Des manifestants avancent masqués, comme d'autres habitants ces derniers jours à Rouen, peu convaincus par les analyses donnant selon la préfecture un état de l'air "habituel" après le passage du nuage de fumée #Lubrizol
Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Un manifestant brandit un fumigène à Rouen, mardi 1er octobre. LOU BENOIST / AFP
Le préfet de Normandie a expliqué que « 160 fûts dans un état délicat » devaient être évacués de l’usine. Des milliers de manifestants réclamant davantage de « transparence » se sont rassemblés à Rouen.
Alors que des milliers de manifestants étaient réunis à Rouen pour réclamer davantage de « transparence » de la part des autorités concernant l’incendie de l’usine chimique Lubrizol, survenu jeudi, la préfecture de Seine-Maritime a publié mardi 1er octobre au soir la liste des produits chimiques incendiés.
5 253 tonnes de produits chimiques détruites dans l’incendie
Face à l’inquiétude d’une partie de la population, le premier ministre, Edouard Philippe, avait promis que la liste et la quantité des produits qui ont brûlé sur ce site industriel classé Seveso seraient rendues publiques. Mardi soir, la préfecture de Seine-Maritime a ainsi publié sur son site Internet plusieurs documents, dont l’un évoque 5 253 tonnes de produits chimiques détruites dans l’incendie. Parmi ces produits, 3 308 tonnes (soit 62,88 %) étaient des « additifs multi-usages ».
« Tous les produits ne sont pas dangereux. La dangerosité dépend de la quantité présente, du devenir des molécules après avoir brûlé et de la manière dont on est exposé (contact cutané, inhalation, ingestion) », peut-on lire dans un autre document accompagnant la liste des produits incendiés.
« Il n’y a pas de risque lié à l’amiante », assure la préfecture
« On peut estimer qu’avec la première série de relevés [effectués vendredi] il n’y a pas de risque lié à l’amiante, avait affirmé plus tôt dans la journée le préfet de Normandie, Pierre-André Durand. Ce risque n’est pas avéré. » Des prélèvements ont été faits dans l’air et sur des surfaces pour rechercher l’impact des fûts qui ont explosé jeudi. « En ce qui concerne l’amiante dans l’air, on est sur le bruit de fond des fibres d’amiante dans l’air, des niveaux extrêmement faibles », a précisé Patrick Berg, responsable de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Normandie.
« Ce qui est dangereux pour la santé, c’est la présence de fibres d’amiante dans l’air. Ces résultats sont tous négatifs. On ne détecte aucune fibre d’amiante sur les surfaces. Et, dans l’air, le niveau est extrêmement faible. Il est inférieur aux seuils. On attend le résultat d’une deuxième série de relevés », a encore insisté M. Berg.
Le préfet a ajouté qu’« il restait de l’ordre de 1 000 fûts, dont 160 en état délicat, pour lesquels un protocole d’intervention est en cours de finalisation ». Ces fûts « participent aux émanations d’odeurs », a-t-il précisé. Ils contiennent « des agents chimiques qui, en échauffant, peuvent générer des vapeurs gazeuses de mercaptan et d’hydrogène sulfuré. Il faut donc les manipuler avec précaution », a aussi souligné Patrick Berg.
Quant aux odeurs qui incommodent les habitants, elles devraient disparaître d’ici quelques jours, selon la préfecture. La nappe d’hydrocarbures, d’huile, de mousse et d’eau qui subsiste sur le site – et serait à l’origine des mauvaises odeurs – est en cours de pompage, a encore précisé le préfet. « Les pompages (…) vont se poursuivre dans les jours qui viennent jusqu’à ce que les mauvaises odeurs disparaissent », a assuré M. Durand.
Plusieurs milliers de manifestants à Rouen
Dans la soirée, plus de 2 000 personnes ont manifesté dans le centre de Rouen, entre le palais de justice et la préfecture de Seine-Maritime, pour réclamer « la vérité » sur les conséquences de l’incendie de l’usine. « On veut des informations claires, complètes et expliquées sur la réalité de l’incendie de Lubrizol », affirmait Yves Certains, Rouennais présent dans le rassemblement. Comme beaucoup, face aux odeurs incommodantes présentes dans l’agglomération depuis le 26 septembre, il disait « douter de l’absence de pollution de l’air » et portait un masque sur le visage avec l’inscription « Je suis Rouen ». Ses supérieurs avaient autorisé les salariés de la cité administrative, où il travaille, à rester chez eux au lendemain de l’incendie. Le slogan « Etat responsable, Etat coupable » était scandé par un groupe de manifestants, quand d’autres s’inquiétaient des conséquences à long terme du « gros nuage noir » sur l’air, les sols et l’eau.
Des manifestants avancent masqués, comme d'autres habitants ces derniers jours à Rouen, peu convaincus par les analyses donnant selon la préfecture un état de l'air "habituel" après le passage du nuage de fumée #Lubrizol
Quelques centaines de personnes viennent de partir du palais de justice de Rouen, direction la préfecture pour demander "la vérité" sur les conséquences de l'incendie #Lubrizol. Toujours bcp de suspicions sur la réalité d'une pollution malgré les prises de paroles des autorités
Parallèlement, le parquet de Rouen a annoncé se dessaisir de l’enquête sur l’incendie au profit du pôle de santé publique et environnement du parquet de Paris, en raison « de l’importance du sinistre survenu sur un site classé Seveso, du nombre de plaintes déposées et de la complexité des investigations ». Le parquet explique dans un communiqué que « le périmètre de départ de feu commence à être identifié, sans pour autant qu’il soit aujourd’hui possible de préciser avec certitude sur quelle emprise le sinistre a débuté ». Lubrizol avait affirmé lundi que l’origine du feu semblait être « extérieure » au site.
Le parquet a recensé par ailleurs « plus d’une quarantaine de plaintes » portées à sa connaissance. « Elles sont transmises ou en cours de transmission », précise-t-il. Selon le communiqué, l’enquête porte actuellement sur « l’exploitation des divers moyens de vidéosurveillance » et le « recueil de témoignages ». « Les causes de l’incendie restent à établir », souligne encore le parquet.
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