Passe le temps passe

Vite et si vite

Beaucoup trop vite hélas

Jamais le temps n'hésite.

Et les années d'écoulent

et nos enfants grandissent

Et les heures s'écroulent

Et les papiers jaunissent.

Nos souvenirs d'enfants

si proches d'aujourd'hui

Ont vu passer le temps

Sans même me l'avoir dit.

Passe le temps passe

Vite et si vite

Beaucoup trop vite hélas

Jamais le temps n'hésite.

Les chapitres du temps

se succèdent à grands pas

La préface aux enfants

Hélas ne dure pas.

Le livre de la vie

Est ainsi composé

De mille pages blanches

Qu'il nous faut colorer.

Passe le temps passe

Vite et si vite

Beaucoup trop vite hélas

Jamais le temps n'hésite.

Un jour, je le sais bien

Je cesserai de vivre,

Bientôt, ce jour prochain,

Je fermerai mon livre,

ses pages seront jaunies,

Leurs coins seront cornés,

Chaque page de ma vie

Trop vite aura passé

Et ce livre, comme tant d'autres

Richement coloré

Viendra rejoindre les vôtres

Dans l'oubli du passé.

"Aubrylia"

Et je vois dans tes yeux que ton coeur est si grand

Et je vois tout si grand quand mon coeur est en feu

Et tu vois dans mes yeux que mon coeur est en sang

Et je sens dans mon coeur l'amour et ses relents.

Si tu m'aimes seulement,

De mon sourire ne te passes

Reviens moi, je t'attends

Mais prends garde, le temps passe...

Et je vois dans tes yeux comme un vaste océan

Et j'entends dans ta voix les marées et les vents

Et je sens tout en moi un navire chavirant,

Un bateau dont le mât se casse dans le vent.

Si tu m'aimes trop, vraiment,

Que de mon coeur t'ennuies

Reviens moi, je t'attends

Prends garde, le temps s'enfuit...

"Aubrylia"

Je suis loin de chez moi

Et je songe et je pense

Je rêve très fort à toi

Et je bois du silence...

Mes yeux cherchent un endroit

Où l'on vit comme on veut

J'attends je ne sais quoi

Comme un bout de ciel bleu.

Et je marche, pas à pas,

Aidée par mon instinct

Mais quel est cet état 

qui me hante et m'emprunte ?

Je fantasme à la joie, plus encore, à l'amour

Et cette joie revient avec ton doux retour.

Je te veux, toi, ton coeur et tes yeux malicieux,

J'attends des jours meilleurs,

J'attends des jours heureux...

"Aubrylia"

de vos commentaires !

Toujours cette même vie

qui chaque jour prostitue nos coeurs à la mélancolie

et cet avenir constant

Qui nous inquiète et nous attend,

cette fureur d'aimer

qui trop souvent nous fait pleurer

Et ce plaisir malsain

qui hante et qui menace

De songer pour un rien

Aux souvenirs tenaces

Qui blessent et qui font mal

D'un amour bien trop pâle.

Il nous faut vivre encore

Et faire mourir l'ennui

Faire reculer la mort

Et la monotonie.

"Aubrylia"

        de votre visite.

Où est la France de naguère ?

Où est notre joli pays ?

Ce beau pays dont on est fier,

Notre France verte et fleurie.

Où sont les chants de nos grand-mères ?

Et les réunions entre amis

Qui unissaient autour d'une bière

Ces vieux qui nous contaient leur vie ?

Les jeux de quille du dimanche

Et la belote des jours pluvieux

Tant de parties et de revanches

Qui animaient des jours heureux.

Où est la fête du village ?

Ses somptueux chevaux de bois ?

et tous ces enfants à l'air sage,

Le nez dans une barbapapa !

Et le dimanche, après la messe

Les dames préparaient le repas,

Les hommes avec toute leur finesse

Allaient narguer les quilles de bois.

"Aubrylia"

pour vos commentaires

Bonjour à toi le milliardaire !

Tu peux me regarder de haut,

Mais lorsque nous serons sous terre,

Nous serons au même niveau...

Pour tes repas, c'est du homard,

Je mangerai un peu plus tard...

Les grandes soirées au casino,

J'irais au lit un peu plus tôt...

Tes vêtements sont à prix fou,

Je m'habille toujours avec goût...

Ta famille tu la couvres d'or,

La mienne je l'aime bien plus fort...

Quel cinéma, que de grands airs !

Moi, je ne fais pas de manière...

Mais qu'as tu donc de plus que moi ?

Tu n'as qu'un coeur, une âme, un foi !

Le plus c'est ta fortune, c'est tout !

Prends garde à toi, l'argent rend fou !

"Aubrylia"

Il y a ces enfants dont le coeur dont est meurtri,

Ces enfants orphelins jusqu'au fond de leurs yeux

Tant de ces petits hommes qui pleurent chaque nuit

Sans un mot de tendresse, si seuls et malheureux.

Il a vu un matin s'effondrer sa maman

Il a couru vers elle, les yeux pleins de stupeur,

C'était un matin gris sous le ciel du Liban,

Il s'est mis a pleurer, la joue contre son coeur.

Papa était parti depuis des mois déjà

Et il n'avait plus qu'elle qui sache encore l'aimer

Que peut un jeune enfant si maman n'est plus là ?

Que peut il faire alors contre une guerre sans pitié?...

Il ne sait plus sourire, il ne sait plus jouer,

Il a le regard triste des enfants du pays,

Chaque soir, il sanglote au coin d'un oreiller,

Dans ses rêves il rejoint maman au paradis...

"Aubrylia"

de votre visite et de vos commentaires!

Un jour je te dirais mes rêves et mes pensées

Je te dirais aussi mes désirs de voyage

Nous parlerons encore d'un coin de vérité

Et nous évoquerons nos souvenirs sans âge.

Dans un tendre sourire, nous parlerons de nous,

de tous ces rendez-vous qui firent nos jours heureux

Et peut-être qu'une larme brillant dans mes yeux doux

T'avouera les secrets de ces jours délicieux.

Je t'aimerai si fort au travers d'un silence,

Fort de ces sentiments qui ne fanent jamais

Et ceux qui dans mon coeur ont faim de ta présence

Sont fruits de toi et moi, nos deux coeurs enlaçés.

"Aubrylia"

Liberté, ma douce liberté

je respire ton parfum de vie

Et c'est pour toi que je suis née,

Liberté, tu es mon amie.

Je veux chanter, je veux courir

Et serrer ta main dans la mienne

Car rien ne sait me retenir,

Liberté, tu brises mes chaînes.

"Aubrylia"

             de votre visite!

Etrange clarté 

Qui fait de toi un être fade,

Sans amitié,

Ta vie est une cascade.

Si tu aimais...

Comme moi, tu sentirais ton coeur sourire

Et mon coeur empli d'émoi

Fait jaillir un éclat de rire.

Si tu aimais encore,

Tu sentirais en toi

Encore plus fort que la mort

Cet amour fou guider ta joie.

Mais tu es dur, impénétrable,

Tu n'éprouves aucun sentiment

Tu as le coeur couvert de marbre

Et dans tes yeux, c'est l'océan...

"Aubrylia"

de vos commentaires