Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
La caméra est un appareil de prise de vues animées, pour le cinéma, la télévision ou la vidéo, professionnelle ou grand public.
Le terme « caméra » est issu du latin camera (en français « chambre »). La camera obscura (chambre noire) désignait un dispositif que les peintres de la renaissance utilisaient pour le dessin en perspective, conservé dans l'appellation « chambre photographique ».
En langue anglaise, camera désigne un appareil photo et movie camera une caméra ; de même pour les termes caméra et ciné-caméra, au Canada francophone (bien que ces acceptions y soient en régression).
Il existe deux types de technologies de caméra, quelles qu'en soient les applications :
Caméra Arriflex 35 mm
Les caméras film
Les caméras vidéo
Les caméras film utilisent le principe de la photographie. Elles impressionnent typiquement 24 images par seconde, sur un film qu'il faut développer, et éventuellement tirer, avant de pouvoir l'utiliser dans un projecteur, afin de le visionner.
Ce procédé impose de les charger à l'abri de la lumière.
Par l'invention du 9,5 mm en 1922, et l'apparition de la caméra Pathé Baby en 1923, le cinéma amateur devient abordable avec des caméras très compactes, faciles à charger et d'utilisation familiale.
Le 16 mm, apparu également en 1923, permet un matériel plus compact que le matériel 35 mm avec un coût de pellicule plus attrayant aussi bien pour les professionnels que pour le public aisé.
Caméra Super 8 de 1975
Roman, serif;">Le 8 mm proposé en 1932 par Kodak, était encore plus réduit et permettait l'utilisation de matériels compacts et économiques au détriment de la qualité de l'image, à cause de sa petite taille.
Avec l'invention du Super 8 en 1965, l'image est agrandie et le chargement de film est facilité. Dans les années 1970 il devient même possible d'enregistrer simultanément le son sur la pellicule comportant une piste magnétique.
L'invention des caméras vidéo et des magnétoscopes utilisés pour enregistrer les images et le son synchrone, sur bande magnétique, sert d'abord uniquement aux professionnels de la télévision et de la vidéo professionnelle.
Les volumes, poids et surtout prix devenant raisonnables vers 1985, la vidéo devint accessible au grand public et remplace totalement les caméras super-8 ainsi que les projecteurs.
Les productions cinématographiques professionnelles utilisent encore le plus souvent des caméras film alors que les amateurs sont passés à la vidéo.
Des caméras filmant dans l'UV ou l'infrarouge sont améliorées, de même que les systèmes d'amplification lumineuse.
Un scientifique utilise pour la première fois en 2004 une caméra multispectrale pour analyser La Joconde, révélant des détails et modifications invisibles autrement.
Le début du XXIe siècle voit l'introduction progressive de caméras « haute définition » en télévision (HD TV) et l'émergence de caméras numériques, caméras électroniques dont la qualité est comparable au 35 mm. Les premières caméras haute-définition miniaturisées apparaissent en 2009
Roman, serif;">Les éléments essentiels d'une caméra argentique sont : le boîtier, le mécanisme d'entraînement du film, dit « mouvement », l'obturateur en connexion avec ce dernier, le magasin de la pellicule, l'objectif, le système de visée, un moteur
Entraînement du film et obturation
Le mécanisme d'entraînement du film est un mécanisme très délicat qui diffère selon les caméras.
Plusieurs fois par seconde, 24 ou 25 fois en général, le film est avancé par ce mécanisme d'un pas et arrêté. Dès que le film est immobilisé, l'obturateur s'ouvre, les rayons lumineux issus de l'objectif impressionnent le film, puis l'obturateur se referme, s'interposant entre objectif et film. Le film, désormais à l'abri de la lumière, avance de la longueur requise pour que les images enregistrées ne se chevauchent pas, (c'est la phase d'« escamotage »), puis il s'immobilise à nouveau.
Cette avance intermittente du film est assurée par une « griffe », qui constitua un des apports majeurs des frères Lumière à l'invention du cinéma. Une « came », triangulaire courbe, invention propre de Jules Carpentier, tourne à vitesse constante à l'intérieur d'un évidement pratiqué dans le « porte-griffe », susceptible de se mouvoir dans son propre plan et qui porte à son extrémité une ou plusieurs « griffes » en acier pénétrant dans les perforations de la pellicule. Un élément du mouvement est le couloir qui exige une grande précision d'usinage et d'entretien, c'est la pièce qui sert de guide et de positionnement du film par rapport à l'objectif. Durant son parcours dans la caméra, c'est le seul moment où l'émulsion du film est en contact avec une surface métallique. Il comporte une fenêtre de prise de vues au format image normalisé, parfaitement centrée sur l'axe de l'objectif.
Roman, serif;">La caméra Debrie G. V., « à Grande Vitesse », de 1921 selon des brevets de E. Labrély atteint 240 images par seconde. Son mécanisme positionne la pellicule par des pivots amovibles des deux côtés de la fenêtre d'impression. Le maximum d'aujourd'hui avec film 35 mm et contre-griffes est 425 images par seconde avec une caméra Photo-Sonics.
Caméra d'une télévision sportive.
Les caméras peuvent être classées ainsi :
les caméras film :
35 mm ;
16 mm ;
8 mm ;
les caméra vidéo ou caméscopes professionnels numériques :
Dalsa origin ;
Varicam ;
Cinéalta ;
Thomson Viper ;
Red
les caméscopes à la norme broadcast :
Betacam numérique ;
Betacam SX ;
DVCAM ;
HDCAM ;
DVCPRO ;
DVCPRO HD ;
les caméscopes grand public :
MiniDV ;
HDV ;
les caméras de vidéo-surveillance professionnelles ou domestiques ;
les caméras de loisir, pour le modélisme, les diverses observations, (astrocam et météocam) y compris les webcams et leurs nombreuses déclinaisons, caméra USB, caméra sans fil, caméra IP, etc. ;
les caméras d'astronomie ;
les caméras pour la vision industrielle, analogiques ou numériques :
matricielles ;
linéaires;
caméra multispectrale.
Quand il est question d’astronautique dans certains médias de vulgarisation, par exemple dans les livres ou sur Internet, le mot « caméra » est souvent utilisé pour désigner les appareils de prise de vue se trouvant à bord des satellites artificiels et des sondes spatiales, et qui sont destinés à produire des photographies de la Terre ou des autres corps du système solaire. Et ce alors qu’en général ces appareils ne peuvent produire que des images fixes d’après la description qui en ait faite quand elle est disponible. Par exemple, les "caméras" des modules d'atterrissage des missions martiennes Viking étaient constituées de simples photodiodes recevant les rayons lumineux réfléchis par un miroir mobile. C’est le balayage horizontal et vertical obtenu par déplacement du miroir qui permettait de produire une image en deux dimensions de la scène à photographier.
Cette utilisation du terme camera semble d'ailleurs plus provenir d'une erreur de traduction que d'une volonté de différentiation d'avec le terme appareil photographique.
L'Effaceur : Gif dessinsagogo55
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Vanessa L. Williams
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En septembre 1944, les Forces Alliées en Europe sous le commandement du général Eisenhower essaient de trouver un moyen de finir la guerre au plus tôt, sachant que l'allongement des lignes de ravitaillement depuis la Normandie rend difficile la poursuite de l'avancée vers l'Allemagne. L'opération Market Garden, conçue par le général anglais Montgomery, tente un coup d'audace sans précédent : parachuter plusieurs divisions aéroportées britanniques et américaines derrière les lignes allemandes, afin de capturer plusieurs ponts stratégiques qui permettront aux troupes terrestres de franchir le Rhin et de pénétrer directement en Allemagne. L'attaque combinée des forces aéroportées (Market) et du XXXe corps blindé britannique (Garden) doit permettre de percer le front sur une profondeur de 100 km, et d'atteindre la ville d'Arnhem, aux Pays-Bas, située sur la rive du Rhin, derrière le troisième pont à prendre. L'opération doit permettre de finir la guerre avant Noël 1944. Mais Montgomery n'a-t-il pas visé un pont trop loin ?
Le début du film commence quand une famille néerlandaise observe le retrait des forces allemandes vers l'Allemagne, cette dernière pense que la guerre sera bientôt finie. Le feld-marshal Gerd Von Rundstedt (Wolfgang Preiss) arrive au QG des forces allemandes sur le front ouest et découvre que son armée a été diminuée.
Pendant ce temps en Angleterre, le général Browning (Dirk Bogarde) expose le plan de l'opération Market garden. L'opération Market garden prévoit le parachutage de 35 000 hommes en Hollande. C'est la plus grande opération aéroportée de l'histoire. Les parachutistes devront s'emparer des ponts et devront les tenir jusqu'à ce que le XXXe corps (principalement constitué d'une colonne de blindés) les rejoignent.
« Nous allons aéroporter 35 000 hommes de troupe sur 500 kilomètres et nous les parachuterons en territoire ennemi » (Browning). Nous allons pour ainsi dire poser un tapis de troupes aéroportées sur lequel le XXXe corps pourra passer. Nous nous emparerons des ponts car ils sont la clé de cette opération comme la foudre qui passe à l'improviste et nous les tiendrons jusqu'à ce nos blindés les rejoignent ».
La 101e division aéroportée américaine sous les ordres du général Maxwell Davenport Taylor (Paul Maxwell) devra s'emparer des ponts de Son et de Veghel principalement. La 82e division aéroportée du général James Gavin (Ryan O'Neal) s'emparera des ponts de Grave et de Nimègue et la 1re division aéroportée commandée par le général Robert Urquhart (Sean Connery) devra investir et tenir le pont d'Arnhem. Et, pour compléter l'offensive Market, le général Sosabowski (Gene Hackman) mènera la première brigade parachutiste polonaise pour sécuriser le côté sud du bas-Rhin et prendre contact avec le colonel John Dutton Frost (Anthony Hopkins).
Dans leur Quartier Général, Von Rundstedt et le maréchal Walter Model (Walter Kohut) pensent que Patton mènera l'assaut, ils choisissent donc de rappeler le IIe SS Panzer Corps du général Wilhelm Bittrich (Maximilian Schell) (qui était en route pour l'Allemagne) pour se reposer à Arnhem si elle doit stopper Patton.
Aussitôt un jeune officier anglais, le major Fuller (alias Brian Urquhart) (Frank Grimes), avertit le général Browning de mouvements de panzers dans la région d'Arnhem, mais ce dernier ignore ses rapports.
Dans un briefing de la 1re division aéroportée et de la brigade polonaise, un officier de la R.A.F. (Jeremy Kemp) explique au général Urquhart qu'il ne peut se poser à proximité d'Arnhem car les terrains sont trop mous ou ils sont infestés de FLAKs ; il conseille alors au général Urquhart qu'il doit se poser à 13 km du pont d'Arnhem. Sosabowski se lève et demande à l'officier : « Une petite question : dans quel camp êtes-vous ? »
Pour pallier la longue distance entre la zone de largage et le pont d'Arnhem, les planeurs du général Urquhart porteront un escadron de reconnaissance de jeeps équipées de mitrailleuses Vickers qui, dès l'atterrissage, fonceront vers le pont et le tiendront jusqu'à l'arrivée des autres bataillons.
À son Q.G., le général Horrocks (Edward Fox) explique le déroulement de l'offensive Garden : la colonne doit faire une percée et foncer sur la route Lommel-Valkenswaard-Eindhoven-Son-Grave-Nimègue-Elst-Arhnem pour rejoindre les troupes aéroportées. La rapidité est le facteur le plus important, Eindhoven doit être atteint en 2 ou 3 heures et Arnhem doit être atteint en 2 ou 3 jours. Le fer de lance du XXXe corps (les Irish guards) pendront la tête de l'offensive terrestre.
L'opération Market Garden commence dans l'après-midi du 17 septembre 1944, elle s'ouvre avec succès pour les alliés : une grande partie des soldats ont atterri dans le bon endroit. Le maréchal Model, dont le QG se trouve à 3 kilomètres de la zone de largage britannique, doit évacuer car il pense que les britanniques sont des commandos venus pour le capturer. Tandis que le général Bittrich ordonne à son subordonné le général Ludwig (Hardy Kruger) (alias le général Harmel et le général Harzel) de rejoindre Nimègue et de défendre le pont coute que coute, et alors que lui le général Bittrich se charge d'Arnhem. Le général Urquhart est déjà confronté à un problème : les jeeps de Freddie Gough ne sont pas arrivées, donc ils pourront atteindre le pont d'Arnhem qu'à pied. À 14h35, l'offensive Garden commence par un formidable barrage d'artillerie qui pilonne les positions allemandes. À 15h00, les Sherman fireflies des Irish guards font mouvement mais au moment où les Irish guards entrent en Hollande, ils sont pris en embuscade par l'artillerie et l'infanterie allemandes, l'armée britannique est obligée de se déployer et d'alerter la R.A.F. pour sécuriser le secteur. Les Irish guards atteingnent Valkenswaard au crépuscule, l'opération a pris du retard, ils devraient se trouver à Eindhoven à cette heure-là. La 1re division britannique est encore confrontée à un deuxième problème : les moyens de communication ne marchent même pas. Alors qu'il se trouve à son nouveau Q.G., le maréchal Model reçoit Bittrich, ce dernier demande à faire sauter les pont d'Arnhem et de Nimègue mais le maréchal Model refuse. Dans le secteur de la 101e division aéroportée, le colonel Stout (Elliott Gould) (alias Robert Sink) est sur le point d'atteindre le pont de Son, mais il explose avant qu'il l'atteigne. Un soldat allemand capture les plans de l'opération sur un planeur américain détruit et les rapporte au maréchal Model, mais Model pense que ce sont des faux plans. Dans la région d'Arnhem, les Anglais ont un mal fou pour atteindre le pont mais finalement le bataillon du colonel Frost réussit à prendre l'extrémité nord du pont.
La 9e Panzer division essaie de capturer l'entrée nord. Contre toute attente et après de violents combats, l'attaque est repoussée avec de très grandes pertes, même Paul Grabner (Fred Williams) a été tué. Cependant le 2e bataillon (Frost) est encerclé par les Allemands. Alors que le XXXe corps atteint Eindhoven (à 77 km d'Arnhem), ce dernier a été informé de la destruction du pont de Son, un pont Bailey a été demandé par le colonel Stout. Les ingénieurs mettent 10 heures à reconstruire le pont de Son (62 km d'Arnhem).
Le XXXe corps a fait de grands progrès, ils ont pris contact avec la 82e Airborne à Grave (35 km d'Arnhem). À Arnhem, les Anglais se rendent compte qu'ils sont tombés sur 2 divisions de Panzer SS, la situation est critique, les voilà à cours de vivres, de médicaments et de munitions car les Allemands ont capturé les zones de largage. De plus, Bittrich a complètement encerclé les Anglais sur la rive nord du Rhin, ce dernier sait qu'une attaque avec l'infanterie ne sert à rien et il ordonne alors la destruction de la ville. Tout au long de la journée, les chars détruisent les maisons pour y déloger les défenseurs. À Nimègue, le général Gavin propose de capturer le pont de cette façon, il propose que le XXXe corps prenne l'entrée sud et que le major Cook (Robert Redford) devra prendre l'entrée nord en traversant le Waal en barque, mais les barques n'arriveront que le lendemain.
Les bateaux sont enfin arrivés. À 15h00, les soldats traversent le Rhin avec l'aide des chars anglais qui ont fait un écran de fumigène. Après de lourdes pertes, les Américains de la 82e Airborne traversent enfin le Waal, le pont est sécurisé à 19h10. Le général Ludwig avait ordonné la destruction du pont mais les charges n'ont pu être activées. À Arnhem, les Anglais tiennent le coup mais ils manquent de munitions et surtout de munitions antichar, le colonel Frost est blessé par un obus et donc il est mis hors de combat. Au crépuscule, les Allemands reprennent l'entrée nord du pont.
Enfin, les troupes polonaises du général Sosabowski sont parachutées mais ils se font attaquer par les Allemands avant même qu'ils touchent le sol. Le XXXe corps est à Elst(8 km d'Arnhem) mais ils subissent de violentes attaques ; de plus, les épaves bloquent la route. Pour évacuer les blessés, un cessez-le-feu est organisé, plusieurs britanniques rejoignent les hôpitaux allemands dont Frost, alors que le XXXe corps n'était qu'à 2 km d'Arnhem. Afin d'éviter l'annihilation de la 1re aéroportée anglaise, le général Urquhart a reçu l'ordre de se retirer. Le lundi 25 septembre, après une difficile évasion, le général Urquhart, avec pas plus de 2 000 hommes, regagne les lignes alliées. Il confronte le général Browning sur son opinion personnelle de l'opération Market Garden ; Browning lui répond : « Moi comme vous le savez, je maintiens que nous avons essayé d'aller un pont trop loin ».
L'opération Market Garden a échoué, les alliés ont perdu 17 000 hommes et les Nazis 10 000.
Quelques erreurs historiques apparaissent dans le film :
Dans le film, la première bataille menée par le trentième corps commence par un important pilonnage d'artillerie. Les blindés et l'infanterie se battent ensuite. Lestyphoonarrivent en dernier recours et sauvent la mise. En réalité, le pilonnage dura 35 minutes et les typhoon intervinrent immédiatement après.
Présent dans le film, un certain général Karl Ludwig (dont on ignore l'affectation) incarne à la fois le général Harmel (qui tente de faire sauter le pont de Nimègue), commandant la 10eDiv SS Frundsberg et le lieutenant colonel Harzer, commandant la 9eDiv SS Hohenstauffen (qui montre triomphalement au général allemand Walter Model les plans de l'opération trouvés dans un planeur).
Le personnage de Robert Stout a été créé pour les besoins du film.
Les chars allemands montrés dans le film sont, en fait, des chars Leopard construits à partir de 1965... Les chars utilisés par les Allemands à l'époque étaient principalement des PzIII, PzIV, des chasseurs de chars StuG III et IV, et quelques Panthers et Tigres (par contre, plusieurs véritables chars Sherman de l'époque ont été utilisés pour représenter les blindés du XXXeCorps).
Le nom de l'officier de renseignement du 1 Para Corps allié (qui essaie d'alerter le général Browning sur la présence de blindés allemands dans les zones de parachutage) a été changé dans le film (major Fuller). Son vrai nom était Urquhart, comme le général de la 1st Airborne (joué par Sean Connery), mais sans lien de parenté, et le metteur en scène a pensé que cette homonymie risquait de dérouter les spectateurs...
Fiche technique
Scénario :William Goldmand'après le livreUn pont trop loindeCornelius Ryan.
Production :Joseph E. Levine,Richard P. Levine,John Palmer,Michael Stanley-EvanspourJoseph E. Levine Productions
Musique :John Addison
Photographie :Geoffrey Unsworth
Conseiller technique :James M. Gavin
Genre :Film de guerre
Durée: 170 min / éditionfinnoise : 158 min
Pays d'origine : États-Uniset Royaume-Uni
Langue : Anglais / allemand / hollandais
Couleur : Color (Technicolor)
Son : 70 mm 6-Track / (35 mm. 4-Track;/ 35 mm.mono format: 1x2.35 anamorphosé )
Date de sortie : 15 juin1977
Distribution
Dirk Bogarde : Lt. Gen. Frederick 'Boy' Browning
James Caan : Sgt. Eddie Dohun
Michael Caine : Lt. Col. J.O.E. Vandeleur
Sean Connery (V.F.Pierre Hatet) : Maj. Gen. Roy Urquhart
Edward Fox : Lt. Gen.Brian Horrocks
Elliott Gould : Col. Robert Stout
Gene Hackman : Maj. Gen.Stanislaw Sosabowski
Anthony Hopkins :Lt. Col. John Frost
Hardy Krüger : Maj. Gen. Ludwig
Laurence Olivier(VF :Philippe Dumat) : Dr. Jan Spaander
Ryan O'Neal : Brig. Gen.James M. Gavin
Robert Redford(V.F.Claude Giraud) : Maj. Julian Cook
Maximilian Schell :Lt. Gen. Wilhelm Bittrich
Liv Ullmann : Kate Ter Horst
Denholm Elliott : RAF officier météorologiste
Peter Faber : Capt. Harry Bestebreurtje
Christopher Good : Maj. Carlyle
Frank Grimes : Major Fuller (aliasBrian Urquhart)
Jeremy Kemp : RAF officier expliquant
Autour du film
Robert De Niro refusa un rôle dans ce film pour jouer dansTaxi Driver pour un salaire 5 fois moins important.
Steve McQueen refusa également un rôle. La production voulait à tout prix une star américaine pour assurer le succès du film aux États-Unis (très « coloré » britannique). Finalement,Robert Redforda ccepta le rôle du major Julian Cook de la 82st US Airborne, qui guide la traversée de la rivière Waal par ses hommes à Nimègue.
Récompense
Primé en 1978 aux BAFTA AwardsduAnthony Asquith Award for Film Music pour la musique de John Addison, du BAFTA Film Award pour la photographie de Geoffrey Unsworth, la bande-son de Peter Horrocks,Gerry Humphreys,Simon Kaye,Robin O'DonoghueetLes Wiggins, le meilleur second rôle de Edward Fox
Nommé en 1978 aux BAFTA Awards pour le BAFTA Film Award, pour la réalisation de Richard Attenborough, l'édition de Antony Gibbs, comme meilleur film, et meilleure production artistique parTerence Marsh.
Primé en 1977 par la British Society of Cinematographers du Best Cinematography Award pour la photographie de Geoffrey Unsworth.
Primé en 1978 auxEvening Standard British Film Awards comme le meilleur film.
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Son élaboration a été confiée aux instituts de sondages Nielsen et Ipsos de sa création le 4 novembre 1984 au 3 septembre 1993. Depuis cette date, c'est IFOP / Tite Live pour le SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique) qui établit ce classement.
Ces classements se déclinent en plusieurs catégories, le Top 50 pour les ventes de singles, le Top albums pour les albums, et le classement des compilations qui inclut les disques multi-artistes et les best of d'artistes.
Véritable institution, sa notoriété est due à l'émission de télé qu'en fit Canal+ de 1984 à 1993.
C'est Philippe Gildas, alors directeur d'Europe 1, qui prend l'initiative du classement, avec l'aide de Pierre Lescure, directeur général de Canal+, et d'Etienne Mougeotte, alors patron de la rédaction de Télé 7 jours. Le Top 50, actuellement diffusé à la télévision sur MCM, a connu différentes époques, à la télé, en radio, en presse et sur internet.
Au départ en 1984, Nielsen, spécialiste des relevés de ventes en hypermarchés, relevait manuellement les différences de stock dans les bacs et non pas les sorties caisse, Ipsos s'occupaient des disquaires.
L'étude se concentrait sur une liste de 70 titres élaborée par les maisons de disques vendus chez un certains nombre de détaillants et grandes surfaces tenus secrets.
Philippe Gildas disait dans la préface du Top d'or 1986: "Aujourd'hui, il n'est pas un professionnel sérieux pour mettre en doute la justesse et l'efficacité des classements hebdomadaires. Il faut dire que les enquêtes dans les points de vente de disques sont effectuées par deux instituts de grande réputation, Ipsos et Nielsen, capables de compter avec une précision diabolique le nombre de boites de Coca-Cola ou de Pepsi vendues dans le monde entier, Nielsen n'aurait pas pris le risque de ce challenge hebdomadaire que représente pour lui le Top 50, s'il n'avait été certain de pouvoir photographier sans erreur les ventes réelles de 45 tours et de maxis 45 tours."
Ce n'est qu'à partir de 1988 que la distribution s'informatise, et que les méthodes de classements s'affinent.
Depuis 1993, c'est Ifop qui réalise les enquêtes hebdomadaires
On peut maintenant savoir le nombre exact de disques vendus sur une période donnée dans l'ensemble de la distribution française.
De plus, les enquêtes portent maintenant sur l'ensemble des disques qui sont en vente dans les points de vente.
La médiatisation du Top 50 à la télévision
Antenne 2 (1984-1985)
Présentation : Groucho (Bizness) et Chico (d'Agneau)
Générique : Body rock de Maria Vidal (Musique du film du même titre)
Parallèlement à Canal plus, Antenne 2 diffusait le Top 50 sous une autre formule, avec un autre générique, d'autres présentateurs, mais le même logo en 84/85.
Ceci du fait que Canal Plus n'était capté que par peu de Français. Europe 1, producteur de l'émission avait alors autorisé Antenne 2 à diffuser également ce classement.
Une archive d'une émission a été diffusé lors d'un reportage sur Europe 1 sur le chaine Planète en 2005.
Canal+ (4 novembre 1984 - 31 août 1991)
Présentation : Marc Toesca.
Générique : Dream de P.Lion (qui fait la renommée de l'émission)
Marc Toesca, né le 20 octobre 1955, popularise l'émission sur canal +.
Il ouvre l'antenne en disant "Salut les p'tits clous". "P'tits clous" car Marc Toesca recevait du courrier adressé à Marteau Esca !
Il est plutôt sympathique, discret et cordial avec les invités, mais il n'hésite pas à descendre une chanson quand celle ci ne lui plait guère, comme ce fut le cas avec la prolifération des megamix d'artistes du passé à partir de 1989.
L'émission bat alors des records d'audience auprès des adolescents qui peuvent ainsi découvrir les clips des 45 tours les plus vendus. Les artistes classés viennent souvent sur le plateau, discutent avec Marc Toesca et décident du choix de 2 clips qui seront diffusés à l'antenne.
L'émission est produite par Jacques Clément et Danielle Roumejon pour "Top N°1", filiale d'Europe 1. Le studio se trouve aussi dans les locaux d'Europe 1, rue François 1er, et non à Canal plus, rue Olivier de Serres.
L'émission est très souvent réalisée par Laurent
Villevielle.
Hélas il n'existe peu d'archives de l'émission, la plupart des émissions n'étant pas conservées, ni archivées à l'INA car l'émission était produite par une société de production privée[réf. nécessaire]. Les enregistrements VHS de l'époque sont donc les principaux témoins de cette époque.
Le parrain de l'émission est Julien Clerc.
"SALUT LES P'TITS CLOUS" La période Marc Toesca
Saison 1984/1985
La révélation du classement se déroule le samedi en fin d'après midi mais Marc Toesca décline aussi ce classement en semaine du lundi au vendredi.
On peut ainsi voir des "clips" à la télé de façon quotidienne ce qui était assez rare auparavant.
On découvre aussi de nombreux jingles faits "maison" pour la plupart à base d'extraits de clips. Certains jingles contiennent des slogans tels que :"Top 50, l'émission qui rend fou" ou bien "Top 50, chopez le tic"
Il présente parfois l'émission en extérieur.
En janvier 1985, est crée le Top 20, classement mensuel des ventes de 33 tours et cassettes. Il est révélé le premier dimanche du mois à l'heure de midi
Saison 1985/1986
Début 1986, la quotidienne est diffusée de 12h05 à 12h30 et de 20h à 20h15 avec une rediffusion de 7h à 7h30 en crypté.
Le magazine Top 50 est créé le 11 mars 1986 avec Jean-Luc Lahaye en couverture pour le premier numéro.
Changement d'horaire le 18 mai 1986, l'émission est programmée de 18h30 à 19h avec une rediffusion de 12h à 12h30, puis de 13h à 13h30 l'été 1986.
L'été, le Top 20 est tourné en extérieur, en Camargue, au Maroc avec Jeanne Mas...
Yves Bigot remplace Marc Toesca pendant ses congés d'été.
Canal Plus étend sa diffusion sur le territoire national, le Top 50 a de plus en plus de notoriété.
Saison 1986/1987
A la rentrée 1986, l'émission est diffusée entre 18h45 et 19h15 et en rediffusion entre 12h et 12h30.
le 20 septembre 1986, Marc Toesca célèbre le centième classement du Top lors d'une émission spéciale. Il déclare alors dans son édito du 29ème Top 50 magazine: "Champagne pour tout le monde et caviar pour les autres. Ohé braves gens, c'est la centième du Top, que la fête commence. Cent semaines, vous lisez bien, deux fois cinquante, une sorte de chiffre symbole qui a fait du Top une véritable institution de la musique...cent semaines de Top 50, c'est aussi 6000 émissions, 1200 fois le générique et environ 6100 annonces de clips".
On découvre un nouveau studio en octobre.
Une émission est consacrée au Top d'op 1986 en janvier 1987, soient les titres ayant le mieux fonctionné au top en 1986. Un livre de recueil des biographies des artistes classés cette année là est alors publié et vendu en kiosque.
Marc Toesca aime bien trouver des surnoms aux "topeurs", Samantha Fox devient ainsi "les plus beaux poumons du top" et Elsa, "baby top".
A noter qu'à partir du 4 mars 1987, le Top 20 disparait et devient un Top 30 bimensuel incluant les 33 tours, les cassettes et maintenant les compacts disc. Chaque mercredi sera consacré à ce classement des ventes d'albums permettant de découvrir les clips d'artistes qui n'ont pas forcément les honneurs du Top 50. On peut ainsi découvrir des clips de Paul Simon, Fleetwood Mac, Genesis entre autres.
C'est à cette époque qu'est créé, le "Top must", un récapitulatif du classement, qui rappelle les plus fortes progressions, les plus gros "gadins', les entrées. Chaque semaine les "p'tits clous" suivent le Top 50 pour tout savoir sur les disques qu'ils achètent.
L'été 1987, la déclinaison hebdomadaire du classement se déroule entre 18h35 et 19h avec une rediffusion le lendemain de 13h05 à 13h30. Yves Bigot remplace toujours Marc Toesca quelques semaines pendant l'été.
Saison 1987/1988
La quotidienne est diffusée entre 18h15 et 18h45. Pendant les vacances de Noël 1987, du lundi 28 décembre au vendredi 1er janvier est diffusé le Top d'or 1987, les 50 45 tours et les 30 albums les mieux classés, pendant les vacances de Nulle part ailleurs.
Le livre Top d'or 1987 avec Madonna en couverture sort en janvier 1988.
Un jeu est créé, le "Coca Cola Top quizz". 2 jeux avaient existé par le passé, un en partenariat avec le shampoing Timothé, puis un autre le "Carré milka Top 50".
L'été 1988, Marc Toesca, puis Yves Bigot pendant les vacances de Marc, de 19 à 19h30 présentent la quotidienne.
Saison 1988/1989
A la rentrée 1988, petits changements pour la quotidienne, qui est diffusée de 18h45 à 19h30, avant Nulle part ailleurs. En effet, les lundis, mardis, jeudis et vendredis, la première partie de l'émission est consacrée au Top 50, la deuxième partie se concentre sur la diffusion de 2 clips d'albums classés au Top 30. Le mercredi étant consacré à la révélation du Top 30.
2 nouvelles rubriques aussi à partir de septembre 1988, la rubrique mode "Kelou kelou" le mardi avec Corinne Lelouche et le "Top around the world" le jeudi avec Alain Gardinier. Ce dernier deviendra le joker de Marc Toesca pendant ses congés.
Des nouveaux jingles sont créés. Le logo du Top évolue, un triangle est derrière le T de "Top" et un carré derrière le P de "Top".
Une émission est consacrée au Top d'or 1988 le 17 février 1989 pour la sortie du livre du Top d'or annuel. Celui ci aura la forme d'un 45 tours et d'ailleurs un 45 tours sera offert avec cette publication. Une face avec "N'importe quoi" de Florent Pagny, l'autre avec "Nothing's gonna change my love for you" de Glenn Medeiros.
Le 26 avril 1989 est créé le Top Albums, le classement des meilleures ventes de cassettes, d'albums et de CD en France. ce classement, tout comme son ancêtre le Top 30 est bimensuel à sa création. Les émissions du jeudi et vendredi lui seront consacrées. Un tournant se précise, on veut mettre de plus en plus l'accent sur l'album et non plus sur le 45 tours. Le générique du Top Albums s'adapte et inclut une musique additionnelle au générique historique Dream de P.Lion, en effet, il s'enchaine avec un extrait de Blue Monday des New Order.
L'été 1989, la quotidienne est diffusée de 19h10 à 20h. Un clip du passé est diffusé chaque soir.
Saison 1989/1990
La quotidienne se déroule entre 18h30 et 19h20
Corinne Lelouche quitte l'émission, sa rubrique mode n'aura durée qu'une saison, on découvre avec plaisir Cécile Teysseyre qui intervient le mardi avec sa rubrique "Allo Cécile", elle donne les derniers potins sur les artistes classés et répond aux questions laissées sur le "3615 Top 50". Alain Gardinier assure toujours sa rubrique "Top around the world" et nous présente les dernières tendances musicales de la planète.
Le samedi 4 novembre 1989, Canal+, et le top, fêtent leurs 5 ans. Une émission spéciale de déroule en direct des locaux d' Europe 1 de 18h à 20h30. L'équipe fête sa 1566ème émission.
C'est alors l'occasion de faire les comptes, 934 titres ont été classés pendant ce quinquennat. Marc Toesca accueille de nombreux artistes sur son plateau comme Michel Sardou, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Farid Chopel, Eric Serra, Sabine Paturel, Mélody, Jeanne Mas, Julie Pietri, Kaoma, Patricia Kaas, Sonia, Véronique Sanson, Les Innocents, Indochine.....
Le Top a envoyé ses reporters à travers l'Europe. Jean-Luc Delarue a retrouvé le groupe Scorpions dans une piscine vide à Hanovre. Kim Wilde a accueilli Yves Bigot dans le repaire musical de sa famille à Knebworth, au nord de Londres ou elle préparait son album de 1990. Alain Gardinier nous a fait découvrir le groupe Mecano en direct d'Espagne. Pour la Belgique, Gilles Verlant s'est vu déléguer la tâche de se balader en plein Bruxelles en compagnie de Philippe Swan. Cécile Teysseyre a rencontré pour l'anniversaire du Top Eros Ramazzotti sur la terrasse de son appartement en Italie.
Enfin, un récapitulatif de tous les numéros un depuis 1984 est présenté sous forme de medley annuel.
Début 1990 sort le 4ème (et dernier) livre du Top d'or annuel qui récapitule l'année 1989. Une émission est consacrée à la sortie de ce livre, et retrace l'année écoulée sous forme d'éphéméride.
En février 1990, le Top Albums prend un peu plus de place et se déroule du mercredi au jeudi. le Top 50 étant révélé le samedi de 19h30 à 20h30. Les émissions du lundi et mardi sont consacrés à la diffusion des entrées et des progressions du Top 50.
L'été 1990, l'émission est programmée de 19h20 à 20h. Si Alain Gardinier est toujours le joker de Marc, la brestoise Valérie Payet (alors animatrice de Ca cartoon en quotidienne sur canal) présente l'émission pendant une semaine cet été là.
Saison 1990/1991
C'est la dernière saison de Marc Toesca.
La quotidienne est diffusée entre 18h50 et 19h20. Peu de changements pour cette dernière saison. le seul petit changement se trouve dans le Top Albums ou désormais Marc Toesca présente l'émission derrière un fond bleu.
Un clip "Gold", soit un titre du passé est diffusé chaque jeudi.
A Noël 1990, est diffusé le Top d'or de l'année sous forme d'éphéméride comme l'année précédente.
Marc Toesca présente lors d'une révélation du Top 50 en juin 1991, la cassette 2 titres, support qui sera dorénavent pris en compte pour élaborer le classement.
On apprend en mars 1991 dans Télé 7 jours que Marc Toesca arrêtera la présentation de l'émission à la fin de la saison. Au bout de sept ans aux commmandes du classement, Marc Toesca décide de quitter le navire. Il présente alors sa dernière émission depuis Los Angeles aux côtés de Randy Newman le 5 juillet 1991.
L'été 1991 est le premier des 3 étés présenté par Cécile Teysseyre.
Canal+ (2 septembre 1991 - 3 septembre 1993) Présentation : Yvan Le Bolloc'h et Bruno Solo
Générique Top 50: Dream (P.Lion)
Générique Top Albums: composition originale de Phil Marboeuf
L'accent est mis le Top Albums en semaine, le Top 50 étant uniquement diffusé le samedi.
Les deux animateurs mèlent l'humour à l'actualité musicale.
Chaque lundi un invité issu d'un autre milieu que celui de la musique vient donner son avis sur les derniers albums entrés au Top, ils choisissent aussi 3 clips parmi le Top Albums.
Les autres soirs de la semaine, Yvan Le Bolloch s'entretient avec un artiste sur le canapé orange du studio et il leur offre un cadeau à la fin de l'interview.
Le mardi, Bruno descend dans la rue et demande aux passant leur opinion sur un thème musical, c'est la rubrique "Caméra urbaine"
Le mercredi, c'est le reportage de Bruno.
Le jeudi, toutes les informations musicales sont compilées dans les "nouvelles news".
Le vendredi, l'émission commence dès 18h30 (contre 18h50 du lundi au jeudi). Un vendredi sur 2, c'est la révélation du Top Albums. À partir du vendredi 22 mai 1992, le Top Albums devient hebdomadaire.
Et enfin le samedi, dès 19h30, Yvan Le Bolloc'h dévoile le classement du Top 50. Bruno Solo se retrouve dans l'ascenseur du studio, il co anime l'émission en faisant des sketches et invente des personnages, dont celui de Bruno 2000, animateur dans les centres commerciaux. Il est parfois épaulé par Gus (alias Gustave de Kervern) qui officie maintenant dans l'émission "Groland".
Le "Coca Cola Top Quizz", devenu le "jeu Coca Cola" disparaît le mardi 25 mars 1992.
Cécile Teysseyre présente l'émission pendant les étés 1991, 1992 et 1993, elle remplace aussi nos 2 compères du 27 janvier au 3 février 1992. Sa connaissance des classements redonne de la crédibilité musicale à l'émission dans l'esprit de la période "Toesca". Par exemple, elle retrace l'histoire du Top Albums durant l'été 1993 en diffusant chaque soir un clip d'un album ayant été numéro un des ventes d'albums depuis janvier 1985.
Myriam Lafare présente l'émission du 6 au 13 février 1993.
Yvan Le Bolloc'h présente 2 top d'or rebaptisés "l'année du Top" pour les Noëls de 1991 et 1992. En 1992, il présente cette émission à la Tour Eiffel.
Jugeant que Top n°1, filiale d'Europe 1 station productrice de l'émission télé, n'investit pas assez dans la mise en place d'un système électronique, le SNEP prend en décembre 1992, dans le plus grand secret, la décision de monter son propre Top !
Fragilisé par la chute des ventes de singles, touchée par la baisse d'audience de l'émission de Canal+, il rend l'âme le vendredi 3 septembre 1993.
C'est Cécile Teysseyre qui présente la dernière émission et révèle le 148ème et dernier Top Albums sur la chaine cryptée. Clin d'œil à l'histoire: Marc Toesca vient dire au revoir aux "p'tits clous" lors de cette ultime émission.
Le Top 50 est ensuite remplacé par une autre émission présentée à nouveau par Yvan Le Bolloc'h et Bruno Solo : Le plein de super. Mais le succès n'est pas au rendez-vous et l'émission rend l'âme en juin 1994.
France 2 (26 mai - 2 décembre 1995)
Présentation : Samuel Zniber (Sam Z)
Générique : composition originale de Philippe Chany
Les classements des Top 50 et Top Albums sont maintenant élaborés par IFOP/TITE LIVE pour le SNEP, le syndicat national de l'édition phonographique, et non plus par Nielsen et Ipsos.
C'est Sam Z, alors animateur sur NRJ qui présente les classements.
L'émission est diffusée d'abord le vendredi après le journal de minuit, puis le samedi à partir du 16 septembre.
Le classement, qui ne dure qu'une demi-heure, donne uniquement les progressions, les entrées et le Top 5. Seuls trois clips sont proposés en intégralité : la meilleure progression, la meilleure entrée, et le numéro un.
France 2 prolonge la nuit avec différentes émissions musicales présentées par Frédéric Ferrer et Alexandra Bronkaers: Mixmonde, Musimix, Multimix. le samedi vers midi, ils animent Mixage.
Toutes ces émissions sont produites par Jacques Clément pour Top n°1, la filiale télé d'Europe 1 (pruducteurs exécutifs: Marc Nivesse et Danielle Roumejon).
TF6 (22 décembre 2000 - 28 juin 2002)
Présentation : Cathy Jacob
Générique : Happy children (1erremix) de P.Lion
C'est dans le numéro 148 du journal professionnel "Musique Info hebdo" que l'on apprend que la future chaine TF6 va relancer le Top 50, soit 5 ans après l'arrêt de sa diffusion sur France 2.
Cathy Jacob, ex acolyte de Charly et Lulu sur M6, est choisie pour présenter l'émission.
Elle présente le classement dans un décor virtuel métallisé, inspiré du matériel Hi-Fi. Un bras de juke box amène les pochettes de disques et la chanson de P.Lion "Happy children" a été remixé pour assurer le générique de l'émission (ce qui marque le retour de P. Lion au générique du Top 50, après la période "Dream" sur Canal+).
Parallèlement aux 50 meilleures ventes de singles, Cathy Jacob dévoile les 5 premiers du Top Albums.
L'émission est produite par TF6 et Studio 1, entreprise appartenant à Lagardère, qui détient toujours avec le SNEP, les droits et la marque "Top 50".
Le classement est révélé le vendredi à 19h et rediffusé le samedi vers midi.
MCM (depuis septembre 2002)
Septembre 2002 - juin 2004
Présentation : Ness
Générique : Happy children (2eremix) de P. Lion
MCM décroche les droits de la médiatisation télé du Top 50 à TF6.
Ness prend les commandes de l'émission, elle dévoile le classement le samedi à 19 heures, dans le même style que Cathy Jacob sur TF6 auparavant. Point positif, elle ne fait pas de sketches comme le faisait parfois son prédécesseur sur TF6.
Il n'y a pas de réel studio, comme sur TF6, Ness présente l'émission devant un fond bleu.
Enfin, MCM diffuse également l'intégralité des 50 titres classés du lundi au vendredi à 19 heures, mais il n'y a personne à la présentation.
Parallèlement au Top 50, Ness dévoile le classement des ventes d'albums sur France 2 dans l'adaptation française du Top of the Pops anglais, à partir de janvier 2003.
Septembre 2004 - juin 2005
Présentation : Sabine Graissaguel
Générique : Happy children (3e remix) de P. Lion
Ness a cédée sa place sabine Graissaguel, née le 26 août 1976, et qui a travaillé auparavant sur Disney Channel et TF1 dans des émissions jeunesse. Elle ne restera qu'une année à présentation de l'émission.
Il n'y a toujours pas de décor, Sabine est devant un fond d'écran bleu.
Le classement est révélé le samedi à 20 heures, puis est rediffusé 2 autres fois dans la semaine, le dimanche et le mercredi.
MCM Pop diffuse dorénavant le Top Albums, mais il n'y a pas de présentation, ce n'est qu'une suite de clips.
Septembre 2005 - Juin 2008
Présentation : Olia et Adrien
Générique : Happy children (remix de FAT)
Révolution à la rentrée 2005 avec l'arrivée du duo Olia et Adrien à la présentation de l'émission.
Fini l'actualité musicale et les infos sur les ventes de disques, le seul objectif de nos 2 acolytes était de faire des sketches tout au long de l'émission.
Depuis le 30 aout 2008, l'émission est désormais présentée par la voix off de MCM, Olia étant partie sur Virgin 17. Cela change des saisons précédentes.
Le classement est révélé le samedi à 10h20, rediffusé le samedi à 19h30, le dimanche à 13h30 et le vendredi à 21h.
La quotidienne est diffusée à 7h40 et à 16h.
Le Top Albums est passé de MCM Pop à Virgin 17, chaine du même groupe, et est rebaptisé "Hit Albums". Il n'y a toujours pas d'animateurs, c'est toujours une suite de clips
La médiatisation du Top 50 à la radio
Yann Hegann présente le Top 50 tous les jours sur Europe 1 en semaine de 16h à 16h30, puis en soirée de 20h à 20h30. La révélation du nouveau classement se déroule le dimanche entre 11h et 13h.
Yann Hegann change d'horaire, ce sera en semaine de 16 à 17 h, avant de changer d'horaire en janvier 1987 et investir la tranche 17h30-18h, avec la découverte du nouveau Top le dimanche après midi entre 14 et 17h jusqu'en juillet ou le Top sera révélé le samedi de 15 à 19h.
Arrivée de Laurence Boccholini à la présentation du Top 50 du lundi au vendredi de 17 à 18h. Révélation du nouveau classement de 15 à 18h le samedi.
En juillet 1988, on découvre Jean Luc Delarue et Olivier Dorangeon en semaine de 19h30 à 20h30.
Delarue et Dorangeon sont reconduits sur Europe 1 en semaine de 19h30 à 21h. Le classement est révélé le dimanche de 11 à 12h30 par Laurent Boyer puis par Eric Lacoeuilhe à partir de juillet 1989.
Jean Luc Delarue révolutionne l'émission et la rebaptise Top 50 "Système D". Un nouveau chroniqueur fait ses débuts à l'antenne d'Europe 1: Yvan le Bolloc'h. "Du Top 50, du jeu crétin, du Top Albums, des reportages de Super Bolloc'h, du cinéma, des cadeaux par milliers et des invités Top niveau" tel était le slogan de l'émission diffusée sur Europe 1 de 19h30 à 21h à la saison 89/90. Eric Lacoeuilhe révélait le classement le dimanche de 10h30 à 12h30, puis le samedi de 10 à 11h à partir de janvier.
Marc Toesca en semaine de 20 à 21h. Cécile Teysseyre décline en radio sa chronique "Allo Cécile". Eric Lacoeuilhe révèle le classement le samedi après midi de 15 à 18 h, ce sont les "découvertes du Top 50".
Marc Toesca est toujours sur Europe 1 alors qu'il a abandonné la présentation du Top sur Canal +. Le Top Albums est aussi programmé sur Europe 2 et présenté par Bruno Labouret.
Marc Toesca est de 20h à 21h sur Europe 1. Eric Lacoeuilhe anime "les découvertes du Top 50" le samedi de 13h30 à 16h à partir de janvier 1993. Sur Europe 2, on retrouve Nicolas Durois et Valli à la présentation du Top Albums le samedi de 17h à 20 h jusqu'en septembre 1993.
La dernière du Top 50 à lieu sur canal + le 3 septembre 1993 ce qui entraine la fin de la diffusion du classement sur l'antenne d'Europe 1.
Plus de Top sur Europe 1, ni sur Canal Plus. Marc Toesca conserve son créneau horaire avec une émission qui présente les tubes du moment regroupés en play list. Même si l'émission s'appelle toujours le Top, elle ne commente pas les ventes de disques.
Marc Toesca présente le Top Live ou il recoit des artistes en live.
Suite au retour du Top 50 sur France 2, Yann Kulig présente le Top Albums et Christian Ledan le Top 50, à partir du 27 mai 1995 de 14h30 à 17h puis de 13h à 18h pendant l'été.
Marc Toesca reprend les commandes du Top sur Europe 1 à partir du 9 septembre de 14h30 à 18h.
Eric Madelon succède à Frédéric Ferrer au Top Albums sur Europe 2 le dimanche de 10 à 12h. Europe 1 change de cap à la rentrée 1996 et abandonne la quasi totalité de ses émissions musicales. Le Top 50 en fera les frais. Marc Toesca quitte la présentation du Top 50 sur Europe 1 le 31 août 1996, il quitte aussi Europe 1 après une collaboration de 12 ans.
Europe 2 est désormais le seul média qui diffuse le Top. Lionel Safré présente un condensé des ventes d'albums et de singles le dimanche de 10 à 12h puis à partir de 9 h dès le 17 novembre 1996.
A la fin de l'été 1997, Europe 2 abandonne la diffusion du Top. seuls la presse à Internet diffusent les classements des Top 50 et Top Albums.
Télé 7 jours publie le classement des sa création le 4 novembre 1984 jusqu'à sa disparition des antennes de Canal +, d'Europe 1 et Europe 2 en septembre 1993.
Le magazine Top 50 est créé le 11 mars 1986. On peut alors suivre chaque semaine la carrière d'un artiste du Top 50 qui est en couverture.
Marc Toesca signe l'édito du magazine de son célèbre slogan "salut les p'tits clous".
Différentes rubriques composent ce magazine, "Top là!", "les frissonnants", 2 paroles de chansons sans oublier le classement au centre du magazine et les 2 posters.
le magazine coute 5 francs à sa création afin de passer à 6 francs au numéro 183 du 2 septembre 1989 Le magazine disparait après 215 numéros, le dernier étant publié le 14 avril 1990. Marc Toesca ne fera aucune allusion à la disparition du magazine sur l'antenne de Canal +.
Dès la semaine suivante, OK magazine publiera le classement et jusqu'en 1991.
En 1992, on peut retrouver le classement du Top Albums dans les colonnes de L'Express puis dans Le Journal du Dimanche à partir du 25 décembre 1992 et ce jusqu'à son abandon par Canal + en septembre 1993.
À partir de septembre 1993, ce n'est plus Nielsen et Ipsos qui élaborent le classement. C'est l'institut Ifop Tite Live pour le SNEP, le GIEEPA et l'UFPI. Ombre au tableau : ce classement ne bénéficie d'aucune médiatisation télé, radio ou presse grand public. Seule la presse spécialisée publie les classements.
Créé en 1992, le magazine Platine publie les classements des Top Albums et Top 50 à partir de janvier 1995. Elia Habib réalisera des "chartroscopies", sortes de commentaires des classements de 2004 à 2006.
Enfin le magazine professionnel Musique Info hebdo publie bien entendu tous les classements de ventes de disques depuis sa création à l'automne 1997.
Pendant longtemps sur Internet, seuls les sites de l'IFOP et du SNEP communiquaient des classements, respectivement ceux à partir de 1997 et ceux à partir de 2000. Toutefois, les tops antérieurs ne sont pas mis en ligne. Les sites Charts in France, lescharts.com et MCM publient pour leur part les classements actuels.
Jusqu'en 2006, à cause de droits de copyright, les classements antérieurs ne pouvaient pas être présents sur ce média.
Depuis octobre 2008, les classements ne sont plus disponibles sur le site de l'IFOP. Pour pouvoir les consulter, il faut désormais visiter le site Charts in France, qui semble avoir obtenu l'exclusivité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Top_Singles_%26_Titres
Top 50 |
Top 50 : 1984 à 1989 |
Top 50 : 1990 à 1999 |
Top 50 : 2000 à 2009 |
Top 50 : 2010 à 2019 |
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Hubert-Félix Thiéfaine, dit HFT, est un auteur-compositeur-interprète français né à Dole dans le Jura le 21 juillet 1948.
Bien que peu présent dans les grands médias, Hubert-Félix Thiéfaine a connu un succès relativement important tout au long de sa carrière : plusieurs de ses disques ont été consacrés disques d'or et ses concerts font régulièrement le plein grâce à la fidélité et l'attachement de son public. Il est marié à Francine Nicolas, qui est également son manager au sein de leur société, Lilith Productions, et avec qui il a eu deux garçons, Hugo et Lucas. Il vit actuellement au centre ville de Dijon.
La famille de Thiéfaine est originaire du village de Sampans, dans le Jura (son oncle y était curé), mais vivait à Dole. Fils d'une famille de six enfants (il fera une chanson pour ses parents intitulés When Maurice meets Alice dans l'album Scandale mélancolique), il passe sa scolarité dans plusieurs établissements de la ville tant publics que privés. Dans le même village vit le futur guitariste Claude Mairet, dont la carrière va être intimement liée à la sienne. Il passe quatre ans au petit séminaire en vue de devenir prêtre, puis s'inscrit à des études de psychologie à Besançon. C'est sur le campus de cette même ville qu'il rencontrera Tony Carbonare, futur collaborateur en tant que musicien, arrangeur et manager.
C'est avec lui qu'il ira à Paris tenter sa chance en 1971. Après des années très difficiles, à la demande de Tony Carbonare, il travaille avec le groupe Machin et réalise son premier album, Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s'émouvoir, composé de morceaux écrits dix ans auparavant. De la collaboration avec le groupe Machin et Tony Carbonare naissent au total trois albums dans lesquels les textes de Thiéfaine sont rehaussés par les arrangements baroques de Tony Carbonare. À partir de 1980, Thiéfaine s'oriente vers un style plus rock : citons l'album Soleil cherche futur qui a connu un certain succès avec la chanson "Lorelei sebasto cha" en 1982 et Alambic/Sortie sud, cosigné avec Claude Mairet à l'écriture musicale. En 1988, il rompt avec Claude Mairet et sa maison de disques Sterne, et enregistre deux albums aux États-Unis (Chroniques bluesymentales en 1990 et Fragments d'hébétude en 1993). Depuis les albums-miroirs La Tentation du Bonheur (1996) et Le Bonheur de la Tentation (1998), sa musique, volontiers mélancolique, s'ouvre aux nappes de synthétiseurs. En 1998, il remplit la salle de Bercy sans aucun appui des médias. Le concert fera l'objet d'un album et d'un DVD.
Son album Scandale mélancolique, sorti en 2005, porte bien son nom. Il y fait volontiers référence à un passé tantôt heureux, tantôt difficile, à un avenir incertain, ou encore à ses sources d'inspiration (le Jeu de la Folie). Le morceau Télégramme 2003, quant à lui, est un message de soutien à Bertrand Cantat. Sur cet album, Thiéfaine a choisi de collaborer avec de nouveaux musiciens, dont Matthieu Rabaté (batteur) et Philippe Paradis (guitariste), tous deux musiciens de Zazie. Il est l'auteur de tous les textes sauf un (That Angry Man on the Pier), et a laissé le soin à la jeune génération d'auteurs-compositeurs français (au nombre desquels on peut citer Cali ou encore Mickey 3D) de composer les musiques. Un album live (accompagné d'un DVD) enregistré lors du concert au Zénith de Paris le 17 novembre 2006 intitulé Scandale mélancolique tour a été également mis en vente.
Hubert est sollicité en 2007 pour composer des chansons pour le dernier opus blues de Johnny, de même que Paul Personne pour des musiques, le tout n'étant finalement pas retenu. Ce matériel sera la base de l'album Amicalement Blues, enregistré au Studio ICP à Bruxelles, qui sort le 12 novembre 2007. Une mini-tounrée, qui passe entre autres par l'Olympia, suivra en 2008.
En mars 2009, pour les "un peu plus que 30 ans de carrière", sort un best-off (que Thiéfaine nomme "best-hier"), Séquelles, en 3 CDs, comportant un titre inédit, Annihilation.
L'une de ses chansons les plus connues, La fille du coupeur de joints, figurant sur son premier album, traite, sous un aspect festif, de la consommation de cannabis. L'imagerie des « consommateurs de substances illicites » est un des thèmes récurrents de son œuvre, notamment dans Solexine et Ganja.
Parmi ses grands classiques Alligators 427, traitant de la peur de l'énergie nucléaire est surtout une ironique ode à la mort. Notons également Les Dingues et les paumés ou Lorelei Sebasto Cha.
Parmi ses thèmes de prédilection, la folie (Le Jeu de la folie), la critique de la société (Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot « coupable ») et la mort (Maison Borniol).
Chanteur-poète écorché vif, évoluant toujours aux marges du langage institué, il tire son inspiration d'écrivains comme Rimbaud, Baudelaire ou Lautréamont qu'il cite dans ses textes. Sa créativité n'a jamais perdu l'humour truculent (Psychanalyse du singe), voire le non-sens (22 mai) de ses débuts, mais le cynisme (La Terre tremble) et le désespoir (Crépuscule-Transfert) y ont une part plus importante. Il sait célébrer tous les plaisirs (Sentiments numériques revisités): sexe, drogues... et rock'n roll. C'est le maître des ambiances à la fois décadentes (Cabaret Sainte-Lilith) et charmeuses, rejoignant souvent la puissance imaginaire et artistique d'un Manset, d'un Gainsbourg ou d'un Léo Ferré.
La "psychanalyse du singe" ne découle pas réellement d'un humour truculent. Ce que l'on appelle le "singe" est en fait une métaphore pour désigner l'attachement à une drogue créant une dépendance importante. Lire "Le festin nu" de William Burroughs. Le "singe" s'agrippe à votre nuque et ne la lâche plus... La "psychanalyse du singe" est donc un hommage à cet auteur américain de la beat generation, et une descente aux enfers dans le monde halluciné de la drogue. "Psychanalyse du singe" est assez représentative du livre de Burroughs. Hubert-Félix Thiéfaine ne trouve pas uniquement ses influences dans la poésie française, les auteurs de la beat generation forment une part importante de cette "influence".
La plupart de ses textes sont des odes à la vie, ou du moins, à la manière de l'approcher, et à la mort. Entre ces deux extrêmes, on rencontre l'éloge de la folie, de la littérature, de la drogue, et malgré tout, du genre humain... Hubert-Félix Thiéfaine est un auteur interprète incontournable de notre époque. Il a su mettre en musique, seul ou accompagné, ses propres œuvres, véritables représentations d'une ère déjantée et douloureuse. Hubert-Félix Thiéfaine est, à l'instar d'Arthur Rimbaud, de Carl Gustav Jung ou encore de Léo Ferré, le traducteur impénitent du mal-être profond de notre millénaire. Ses mots durs ou mélancoliques savent percer notre cœur et vagabonder jusqu'à l'âme.
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Hubert-Félix Thiéfaine | |||||||||||||||||||||||||||
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Hubert-Félix Thiéfaine - tout corps vivant | |||||||||||||||||||||||||||
Hubert-Félix Thiéfaine - Suppléments de mensonge | |||||||||||||||||||||||||||
Hubert-Félix Thiéfaine : La fille du coupeur de joint | |||||||||||||||||||||||||||
Hubert-Félix Thiéfaine : La ruelle des morts | |||||||||||||||||||||||||||
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Une table de mixage, ou console de mixage, est un appareil électronique permettant de combiner (ou mixer) des signaux sonores par exemple . Une table de mixage peut être analogique, numérique ou virtuelle (sur ordinateur).
Les tables de mixage sont par exemple utilisées dans les studios d'enregistrement, les radios, par les disc jockeys, ou en sonorisation dans les salles de concert de musique amplifiée.
Principaux réglages disponibles sur une voie de table de mixage
Chaque signal à mélanger correspond à une entrée (ou voie, ou encore tranche), mono ou stéréo, de la table. Les connexions se font généralement grâce à des prises XLR, RCA ou jack 6.35.
À chaque voie, correspond un potentiomètre rotatif de gain d'entrée, des potentiomètres rotatifs contrôlant le panoramique (voies mono) ou la balance (voies stéréo) et l'égalisation. Un potentiomètre, généralement linéaire (fader) contrôlant le volume de sortie de la tranche et un ou plusieurs potentiomètres généraux permettent de contrôler le volume du signal sortant de la table. Une prise casque permet à l'opérateur d'écouter un signal de son choix indépendamment du signal de sortie. Il lui est ainsi plus facile d'effectuer des réglages.
Selon les usages auxquels elles sont destinées, certaines tables de mixage permettent, entre autres :
-d'utiliser un processeur d'effets externe sur chaque voie
-d'alimenter des microphones statiques grâce à une alimentation fantôme (notée PHANTOM ALIM. 48V) ;
-d'être connecté à un ordinateur pour être utilisées avec un logiciel de traitement audionumérique ;
-de mémoriser puis de rejouer le déplacement des potentiomètres grâce à des moteurs. Ces consoles (souvent numériques) sont alors dites "motorisées" ;
-de mélanger les signaux issus de platines pour disques vinyles nécessitant des entrées stéréo spécifiques de type RIAA (tables de mixage pour disc jockey).
Les tables de mixages classiques sont aussi équipées de un ou plusieurs bus, en général sélectionnés par un ou plusieurs boutons à côté du fader de tranche. Le bus permet de regrouper plusieurs tranches, permettant de régler en même temps le niveaux de plusieurs sources sonores au moyen d'un seul fader. Les tranches regroupées sortent donc par le départ respectif du bus.
Un départ vers un canal auxiliaire se fait au moyen d'un potentiomètre situé en dessous de l'égaliseur. Il permet de récupérer le son de la tranche avant ou après le fader (réglage "Pré/Post") et de le faire sortir de la table de mixage ("send") pour attaquer les amplis de retours ou des effets auxiliaires (d'où le nom). On a également un potentiomètre master pour chaque canal auxiliaire.
On a aussi les "returns" qui correspondent au retour du signal.
La plupart des tables de mixage proposent un ou plusieurs effets internes, souvent appliqués via un départ auxiliaire routé spécialement vers le processeur d'effet.
Néanmoins, pour une console analogique, il est recommandé de ne pas accumuler les effets internes car leurs circuits peuvent produire des bruits parasites par induction magnétique.
Les effets sont effectués par un processeur qui travaille en numérique. Le signal doit être donc échantillonné, traité, puis restitué. Très peu nombreux sur une table analogique, les effets sont très développés pour les consoles numériques (la technologie employée les rendant plus faciles à intégrer). On peut alors en mettre plusieurs par tranche (égaliseur graphique/paramétrique, compresseur, noise gate, réverbération, écho...)
Constructeurs
On compte parmi les plus célèbres constructeurs de tables de mixage :
Allen & Heath
Alesis
Audient
Amek
Behringer
Bst
Crest audio
Denon DJ
Mackie
Midas
Numark
Neve
AMS Neve
Bang & Olufsen
citronic
Ecler
etp!
Harris Corporation
hq power
img stage line
Innovason (mixage numérique)
Klotz Digital
MCI
Merging Technologies
Pioneer
PR&E
Solid state logic
Stanton DJ
Ramsa
Rane
Rodec
Roland
skytronic
Sonosax
Sony
Soundcraft
Solid state Logic (SSL)
Studer
Tascam
Vestax
Yamaha
KOOL sound
Mc CRYPT
gemini
cortex
X SOUND sistems
ERS
JB System
Citronic
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Direct sur la rubrique :
Le Parfum de Mathilde, film pornographique français réalisé par Marc Dorcel, sur un scénario de Jean Rollin, sorti en vidéo en 1994.
Une Rolls-Royce roule dans la campagne menant une jeune orpheline ingénue, nommée Eva, accompagnée de son oncle et de sa tante, vers l’homme qu’elle vient d’épouser et qu’elle ne connaît pas encore (?). Cet homme, Sir Remy, est un veuf éploré habitant d’une vaste demeure peuplée d’invités et de domestiques qui se livrent à une frénésie sexuelle permanente en faisant fi des barrières sociales. Sir Remy vit dans le souvenir de sa regrettée épouse, Mathilde, une femme dont Eva est le parfait sosie et qui lui infligeait de multiples tourments en se livrant à tous les hommes qui la désiraient. Il médite de se venger du souvenir de sa défunte femme en faisant subir à la jeune vierge les derniers outrages lors d’une cérémonie publique. Mais la jeune innocente, que la fréquentation du domaine et de ses perversions a instruite, se révèle une nouvelle hétaïre, réincarnation de la défunte Mathilde et résolue à faire subir de nouveaux et multiples tourments au malheureux châtelain.
Commentaires
La perversion d’une ingénue est un thème classique et récurrent du cinéma pornographique (voir par exempleJe suis à prendrede Francis Leroi ouL'Indécente aux enferségalement de Marc Dorcel). Cet argument fournit un cadre pratique permettant d’enchaîner les scènes selon une progression qui culmine dans une orgie finale où l’ingénue se révèle et s’épanouit par la débauche. Il y a presque un message et une justification dans cette fin qui hésite entre le prétexte et la morale.
C’est l'un des derniers films de Julia Chanel qui, pour cette occasion, tient le rôle de la soubrette perverse chargée d’initier l’innocente. Elle y réalise une mémorable scène de triolisme assortie d’une double pénétration ainsi qu’une brève mais langoureuse scène de bain solitaire.
Draghixa dans le rôle de l’ingénue et de l’épouse perverse alterne tour à tour les mimiques effarouchées et les scènes de sexualité débridée. Vêtue de voiles vaporeux, blancs puis noirs, elle gratifie le spectateur de deux strip-tease où s'exprime toute sa sensualité dans un cadre d'ambiance quasi fantastique, en particulier dans la scène finale.
À noter également qu'un nain voyeur fait son apparition de temps a autres (Thomas Santini, dont il s'agit du premier film).
Ce film a remporté plusieurs prix dont deux sont revenus à son actrice principale : Award du meilleur film européen à Las Vegas, meilleur film européen et meilleure actrice française pour Draghixa à Bruxelles, Hot d'Or du meilleur scénario européen et de la meilleure actrice européenne pour Draghixa.
Fiche technique
Titre :Le parfum de Mathilde
Réalisateur : Marc Dorcel
Scénario : Jean Rollin
Directeur de la photographie : Serge de Beaurivage
Montage : Norma Pouliopoulos
Musique : Marc Dorcel
Éditeur : Vidéo Marc Dorcel
Date de sortie : 1994
Durée : 90 min
Pays : France
Genre : pornographie
Interdit aux moins de 18 ans
Distribution
Draghixa : Mathilde (l’orpheline) et Eva (épouse défunte de Sir Rémy)
Julia Channel: Sophie, la soubrette perverse
Christophe Clark : Sir Rémy
Maéva : la tante Anna
Marc Dorcel : l’oncle
Elodie Chérie : la cuisinière
Et Simona Valli, Erica Bella, Elisabeth Stone, Eric Weiss, Richard Langin, David Perry, Thomas Santini, Manon, Kathy
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Box-office
France:
Pour une poignée de dollars 4.360.000 entrées
Et pour quelques dollars de plus 4.170.929 entrées
Le Bon, la Brute et le Truand 6.308.000 entrées
Il était une fois dans l'Ouest 14.862.764 entrées
Filmographie
Assistant-réalisateur
1946 : Rigoletto de Carmine Gallone (non crédité)
1948 : Le Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica (non crédité)
1949 : La forza del destino de Carmine Gallone (non crédité)
1949 : Fabiola d'Alessandro Blasetti (non crédité)
1949 : Il trovatore de Carmine Gallone (non crédité)
1950 : Il voto de Mario Bonnard (non crédité)
1950 : La leggenda di Faust de Carmine Gallone (non crédité)
1950 : Taxi de nuit de Carmine Gallone (non crédité)
1950 : Mara fille sauvage de Mario Camerini (non crédité)
1951 : Quo Vadis de Mervyn LeRoy (non crédité)
1952 : Jolanda la figlia del corsaro nero de Mario Soldati
1952 : Il folle di Marechiaro de Roberto Roberti (non crédité)
1952 : La Traite des blanches de Luigi Comencini
1952 : Les Trois corsaires de Mario Soldati
1953 : L'uomo, la bestia e la virtù de Steno
1953 : Phryné, courtisane d'orient de Mario Bonnard
1954 : Hanno rubato un tram de Mario Bonnard et Aldo Fabrizi
1954 : Haine, amour et trahison de Mario Bonnard
1955 : Les Anges aux mains noires de Mario Bonnard
1956 : Hélène de Troie de Robert Wise (non crédité)
1956 : Questa è la vita d'Aldo Fabrizi, Giorgio Pàstina, Mario Soldati et Luigi Zampa
1956 : Mi permette, babbo! de Mario Bonnard
1957 : El maestro d'Aldo Fabrizi et Eduardo Manzanos Brochero
1958 : L'Esclave d'Orient de Mario Bonnard
1959 : Quai des illusions d'Émile Couzinet
1959 : Sous le signe de Rome de Guido Brignone (non crédité)
1959 : Au risque de se perdre de Fred Zinnemann (non crédité)
1959 : Le Fils du corsaire rouge de Primo Zeglio
1959 : Les Derniers jours de Pompéi de Mario Bonnard
1959 : Ben-Hur de William Wyler (non crédité)
1962 : Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich (non crédité)
1973 : Mon nom est personne de Tonino Valerii (non crédité)
Réalisateur
1959 : Les Derniers Jours de Pompei (Gli Ultimi Giorni di Pompei) co-réalisé avec Mario Bonnard (non crédité)
1960 : Sodome et Gomorrhe co-réalisé avec Robert Aldrich
1961 : Le Colosse de Rhodes (Il Colosso di Rodi)
1964 : Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari)
1965 : Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in piu)
1966 : Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo)
1968 : Il était une fois dans l'Ouest (Once Upon a Time in the West -- C'era una volta il West)
1971 : Il était une fois la révolution (A Fistful of Dynamite -- Giù la testa)
1973 : Mon nom est Personne (Il mio nome è Nessuno) co-réalisé avec Tonino Valerii (non crédité)
1975 : Un génie, deux associés, une cloche (Un genio, due compari, un pollo) co-réalisé avec Damiano Damiani (non crédité)
1984 : Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America)
1989 : Les 900 jours de Leningrad (film inachevé)
Scénariste
1958 : L'Esclave d'Orient
1959 : Sous le signe de Rome
1959 : Les Derniers Jours de Pompei
1961 : Ivan le conquérant
1961 : Le Colosse de Rhodes
1961 : Romulus et Remus
1963 : Les Canons de San Antiogo
1964 : Pour une poignée de dollars
1965 : Et pour quelques dollars de plus
1966 : Le Bon, la Brute et le Truand
1968 : Il était une fois dans l'ouest
1971 : Il était une fois... la révolution
1973 : Mon nom est personne
1984 : Il était une fois en Amérique
1986 : Troppo forte
Producteur
1973 : Mon nom est Personne (Il mio nome è Nessuno) de Tonino Valerii
1975 : Un génie, deux associés, une cloche (Un genio, due compari, un pollo) de Damiano Damiani
1977 : Qui a tué le chat ? (Il gatto) de Luigi Comencini
1979 : Un jouet dangereux (Il giocattolo) de Giuliano Montaldo
1980 : Un sacco bello de Carlo Verdone
Distinctions
Nominations
Nomination pour le Golden Globe du meilleur réalisateur en 1985 pour Il était une fois en Amérique.
Nomination pour le British Academy Film Award du meilleur réalisateur en 1985 pour Il était une fois en Amérique.
Récompenses
David du meilleur réalisateur en 1972 pour Il était une fois... la révolution (ex-aequo avec Franco Zeffirelli pour François et le chemin du soleil).
Prix René Clair lors de la cérémonie des Prix David di Donatello en 1984.
Meilleur film étranger au Kinema Junpo en 1985 pour Il était une fois en Amérique.
Noisette d'or en 1987 au Festival du film de Giffoni.
Le Mur de l'Atlantique est un film français, réalisé par Marcel Camus et sorti en 1970.
Durant la Seconde guerre mondiale, sous l’occupation, peu avant la bataille de Normandie, Léon Duchemin, un paisible restaurateur que sa femme a quitté vingt ans auparavant, vit en compagnie de Maria, sa sœur farfelue et de sa fille Juliette, devenue une jeune femme. Ses clients représentent toute la faune allant du chauffeur de Rommel, aux résistants et aux trafiquants du marché noir.
Un soir, durant un raid aérien, Jeff, un aviateur britannique dont l’avion a été abattu, tombe quasiment dans la chambre de Juliette. Le lendemain, Léon qui se trouvait alors chez Charlus, l'artisan qui devait se charger de repeindre sa devanture, est pris pour le peintre en question et est emmené à la Kommandantur, où on a un travail similaire à lui proposer. Léon emporte par inadvertance un plan secret concernant les fameux V1. Ayant fait la connaissance de Jeff qui comprend l’intérêt de la découverte faite par Léon, ce dernier est donc obligé de joindre la Résistance qui fait passer les deux hommes en Angleterre. Léon se retrouve alors dans un camp d'entraînement de l'armée britannique, sous les ordres de Jeff lui-même. Il ne sait pas encore que sa fille Juliette est enceinte et que l’aviateur va devenir son gendre…
Fiche technique
Réalisation : Marcel Camus
Scénario : D'après une idée du colonel Rémy
Adaptation : Marcel Jullian, Marcel Camus
Dialogues : Marcel Jullian
Assistant réalisateur : Alain Corneau
Assistant réalisateur séquences actions : Claude Carliez, actions voitures et motos : Rémy Julienne
Conseiller pour l'aviation : Henri Hugen
Images : Alain Levent
Opérateur : Armand Marco, assisté de Roger Gleize, Pierre Levent
Musique : Claude Bolling (Éditions Bleu, Blanc, Rouge)
Chansons du film "God bless rugby" de Jack Fischman et Claude Bolling - "Kamerald die rosen blühn" de Josuh Rockelein et Claude Bolling
Décors : Pierre Guffroy, assisté de Albert Rajau
Son : Jean-Pierre Ruh, assisté de Guy Odet
Montage : Andrée Camuseix, assistée de Arlette Lalande
Mixage : Jacques Carrère, Claude Volland
Script-boy : Patrick Aubree
Photographe de plateau : Jean Klissak
Costumes : Michèle Richer
Habilleuse : Annie Marolt, Rose Daver, Denise Duke
Maquillage : René Daudu
Accessoirise, effets spéciaux : Roger Bollengier
Artificier : Ruggieri
Collection de voitures et motos : Jean Marratier
Ensemblier : Guy Maugin
Administrateur : Jacques Drouard
Régisseur général : Roger Ferret
Tirage : Laboratoire G.T.C Joinville
Pellicule 35mm, couleur par Eastmancolor
Production : Société Nouvelle de Cinéma, Fono Roma (Franco-Italienne)
Directeur de production : Roger Scipion
Directeurs adjoints : Alexandre de Grunwald et Bruna Drigo
Producteur exécutif : Georges de Beauregard
Tournage à partir du 6 avril 1970 à Barfleur (Manche), Saint-Waast (Angleterre), Londres, Medson, au camp de la Frileuse et pour les intérieurs dans les studios Eclairs d'Epinay-sur-Seine
Durée : 107 min
Première présentation
Genre : Comédie, Guerre
Visa d'exploitation : 31650
Distribution
Bourvil : Léon Duchemin, le restaurateur normand
Peter McEnery :Jeff, l'officier britannique, parachuté
Sophie Desmarets :Maria Duchemin, la sœur de Léon
Jean Poiret :Armand, le chef de la résistance, agent double chez les Allemands
Reinhard Kolldehoff :Le lieutenant Heinrich Jakobus Steinbichler dit: Totor
Sara Franchetti :Juliette Duchemin, la fille de Léon
Pino Caruso :Le lieutenant Friedrich, chauffeur
Terry-Thomas :Le commandant Perry
Roland Lesaffre :le faux résistant
Jacques Balutin :un gendarme résistant
Jean-Pierre Zola :Le colonel Muller
Georges Staquet :Hippolyte, le chef des résistants
Robert Le Béal :l'officier britannique
Jacques Préboist :Ernest
John Eppler :Rommel
Patrick Préjean :Un officier britannique
Annabel Leventon :Sybil
Jackie Rollin (Jackie Sardou) :Angèle Charlus
Janine Dill :Une passante
Antoine Baud :Le feldgendarme
Guy Delorme :Un soldat allemand
Rico Lopez :Albert
Anthony Stuart :Un officier britannique
Pierre Decazes :Un soldat S.S
Roger Lumont :Le cuisinier français
Jess Hahn :Un colonel britannique
Michel Robin :Le cordonnier
Rudy Lenoir :Un sous-officier allemand
Robert Le Béal :Un officier britannique
Jean Rupert :L'ordonnance Perry
Yvon Lec :Charles
Fernand Guiot :Un soldat allemand
William Mervyn :L'évêque, père de Jeff
Billy Kearns :Le commandant du camp
Marcel Gassouk :Un commandant allemand
Jean Moulart :Un policier de la gestapo
Franck Williams :Le premier clergyman
Gerald Campion :Le second clergyman
Peter Myers :Un colonel R.A.F
Roger Guilho :Prunier, un cuisinier
Paul Savatier :Un gardien de prison
Roger Mailles :Un gendarme
Bernard Saint-Jacques :Un soldat S.S
Gilbert Romanier :Un sous-officier
Roger Rall :Un policier de la gestapo
Roger Trapp :Un clochard en prison
Norman Mitchell :Le premier bobby
Stephen Yardley :Le second bobby
Guy Allombert :Un officier allemand
Bill Horsley :Le patron de la R.A.F
Lucien Privat :La Doublure de Bourvil dans les cascades (non crédité)
Yvon Lec :Gédéon Charlus
Jacques Marbeuf
Autour du film
C'est le dernier film de Bourvil. Il mourut juste après la sortie du Cercle Rouge et du Mur de l'Atlantique.
Anecdote
John Eppler était l'aide de camp du vrai maréchal Rommel.
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