Lorsque descend la nuit et son incertitude

Et qu'avance vers moi le diable emmitouflé

Le ciel pèse sur moi de toute se solitude

Et les ombres du soir semblent se déplacer.

Je suis l'âme ésseulée qui avance vers nulle part

Et l'intrigue du silence suit chacun de mes pas

La fadeur de l'absence, la profondeur du noir

Qui font naître l'angoisse et le songe du trépas.

Un grand peuplier blanc ondule comme par souffrance

Je veux percer ce drap de suie et de malaise

pour brûler cette nuit de crainte et d'arrogance,

Incinérer le diable dans un soleil de braise.

"Aubrylia"

de votre visite et de vos commentaires.

C'est une nuit sans lune

Comme un chagrin sans larme

L'amour et la rancune

Un silence qui désarme.

Une image un peu floue

Un regard bien trop triste

Et ce monde qui s'en fout !

Et la peine qui insiste...

Qu'enfin le jour s'éveille !

Qu'il ravive l'ardeur

Et l'amour qui sommeille

Tout au fond de mon coeur.

"Aubrylia"

                                      De votre visite!

Quand la tendresse renaît d'un espoir infini,

Quand la détresse renaît d'un amour démoli,

Alors, les violons jouent pour moi

Une sonate aux mille regrets

Pour un concert d'amour gâché

Une symphonie pour jeunes et vieux,

Une mélodie de rêve en bleu,

La pluie qui tombe sur les toits,

Tout l'amour que j'avais pour toi.

"Aubrylia"

de votre visite et de vos commentaires!

Tragique te inutile mort,

La vie qui s'enfuit de ton corps

Et à l'heure où l'aube s'éteint

Nos coeurs se noient dans le chagein.

Dans cette pièce où tu reposes,

L'on t'a offert dix mille roses,

Ni leur parfum, ni leur couleur

Ne peuvent effacer ce malheur.

Ta maison est pleine d'absence

et dans nos yeux, crie le silence.

Vois, aujourd'hui l'église est pleine

et nos coeurs ont bien de la peine.

Tout le monde s'est rassemblé pour toi,

Tu es là pour le dernière fois

Et nous marchons en te suivant

Jusqu'à la frontière des vivants.

Adieu, adieu à tout jamais,

Seigneur, comme tu vas nous manquer...

"Aubrylia"

de votre visite et de vos commentaires.

Les yeux levé vers le ciel

Je songe aux peuples malheureux

Aux folles guerres qui les harcèlent

A leurs chants d'oiseau "coups de feu"

Aux beaux enfants qui se réveillent

Dans un sursaut en pleine nuit,

Coups de canons qui les effraient,

Cette violence qui terrifie.

Les yeux levés vers le ciel

Mon coeur ne peut que s'indigner

Au regard d'une nature 'poubelle'

Que l'on s'empresse de gâcher,

A ces bordures d'herbes folles

Souillées d'ordures presque propres,

A nos ruelles qui se désolent

De n'avoir jamais eu de porte.

Les yeux levés vers le ciel,

La fumée noire des cheminées

Ne fait que briser l'aquarelle

De notre joli ciel d'été

Et les nuages semblent étouffer

Sous un drap noir de pollution

Et si vous aviez du respect,

Vous seriez fous d'indignation !

"Aubrylia"

de vos commentaires !

Vois, les gens ont besoin de rêve et d'évasion,

Besoin de rêve pour faire face au quotidien,

de s'évader, contempler d'autres horizons,

Reculer un peu l'échéance vers demain.

La vie parfois est un sentier pavé d'embuches,

On fait semblant que tout va bien et l'on sourit,

Sur la plus haute tour alors, chacun se juche,

car restant à son pied, on se sent amoindri.

Et il est fréquent que pour chacun d'entre nous

Certains de nos réveils ressemblent à un malaise,

L'incontournable question: "comment allez-vous ?"

A laquelle on dit : " bien ! " , n'est que pure fadaise.

Il nous faut avancer contre vents et marées,

Et hisser la grand voile lorsque le vent se lève.

Nous avons tous, à dire, à prendre et à donner,

redescendons sur terre car la vie y est brève...

"Aubrylia"

J'ai en moi cet esprit vagabond,

Cet esprit dont la vie est amour et tourmente

Et cette âme affamée de vie et de passion

Cette vie qui me plaît, qui m'invite et me tente...

Comme j'aime à musarder au hasard des chemins,

A respirer cet air dont la fragrance m'enivre

A marcher pas à pas, marcher toujours plus loin,

La nature à elle seule est un énorme livre.

Devant tant de beauté, tout s'étonne en mon coeur

Et l'horizon lointain me parle et me convie,

Son charme mystérieux me séduit, me fait peur,

Il joue avec mon coeur d'hypnose et de folie...

"Aubrylia"

de votre visite et de vos commentaires!

Je ne veux pas que tu sois triste

Car tes yeux me font trop de peine

Et pardonne moi si j'insiste,

"Tristesse" est une bien morne plaine.

Quand ton regard vogue au néant

Et qu'il s'enfuit toujours plus loin

Flottant sur une mer de tourments

Mon coeur se noie dans le chagrin.

Où est ton regard séducteur ?

Qui tant de fois m'a fait frémir,

Qui a su captiver mon coeur

Tant tes yeux m'appelaient "désir"...

Regarde moi, je t'en conjure,

Regarde avec ces doux yeux là!

Ils sont amour, je te l'assure

Et mon coeur n'y résiste pas...

"Aubrylia"

de vos commentaires

Mes yeux sont tristes,

Mes yeux son gais,

Regard sinistre, regard enjoué.

On lit tant de choses dans mes yeux,

Tant de mépris, de rêves bleus.

C'est mon esprit qui te questionne,

C'est mon regard qui te caresse,

Mes yeux te regardent et t'espionnent,

Si froids peuvent ils être, qu'ils te blessent,

Ils s'interrogent puis ils comprennent

Que tout ce que le coeur ressent,

Mes yeux, malgré toute leur peine

Ne peuvent se peindre de blanc.

"Aubrylia"

La terre et l'enfer sont voisins et amis

Puisqu'il est de ces jours où la vie ne vaut plus rien,

Puisqu'il est des instants méprisants et méprisables

Et que nous, les locataires d'un bout de planète

Ne sommes que des pions sales sur un vaste échiquier.

Puisqu'il nous faut obéir à la vie,

Puisque rien ni personne ne saura préjuger de l'avenir

Et parce-que l'on est sans trop savoir pourquoi,

Et partce-que l'on meurt sans savoir où l'on va.

Puisqu'il existe encore des hommes qui jouent la frime,

Des gouverneurs de rien, imbéciles aux mains sales,

Qui se prennent pour quelqu'un sans même savoir qui

Et s'accordent le droit d'un regard sans estime,

Se vouant une estime détronée à personne,

Où allons nous...?

"Aubrylia"

De votre visite et de vos commentaires !