Et c'est dans la lueur des soirées de septembre

Quand mon coeur vagabonde et qu'errent mes pensées,

Le lointain paysage coloré d'or et d'ambre

Me convie au spectacle de la fin de l'été.

Le soleil est présent mais perd de son ardeur,

Les feuillages doucement prennnet leurs teintes d'automne

Puis la brise légère me sort de ma torpeur,

J'abandonne mes rêves et tout mon corps frissonne.

J'écoute ce silence qui est presque pesant,

Il me manque déjà le doux chant des cigales...

J'attendrai patiemment jusqu'au prochain printemps

pour m'abreuver encore des douceurs Provençales.

"Aubrylia"

J'en ai tourné des pages

Pour tenter d'oublier,

Ce doux ciel sans nuage

Et ces nuits étoilées.

J'en ai passé des jours

A fuir mes souvenirs,

J'en ai fait des détours

Pour ne pas trop souffrir.

J'en ai passé des nuits

A chercher le sommeil,

Combien d'heures d'ennuie ?

Pour que le jour s'éveille.

J'en ai versé des larmes,

J'en ai eu des remords,

Je dépose les armes,

J'abandonne mon corps.

C'est une renaissance,

Le passé est bien mort

Et la vie recommence

Mais le bonheur m'ignore...

"Aubrylia"

C'est toi maman

Qui m'a élevée, qui m'a gâtée, qui m'a soignée

C'est toi aussi toutes ces fessées

Il faut le dire, bien méritées...!

C'est toi qui t'es fait du souci,

Toi qui as veillé tant de nuits

A surveiller mon doux sommeil,

Quelles longues nuits ces nuits de veille !

Toi qui as consolé mes pleurs,

C'est toi aussi tout ce bonheur...

Et quand par ma faute tu pleurais

Si je t'avais trop énervé

Par mes bêtises, mes mots méchants,

J'avais mal au coeur, maman.

"Aubrylia"

Une maman pour me sourire,

Et sur mon front de jeune enfant

Qu'elle embrassait si tendrement,

Premières rides qui font vieillir.

Des frères et soeurs pour s'amuser,

Se chamailler aussi parfois !

Moments de fous-rires et de joie

Auxquels j'ai si souvent pensé...

Un papa qui rentrait le soir

Après sa journée de travail,

C'était de tendres retrouvailles

et j'aimais près de lui m'asseoir.

Si douce joie d'être en famille

C'est pour moi comme un privilège,

Plutôt que de leur dire merci,

Leur offrirai mon florilège.

"Aubrylia"

On m'a dit que...

Il paraît que...

Mais qui est : "on" ?

Et que vaut-il ?

On dit qu'il veut...

Mais que veut-il ?

Il veut qu'on dise

Qu'il paraît que...

Mais moi je dis

Que quoiqu'on dise,

Les bruits qui courent

Suivent les cons !

"Aubrylia"

Ce chemin que j'emprunte pour aller vers demain

M'apparaît triste et sombre, pavé d'incertitude,

Pourtant je rêve encore à de beaux lendemains

Emplis de nonchalance, d'amour et de quiétude.

Car il existe un mot qui permet tous les rêves,

Il nous offre le songe, l'impossible et l'espoir

Et chacun d'entre nous l'a sur le bout des lèvres

Le mot "si" nous escorte du matin jusqu'au soir.

Ce mot-ci tout à coup apporte sa magie

Il fait d'un jour pluvieux une île ensoleillée,

Une consonne, une voyelle, pour un mot si petit

Mais immense par ce don qu'il a de faire rêver.

En un coup de pinceau il efface la pâleur

Quelques traits de crayons, esquisse d'un paysage

Puis il peint à sa guise cette toile de couleur

Et nous invite encore à de plus beaux voyages.

"Aubrylia"

Comme j'aime à rêvasser à ces heures délicieuses

Lorsque l'astre du jour nous tire sa révérence

Et fait entrer en scène la douce nuit charmeuse

Imprégnant l'océan d'un reposant silence.

Puis le ciel et la mer se rejoignent et s'unissent,

ils se mêlent et s'enlacent jusqu'à n'en plus finir,

Quand la lune incertaine, timidement s'immisce

Comme l'ultime ingrédient d'un subtil élixir.

En cet instant magique, la vie paraît plus belle

Car l'homme qui fulmine s'éloigne du rivage

Et déverse en partant, sur l'écume rebelle,

Sa haine et son mépris, ses terribles outrages.

"Aubrylia"

Je regarde la terre

Le soleil et la mer

Les vergers et les champs

Et les sourires d'enfants.

Et j'écoute les oiseaux

Le clapotis de l'eau

Le sifflement du vent

Et les rires des enfants.

J'admire notre beau monde

Et l'orage qui gronde

La douceur du printemps

Et la joie des enfants.

Mais j'ai peine des guerres

Des gens dans la misère

De la mort et du sang

Et des sanglots d'enfants.

"Aubrylia"

de votre visite et de vos commentaires

Chaque jour que nous offre la vie

Est truffé d'amour, de soucis,

Et les sourires que nous faisons

Sont sans doute un peu vagabonds...

Mais il faut vivre et s'amuser

Car le temps passe et passe encore,

A toujours mentir ou pleurer,

Le temps ne passe plus, il est mort.

Alors profite, amuse toi,

Dépense tes cris et tes joies,

A regarder éclore la fleur,

La poésie jamais ne meurt...

"Aubrylia"

          de votre visite et de vos commentaires.

Jeunesse folle et fougueuse

Jeunesse douce et amoureuse

Tu franchis souvent l'insolence

Et tu es pleine d'intolérance.

Tu voudrais reconstruire le monde,

Le bien et le mal se confondent.

A la recherche d'une passion,

Toujours tentée de sensations,

Friande de tant de renouveau

Tu vis ta vie dans un galop.

Jeunesse tendre et sesceptible

Tu sais être calme et terrible !

Empreinte de joie et de lumière,

Mais, jeunesse est bien éphémère...

"Aubrylia"