Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
08.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Tournage
L'ancienne mairie de Champeaux, transformée en gendarmerie pour le film.
Selon le roman de René Fallet, l'histoire est censée se dérouler à Jaligny-sur-Besbre dans l'Allier, mais le tournage du film s'est effectué en Seine-et-Marne. Il s'est déroulé du 6 juillet au 18 septembre 1981. Le village que l'on voit dans le film est celui de Champeaux (la mairie, la poste, la boulangerie, la place du village). Les maisons des deux protagonistes ont été construites pour le film à Évry-Grégy-sur-Yerre dans un champ situé non loin du prieuré de Vernelle9. Elles ont été démontées à l'issue du tournage. Le hameau fictif dit des Gourdiflots visible au début du film se situe près du château de Montjay (Les Trayants) à Bombon, les bâtisses sont désormais des ruines .
Le tournage du film s'effectua en Seine-et-Marne pour une autre raison, qui concernait les problèmes de santé de l'acteur Louis de Funès : celui-ci avait de gros problèmes cardiaques depuis 1974, année où il fit un premier infarctus. L'acteur était depuis très affaibli. Un tournage en région parisienne tranquillisait les assureurs et les producteurs, car l'acteur pouvait avoir accès rapidement à de grands centres hospitaliers en cas de problèmes cardiaques.
Comme pour L'Avare, Louis de Funès partage ouvertement la réalisation du film avec Jean Girault, le premier s'occupant de la mise en scène et de la direction d'acteurs tandis que le second s'occupe des aspects techniques. Contrairement à leur précédente collaboration, Louis de Funès n'est pas crédité en tant que co-réalisateur. L'Avare demeure donc le seul film officiellement co-réalisé par Louis de Funès.
Pour la première fois de sa carrière, Louis de Funès tourne avec écran de contrôle vidéo, qui permet de visionner immédiatement les prises, et s'avère être un outil de travail désormais indispensable pour l'acteur. L'acteur garde toujours sur lui le roman original, pour s'assurer de la fidélité des scènes tournées.
Durant le tournage, Louis de Funès soutient, conseille et rassure le jeune Jacques Villeret, en lui expliquant que l'acteur italien Totò, le plus grand acteur comique européen d'après-guerre, avait fait la même chose avec lui lorsqu'ils ont joué ensemble dans Totò à Madrid, à la fin des années 1950.
Malgré le conseil d'Yves Robert, Louis de Funès met bien dans le film la scène du concours de pets entre le Glaude et le Bombé, et juge qu'elle a été faite « d'une façon qui n'est grossière, elle est très drôle ». Les bruits de pets du Glaude et du Bombé ont été réalisés par des imitateurs en studio :
« La production du film, pour réaliser le son des diverses flatulences, avait engagé des imitateurs. Chacun son tour, ceux-ci faisaient des pets différents. Louis et moi étions là qui écoutions les différentes sonorités. Nous nous les disputions, trouvant que tel ou tel pet convenait mieux que d'autres. Ça donnait à peu près : « Celui-là est pour moi ! » — « Non, pour moi ! » — « Mais écoute, il est gras comme les miens ! » — « Il n'est pas gras, il est rond, il me convient mieux ! » — « Et celui-là ? » — « Celui-là est pour toi ! » — « Ah non, pas du tout ! » — « Mais si, il est sec »… »
— Jean Carmet.
Musique
Ce film est également connu pour le thème principal de sa bande originale, une mélodie folk électronique synthpop d'inspiration auvergnate, composée et jouée par Raymond Lefèvre sur des synthétiseurs (instrument dont il s'était servi une première fois pour la musique du film Le Gendarme et les Extra-terrestres). Près de 40 ans après sa création, ce thème identifie toujours le film et reste populaire en France.
Le thème accordéon joué par « le Bombé » dans le film est un extrait de La Valse brune. Pour la fête foraine, Jean Girault ré-utilise sans le moindre changement le morceau Parade à Saint-Tropez composée par Raymond Lefèvre pour la scène finale du film Le Gendarme et les Extra-terrestres.
Effets spéciaux
Guy Delécluse, responsable de la conception de la planète Krypton dans Superman, a créé la soucoupe volante dans La Soupe aux choux. Celle-ci nécessita quatre mois de travail pour environ cinq minutes à l'écran.
Accueil
Sortie et fréquentation
La Soupe aux choux sort en salle le 2 décembre 1981. Le producteur Christian Fechner a mis en place une publicité importante pour le film. Le film sort d'abord dans les « salles d'exclusivité » : 21 salles à Paris intra-muros, 23 salles en banlieue parisienne et 21 salles dans le reste de la France. Malgré l'insuccès de L'Avare (précédent film de Louis de Funès, sorti l'année précédente), le public est intéressé par le film puisque 198 001 tickets d'entrées sont vendus la première semaine, uniquement dans les 44 salles parisiennes. La projection dans ces salles d'exclusivité rapporte 6,6 millions de francs de recettes.
À la fin de sa première exploitation en salles, La Soupe aux choux a attiré un peu plus de 3 millions de spectateurs en France.
Critiques
À la sortie en salle du film, le producteur Christian Fechner n'organise pas de projection spéciale pour la presse — comme c'était le cas pour L'Aile ou la Cuisse — et refuse même que les critiques de cinéma puissent voir le film lors de sa première semaine d'exploitation. Dans Le Monde, le critique Jacques Siclier s'exprime sur cette interdiction rare :
« Les critiques de cinéma pour qui l'entrée dans les salles est gratuite, grâce à leur carte professionnelle, se voient, pour La Soupe aux choux, refuser ce droit pendant la première semaine d'exclusivité. Qu'ils en aient dit du bien ou du mal, ils n'ont jamais eu d'influences sur le succès commercial des films de Jean Girault avec Louis de Funès (la série du Gendarme, par exemple). Craindrait-on, cette fois, qu'ils ne détournent le public de ce brouet cinématographique en mettant les pieds dans la soupière ? »
— Jacques Siclier, Le Monde, 5 décembre 1981.
Les critiques paraissent à partir de la semaine suivante. Parmi les rares critiques positives, on trouve celle de Robert Chazal de France-Soir, soutien indéfectible de chaque film de Louis de Funès (il a écrit une biographie de l'acteur en 1977), qui évoque le « robuste comique — avec parfois un rire un peu amer — [qui] donne à Louis de Funès et Jean Carmet l'occasion de faire un duo de belle saveur ». La performance de Louis de Funès est saluée par quelques critiques. Dans L'Express, Danièle Heymann apprécie elle aussi la performance de Louis de Funès (« Matois, finaud, jubilatoire, il ajoute à sa classique panoplie de puncheur atrabilaire un élément inédit : la tendresse ») mais regrette la manque de caractère dans la réalisation de Jean Girault : « En chef, ce qui manque à La Soupe, c'est un chef. C'est-à-dire un metteur en scène. Jean Girault apparaît pour la douzième fois au générique d'un de Funès. Falot féal de Fufu, il a manifestement abdiqué toute autorité. Le rythme, le tonus, le ton s'en ressentent ».
Du reste, la majorité des critiques sont négatives, fustigeant la réalisation de Jean Girault, la trahison faite au roman original de René Fallet et la puérilité de certains gags16. Le Monde parle d'une « farce […] à la fois ennuyeuse et vulgaire »16. Parmi les critiques jugeant que le film est une très mauvaise adaptation de l'œuvre de Fallet, on trouve celles des Nouvelles littéraires et de Claude Baignères dans Le Figaro :
« Hélas, Jean Girault, non content de se prendre pour un réalisateur, a cette fois tâté de l'adaptation. Le gâchis est immense, la catastrophe sans mesure. Du roman, rien ne subsiste : la verve et le talent de Fallet sont balayés par une effrayante tornade de nullité, qui emporte jusqu'au métier pourtant consommé de Louis de Funès et de Jean Carmet »
— Les Nouvelles littéraires, 10 décembre 1981.
« La plume de Fallet dessinait à travers des péripéties colorées un véritable conte philosophique dont le film ne laisse rien subsister. Sauf peut-être dans le regard madré, méfiant, critique, ou tendre de Jean Carmet. Mais le reste se limite aux aboiements habituels, aux rages de roquets, aux roulements d'yeux et claquements de langue d'un de Funès qui paraît oublier son personnage pour se limiter à son numéro ordinaire. Pathétique ! »
— Claude Baignères, Le Figaro, 4 décembre 1981.
Enfin, avec une pointe d'humour, la plupart des critiques font référence aux flatulences qui ponctuent le film. Télérama dit « Jean Girault signe là un film nauséabond. Il respire la bêtise et la gauloiserie malsaine. À éviter. » et Le Canard enchaîné parle d'un « film qui ne vaut pas un pet ». Dominique Jamet du Quotidien de Paris conclut sa critique — intitulée « Navet » — ainsi : « Ce film, s'il faut mettre les points sur les i, ne peut plaire qu'aux hommes épris de pets ».
Succès à la télévision et reconnaissance actuelle
Après avoir attiré un peu plus de 3 millions de spectateurs à sa sortie dans les salles, c'est à la télévision que La Soupe aux choux a eu le plus de succès. Comme de nombreux films culte, il est souvent rediffusé, depuis sa première diffusion française qui a eu lieu le 10 janvier 1984 sur Antenne 2. Le 1er janvier 2008, France 2 est en première position en rediffusant le film en fin d'après-midi avec près de 5 millions de téléspectateurs, soit 29,6 % de part de marché. Lors de sa 15e diffusion à la télévision française le 18 avril 2013 sur France 3, plus de 4 millions de téléspectateurs ont regardé le film, soit 15,8 % de part de marché, permettant à la chaîne publique d'être deuxième juste derrière TF1. Le 4 juillet 2019, le film diffusé sur France 3, réunit 1 764 000 téléspectateurs, soit 9,5 % de part de marché, derrière M6 et TF1.
Analyse
Le film serait « une charge contre la désertification rurale » pour le journaliste Julien Jouanneau
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