Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
28.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
La Cour des comptes déplore le coup d’arrêt au redressement des finances publiques
Dans son rapport annuel, l‘instance regrette que le gouvernement ne cherche plus à réduire le déficit.
C’est la maladie financière de milieu de quinquennat. Après deux ans à réduire petitement le déficit, le gouvernement d’Édouard Philippe ne semble plus avoir pour ambition d’équilibrer les finances publiques, se plaint la Cour des comptes dans son nouveau rapport annuel publié ce mardi matin. «Le redressement des finances publiques, déjà très graduel au cours des dernières années, est aujourd’hui quasiment à l’arrêt, écrivent les magistrats des comptes publics. Sur deux ans, la réduction du déficit serait donc de 0,3 point de PIB seulement.» Il passerait en effet de 2,5% en 2018 à 2,2% du PIB en 2020.
Plus qu’un renoncement planifié et assumé à l’orthodoxie budgétaire, ce lent délitement de l’effort est la résultante «d’une succession de choix», écrit la Cour. Crise des «gilets jaunes» et grand débat national ont eu raison de la volonté affichée de tendre vers l’équilibre des comptes publics à la fin du quinquennat. L’annulation de hausses de prélèvements obligatoires - avec l’abandon de la trajectoire de hausse de la taxe carbone et de la hausse de la CSG sur une partie des retraités ciblés - ainsi que la baisse de 5 milliards d’euros de l’impôt sur le revenu ont en effet plombé les chiffres du déficit pour 2019 et 2020. Car l’exécutif s’est montré plus timide en matière d’économies.
«Le choix a été fait d’accroître encore les mesures de baisse d’impôts, en ne gageant celles-ci que très partiellement par des mesures d’économies», résume la Cour. Le gouvernement a assumé cette politique, par la voix de Gérald Darmanin. «Nous avons préféré baisser les impôts plus vite que le déficit», avait déclaré le ministre de l’Action et des comptes publics, mi-septembre. Emmanuel Macron lui-même y est allé de sa petite phrase en déclarant en novembre que la règle des 3% de déficit était «un débat d’un autre siècle». Dommage, dit la Cour des comptes, que «l’environnement [économique] favorable des années récentes n’a pas été utilisé pour faire reculer le poids de la dette rapportée au PIB».
Une maîtrise presque involontaire des finances publiques
Vu ce contexte, c’est presque par chance que le déficit n’ait pas dérapé. Les dépenses ont en effet été maîtrisées grâce à des facteurs que l’exécutif ne maîtrise pas et dont il n’est pas responsable: la participation de la France au budget européen et la faiblesse persistante et historique des taux d’intérêt. Ce dernier facteur viendra à lui seul diminuer de près de 2 milliards d’euros la charge de la dette en 2020. Le véritable effort de modération des dépenses apparaît même, entre 2018 et 2020, «un peu inférieur à ce qui figurait en loi de programmation des finances publiques», relèvent les magistrats de la rue Cambon, qui brocardent «une politique budgétaire moins stricte qu’il n’était programmé» en début de quinquennat.
«Au total, aucun des grands agrégats de finances publiques n’afficherait d’amélioration en 2020: une fois neutralisé l’effet des mesures exceptionnelles et temporaires, le déficit effectif comme le déficit structurel seraient presque inchangés, de même que la dette», qui diminuerait très légèrement à 98,7% du PIB, tranche la Cour. Cette absence d’amélioration structurelle «s’écarte de la recommandation adressée à la France par le Conseil européen des ministres des Finances en juillet dernier»
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