Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
12.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Un nouveau virus menace les tomates, le risque qu'il touche la France est «élevé» selon l'Anses
Le «ToBREV» a atteint des pays voisins et grands cultivateurs du légume-fruit le plus produit au monde. L'agence de sécurité sanitaire de l'alimentation recommande la «destruction par le feu» des plants contaminés.
Elle fait partie des fruits et légumes les plus consommés en France : la tomate est actuellement menacée par un virus qui pourrait toucher la production française, alerte l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Ce virus, le tomato brown rugose fruit virus (ToBREV) touche actuellement des pays proches de la France et grands producteurs de tomates comme l'Espagne ou l'Italie, mais aussi les Pays-Bas, la Grèce ou le Royaume-Uni.
S'il ne présente aucun danger pour la santé humaine, le virus ToBRFV inquiète les producteurs pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il affecte les tomates et les poivrons de manière très visible : des mosaïques apparaissent sur les feuilles, qui rétrécissent, des tâches jaunes peuvent apparaître sur les fruits. Ceux-ci peuvent également présenter une surface rugueuse caractéristique. Résultat : ils deviennent tout bonnement impossibles à commercialiser. Or «pour un producteur professionnel de tomates, 10% de pertes, c'est déjà insupportable économiquement», souligne Philippe Reignault, directeur de la santé du végétal à l'Anses, dans Libération. Quand le virus a touché la Jordanie, il a fait des ravages: 100% des plants de tomates ont été touchés.
Deuxième problème : le ToBRFV se transmet d'un plant à l'autre extrêmement facilement. Il suffit en effet d'un contact, direct ou indirect, pour que la maladie se propage. Le virus peut également subsister pendant des mois dans les sols, les vêtements ou les outils sans perdre son pouvoir infectieux. «Le virus peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité comme les cultures sous serres», prévient ainsi l'Anses. Or le mode de culture sous serre est particulièrement répandu dans le cas de la tomate, légume-fruit le plus produit dans le monde. «Une fois que le virus a été introduit dans une zone, les mesures pour contrôler sa propagation sont extrêmement limitées, concède l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (Oepp). Ces mesures consistent principalement en une élimination des plantes infectées en suivant des mesures d'hygiène strictes». En effet, aucun traitement n'existe à ce jour pour ce virus qui peut aussi résider dans les graines.
Face à ce virus à la propagation rapide, l'Anses recommande donc de sortir l'artillerie lourde et de mettre en place un «plan national» consacré à sa surveillance et à sa détection. L'Agence appelle aussi à la «destruction par le feu» de tous les plants qui pourraient être contaminés - car de simples mesures d'hygiène ne sont pas suffisantes. Pour les particuliers qui planteraient leurs propres tomates, poivrons et autres piments, il est recommandé de se fournir de préférence en semences certifiées ou dans le cadre de circuits courts. La crainte de l'Anses : les semences achetées en ligne, souvent avec une traçabilité très faible.
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