Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
La compétition rassemble 258 athlètes de seize pays qui disputent un total de seize épreuves dans six sports différents. Le patineur de vitesse finlandais Clas Thunberg devient l'athlète le plus médaillé de ces Jeux en remportant cinq médailles dont trois en or. La délégation norvégienne est la première au classement officiel des nations (établi en fonction des six premières places de chaque épreuve) ainsi qu'au tableau des médailles, en comptant dix-sept médailles alors qu'elle ne se présente qu'avec seize athlètes. Face au succès rencontré à Chamonix, les pays nordiques abandonnent leurs réserves et la semaine internationale de Chamonix est requalifiée a posteriori comme étant les premiers Jeux olympiques d'hiver de l'histoire lors du congrès olympique de Prague le 27 mai 1925, donnant ainsi lieu à la création d'un cycle propre aux Jeux d'hiver et distinct de celui des Jeux d'été.
Naissance des Jeux d'hiver
Dès le premier congrès olympique de 1894, qui se tient à Paris dans le but de rétablir les Jeux olympiques, il est mentionné que le patinage doit être représenté autant que possible aux Jeux Ainsi des épreuves de patinage artistique sont organisées à Londres en 1908 puis à Anvers en 1920, où un tournoi de hockey sur glace est également disputé lors d'un prologue qui se tient quatre mois avant l'ouverture des Jeux. L'intégration des sports d'hiver dans le programme des Jeux se heurte néanmoins à un obstacle matériel et technique puisque les villes hôtes ne possèdent pas toutes les infrastructures nécessaires à leur pratique. Les épreuves de patinage artistique sont par exemple absentes des Jeux d'Athènes en 1896 puis de Stockholm en 1912 car ces deux villes sont dépourvues de patinoires.
Dans le même temps, la pratique des sports d'hiver poursuit son développement : les Jeux nordiques se tiennent à Stockholm dès 1901 et une semaine internationale, organisée par le Club alpin français, se déroule chaque année en France depuis 1907. Chamonix-Mont-Blanc accueille notamment les éditions 1920 et 1921. L'idée d'incorporer les disciplines hivernales au programme olympique poursuit son chemin : le baron Pierre de Coubertin s'y montre favorable en déclarant que les « Jeux olympiques sont les jeux de tous les sports » La presse et le Club alpin français soutiennent également cette idée. Ce projet se heurte pourtant à l'opposition des pays nordiques qui craignent que l'organisation de Jeux olympiques d'hiver nuisent aux Jeux nordiques.
En juin 1921, le comte Justinien Clary et le marquis de Polignac, tous deux représentants français au CIO, présentent la candidature de la ville de Paris pour les Jeux de 1924 lors du congrès du CIO à Lausanne. Ils suggèrent également l'idée d'organiser des Jeux olympiques d'hiver à cette occasion, un projet qui reçoit notamment le soutien des délégués canadiens et suisses comme le baron Godefroy de Blonay. Le 5 juin, les membres du CIO se prononcent en faveur de l'admission des sports d'hiver à la famille olympique. Ce vote autorise également la tenue des compétitions de sports d'hiver dans un lieu propice et pas obligatoirement dans la ville désignée pour recevoir les Jeux olympiques d'été. Les Nordiques demeurent hostiles au projet mais grâce à l'influence du Suédois Sigfrid Edström, président de la Fédération internationale d'athlétisme et favorable à la proposition française au CIO, ils acceptent d'y prendre part à condition que les Jeux ne soit pas appelés « olympiques ». La compétition est donc organisée sous le patronage du CIO et reçoit l'appellation de « Semaine internationale des sports d'hiver ». Elle ne constitue dans un premier temps qu'un prélude aux Jeux d'été
Organisation
Plusieurs villes se portent candidates pour accueillir les épreuves de sports d'hiver : Gérardmer dans les Vosges, Luchon-Superbagnères dans les Pyrénées et Chamonix-Mont-Blanc dans les Alpes. Du 12 au 14 juin 1922, le Comité olympique français (COF) organise à Paris un Congrès des sports d'hiver avec les fédérations et commissions internationales concernées afin d'établir le programme des compétitions. Chamonix est alors désignée comme ville hôte des épreuves car ses concurrentes ne pouvaient garantir un nombre de logements suffisant ni une bonne probabilité d'enneigement. Après une première rencontre en janvier 1923, le contrat liant Paris et Chamonix-Mont-Blanc est paraphé le 20 février 1923 entre Frantz Reichel, secrétaire général du COF et Jean Lavaivre, maire de Chamonix
À travers l'accueil de cette compétition sportive, Chamonix-Mont-Blanc poursuit également un enjeu économique et touristique dans le but de moderniser ses installations et ainsi concurrencer d'autres stations alpines, comme de celles de Saint-Moritz ou Davos en Suisse. L'organisation de la semaine internationale des sports d'hiver nécessite l'érection d'une piste de bobsleigh, d'une patinoire et d'un tremplin de saut à ski dont l'étude de projet ainsi que la direction sont confiées au service des Ponts et Chaussées de la Haute-Savoie. Le Comité olympique français (COF) promet alors d'aider au financement des travaux à hauteur de 500 000 francs. La municipalité de Chamonix contracte un emprunt de 300 000 francs auprès des particuliers propriétaires des palaces et des grands hôtels de la commune, ainsi qu'un emprunt de 500 000 francs auprès du Crédit foncier. Les travaux débutent le 31 mai 1923, soit seulement huit mois avant le début des épreuves et la municipalité de Chamonix-Mont-Blanc doit rapidement faire face à des problèmes techniques. Au début du mois de septembre 1923, le COF mandate un expert qui dresse un rapport édifiant quant au retard pris sur les différents chantiers. La ville est alors mise en demeure de respecter le délai fixé au 1er novembre suivant sous peine de se voir retirer la subvention promise par le COF ou bien d'assister à la suppression des sports d'hiver du programme olympique.
L'accélération des travaux entraîne un coût supplémentaire sur la facture totale de ces Jeux. L'aménagement de la patinoire et du stade olympique représente la plus forte dépense avec 1 100 000 francs. La construction de la piste de bobsleigh coûte quant à elle 115 822,57 francs et le tremplin de saut 58 565,22 francs. En raison de graves problèmes de trésorerie, le COF ne participe finalement qu'à hauteur de 250 000 francs alors que la municipalité de Chamonix-Mont-Blanc règle à elle seule 2 des 3,5 millions de francs dépensés au total pour l'organisation et la tenue de la semaine internationale des sports d'hiver. Les principales sources de revenus émanent de la vente des billets : avec un nombre total de 10 044 spectateurs payants, la billetterie rapporte 107 880,80 francs. Les recettes totales sur la durée des Jeux s'élèvent à 120 000 francs
Seize nations sont représentées à Chamonix pour un nombre total de 258 athlètes, dont 245 hommes et 13 femmes. Conformément à une décision du CIO, seuls les pays membres de la Société des Nations sont autorisés à prendre part aux Jeux de Paris et par conséquent, à la semaine des sports d'hiver des Chamonix. L'Allemagne est ainsi exclue de la compétition. Le nombre de nations présentes à Chamonix est inférieur aux 44 pays engagés à Paris
Autriche (4) Belgique (18) Canada (12) États-Unis (24) | Finlande (13) France (39) Grande-Bretagne (28) Hongrie (4) | Italie (18) Lettonie (2) Norvège (14) Pologne (7) | Suède (23) Suisse (27) Tchécoslovaquie (24) Yougoslavie (4) |
La patinoire, également connue comme le stade olympique de Chamonix, est établie en bordure de l'Arve, en amont de Chamonix, face à une ancienne patinoire de la ville. D'une superficie totale de 36 000 m2, elle est à cette époque la plus grande patinoire artificielle du monde et bénéficie des dernières avancées technologiques. La construction de ce stade nécessite au préalable des travaux d'endiguement de la rivière afin de soutenir le remblai de la patinoire. De forme rectangulaire, celle-ci est complétée par deux demi-cercles de 90 mètres de diamètre, pour une longueur maximale de 227 mètres À elle seule, la patinoire proprement dite représente 20 620 m2, auxquels il faut ajouter une piste de course 5 000 m2 et un terrain de curling de 2 040 m2. Le reste du terrain comprend une piste de ski joëring ainsi que des tribunes et un pavillon des sports. Les spectateurs disposent de cinq tribunes. La plus luxueuse peut accueillir 400 personnes, tandis que la grande tribune couverte a une capacité de 1 000 places.
Le tremplin olympique du Mont est construit à proximité du glacier des Bossons pour accueillir les épreuves de saut à ski et de combiné nordique. D'une longueur de 79,40 mètres, la piste de lancement compte trois départs. La piste de réception, au bout de laquelle des tribunes en gradins sont aménagées pour accueillir les spectateurs, a une longueur totale de 178 mètres.
Les épreuves de bobsleigh se déroulent sur la piste des Pélerins, à proximité du funiculaire aérien de l'Aiguille du Midi. La piste est longue de 1 369,88 mètres pour une largeur de 2 mètres et comporte 19 courbes. Une conduite d'eau suit la piste afin d'en permettre l'arrosage et l'alimentation. La remontée des bobsleighs et des athlètes s'effectue par le biais du funiculaire
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