Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Marina Vlady, au civil Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff, est une actrice, chanteuse et écrivain française née le 10 mai 1938 à Clichy (Clichy-la-Garenne), dans la banlieue de Paris
Émigrés de Russie après la Révolution de 1917, ses parents se réfugient en France. Son père Vladimir de Poliakoff était chanteur d'opéra et sa mère Militza Envald, danseuse étoile. Ils ont eu quatre filles toutes vouées au spectacle : Olga (1928-2009) dite Olga Varen, réalisatrice à la télévision ; Tania (1930-1980) dite Odile Versois, actrice ; Militza (1932-1988) dite Hélène Vallier, actrice ; et Marina.
Elle a été mariée au comédien et metteur en scène Robert Hossein avec qui elle a eu deux enfants : Pierre et Igor ; puis à Jean-Claude Brouillet, aviateur, ancien résistant et entrepreneur dans le transport aérien dont elle a un enfant : Vladimir. Elle se marie ensuite avec Vladimir Vissotsky, poète, acteur et chanteur russe avec lequel elle vivra douze années en URSS jusqu'à la mort prématurée de celui-ci en 1980 à l'âge de 42 ans. Elle vit ensuite pendant vingt-trois ans avec le cancérologue Léon Schwartzenberg.
En 2006, Marina Vlady chante son amour pour Vladimir Vissotsky au théâtre des Bouffes du Nord, récital intitulé Vladimir ou le vol arrêté, titre éponyme de son livre paru en 1987. En 1973, Marina Vlady avait enregistré quelques chansons, notamment Le Voleur de chevaux qui connut un succès radio.
Engagée à gauche et dans le féminisme, le 5 avril 1971, elle est l'une des 343 signataires du manifeste dit « des 343 salopes » paru dans le journal Le Nouvel Observateur.
Selon Paris-Match du 11 juin 1955, l'initiale V, commune aux quatre pseudonymes choisis avec ses sœurs Varen, Versois, Vallier et Vlady, serait le V de la victoire.
Marina Vlady débute au cinéma en 1949 (dans le rôle de « Marie-Tempête » !) et perce dès 1954 dans Avant le déluge d'André Cayatte, remarquée notamment pour sa beauté spectaculaire. Elle devient aussitôt une des principales jeunes premières du cinéma français, aussi à l'aise dans la comédie (Sophie et le Crime de Pierre Gaspard-Huit) que dans le drame et le film noir, même si La Sorcière d'André Michel (l'un des films dont elle demeure très fière) ne rencontre pas un grand succès public. Elle tourne ensuite plusieurs films diversement accueillis sous la direction de Robert Hossein, avec qui elle forme l'un des couples les plus séduisants de l'hexagone, notamment Toi, le venin (1959, où Marina a pour partenaire sa sœur Odile Versois). Selon le Dictionnaire du cinéma français paru chez Références Larousse (sous la direction de Jean-Loup Passek), le premier de ces films, Les Salauds vont en enfer, écrit par Frédéric Dard, « a au moins le mérite de la nouveauté » et un « climat étrange, violent, érotique » qui le caractérise. Le couple se retrouve aussi dans Crime et Châtiment de Georges Lampin, La Sentence de Jean Valère et Les Canailles de Maurice Labro d'après James Hadley Chase.
Selon le Dictionnaire du cinéma français, les quatre films de Hossein « permettent [à Marina] de relancer une image de marque qui avait beaucoup de mal à convaincre le public. »
Toujours selon cet ouvrage, La Princesse de Clèves met en évidence la « distinction » de Marina Vlady jusque-là plutôt considérée comme une sorte de bombe érotique dotée d'un tempérament dramatique.
En 1960, La Princesse de Clèves de Jean Delannoy, adaptation luxueuse de l'œuvre de Madame de La Fayette, mais qu'une certaine critique française jugea « trop académique », réaffirme avec éclat son statut de star capable de porter un film sur ses seules épaules. Suivront Adorable Menteuse et On a volé la Joconde de Michel Deville, et le très cynique Les Bonnes Causes du vétéran Christian-Jaque. En Italie, la star s'illustre dans La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer et surtout, avec Ugo Tognazzi, dans Le Lit conjugal de Marco Ferreri (sa composition dans ce dernier film lui vaut une large reconnaissance critique et un prix d'interprétation à Cannes), sous la direction de Steno dans Casanova et, plus tard, aux côtés d'Alberto Sordi dans Contestation générale de Luigi Zampa (1970) et dans Le Malade imaginaire de Tonino Cervi (1979) ; enfin son ami Orson Welles lui offre une apparition digne d'un ange dans Falstaff en 1965. L'année suivante, Atout cœur à Tokyo de Michel Boisrond fait déjà figure d'exception dans une carrière essentiellement vouée aux films d'auteur.
Au cours de sa carrière de star à l'écran, Marina Vlady interprétera notamment Caroline Esterhazy dans Symphonie inachevée (1954) et Marie-Antoinette dans La Nuit de l'été de Jean-Claude Brialy à la télévision en 1979.
Au milieu des années 1960, Marina Vlady apparaît en tête d'affiche du film de Jean-Luc Godard, 2 ou 3 choses que je sais d'elle, et fait montre d'une exigence rare en privilégiant des œuvres confidentielles : Mona, l'étoile sans nom d'Henri Colpi, Le Temps de vivre de Bernard Paul, Lika, le grand amour de Tchekhov de Serguei Youtkhevitch, Sirocco d'hiver de Miklós Jancsó, La Nuit bulgare de Michel Mitrani...
Dans les années 1970 et 1980, Marina alterne comédies populaires (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne, Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré) et films d'auteur au succès moindre (Tangos, l'exil de Gardel de Fernando E. Solanas).
En 1976, elle joue la maîtresse du Régent (Philippe Noiret) dans Que la fête commence de Bertrand Tavernier et en 1989 donne la réplique à Marcello Mastroianni (25 ans après Jours d'amour de Giuseppe De Santis) dans Splendor d'Ettore Scola.
Son éclectisme la pousse aussi vers des entreprises atypiques à caution littéraire telles que Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz de Catherine Binet (d'après Bram Stoker et Jules Verne) et l'adaptation libre du roman érotique d'Apollinaire, Les Exploits d'un jeune Don Juan, ou vers des films plus politiques — Le Complot de René Gainville ou Follow Me de Maria Knilli — , travaillant aussi bien en Russie qu'au Japon ou en Grèce...
Le Dictionnaire du cinéma français évoque « les traits réguliers et lumineux, le visage botticellien, la grâce naturelle » de Marina Vlady, en s'interrogeant sur la responsabilité de sa beauté dans le déroulement d'une carrière en deçà des promesses. Peu de comédiennes se maintiennent dans les hauteurs atteintes par Vlady dans les années 1960, démontrant l'étendue de son talent aussi bien dans la gravité que dans la légèreté, dans des films souvent rares et à découvrir.
Marina Vlady n'est plus apparue au cinéma depuis 1998 et a considérablement ralenti son activité sur le petit écran qui lui a offert, depuis Les Petites Demoiselles de Michel Deville (1964), de très nombreuses opportunités. Ici encore l'actrice privilégie l'exigence, à travers la littérature et l'histoire. Elle paraît ainsi dans Le Roman du samedi : L'Agent secret de Marcel Camus (1981) d'après Joseph Conrad, Lorelei de Jacques Doniol-Valcroze (1982) d'après Maurice Genevoix, Les Secrets de la princesse de Cadignan de Jacques Deray, adaptation d'Honoré de Balzac par Jean-Claude Carrière, Fort comme la mort d'après Guy de Maupassant, La Chambre des dames de Yannick Andréi adapté du roman de Jeanne Bourin qui remporte un triomphe, Les Beaux Quartiers adapté de Louis Aragon, Condorcet écrit par Élisabeth Badinter, Victoire, ou la douleur des femmes de Nadine Trintignant, Résurrection de Paolo et Vittorio Taviani (2001) d'après Léon Tolstoï — à ce jour sa dernière apparition à l'écran.
Ces dernières années, la comédienne se consacre à la scène et à l'écriture.
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