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19.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Retraite: les fâcheuses approximations de Darmanin et Ndiaye sur France 2
ANALYSE - Pour défendre la réforme des retraites au soir d’une mobilisation historique, le ministre des Comptes publics et la porte-parole du gouvernement ont développé jeudi dans l’émission «Vous avez la parole» plusieurs arguments erronés qui, il faut l’avouer, ne poussent pas à la clarté du débat. Pis, ils peuvent induire l’opinion en erreur.
Être ministre n’est pas un métier, c’est clair, mais cela peut parfois s’apparenter à un sacerdoce surtout quand les intéressés sont dépêchés sur les plateaux télé pour aller défendre une réforme dont ils n’ont pas la charge. Malgré toute la maîtrise et le talent (notamment de communication) qui les caractérisent, c’est ce qui est arrivé ce jeudi soir à deux jeunes talents du gouvernement, Gérald Darmanin et Sibeth Ndiaye, qui ont brillamment apporté le fer de la contradiction sur France 2 à une poignée de Français triés sur le volet (et censés être représentatifs de la grogne) sur la future réforme des retraites.
Parmi les deux heures et quelques qu’aura duré l’émission diffusée en direct sur France 2 et animée par le tandem Léa Salamé / Thomas Sotto, les deux ministres (respectivement de l’Action et des comptes publics, et porte-parole du gouvernement) ont en réponse à leurs contradicteurs quelques fois asséné des vérités qui, après examen, n’en sont pas. Et qui, affirmées comme elles l’ont été, non seulement induisent en erreur mais n’aident surtout pas à la compréhension du débat.
Darmanin et Ndiaye n’ont pas été les seuls toutefois à faire des approximations ou asséner des contre-vérités sans être une seule fois repris sur le plateau. Quasiment tous les participants à ce débat, à commencer par Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT (sur le système suédois, notamment), la directrice d’école quadra (sur la valeur du point, notamment) ou encore le syndicaliste Sud-Rail (dans à peu près chacune de ses prises de parole), y sont allés de leur intox/infox, le plus souvent par méconnaissance du sujet ou propagande politique mal renseignée. Quoi qu’il en soit, les deux ministres présents ne se sont pas laissés prier. Voici succintement trois exemples, parmi les plus notables de leurs approximations pendant le débat.
Cette affirmation, tout d’abord énoncée par Sibeth Ndiaye et reprise plus tard par Gérald Darmanin, est erronée car elle laisse penser qu’une femme sur cinq travaille jusqu’à ses 67 ans pour pouvoir bénéficier d’une pension complète, c’est-à-dire sans décote au motif qu’elle n’a pas suffisamment cotisé durant sa carrière pour pouvoir partir en retraite avant. Or ce n’est pas le cas. Les deux ministres confondent travail jusqu’à 67 ans et liquidation à 67 ans, ce qui n’a rien à voir. Si 20% des femmes liquident en effet leurs droits à retraite à 67 ans (parce qu’elles n’ont pas suffisamment cotisé pour le faire avant), toutes ne sont pas obligées de travailler jusque cet âge avancé, bien heureusement. Et surtout ne le font pas. Elles sont pour la plupart déjà inactives et attendent l’âge d’annulation de la décote, fixé à 67 ans depuis la loi Woerth de 2010, pour faire valoir leur droit à la retraite. La nuance est peut-être subtile mais elle est réelle.
● «Non, le président n’a pas menti en 2017 lorsqu’il a indiqué aux Français qu’il n’aurait pas besoin de faire de réforme financière des retraites au cours de son quinquennat car il se basait sur des prévisions du COR qui renvoyaient le déficit à la décennie 2040. Or la donne a changé il y a quelques mois quand le COR a constaté qu’il y aurait un déficit au début des années 2020»
Cette affirmation de Gérald Darmanin, en milieu d’émission, est là encore contraire à la vérité. Du moins partiellement. Le ministre de l’Action et des comptes publics dit vrai sur la première partie de la phrase. Lorsqu’Emmanuel Macron a bâti son programme en 2017 et indiqué qu’il n’aurait pas besoin de faire de réforme paramétrique/financière des retraites parce que le système n’afficherait pas de besoin de financement avant les années 2040, il ne faisait en effet que reprendre les prévisions alors disponibles du COR. Mais le conseil d’orientation des retraites -créé par Lionel Jospin en 2001 pour éclairer chaque année en juin le président de la République sur l’état des finances des régimes de retraite- a changé de braquet sitôt Emmanuel Macron installé à l’Élysée. Dès juin 2017, il a en effet fait état d’un besoin de financement finalement bien plus précoce que prévu jusqu’alors, c’est-à-dire dès la décennie 2020. Et il l’a répété en 2018 puis en 2019.
Pis, le comité de suivi des retraites (CSR), organe créé après la loi Touraine de 2014 pour indiquer au gouvernement les correctifs à apporter afin de ramener le système des retraites dans les clous en cas de dérapage annoncé, avait alerté Édouard Philippe et Emmanuel Macron sur l’obligation de boucher les trous dès... juillet 2017 (le CSR doit rendre son rapport annuel avant le 14/07 chaque année) et a répété son avertissement en 2018 et 2019. Rapports 2017 et 2018 du COR et du CSR que l’exécutif a ostensiblement ignorés par quatre fois donc (en cumulé), préférant faire l’autruche alors que tout indiquait que la promesse du président ne pourrait pas être tenue. Ce n’est qu’à l’été 2019, alors qu’on entrait dans le dur de la réforme systémique aux termes des quasi deux ans de concertation menées par Jean-Paul Delevoye avec la remise de ses préconisations le 18 juillet, que le gouvernement a semblé découvrir l’ampleur du trou à combler. Ce n’était pourtant pas faute de l’avoir alerté, à plusieurs reprises, depuis deux ans...
● «Le nombre de chômeurs a baissé de 500.000 en deux ans»
Là encore, Gérald Darmanin a fait une fâcheuse confusion quand, en réponse à une interpellation de l’avocat présent sur le plateau (avec lequel clairement le courant ne passait pas), il a affirmé que le nombre de chômeurs a baissé de 500.000 en deux ans. Pour le coup, c’est totalement faux. Si on prend les statistiques des inscrits à Pole emploi, les fameux DEFM communiqués désormais à un rythme trimestriel, la décrue depuis l’élection d’Emmanuel Macron est limitée à 126.600, soit plus de trois fois moins que ne le dit le ministre des Comptes publics. L’erreur est un peu moindre si on se réfère à la baisse du nombre de chômeurs au sens du BIT et comptabilisés par l’Insee: dans ce cas, le reflux est plus net (-313.000 depuis la fin du 2è trimestre 2017) mais pas au point d’approcher le demi-million annoncé.
En fait, Gérald Darmanin confond avec le nombre de créations d’emplois dans les entreprises qui, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, dépasse effectivement les 500.000 (545.700 précisément depuis la mi-2017). Et c’est en l’occurrence plus une erreur qu’un mensonge intentionnel puisque le ministre de l’Action et des comptes publics l’a déjà affirmé dans ses prises de parole précédentes. Omettant alors simplement de rappeler que cette bonne tendance de l’emploi n’a pas démarré en mai 2017 avec l’élection du président de la République mais deux ans plus, début 2015, avec le virage de la politique de l’offre de François Hollande dont le ministre de l’Économie était à l’époque un certain... Emmanuel Macron.
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