J'ai remarqué autour de moi

Beaucoup de gens, pleins d'ignorance

Dont le coeur ignore l'émoi

Dont l'esprit n'est qu'une longue absence.

Tous ceux qui ne s'étonnent de rien,

Hantés par des idées malsaines,

Qui préfèrent le mal au bien,

Leur seule présence devient malsaine.

Toutes ces personnes sans indulgence

Que chacun fréquente et tolère,

Ceux qui médisent et qui offensent,

Tant de personnes qui m'éxaspèrent...

Car j'aime à savourer le temps

Et bavarder autour d'un verre,

Mais là, je manque d'argument,

Ces gens là devraient juste se taire !

"Aubrylia"

Avançant lentement et d'un pas hasardeux,

Je m'abreuve du silence, seul témoin de la nuit,

Je regarde la lune danser sur l'onde bleue

Et la paix à cette heure, encourage à la vie.

Demain matin dés l'aube, le timide soleil

Posera ses yeux doux sur la ville endormie,

Il sera le témoin, lorsque le jour s'éveille

Des crimes, de la haine, du désordre de la vie.

Il restera présent pour réchauffer les coeurs,

Pour forcer la nature à offrir ce qu'elle peut

Et il se régalera à voir éclore les fleurs

Pour le simple plaisir d'éblouir nos yeux.

"Aubrylia"

Comme j'aime à regarder les couleurs de l'automne,

Tous ces tons chatoyants d'ocre, de pourpre et d'or

Partout mes yeux se posent, tout en mon coeur s'étonne

Féérie de tons chauds qui précède la mort.

Car la nature semble, comme un ultime Adieu

Nous offrir ses lumières, si pleines de douceur

Et nous laisser rêver  sous la voûte des cieux

Avant que l'hiver passe, emportant ces couleurs.

Les arbres seront nus et la neige peut-être

recouvrira alors les branches engourdies,

Les oiseaux affamés viendront à nos fenêtres

désertant les branchages par le givre alourdis.

"Aubrylia"

"

Dans un vase d'opaline

Posé là, sans raison,

Un bouquet d'églantines

Se meurt sans un frisson.

Et j'écoute mon coeur

Pleurer pour un regret

Pleurer ces quelques fleurs

A tout jamais fanées.

Elles sont comme un chagrin

Qui ne peut s'oublier

Un souvenir lointain

A tout jamais fané

Mais restera toujours

Son doux parfum floral,

Comme un chagrin d'amour

Dans un coeur de crisral.

"Aubrylia"

de vos commentaires!

Il ne reste plus rien

Que de doux souvenirs,

Il ne reste plus rien

Pas même ton sourire.

Rien n'est différent

Mais tout est changé

Ton coeur est absent

Et le mien blessé.

Vois, tout est pareil,

Mêmes rues, memes jardins

Mais la vie sommeille

Et j'ai du chagrin.

Je me promène encore

Si seule aujourd'hui

L'amour est bien mort

Quand tu es parti.

Il ne reste plus rien

Pas même ton sourire,

Il ne reste plus rien

Que de doux souvenirs...

"Aubrylia"

Comme j'aimerais voyager vers des îles lointaines

Et m'offrir ce trésor d'un unique voyage,

Profiter de la vie sans que rien ne me freine,

M'asseoir et rêvasser sur de plus doux rivages.

J'irai tôt le matin m'enivrer des senteurs,

Des fragrances subtiles que nous offre les fleurs

Puis je méditerai face au beau lagon bleu

Ecoutant les oiseaux et leur chants élogieux.

Puis soudain la caresse d'une brise légère

Eveillera mon coeur et mon corps et mon âme

Et laissant derrière moi ce doux monde éphémère

Je reprendrais alors ma simple vie de femme.

"Aubrylia"

Réfléchir c'est penser,

Penser nous fait songer,

Ce songe qui fait rêver,

Qui nous fait voyager...

Mais il faut revenir,

Revenir à penser

A ne pas trop s'enfuir

Dans nos rêves éveillés.

Car il ne faut pas fuir

Toute cette réalité

Mais croire en l'avenir

De nos rêves éveillés.

"Aubrylia"

Il est vieux et il est malade,

Couché sur son lit d'hopital,

Le teint blême et le sourire fade

Ce séjour lui sera fatal.

Je le regarde tendrement,

Déjà ses yeux me disent adieu,

Ses mains caressent les draps blancs,

Dehors le ciel est grand et bleu.

ses yeux accrochent mon regard

Et semblent dire que c'est fini,

Qu'aujourd'hui, demain ou plus tard

S'arrêtera l'horloge de la vie.

et j'aimerai tellement l'aider,

Lui apporter du réconfort,

Mon coeur a envie de crier,

Je voudrais l'embrasser très fort

Doucement le serrer contre moi

Passer ma main dans ses cheveux

Le cajoler une dernière fois

Avant qu'il soit rappelé à Dieu.

"Aubrylia"

Chaque soir au crépuscule

Tout mon amour de vient prière

Mes pensées comme l'eau ondulent

Et je regarde la rivière.

Le ciel aux teintes pourpre et corail

S'écrase au fond du paysage

Sur mes épaules pleure un chandail

De mes yeux perlent des larmes sages.

Je songe au tendre soupirant,

Le chagrin couvre mes paupières

Tant je regrette ces doux moments

Loins mais pourtant si près d'hier...

Quand le soleil nous taquinait

De ses doux rayons de topaze

Main dans la main on cheminait

Sous la splendeur d'un ciel turquoise.

Quand je remue mes souvenirs

Mes yeux se noient dans la tendresse

Je me souviens et je soupire,

Et mon coeur hurle de tristesse.

"Aubrylia"

Elle était si sûre d'elle

La vie l'invitait à sourire,

Elle regardait tout autour d'elle

Mordant dans la vie à plaisir.

La vie dansait devant ses yeux

Comme un spectacle de beauté,

Pour elle, le monde était un jeu

Et son but était de gagner.

Et elle cueillait chaque matin

Tel un gros bouquet de rosée

De petits bonheurs anodins

Pour en embaumer sa journée.

ses yeux étaient pleins de lumière

Comme un doux reflet du bonheur

Et elle passait sa vie entière

A rêvasser durant des heures.

Entre les songes et les sourires

Son coeur valsait comme un printemps

Comme ses larmes de souvenir

Qu'elle essuyait en souriant.

"Aubrylia"

                             de vos commentaires!