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Date de création : 10.05.2008
Dernière mise à jour : 17.08.2024
21336 articles


Poèmes...

Tu seras un homme, mon fils (poème de Rudyard Kipling)

Publié à 17:39 par chezminette87
Tu seras un homme, mon fils (poème de Rudyard Kipling)

 

TU SERAS UN HOMME, MON FILS

 

Tu seras un homme, mon fils.

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie

Et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir

Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir.

 

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,

Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre.

 

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter les sôts,

Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles

Sans mentir toi-même d'un mot.

 

Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois

Et si tu peux aimer tous tes amis en frères

Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi.

 

Si tu sais méditer, observer et connaître,

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,

Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître

Penser, sans n'être qu'un penseur.

 

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

Si tu peux être brave sans jamais être imprudent,

Si tu peux être bon, si tu sais être sage,

Sans être moral ni pédant.

 

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite

Et recevoir ces deux menteurs d'un même front.

Si tu peux conserver ton courage et ta tête,

Quand tous les autres la perdront.

 

Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis,

Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,

 

Tu seras un homme, mon fils.

 

Rudyard Kipling

 

Image trouvée sur le net.

 

Si vous aimez, un petit com. Merci.

Demain, dès l'aube (poème de Victor Hugo)

Publié à 18:50 par chezminette87
Demain, dès l'aube (poème de Victor Hugo)

 

DEMAIN DES L'AUBE

 

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

 

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,,

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

 

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,

Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

 

Contemplations de Victor Hugo.

 

Image trouvée sur le net.

 

Si vous aimez, un petit com. Merci.

Le cancre (poème de Jacques Prévert)

Publié à 15:03 par chezminette87
Le cancre (poème de Jacques Prévert)

LE CANCRE


Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur.


Extrait de "Paroles" de Jacques Prévert

Poème "La Colombe" de Renée-Jeanne Mignard

Publié à 18:51 par chezminette87
Poème "La Colombe" de Renée-Jeanne Mignard
Me voici de retour avec ce joli poème après quelques mois difficiles.
Je suis heureuse de vous retrouver.
Bisous à toutes et tous.



http;//www.rj-mignard.net


LA COLOMBE

Une gente colombe est venue cette nuit
Se poser doucement à côté de mon lit
Tristes étaient ses yeux, et sa robe nacrée
Etait pleine de boue et de rouge empourprée.
Elle tenait au bec un rameau d'olivier
Qu'elle vint déposer près de mon oreiller.

-"Tiens, prends-le, me dit-elle, il n'en est plus besoin.
Cette branche de paix ne signifie plus rien.
Je l'ai chérie longtemps, mais depuis quelques mois,
Elle me pèse trop, elle est lourde pour moi.
Prends, je t'en fais cadeau, fais-en ce qu'il te plaît.
Je ne veux, quant à moi, plus la revoir jamais."-

Je pris le rameau vert, symbole précieux
Pour essuyer les pleurs qui coulaient de ses yeux.
-"Colombe, mon amie pourquoi ce noir discours ?
Crois-tu donc que sur terre il n'y a plus d'amour ?
Que les oiseaux du ciel ne savent plus chanter,
Et que n'embaument plus les roses de l'été ?

Que l'abeille rechigne à fabriquer son miel ?
Qu'après un gros orage il n'est plus d'arc-en-ciel ?
Que le bébé qui dort dans son petit berceau
A perdu l'innocence, et n'est plus aussi beau ?
Que si l'on s'en rapporte aux fautes qu'il commet
Le devenir de l'homme est maudit à jamais ?

Non, ne croit pas cela, ce serait un grand tort
Car le droit d'espérer, nous est donné encor.
Et même si parfois, la besogne est cruelle,
Il n'est pas encor temps de replier tes ailes."-

La colombe écoutait, religieusement.
Elle me regardait. Puis au bout d'un moment,
-"Grand merci, mon amie, tu m'as rendu l'espoir.
J'ai eu tort de douter, et crois-moi, dès ce soir,
Je vais aller partout, offrir mes bons offices."-
Puis en me souriant d'un sourire complice
Elle vint se poser près de mon oreiller,
Et reprit dans son bec le rameau d'olivier.

Lorsqu'elle s'envola, majestueuse et fière,
A l'horizon, là-bas, une grande lumière
Apparut aussitôt dans l'espace infini
Pour déchirer enfin les voiles de la nuit.

Renée-Jeanne MIGNARD

"Les poèmes de Renée-Jeanne Mignard sont la propriété de l'auteur. Tout usage quel qu'il soit est interdit sans son approbation. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou des ayants-droits est illicite et constitue un délit de contrefaçon passible de 3 ans de prison et 300.000 euros d'amende. (Code de la propriété intellectuelle). Loi du 11 mars 1957."

Poème "Notre monde bleu" de Renée-Jeanne Mignard

Publié à 12:00 par chezminette87
Poème "Notre monde bleu" de Renée-Jeanne Mignard
http://www.rj-mignard.net


NOTRE MONDE BLEU


S'il n'y avait que nous pour refaire le monde,
Nous le referions bleu, et que ce serait doux
De se donner la main pour entrer dans la ronde
Des gens de bons vouloirs, sensibles comme nous.

Dans notre monde bleu n'y aurait pas la guerre,
Partout on s'aimerait d'un amour sans pareil.
Oubliant les dangers, les chagrins de naguère,
Tous les enfants perdus, joueraient au grand soleil.

Dans notre monde bleu règnerait la justice,
Sans clin d'oeil complaisant, faveur ni passe-droit.
Nous serions tous égaux, ignorant l'artifice,
Intègres, scrupuleux et gens de bonne foi.

Dans notre monde bleu grâce à la tolérance,
Tout serait harmonie, joie de vivre et bonté.
A chaque aube du jour renaîtrait l'espérance,
La compréhension, la solidarité.

Dans notre monde bleu n'y aurait plus d'alarmes,
Chacun vivrait en paix dans la sérénité.
Et même si parfois, on verserait quelques larmes,
Elles seraient de joie et de félicité.

Dans notre monde bleu la moisson abondante,
Donnerait à chacun le pain de chaque jour.
Nul ne connaîtrait plus cette faim obsédante,
Chaque foyer serait un royaume d'amour.

Bien sûr certains diront, se retenant de rire :
"Mais c'est une utopie, ce rêve fabuleux " !
Peut-être ont-ils raison. Mais bah ! Laissons-les dire.
Nous referons encor le monde tous les deux.


Renée-Jeanne MIGNARD


"Les poèmes de Renée-Jeanne MIGNARD sont la propriété de l'auteur. Tout usage quel qu'il soit est interdit sans son approbation. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou des ayants droit est illicite et constitue un délit de contrefaçon passible de 3 ans de prison et 300.000 euros d'amende. (Code de la propriété intellectuelle) Loi du 11 mars 1957."



Poème de Renée Jeanne Mignard

Publié à 12:00 par chezminette87
J'ai trouvé un site où les poèmes sont superbes.

Avec l'autorisation de l'auteur, je vais en partager quelques uns avec vous. En allant sur son site, vous pourrez lire tous ses poèmes avec un fond de musique douce.

http://www.rj-mignard.net





GRISAILLE


Le brouillard aujourd'hui ne se lèvera pas.
La route s'est perdue, quelque part, à vingt pas.
Paysage estompé, plus rien à l'horizon,
On ne distingue plus les toits de Montbazon.
Le ciel est là, tout près, à portée de la main.
Et Dame Météo ne prévoit pour demain
Qu'un temps maussade et gris pareil à celui-ci.
Un temps, il faut le dire, à trépasser d'ennui.

Par tous les saints du ciel, dans semblable atmosphère,
Que peut-on, dites-moi, avoir envie de faire ?
Travailler au jardin ? Il n'en est pas question.
Tout est emmitouflé, noyé dans le coton.
Aller marcher un peu ? Par ce temps de malheur,
La chaussée est hostile aux pas du promeneur.
Mieux vaut rester chez soi pour le repos promis,
Tirer un peu sa flemme, après tout, s'est permis.

Regarder la télé ou lire un bon bouquin,
Ecouter la radio, ou écrire à quelqu'un,
Composer un bouquet avec des fleurs séchées,
Retrouver les photos tant et tant recherchées,
Se mettre au piano, tenter de composer,
Et après déjeuner, vite se reposer
Des efforts violents, qu'on a dû soutenir !

Ah! Qu'on est bien au chaud, et qu'on a de plaisir
A se laisser aller, sans penser à demain.
Dieu! Cinq heures déjà. Il faut bouger un brin.
Un jour calme et douillet vient de passer encor,
Et je n'aurai ma foi pas changé de décor.
Je vais jusqu'au portail, mais je n'y vois plus guère.
Je ne distingue plus le feu du réverbère.
La route s'est perdue, quelque part, à vingt pas.
Le brouillard aujourd'hui ne se lèvera pas.


Renée Jeanne Mignard


"Les poèmes de Renée Jeanne Mignard sont la propriété de l'auteur. Tout usage quel qu'il soit est interdit sans son approbation. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou des ayants-droits est illicite et constitue un délit de contrefaçon passible de 3 ans de prison et 300.000 euros d'amende. (Code de la propriété intellectuelle) Loi du 11 mars 1957."

Ode à Cassandre de Pierre de Ronsard

Publié à 12:00 par chezminette87
Ode à Cassandre de Pierre de Ronsard
Ode à Cassandre.


Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait éclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu cette vêprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las! las! ses beautés laissé choir!
O vraiment marâtre Nature.
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir!

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.


Odes 1 de Pierre de Ronsard

Pauca meae (poème de Victor Hugo)

Publié à 12:00 par chezminette87
Pauca meae (poème de Victor Hugo)
PAUCA MEAE.

Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin.
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère.
Elle entrait, et disait: "Bonjour, mon petit père,
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée,
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme,
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu!
J'appelais cette vie être content de peu!
Et dire qu'elle est morte! Hélàs! que Dieu m'assiste!
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.


Les Contemplations de Victor Hugo.

Pour sa fille Léopoldine qui s'est noyée à Villequier en 1843. Elle était née en 1824.

J'aime l'âne (poème de Francis Jammes)

Publié à 12:00 par chezminette87
J'aime l'âne (poème de Francis Jammes)
J'AIME L'ANE...

J'aime l'âne si doux
marchant le long des houx.

Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles;

et il porte les pauvres
et des sacs remplis d'orge.

Il va près des fossés,
d'un petit pas cassé.

Mon amie le croit bête
parce qu'il est poète.

Il réfléchit toujours.
Ses yeux sont en velours.

Jeune fille au doux coeur,
tu n'as pas sa douceur:

car il est devant Dieu
l'âne doux du ciel bleu.

Et il reste à l'étable,
résigné, misérable,

ayant bien fatigué
ses pauvres petits pieds.

Il fait son devoir
du matin jusqu'au soir.

Qu'as-tu fait jeune fille ?
Tu as tiré l'aiguille...

Mais l'âne s'est blessé:
la mouche l'a piqué.

Il a tant travaillé
que çà vous fait pitié.

Qu'as-tu mangé petite ?
- T'as mangé des cerises.

L'âne n'a pas eu d'orge,
car le maître est trop pauvre.

Il a sucé la corde,
puis a dormi dans l'ombre...

La corde de ton coeur
n'a pas cette douceur.

Il est l'âne si doux
marchant le long des houx.

J'ai le coeur ulcéré:
ce mot-là te plairait.

Dis-moi donc ma chérie,
si je pleure ou je ris ?

Va trouver le viel âne,
et dis-lui que mon âme

est sur les grands chemins,
comme lui le matin.

Demande-lui, chérie,
si je pleure ou je ris ?

Je doute qu'il réponde:
il marchera dans l'ombre,

crevé par la douceur,
sur le chemin en fleurs.


De l'Angelus de l'aube à l'Angélus du soir de Francis Jammes

Le dormeur du val (poème de Arthur Rimbaud)

Publié à 12:00 par chezminette87
Le dormeur du val (poème de Arthur Rimbaud)
LE DORMEUR DU VAL.

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


Poésies de Arthur Rimbaud