Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
En février 2015, la production du film réalise des repérages dans les souterrains de la citadelle de Namur, une forteresse très peu utilisée au cinéma.
En avril, le journal L'Avenir annonce qu'une partie du tournage est censée se dérouler à Namur, en Belgique : d'après le quotidien, la ville se prépare à accueillir au mois de juin le tournage du film . Alors que des repérages avaient été réalisés en février 2015 dans les souterrains de la citadelle de Namur, c'est finalement au pied de la cathédrale Saint-Aubain et dans la cour d'honneur du Musée des arts décoratifs que sont tournées les quelques scènes devant être tournées à Namur. Les travaux de restauration du Musée des arts décoratifs (débutés en 2013) sont interrompus durant un mois pour le tournage de quelques scènes dans la cour d'honneur du musée (cette partie du tournage est censée durer une semaine) : tous les frais dus au tournage (le démontage d'une grue et d'un échafaudage situés sur la façade arrière du musée et le retard d'un mois du chantier) sont pris en charge par la production du film. D'après Tanguy Auspert, l'échevin chargé du Patrimoine de Namur, la ville attend « une réponse de l’entrepreneur pour interrompre les travaux. » : l'échevin annonce aussi que le tournage pourrait déclencher quelques problèmes de circulation, une « bonne moitié de la place St-Aubain » devant être bloquée pendant la première quinzaine de juin pour le tournage
D'autres lieux de tournage belges sont cités comme le Palais provincial de Namur mais aussi le château de Franc-Waret et le domaine de Ronchinne à Maillen. Durant toute la durée du tournage à Namur, l'équipe devrait rester installée dans le centre-ville. L'annonce de ce tournage en Belgique révèle que le film est cette fois-ci une co-production entre la France et la Belgique (alors que les deux premiers volets étaient seulement français) : la société belge Nexus Factory fait partie de la production et la distribution compte de nombreux acteurs belges comme Jean-Luc Couchard, Stéphanie Crayencour, Christelle Cornil, Christian Hecq, Éric De Staercke, Alexandre von Sivers et le jeune Elliot Goldberg1. La co-production franco-belge est probablement motivée par la tax shelter belge, une niche fiscale destinée à encourager l'investissement dans des œuvres cinématographiques par les sociétés belges soumises à l'impôt.
Bien que le film soit censé se dérouler en France, notamment à Paris, il a été tourné en Belgique et en République tchèque : d'après Christian Clavier, la ville de Prague, qui sert de décor pour les scènes parisiennes, est une « ville baroque, qui ressemble beaucoup plus au Paris du xviiie siècle que Paris lui-même ».
Les lieux de tournage du film sont :
République tchèque
Prague
Kutná Hora
Château de Pernštejn
Barrandov : Studios Barrandov
Belgique
Namur
Brugelette
Saint-Georges-sur-Meuse
Bruxelles
Assesse
Liège
Christian Clavier avait annoncé le début du tournage pour le 11 avril : c'est finalement le 13 avril qu'il commence et quelques jours plus tard, le 20 avril 2015, Christian Clavier, via son compte Twitter, poste « Le tournage des Visiteurs 3débute aujourd'hui : on va se marrer !!! ».
Le 22 avril 2015, un journal local de Kutná Hora publie un communiqué pour avertir la population des diverses fermetures de route et autres déviations mises en place pour le tournage : cet article est agrémenté de photos de tournage (avec notamment la construction des décors) dont trois montrant une enseigne d'un apothicaire nommé Eusèbe, qui est probablement le descendant d'Eusæbius.
Le 25 avril 2015, une autre série de photos prises lors du tournage à Kutná Hora en République tchèque est diffusée : on peut voir de nombreux figurants en costumes de la fin du xviiie siècle mais aussi l'acteur Jib Pocthier en sans-culottes et le réalisateur du film, Jean-Marie Poiré, surveillant le travail d'un cadreur. Parallèlement, la première photo de Jacquouille et Godefroy est diffusée sur Internet.
Le 26 avril 2015, Christian Clavier publie sur Twitter une photo le montrant avec Jean Reno, en compagnie du premier vice-président (et ministre des Finances) tchèque, Andrej Babiš en commentant : « Les Tchèques sont des plus accueillants » Andrej Babiš relaie cette photo en disant être en compagnie d’« Astérix et Léon». Le lendemain, Extrafilms Castingová Agentura, la société chargée du casting des figurants tchèques publie un avertissement rappelant que la production désire ne pas voir de photos du tournage circuler sur les réseaux sociaux !
Après Clavier, et ce durant tout le tournage, plusieurs acteurs publieront des photos d'eux sur le tournage : le premier étant Ary Abittan qui, le 30 avril 2015, poste une photo de tournage montrant Christian Clavier et lui, respectivement dans leur costume de Jacquouille et du marquis de Cheneviette.
Le 9 mai 2015, Jib Pocthier publie une photo de tournage où il est entouré de Marie-Anne Chazel et Pascal Nzonzi, tous dans leurs costumes révolutionnaires.
Le tournage en Belgique débute le 8 juin 2015. Il s'y déroule dans un premier temps à Bruxelles, dans la rue aux Laines, précisément dans l'hôtel de Lannoy, un hôtel particulier du xviiie siècle. Jusqu'au 11 juin, l'équipe y tourne des scènes avec Christian Clavier, Jean Reno, Franck Dubosc, Marie-Anne Chazel, Karin Viard, Stéphanie Crayencour, Ary Abittan, Frédérique Bel, Pascal Nzonzi et Annie Grégorio. Ensuite, à partir du 12 juin et jusqu'au 18 juin, le tournage se déroule à Namur, dans le centre ville (palais provincial, place Saint-Aubain, ainsi qu'à l'hôtel de Groesbeeck de Croix, rue Joseph Saintraint) et à Fernelmont (Château de Franc-Waret). Il se poursuit au château d'Attre dans la commune de Brugelette, à Saint-Georges (Château de Warfusée) et Maillen (château de Ronchinne), où il s'achève le 26 juin.
La post-production, tout comme la pré-production et une partie du tournage du film, a lieu en Belgique, Jean-Marie Poiré résidant à Bruxelles.
Éric Lévi, qui a déjà composé la musique des Visiteurs et Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, est aussi le compositeur de la musique originale de ce troisième volet. Il a imaginé de nouvelles compositions mais a également arrangé des morceaux tirés des films précédents.
No | Titre | No | Titre |
1 | Voices from the Past | 17 | La Tirade de Gonzague |
2 | Trumpet Call | 18 | La Mère de Dieu |
3 | Mélodie pour un CHEVALIER | 19 | Adieu Gonzague |
4 | Dies irae | 20 | Adagio |
5 | Les Oubliettes | 21 | Jacouillet chez Gonzague |
6 | Le Règne de la Terreur | 22 | Mendelssohn |
7 | Les Condamnés | 23 | Chez l'enchanteur |
8 | Le Duc à la guillotine | 24 | A moi la garde |
9 | L'Évasion de Godefroy | 25 | The Stolen Jewels |
10 | La Prière de Godefroy | 26 | Le Drapeau des Germains |
11 | Fuyons ! | 27 | C'est diablerie |
12 | Jacouillet au château | 28 | Capitaine François - 6M12 |
13 | Caleche Conversation | 29 | Le Roi |
14 | Gonzague aux anges | 30 | Le Convoi et la Sorcière |
15 | Les Montmirail en danger | 31 | Enae Volare Mezzo (générique de fin) |
16 | Beautiful Flore |
Accueil
Le 21 avril 2015, Allociné dévoile la date de la sortie du film en France : le 6 avril 2016. Le lendemain, c'est la RTBFqui annonce la date de sortie belge : le 23 mars 2016, soit deux semaines avant la sortie française.
Lors du tournage
À la fin du mois d'avril 2015, tandis que le tournage vient de commencer en République tchèque, la Gaumont dévoile sous forme d'un arbre généalogique les différents protagonistes de ce 3e film et les acteurs les interprétant : on découvre notamment que Maximilien de Robespierre (dont la présence dans le film avait été évoquée par Jean Reno dès la pré-production) est joué par Nicolas Vaude, que Marie-Anne Chazel n'interprète plus Ginette mais un personnage dénommé Prune et que Franck Dubosc joue Gonzague de Montmirail, un personnage déjà mentionné par Béatrice dans le premier film et visible sur un portrait, dans lequel il possédait les traits de Jean Reno. Cet arbre généalogique est accompagné d'un synopsis du film.
Le 17 juin 2015, une équipe de TF1 est présente lors du tournage à Namur : elle assiste au tournage de plusieurs scènes au Musée des Arts décoratifs et réalise des interviews de Karin Viard, Marie-Anne Chazel, Alex Lutz, Ary Abittan, Jean Reno et Christian Clavier. Le reportage est ensuite diffusé deux jours plus tard dans le journal de 13 heures de TF1.
Au Festival de Cannes
La première promotion officielle du film a lieu en mai 2015 : Christian Clavier, Jean Reno, Marie-Anne Chazel, Karin Viard, Sylvie Testud, Franck Dubosc, Alex Lutz, Ary Abittan et Jean-Marie Poiré mettent en pause le tournage pour se rendre à la 68e édition du festival de Cannes. Les acteurs apparaissent dans l'émission du Grand Journal de Cannes du 16 mai 2015, dont une partie est entièrement consacrée au film et dévoilent la première bande-annonce du film, montée à partir des rushs des deux premières semaines de tournage, ainsi que des photos montrant les acteurs présents sur le plateau dans leur costume de tournage. Ils viennent également pour rencontrer de nombreux distributeurs étrangers, qui ont déjà acheté le film avant même qu'il ne soit terminé.
Avant la sortie du film
Le 30 septembre 2015, les premiers visuels officiels sont dévoilés lors du congrès de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF). Il s'agit de quatre pré-affiches présentant chacune un duo d'acteurs : Christian Clavier et Jean Reno, Franck Dubosc et Frédérique Bel, Christian Clavier et Sylvie Testud et enfin Ary Abittan et Alex Lutz. Le lendemain, Christian Clavier, Jean Reno et Jean-Marie Poiré présentent un extrait de trois minutes du film à la presse lors du même congrès.
À l'approche de la sortie du film, la promotion se fait de plus en plus importante. Ainsi, début février 2016 un premier aperçu est diffusé au cinéma, montrant les acteurs principaux du film, avec Jacquouille jouant avec un interrupteur en reprenant la réplique du premier film « Jour ! ... Nuit ! » en fond sonore. Ce teaser est ensuite dévoilé le 13 février sur Internet par Allociné et la page Facebook officielle du film. Le 10 février 2016, l'affiche officielle est dévoilée : Christian Clavier, Jean Reno, Franck Dubosc, Karin Viard, Alex Lutz, Ary Abittan, Sylvie Testud, Pascal Nzonzi et Marie-Anne Chazel sont présents dessus ; Jacquouille est porté par Godefroy sur ses épaules, probable référence à une scène culte de La Grande Vadrouille (1966). Bien que présent sur l'affiche, Pascal Nzonzi n'est pas mentionné en tête d'affiche mais en bas : ceci provoque une légère polémique, certains y voyant un racisme de la part des distributeurs. Le 17 mars, Jean Reno est accueilli par la station de radio RTL.
Le 5 avril 2016, veille de la sortie, une émission spéciale des Enfants de la télé (tournée en janvier 2016) a lieu avec la quasi totalité du casting principal. Quatre extraits ainsi qu'un bêtisier du film sont diffusés.
La presse n'est pas autorisée à voir le film en avant-première par crainte des mauvaises critiques, les deux seules projections de presse étant réservées à une partie des médias télé et radio, jugés moins critiques.
La presse, déçue par la bande annonce, étrille le film à sa sortie, le jugeant « laborieux », « moyen », et « daté ».
Pour Patrick Laurent, journaliste à la Dernière Heure « ce troisième opus se révèle quand même nettement plus agréable à suivre que les deux précédents».
Mais selon Mathilde Cesbron, journaliste au Point, le film « n'est rien d'autre qu'une soupelette fade et démodée, dont même dame Ginette ne voudrait pas », avec une intrigue a minima, de l'humour au rabais, une critique sociale inexistante, un Jean Reno inexistant et un Christian Clavier qui surjoue. Pour le Figaro, « Jean Reno, avec son œil de poisson mort, est en apnée. » Pour Marianne, « Cela ne fera rire que les enfants, et encore, ceux qui ont mauvais goût. »
Selon Causeur.fr, le choix de retenir la Terreur parmi les différentes phases de la Révolution, avec le rappel dérangeant de ses excès, pourrait passer comme une critique de cette même Révolution, à contre-courant de l'opinion.
Les spectateurs accueillent également très froidement le film, avec une note de 1,6/5 pour 4 700 avis environ sur AlloCiné.
L'objectif des producteurs est d'atteindre 5 millions d'entrées.
Lors de son premier jour d'exploitation, Les Visiteurs : La Révolution totalise 190 271 entrées, ce qui en fait le deuxième meilleur démarrage depuis le début de l'année 2016 pour un film français après Les Tuche 2 : Le Rêve américain, malgré un démarrage à Paris (2 189 entrées sur 25 copies) en deçà du second volet (6 164 entrées à la même période), mais qui lui permet de prendre la tête du box-office le jour de sa sortie.
Pour son premier week-end à l'affiche, le film prend la première place du box-office avec 940 584 entrées, faisant mieux que le premier volet (438 263 entrées en 1993), mais moins bien que le second volet (2 068 693 entrées en 1998). Ce démarrage est considéré comme correct, mais pas exceptionnel, pour un film très attendu dans les régions où il a très bien marché dans les complexes.
Pour sa première semaine d'exploitation en France, le film prend la première place du box-office avec 1 150 047 entrées. Il fait mieux que Les Visiteurs (1993), avec 518 997 entrées, mais moins bien que Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), avec 2 655 916 entrées. En plus de cela, il fait mieux que Les Visiteurs en Amérique, avec 558 531 entrées.
Avec un peu plus de 2 millions d'entrées cumulés en sept semaines, il est considéré comme un échec commercial qui peut s'expliquer par une rentabilité — assez faible — de 58% par rapport aux Tuche 2 et par le fait que Jean Reno(selon le site leboxofficepourlesnuls) « n'est plus aussi bankable » ,
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
France | 2 200 452 entrées | 25 mai 2016 | 7 |
18 549 352 $ | 22 mai 2016 | 8 |
Alors en plein tournage, le film commence à être acheté par de nombreux distributeurs étrangers : seulement un mois après le début du tournage, il est déjà vendu à des distributeurs du Benelux (Paradiso Filmed Entertainment), d'Espagne(A Contracorriente Films), de Suisse (JMH Distributions), de Grèce (Odeon), de Chine (HGC Entertainment), du Moyen-Orient (Four Star), de Turquie (Outsider Films), du Portugal (Outsider Films), de Hongrie (Freeman Films) et de la communauté des États indépendants (Luxor Entertainment).
Autour du film
Nicolas Vaude, l'interprète de Robespierre, n'en est pas à son premier film sur la Révolution française puisqu'il avait joué le rôle de Jacques-Louis David dans le téléfilm Une femme dans la Révolution. Dans ce même téléfilm, le rôle de Robespierre était tenu par Alex Lutz.
Alors que seulement trois personnages historiques étaient présents dans les deux premiers films (le roi de France Louis VI le Gros, le roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc et le jeune Napoléon Bonaparte), ce sont une dizaine de personnes ayant réellement existé qui se retrouvent dans ce troisième film :
Arrivant longtemps après Les Visiteurs (1993) et Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), et bien que toujours écrit par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, le troisième film compte plusieurs erreurs de continuité avec les précédents films, contredisant des éléments disséminés dans le premier film notamment. Ainsi, dans ce volet, Jacquouille dit que sa mère s'appelait Gertrude, alors que dans le premier opus, il déclarait qu'elle se nommait Gwendoline, au cours d'un monologue fameux sur les morts atroces de ses parents.
La scène finale, où les deux principaux protagonistes sont propulsés en 1943 en pleine Seconde Guerre mondiale, amène plusieurs erreurs. On y aperçoit le jeune Jacques-Henri Jacquard, âgé d'une dizaine d'années, ce qui laisse à penser qu'il serait né au tout début des années 1930 : il devrait être sexagénaire dans le premier opus, or, l'intrigue générale censée se passer en 1992 nous présente ce personnage âgé d'à peine quarante ans, Christian Clavier étant né en 1952, ce qui rend donc totalement impossible le fait que sa naissance ait eu lieu avant les années 50 et que par conséquent il ait vécu lors de la Seconde Guerre mondiale. L'histoire du château de Montmirail telle qu'est présentée dans ce troisième film va également à l'encontre des éléments apportés par le premier. Dans le premier opus, Béatrice de Montmirail déclare qu'elle a passé son enfance au château familial, et quand Godefroy lui demande quel est le propriétaire des lieux en 1992, elle lui répond que c'est Jacques-Henri Jacquart, descendant des anciens métayers, qui a racheté le château à son père, par ailleurs mort en 1981 : le château a donc été acquis par Jacques-Henri Jacquart, à la fin du xxe siècle. Dans ce troisième film, on découvre que Jacquouillet a pris possession du château sous la Révolution, puis que le château semble être resté dans le famille de Jacquouille, montré comme appartenant à Edmond Jacquart lors de la Seconde Guerre mondiale, sans aucune autre explication.
Il y a aussi quelques inexactitudes chronologiques dans la représentation du château de Montmirail. Lors du premier opus, on apprend par Béatrice que le bâtiment est d'apparence Renaissance depuis le Directoire, période politique qui s'étend de 1795 à 1799. Or, bien que l'intrigue se déroule en 1793, soit deux ans auparavant, le château présente déjà un aspect Renaissance.
Comme pour les deux premiers films, quelques erreurs de vocabulaire ou historiques apparaissent. Prune (ascendante de Ginette) prononce le mot « raciste ». Or ce mot fut utilisé pour la première fois par Gaston Méry, en 1894, soit 101 ans plus tard, par rapport à l'année où se déroule l'histoire. Autre anachronisme verbal, Godefroy se donne pour mission d'aller « libérer le Dauphin de France » Louis XVII, alors que le titre de dauphin de France n'a été donné systématiquement aux fils aînés des Rois de France qu'à partir de 1350, soit longtemps après l'époque de Godefroy né au xie siècle. Aussi, Robert de Montmirail (Alex Lutz) utilise l'expression « armé comme un terroriste » pour dénoncer le fait que Jacquouille, censé incarner un marchand de vin, emporte une brassée d'armes à bord de leur berline pour Paris : le mot « terroriste » est anachronique, car il a été utilisé pour la première fois en novembre 1794 (soit un an après les événements du film), pour désigner la doctrine des partisans de la Terreur, exercée par les révolutionnaires alors au pouvoir.
Les Visiteurs : La Révolution |
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Film français : 2016 |
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