustin, Lettre 95, 1 : PL 33, 351-352).

À tous ceux qui travaillent dans le monde de la santé, comme aussi aux familles qui voient dans leurs proches le visage souffrant du Seigneur Jésus, je renouvelle mes remerciements et ceux de l’Église parce que par leur compétence professionnelle et dans le silence, souvent sans même mentionner le nom du Christ, ils Le manifestent concrètement (cf. Homélie, Messe Chrismale, 21 avril 2011).

Vers Marie, Mère de miséricorde et Santé des malades, nous élevons notre regard confiant et notre prière. Puisse sa maternelle compassion, vécue à côté de son Fils mourant sur la Croix, accompagner et soutenir la foi et l’espérance de chaque personne malade et souffrante sur son chemin de guérison des blessures du corps et de l’esprit.

Je vous assure tous de mon souvenir dans la prière et j’adresse à chacun de vous une particulière Bénédiction apostolique.