Date de création : 09.04.2012
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18.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
La production française se concentre en Aquitaine (52 % de la production), Rhône-Alpes (18 %), Val de Loire (10 %), Provence (9 %), Midi-Pyrénées (8 %) et Bretagne (3 %). 90 % des ventes sont réalisées par une dizaine de variétés (essentiellement Gariguette, Darselect et Elsanta). La fraisiculture française, encore au 5e rang en Europe en 2005, décline depuis les années 1980. Produit fragile qui nécessite une main d'œuvre importante pour sa cueillette, les fraisiculteurs français sont concurrencés par des fraises issues de pays au coût de main d'œuvre moins élevé. La filière mise sur les labels : IGP pour la Fraise du périgord, label rouge pour la Fraise du Lot et Garonne, marque collective Fraise de France depuis 1998 (40 % de la production française). Le logo « Fraise de France » apposé sur les barquettes garantit notamment une agriculture raisonnée et une traçabilité.
L'Europe est le premier producteur (1,5 million de tonnes en 2005 devant les États-Unis avec ses 1 million de tonnes).
La culture industrielle des fraises qui s'est notamment développée en Espagne fait l'objet de critiques en termes de non-durabilité et de dumping social.
Depuis les années 1980, la production espagnole s'est accrue. Sur les 330 000 tonnes récoltées en 2006, un quart (83 000 tonnes) a été exporté vers la France (dont les importations de fraises proviennent à 78 % de l'Espagne et à 15 % du Maroc)8. Ces fraises espagnoles sont essentiellement achetées à bas-prix par les grandes surfaces qui les revendent aux consommateurs dont la consommation annuelle totale est d'environ 130 000 tonnes.
95 % des fraises d'Espagne sont produites sur une zone de 5 000 hectares et en partie illégalement (mais de manière tolérée par le gouvernement) jusqu'à l'intérieur du Parc national de Doñana.
Des ONG locales et mondiales (WWF) dénoncent un usage croissant et massif de produits chimiques pour la désinfection du sol des cultures faites sur sable (drainant) et sous plastique, avec une consommation massive d'eau d'irrigation issue de forages plus ou moins légaux (50 % ne sont pas déclarés) sur des terrains pour partie (40 % en 2007) illégalement occupés, dont plus de 100 ha sont situés en pleine zone protégée. L'irrigation est telle qu'elle a fait disparaître 50 % environ de l'alimentation du marais.
La monoculture épuisant les sols et y favorisant la pullulation de parasite de la fraise, chaque automne, la terre sablonneuse est stérilisée pour y détruire toute microfaune, avec du bromure de méthyle (poison, gaz à effet de serre, et détruisant la couche d'ozone, interdit en 2005, dernière limite par le protocole de Montréal de 1987) et de la chloropicrine (poison dangereux qui a été utilisé comme arme chimique).
La main d'œuvre (marocains et saisonniers sans-papiers, sous-payés et mal- logés, ne bénéficiant ni de la sécurité sociale ni d'un suivi médical). Les kilomètres de bâche plastique (cinq mille tonnes/an) dont le plastique noir couvre-sol, contaminés par les pesticides, sont enterrées ou brûlées à l'air libre. De plus, 2 000 hectares ont été déboisés pour étendre les cultures de fraises.
Le WWF France a demandé aux supermarchés de vérifier que leurs fournisseurs cultivaient légalement les fraises en respectant un cahier des charges rigoureux en matière d'impact environnemental.
L'Union européenne a accordé l'IGP à la fraise du Périgord (France) en 2004 et à la fraise de Cachoubie (Pologne) en 2009.
L'Union européenne a enregistré l'IGP (indication géographique protégée) « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » (« fraise de Cachoubie » en polonais et en langue cachoube) le 28 novembre 2009. La spécificité de la fraise de Cachoubie tient en particulier à son arôme et à son parfum très prononcés, exceptionnels et intenses. Son goût est plus sucré que les fraises provenant d'autres régions.
La dénomination « truskawka kaszubska » est la plus fréquemment utilisée dans le commerce de ce produit. Elle est notamment employée par les Cachoubes dans leurs relations avec les personnes non cachoubes. C'est elle qui est utilisée lorsque le produit est vendu dans les régions de Pologne autres que la Cachoubie, ou exporté sur des marchés à l'étranger. La seconde dénomination employée est « kaszëbskô malëna ». Elle est surtout utilisée dans l'usage courant et, étant tirée de la langue cachoube, par les habitants de la région — les Cachoubes. Les deux dénominations sont interchangeables.
Seules les fraises appartenant aux variétés Elsanta, Honeoye pour les fruits de table et Senga Sengana pour les fruits destinés à la transformation peuvent être commercialisées sous la dénomination protégée « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna ». Les fraises de table doivent en outre appartenir à la catégorie « extra » ou à la catégorie I et présenter les caractéristiques suivantes :
la coloration du fruit doit être au moins à 80 % d'une couleur rouge intense ;
la forme doit être homogène, sans irrégularités ;
le fruit doit être ferme au toucher, sans traces de blettissures ni signes de maladie.
Toutes les étapes de production de la fraise de Cachoubie doivent être effectuées dans l'aire géographique délimitée (dans les districts de Kartuzy, de Ko?cierzyna et de Bytów, ainsi que dans les communes de Przywidz, Wejherowo, Luzino, Szemud, Linia, ??czyce et Cewice) et les parcelles cultivées doivent se caractériser par des sols pauvres.
La cueillette des fruits se fait à la main lorsqu'ils sont mûrs, régulièrement formés, sains, frais, fermes, entiers, non avariés, non écrasés, non imbibés d'eau, propres, exempts de moisissures et de résidus de produits phytosanitaires. Il convient de planter les fraises en rangs, tous les 20 à 35 cm. La distance entre chaque rang doit être de 70 à 100 cm. En cas d'épandage d'engrais, le dosage ne doit pas dépasser 30 t/ ha. Il est interdit de pratiquer une culture et, en particulier, une fertilisation intensive qui porteraient le rendement de la récolte à plus de 25 tonnes de fraises par hectare. Une fois cueillies, les fraises doivent être disposées en couches ne dépassant pas 10 cm d'épaisseur.
L'aire de production de la fraise de Cachoubie connaît des conditions naturelles homogènes. Son nom géographique est le Pays des lacs cachoubes (Pojezierze Kaszubskie) et son nom historique, la Cachoubie (Kaszuby). Le Pays des lacs cachoubes se distingue des régions avoisinantes par les conditions naturelles de son environnement : son climat, sa topographie et le type de ses sols. Il se caractérise par un climat un peu plus rude que celui de la région environnante. Cela s'explique par une altitude plus élevée, comprise entre 180 et 300 m. L'afflux très fréquent de masses d'air polaire continental en provenance de l'est contribue aussi beaucoup à la rudesse du climat. Par rapport au climat maritime, on observe ici de grandes variations de température tout au long de l'année. Les précipitations sont légèrement supérieures à la moyenne nationale (700 mm/an) et les vents d'ouest sont dominants. La période de végétation est l'une des plus courtes du pays : elle varie entre 180 et 200 jours.
La majeure partie de la région est formée de sols sableux, caillouteux ou argileux podzolisés. Ce sont des sols des catégories IV, V et VI, donc parmi les moins fertiles. On trouve également, dans une moindre mesure, des sols bruns sur cailloutis ou sur argile un peu plus fertiles que les podzols. Les terres choisies pour la culture des fraises ont généralement un pH compris entre 5 et 6. Le Pays des lacs cachoubes offre un relief postglaciaire varié, caractérisé par de nombreux plans d'eau et chaînes de lacs.
Les sols pauvres et le climat rude du Pays des lacs cachoubes entraînent une floraison tardive des fraises et une période de végétation plus courte. Les facteurs naturels, et en particulier le climat rude de la région, sont favorables au développement et à la maturation des fraises, d'autant que les sols très pauvres et les mauvaises conditions d'exploitation ne permettent pas d'autres cultures. De grandes dénivellations permettent de cultiver les fraises sur des coteaux bien exposés, ce qui garantit la bonne maturation des fruits. Ces facteurs et des sols légèrement acides sont propices à la culture des fraises.
L'histoire de la culture des fraises en Cachoubie commence dans les années 1920 avec l'apparition des premiers champs de fraises. Ceux-ci se sont développés pendant plus d'un demi-siècle, en raison de la qualité et de la renommée croissante des fraises, et ont fini par former une partie intégrante du paysage cachoube. Vu leur abondance, il a été décidé au début des années 1970 d'organiser une fête de la fraise. C'est une manifestation en plein air qui a lieu tous les ans, le premier dimanche de juillet. La fête de la fraise est la plus grande manifestation de la région et attire plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, un nombre qui augmente chaque année. En 2005, près de deux tonnes de fraises ont été vendues en une seule journée, ce qui confirme la popularité de cette fête. La renommée de la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » est démontrée par de nombreux articles et signes témoignant qu'elle est devenue un élément de la culture et de l'identité des habitants de Cachoubie. La presse locale publie des informations importantes pour les producteurs de fraises et s'étend notamment sur les efforts qu'ils déploient pour se regrouper, adopter une position commune sur la culture de la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » et mettre en œuvre des mesures visant à préserver sa qualité, son arôme et sa saveur.
De la renommée de la fraise de Cachoubie témoignent aussi les mesures prises par les acheteurs (entreprises de réfrigération et de transformation) qui réservent une partie de leurs équipements pour l'achat de fraises « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna », plus tardives que les autres fraises polonaises. Cette renommée est également démontrée par les tentatives de vente, sous la dénomination « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna », de fraises provenant d'autres régions et arrivant à maturité plus tôt.
La renommée de la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » et son lien très fort avec l'aire géographique de production sont confirmés par les résultats des enquêtes de consommation. Pas moins de 67 % des personnes interrogées connaissaient au moins l'une des dénominations de vente du produit « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna ». La fraise de Cachoubie est réputée plus savoureuse (73 %) et plus sucrée (68 %) que les autres fraises. Pour 64 % des personnes interrogées, la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » est un produit caractéristique de la Cachoubie. En outre, les habitants de la Poméranie et de la Cachoubie considèrent que la fraise est certainement le fruit le plus caractéristique de leur région. Près d'un tiers des Cachoubes la citent spontanément et près de 80 % connaissent sa place exceptionnelle dans la région.
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