Tu passes del'ombre à la lumière

Paradant sous les projecteurs,

Tu es la paix, puis entre en guerre,

Un jour tu ris, l'autre tu pleures.

Vois comme ce jour tu es radieuse,

Tes yeux sont emplis de lumière

Puis soudain tu sembles songeuse

Le chagrin couvre tes paupières.

Il est des jours chargés d'angoisse

D'incertitude et de terreur,

Puis tes craintes s'estompent et s'effacent

Laissant libre place au bonheur.

Tu passes de l'ombre à la lumière,

Tantôt austère puis soudain tendre,

Tes états d'âme sont éphémères

J'avoue ne pas toujours comprendre...

"Aubrylia"

Je te cherche incessamment

Partout, là où tu n'es ps

Et je marche tristement

Le ciel compte mes pas...

Mais j'ai marché tu sais !

si loin et si longtemps...

Perdue dans mes pensées

L'espoir était si grand...

Pas à pas, en regardant par terre,

mon coeur murmurait "comme l'amour est cruel"

parcourant les chemins à ne savoir que faire,

Pas à pas, en regardant le ciel.

Vois tu, il est de ces mystères

Qui encombrent nos nuits,

A geindre comme une prière

Qui fait mourir d'ennui.

Instants redoutables, folie passagère

Et mon coeur et mon âme crispés par la douleur,

La maladie d'amour n'est jamais éphémère,

Souviens toi de ce jour où tu as pris mon coeur...

A toi...

"Aubrylia"

Ecoute ce silence,

Comme il crie, ciomme il danse !

Le silence est en fête,

Il résonne dans ma tête.

J'écoute ce bruit de rien,

Tout est calme et tranquille

Car le silence est mien

Et la paix mon idylle...

Je vénère ces instants

Où la vie pacifique

Se meurt paisiblement,

Silencieuse et magique.

Ecoute ce silence

Comme il songe, comme il pense,

Il envahit mon coeur,

d'un reposant bonheur,

Ecoute, écoute encore

Car le silence est d'or...

"Aubrylia"

de votre visite et de vos commentaires

Amour, patience, mépris, chagrin,

 j'aime si fort, si loin, si pur...

Et je patiente, c'est long, c'est dur

Et je méprise, c'est fou, c'est sur!

Et mon chagrin paraît si pur.

Elle s'ennuie la demoiselle

Elle est là, comme une aquarelle

Les gens regardent, elle les fascine

Mais c'est une âme dans une vitrine.

C'est beau l'amour, mais ça fait mal,

C'est une sensation fatale.

Doux et douloureux à la fois,

Fou et sérieux à la fois.

Et cet amour qui nous endiable,

Qui nous effraie et nous accable,

L'amour est pareil à la vie

Et sans amour se meurt la vie.

"Aubrylia"

Certains souffrent en silence

Quand d'autres laissent éclater leur joie,

Ce n'est que de la clairvoyance,

C'est tout simplement un constat.

Vois tu cet homme, son regard triste ?

Et celui-ci, et celui-là ?

J'en ai fait là toute une liste,

S'il te plaît pense un peu à toi...

N'endosse pas sur tes épaules,

Toute le misère, toute la tristesse

Et lorsque cette idée te frôle,

recule d'un pas vers la jeunesse.

Tu ne pourras pas empêcher

Les malheurs qui règnent ici-bas,

Tu peux comprendre et écouter,

Mais pense aussi un peu à toi...

Car sincèrement, tu t'apitoies,

Tu viens en aide, tu réconfortes,

Mais, est-ce que les autres te voient ?

Non, tu es seule devant ta porte.

Tu es empreinte de gentillesse,

De charité, de don de soi,

Et tu incarnes la sagesse,

S'il te plaît, pense un peu à toi...

Quand tu es seule avec ta peine,

Y a t'il quelqu'un qui vienne vers toi ?

Qui t'entende et qui te soutienne

Et qui t'apporte un peu de joie ?

Tu ne peux pas sauver le monde,

Tu fais le bien autour de toi,

Mais ta gentillesse si profonde

T'empêche de penser à toi...

"Aubrylia"

C'est un doux parfum de nostalgie

Une chaleur presque orientale,

Fragrance d'amour qui me ravit,

une tendre quiétude s'installe.

A grande peine je résiste

Et bien des sanglots je ravale,

Tant de souvenirs m'attristent,

bonheur passé est mon rival.

Folie du coeur me rend ardente,

Je ne fuis pas la déraison

Et nul ne me dit hésitante,

Vois, le bonheur est ma passion.

En ce beau jour, je prends ma plume

Car mon coeur est tendre faiblesse,

Je sens m'envahir l'amertume,

sur mes yeux...voile de tendresse.

J'ai sur les lèvres un goût amer

Le goût d'un souvenir qu'on enterre

et mes yeux bleus sont délavés

Par tant de larmes et de regrets.

"Aubrylia"

De votre visite !

Jeunesse, tu es la fraîcheur et l'indépendance

Et la vie  s'offre à toi comme un joli printemps,

Tu es la vérité, la joie et la vaillance

Et ton langage est fort, magique et impudent.

Tu parles de la vie par tant d'approbation

car elle t'invite encore à tout ce qui est beau,

Mais parfois tes semonces y font opposition

car d'éternelles guerres reviennent à l'assaut.

Tu voudrais tout changer pour adoucir les choses,

Empêcher tout ce sang issu des hécatombes,

Mais la bêtise humaine en est bien la seule cause,

et...si les hommes cessaient de fabriquer des bombes...?

"Aubrylia"

Des oeillets jaunes, rouges et jaunes

Avaient fleuri devant ma porte

Et une carte semée de prose

Parmi les fleurs, comme une escorte.

J'étais pleine d'une joie intense,

Pourquoi ce merveilleux cadeau ?

je lus la carte dans un silence,

Mes yeux miroitaient comme l'eau.

J'étais infiniment heureuse

Et cette carte signée de toi

Me laissait pensive et rêveuse

Ensemençant mon coeur d'émoi.

Vois tu, c'est l'amour qui s'éveille

Après tant d'années de bonheur

Aujourd'hui plus rien n'est pareil,

Tu as fait refleurir mon coeur...

"Aubrylia"

Le temps d'une vague

J'irai m'échouer au bord de tes lèvres

Regard vert et vague

fragile porcelaine de Sèvres.

Mon esprit romanesque

Ira se perdre encore

Dans quelques arabesques

Sous les feux de l'aurore.

Et mon coeur serti de lumière

S'affolera de tant de bonheur

Et mes yeux, brillants de mystère

Se poseront sur toi, sur ton coeur.

Le temps d'une marée

Je marcherai dans le sillage de tes paroles

Doux sentiment nacré

De tant de choses dont je raffole.

"Aubrylia"

de vos commentaires

Douceur, caresse,

L'amour est incertain

Amour, faiblesse,

Quand il me prend la main.

Tout est si plat,

Tout est si vide,

J'attend je ne sais quoi,

Je suis triste et livide.

Souris moi et regarde

Tant je t'aime, tant je souffre,

Si souvent il me tarde

De te voir tel un gouffre

Effrayant, mais d'amour

Si profond de désir

Et si grand de passion.

Douceur, caresse,

L'amour est incertain

Amour, faiblesse,

Quand il me prend la main...

"Aubrylia"