Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
25.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
En 1950, Peugeot étudie une Jeep sur la base de la 203. L'armée française ayant choisi la Delahaye VLR, ce projet n'a pas de suite. En 1956, Peugeot présente une nouvelle version, sans plus de succès.
L’une des premières transformations de 203 (et l’une des plus répandues aussi) fut l’œuvre d’Emile Darl’mat, concessionnaire Peugeot à Paris. Il a déjà réalisé la brillante « 402 Darl’mat » et on peut imaginer qu’il travaille avec l’accord tacite de l’usine. La « 203 Darl’mat » (250 exemplaires produits entre 1949 et 1954) est dérivée de la berline de série. Elle est plus basse de quatorze centimètres, grâce à un abaissement des longerons avant qui apporte une modification de la suspension, et bénéficie d'une refonte totale de toute la partie supérieure de la caisse. Ce n’est pas seulement une très jolie voiture, car sa mécanique a également subi une profonde modification : alimentation par deux carburateurs, augmentation du rapport volumétrique et quatre tubulures séparées pour l’échappement. Le moteur développe un peu plus de 50 ch réels et la voiture approche les 140 km/h chrono en version client.
Darl’mat transforme aussi quelques cabriolets, moins réussis esthétiquement, et étudie également cinq coupés en plastique (1951) et un coupé sport en aluminium (1953), toujours sur base 2033.
Ces voitures sont, aujourd’hui, des must pour les collectionneurs
Constructeur du célèbre compresseur portant son nom (plus exactement, un surpresseur ou compresseur à basse pression), Constantin se spécialise dans le gonflage des voitures de série et réalise des dérivés sportifs de la 203 à partir de 1951. Extrapolé de la berline, son coach (réalisé chez Darl’mat), abaissé de quinze centimètres, est construit sur une plate-forme renforcée. Avec une cylindrée portée à 1 425 cm3 (alésage 79), la 203 Constantin donne 90 ch à 5 000 tours (deux fois plus que le modèle d’origine) et roule à 160 km/h. Mais quand le compresseur souffle, la pompe à essence débite beaucoup plus, d'où une consommation qui peut aller jusqu'à 25 litres aux cent kilomètres.
Il en dérive quelques versions plus ou moins élaborées, à carrosserie spéciale
Max Morand (professeur de physique générale à la Sorbonne) étudie et développe une tubulure d'admission à longue branches rectilignes, réchauffée par circulation d'eau et collecteur d'échappement à sorties droites. Montée sur un moteur de 203 totalisant plus de 100 000 kilomètres, la transformation Morand permet d'obtenir une vitesse de 137 km/h (0-100 km/h en 22,1 au lieu de 36,5 s)
La 203 n’échappe pas à la mode qui veut, au cours des années 1950, qu’on personnalise les voitures de série. Certaines d’entre elles sont affublées d’enjoliveurs de toutes sortes et, en particulier, de calandres dont certaines sont assez esthétiques. La Darl’mat adopte un style « Studebaker de Levallois ou de Puteaux », assez discutable.
Dans les années 80/90 le custom français est bien présent en France, de nombreux jeunes se tournent sur la customisation (modification) de véhicule. Une des base la plus utilisée est la Peugeot 203.
Succès sportifs
C'est avec ce modèle, en général préparé par des équipages privés, que Peugeot entame une longue série de succès en rallyes et raids d'endurance. Ces victoires contribuent à forger cette image de fiabilité et de solidité qui font la réputation de la marque.
On peut citer le raid Paris-Le Cap en 1950, couvert en 17 jours par André Mercier et Charles de Cortanze, et le rallye Redex Round Australia en 1953, où les douze 203 engagées terminent brillamment et donnent à Peugeot une renommée durable en Australie.
En 1951, F. De Cortanze est lauréate de la Coupe des Dames du Rallye Monte-Carlo, et Mmes Hammersley le sont au premier Tour de France automobile de l'après-guerre.
En 1952, Alfred Bolz remporte le premier Jugoslovanska Alpska Voznja (rallye de Yougoslavie).
La même année, Eino Elo est vainqueur de la seconde édition du rallye de Finlande (alors appelé Jyväskylän Suurajot). L'année suivante, il termine second de l'épreuve, toujours sur 203, et en 1954 c'est au tour de Pentti Virtanen de finir à la même place.
En 1953, Ken Tubman termine en tête du premier Tour d'Australie officiellement organisé.
En 1954, J.J.Feeney gagne la classe B du Rallye Safari, il récidive en 1959 en classe A cette fois, toujours sur 203.
En 1954 toujours, C. Mandron et Abelin sont lauréats de catégorie au Rallye des Lions (après l'avoir été l'année précédente sur Renault 4CV).
En 1955, Lars Egeberg (jr) empoche le Rallye Viking avec Amund Böhle12.
Dans les années 1950, Darl'mat conçoit une 203 surbaissée et survitaminée (80 ch) pour participer à des rallyes, puis un autre hybride de Peugeot 203 et de Darl'mat de course pour concourir aux 24 heures du Mans, dernière des réalisations d'Émile Darl'mat.
En 1960 enfin, Jean-Pierre Hanrioud remporte une victoire de classe au Rallye Liège-Rome-Liège, en 1300 cm3 GT, sur une version spéciale prototype ayant appartenu à Roger de Lageneste.
Héritage
Véritable icône roulante des années 1950 aux côtés de la 4 CV et de la 2 CV, la 203 apporte sa contribution au processus de motorisation de masse de la France d'après-guerre ; elle est même, notamment avec sa structure monocoque, la seule voiture moderne de classe moyenne jusqu'à l'apparition de la Simca Aronde.
Moderne et fiable, tels sont les deux qualificatifs qui caractérisent parfaitement la 203, en même temps qu'ils expliquent son succès légitime. Sa réputation de voiture increvable lui vaut une forte fidélisation de la clientèle à travers le monde, ainsi que le titre de championne de la cote sur le marché de l'occasion.
La conception saine et logique de la 203 permet à Peugeot d’en extrapoler d’abord la 403, puis dans une certaine mesure, la 404.
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