Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
06.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
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Les débuts de l'industrie du tulle à Calais remontent à l'importation des premiers métiers à Saint Pierre-les-Calais par les Anglais Webster et Clark. Quatre métiers fabriquaient un tulle uni.
Exposition «Plein les yeux» au musée de la Dentelle à Calais © France 3/ Culturebox
Dès 1821, environ cinq ans après l'arrivée des premiers Anglais, on compta bientôt 210 personnes qui travaillent sur trente huit métiers appartenant à une dizaine de fabricants. Le matériel et la matière première parviennent à Calais par la contrebande car l'importation du tulle anglais est interdite en France. Peu à peu la main-d'œuvre calaisienne va contribuer à la construction des machines sous le contrôle des cadres anglais. Progressivement les ouvriers locaux intègreront l'encadrement puis celui des fabricants. En 1830, le calaisis (St-Pierre et Calais) comptent 113 fabricants pour 256 métiers. 65 sont des exploitants anglais et les entreprises sont petites pour la plupart avec un seul
métier. Seuls six exploitants ont plus de cinq métiers. C'est à cette époque qu'apparaîtront les premiers métiers Leavers qui produiront un tulle plus fin et de qualité supérieure. Des négociants calaisiens investissent dans la fabrication et le commerce du tulle. C'est aussi à partir de cette période que la révolution de la machine à vapeur et du système Jacquard lyonnais vont transformer peu à peu la production de tulle en production de dentelle mécanique.
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Six communes totalement dévastées après la bataille de Verdun en 1916 ne furent jamais reconstruites et ne possèdent aucun habitant : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux et Louvemont-Côte-du-Poivre. Qualifiées de communes « mortes pour la France », chacune est administrée par un conseil municipal de trois membres nommés par le préfet de la Meuse (voir Villages français détruits durant la Première Guerre mondiale).
Mis à part ces six communes, Rochefourchat (Drôme) compte un seul habitant, Majastres (Alpes-de-Haute-Provence) seulement deux, et Leménil-Mitry (Meurthe-et-Moselle) trois habitants.
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Ce que la bouche s'acoutume a dire,
le coeur s'acoutume à croire.
Charles Baudelaire
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Cette statue date de l'époque hellénistique (grecque), vers 130-100 av. J.-C. Elle a d'abord été attribuée à tort à Praxitèle mais une inscription sur le socle montre qu'elle pourrait être l'œuvre d'Alexandre d'Antioche.
La Vénus de Milo.
Le buste de la statue est mis au jour le 8 avril 1820 à Milo, une île de la mer Égée, faisant alors partie de l'empire ottoman, par un paysan nommé Yorgos Kentrotas à la recherche de pierres pour bâtir un mur autour de son champ. Par hasard, un élève officier de marine français, Olivier Voutier, assiste à la découverte. Passionné par l'archéologie, alors une discipline récente, il incite le paysan à continuer de creuser. Apparaissent alors la partie inférieure de la statue et quelques fragments appartenant de toute évidence à la statue, comme le nœud du chignon. En l'état, le buste n'a déjà plus ses bras, comme en témoigne le dessin exécuté sur place par Voutier. Celui-ci prévient Louis Brest, vice-consul de France à Milo, pendant que le paysan, poursuivant sur sa lancée, met au jour d'autres fragments3, dont deux piliers hermaïques, deux blocs inscrits, qui seront ensuite rejoints par un troisième, une main mutilée tenant un fruit (mais d'un travail trop rudimentaire pour appartenir à la statue) et des morceaux de bras.
Voutier fait alors pression sur le consul pour que l'État français achète la statue. De son côté, Jules Dumont d'Urville, alors enseigne du vaisseau La Chevrette, dirigé par le capitaine et hydrographe Pierre-Henry Gauttier du Parc, a également vu la statue et alerte le marquis de Rivière, ambassadeur de France auprès de la Sublime Porte. Celui-ci dépêche sur place un secrétaire d'ambassade, le comte de Marcellus, qui arrive en rade de Milo au moment où la statue est en train d'embarquer sur un navire à destination de Constantinople pour le compte d'un haut dignitaire turc. Au terme de tractations diverses, la statue est achetée pour le compte du marquis de Rivière qui l'offre au roi Louis XVIII le 1er mars 1821. Celui-ci en fait aussitôt don au musée du Louvre. Comme toute œuvre endommagée, la Vénus entre dans l'atelier de restauration du musée afin de subir l'examen minutieux de son restaurateur en chef Bernard Lange. La rigueur d'analyse de ce dernier le conduit à écarter de ses projets de restauration toute conception fantaisiste. Il pense ainsi retrouver le mouvement initial de bras de la Vénus et envisage de recréer les parties manquantes selon les préceptes de restauration en vigueur à cette époque. Contre toute attente, mais avec l'appui du roi, il est finalement décidé de la présenter dans l'état où elle a été trouvée, sans ajout ou complément. Les seules restaurations sont celles de l'extrémité du nez, de la lèvre inférieure, du gros orteil du pied droit et de quelques raccords dans l'épaisseur de la draperie.
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Milos ou Mélos est une île grecque de la mer Égée appartenant à l'archipel des Cyclades. On rencontre parfois la forme ancienne Milo, notamment pour la célèbre Vénus de Milo.
Milos est située à l'extrême sud-ouest de l'archipel des Cyclades, à 120 km de la côte de Laconie. D'ouest en est, elle mesure 23 km, contre 12 km du nord au sud, pour une superficie globale de 151 km². La plus grande partie de l'île est couverte de collines dont la plus haute, le mont Profitis Ilias, culmine à 774 mètres.
À l'instar de Santorin, c'est une île d'origine volcanique, comme en atteste son exploitation minière (soufre, manganèse, bentonite, etc.).
Le port principal est Adámas, la capitale Pláka.
Milos fait partie des îles des Cyclades qui ne sont plus autosuffisantes en eau. Elle reçoit de l'eau tous les ans (et surtout l'été à cause de la saison touristique) depuis le port du Laurion en Attique, pour un coût moyen de 8,30 € le mètre-cube.
L'île est peuplée dès le IIIe millénaire av. J.-C. À l'Helladique Ancien, elle vend de l'obsidienne à une grande partie de la Grèce continentale, et même à Chypre, la Crète et l'Égypte. Elle est un centre économique majeur de la civilisation minoenne. Le site de Phylakopi est l'un des plus importants du monde égéen pour la période du Bronze Ancien.
Sa principale cité, appelée également Mélos, est fondée par Sparte vers l'an 700 av. J.-C. Après les guerres médiques, elle refuse l'alliance avec Athènes. En 426 av. J.-C., elle subit une attaque qui la contraint à payer le tribut de la ligue de Délos, à hauteur de quinze talents. En 416 av. J.-C., elle est de nouveau attaquée par Athènes et vaincue. Sur l'instigation d'Alcibiade, semble-t-il, les Athéniens tuent tous les hommes en âge de porter les armes et réduisent en esclavage les femmes et les enfants. Cet épisode inspire à Thucydide son célèbre dialogue des Athéniens et des Méliens (V, 85–103), exposant la Realpolitik d'Athènes. Il reste également longtemps dans la mémoire grecque comme un grief contre Athènes.
Diagoras de Mélos, athée célèbre au Ve siècle av. J.-C., est originaire de Mélos. Pour cette raison, Aristophane, dans Les Nuées, qualifie Socrate de « Mélien ».
Pendant la domination ottomane, l'île et sa voisine Kimolos sont des hauts-lieux de la piraterie dans les Cyclades.
En 1820, au cours de fouilles dans les ruines de l'ancienne cité, on trouve à Milos une statue d'Aphrodite à laquelle il manque les deux bras. C'est la fameuse Vénus de Milo, actuellement visible au musée du Louvre.
Milos est connue des naturalistes et herpétologistes pour ses espèces endémiques.
Le lézard de Milos (Podarcis milensis) est un petit lacertidé endémique de l'archipel de Milos (Milos, Kimolos, Polyaigos et Antimilos), de l'archipel d'Ananes, et des îlots de Falkonera et Velopoula. Le mâle se caractérise par ses écailles latérales bleues ou vertes. Il est classé comme espèce vulnérable (VU) par l'Union internationale de conservation de la nature (IUCN), en raison de sa distribution très limitée.
La vipère de Milos (Macrovipera schweizeri) est endémique des îles de Milos, Siphnos, Kimolos et Polyaigos. Elle est menacée par la collecte illégale, la destruction intentionnelle, la circulation routière et la destruction de son habitat, notamment par les concessions minières et les carrières. Elle est entièrement protégée et classée comme espèce "en danger" (EN) par l'Union internationale de conservation de la nature (IUCN), car répartie sur un territoire inférieur à 100km2 et en raison de son déclin continuel dû à la dégradation de son habitat.
Le poivre est une épice obtenue à partir des baies de différentes espèces de poivriers, des plantes de la famille des pipéracées. Seuls les fruits du Piper nigrum, du Piper cubeba et du Piper longum ont droit légalement à l'appellation de poivre.
Poivre vert, blanc et noir
L'espèce Piper nigrum produit, selon le stade de sa récolte et le type de sa préparation, le poivre vert, blanc ou noir.
le vert est obtenu par la conservation humide de baies immatures ;
le blanc est constitué de baies mûres débarrassées de leur péricarpe ;
le noir est obtenu à partir de baies parvenues presque à maturité, fermentées puis séchées ;
le rouge est la baie de poivre arrivée à pleine maturité ;
le gris est du poivre noir moulu, c'est pour cela qu'on ne le trouve qu'en poudre. C'est le mélange du péricarpe noir et du cœur blanc qui donne cette couleur grise particulière.
L'espèce Piper longum produit le poivre long, très utilisé dans l'Antiquité et au Moyen Âge, mais presque oublié de nos jours. Le Piper cubeba produit le poivre cubèbe, un grain rond à petite queue, d'où son nom de « poivre à queue ».
Son nom vient du sanskrit pippali, devenu en grec (peperi), puis en latin piper. La culture du poivrier est originaire de la côte ouest de l'Inde (côte de Malabar), dans l'État du Kérala, et a gagné d'autres pays d'Asie du Sud-Est, Madagascar et le Brésil. Son utilisation en Grèce daterait de l'épopée d'Alexandre le Grand.
L'histoire antique du poivrier noir est souvent liée, et confondue, avec celle du poivrier long. Les fruits secs de ce dernier ont été utilisés pour fabriquer des pipeaux. Les Romains se sont servis des deux espèces sans distinction. C'est la découverte du Nouveau Monde et des poivres du Chili qui a fait disparaître l'utilisation du poivrier long. Les fruits du poivrier du Chili, une fois secs, ressemblent à ceux du poivrier long. Celui-ci était plus facile à cultiver en Europe.
Poivre de Jamaïque
Au Moyen Âge, les épices comme le poivre étaient rares. La conquête d'Alexandrie en 642 par les Arabes marqua le début de ce commerce. Voilà pourquoi les épices les plus rares, comme le poivre, furent utilisées comme monnaie d'échange.
De là vient également l'expression « cher comme poivre », ou encore « payer en espèces (épices) ». La richesse d'un noble pouvait être évaluée selon la quantité de poivre qu'il possédait. C'est ainsi que par la suite, les riches Allemands furent surnommés sacs de poivre.
Son prix exorbitant au Moyen Âge et le monopole sur le commerce tenu par l'Italie négociant avec les marchands arabes, a été l'une des raisons qui ont conduit les Portugais à trouver une route maritime vers l'Inde. En 1498, Vasco de Gama devient la première personne à atteindre l'Inde en contournant l'Afrique ; alors que les marchands arabes à Calicut demandent à son messager ce qu'il est venu faire, il répond « nous cherchons des chrétiens et des épices ». À la suite du traité de Tordesillas en 1494, le Portugal se voit accorder les droits exclusifs sur la moitié du monde dont est issu le poivre noir.
Les Portugais développent des comptoirs en étendant leur Empire des Indes grâce à Afonso de Albuquerque. Leur monopole ne dure que la première moitié du XVIe siècle, les anciens réseaux de commerce arabe et vénitien parvenant à contourner leur blocus d'autant plus aisément que les Portugais ont plus d'hommes à garder les forteresses de leurs comptoirs que de marins et qu'ils n'ont jamais réussi à prendre le contrôle du golfe d'Aden. Au xviie siècle, les Portugais perdent la quasi-totalité de leur commerce du poivre de l'Océan Indien au profit des Hollandais (avec leur Compagnie hollandaise des Indes orientales) et des Anglais qui profitent de l'annexion de l'Espagne sur le Portugal (1580 à 1640). À partir du XVIe siècle, le poivre est également cultivé à Java et Sumatra (îles qui font aujourd'hui partie de la République d'Indonésie), en péninsule Malaise et ailleurs en Asie du Sud-Est, mais ces régions commercent principalement avec la Chine, où l'on consomme le poivre localement. Le poivre est également cultivé à Madagascar. Les ports de la côte de Malabar commercent le poivre avec les Hollandais dans la période 1661-1663.
Avec le développement du commerce et la démocratisation des épices au niveau de la bourgeoisie, le prix du poivre diminue à la Renaissance (la valeur totale des importations qui augmentent restant quant à elle constante)
La production mondiale de poivre atteint un pic de plus de 355 000 tonnes en 2003. Elle est de 271 000 tonnes en 2008.
Le Viêt Nam, qui ne produisait que 25 000 tonnes en 1994, est depuis 2001 le premier pays producteur et exportateur. Il a le plus fort rendement à l'hectare : 1 200 à 1 300 kg (l'Inde a un rendement de 314 kg).
En 2008, le Viêt Nam produit 34 % de la production mondiale (98 500 tonnes). Il est suivi de l'Inde (19 %, 50 000 tonnes), du Brésil (13 %, 35 000 tonnes), de l'Indonésie (9 %, 25 000 tonnes), de la Malaisie (8 %, 20 000 tonnes), de la Chine (7 %), du Sri Lanka (6 %) et de la Thaïlande (4 %).
Toujours en 2008, les exportations sont de 83 000 tonnes pour le Viêt Nam, de 36 000 tonnes pour le Brésil, de 30 000 tonnes pour l'Inde, de 19 000 tonnes pour la Malaisie, de 16 300 tonnes pour l'Indonésie, de 8 500 tonnes pour le Sri Lanka, de 3 000 tonnes pour la Chine et de 1 500 tonnes pour la Thaïlande et 1 200 tonnes pour Madagascar.
En 2009, la production mondiale est de 285 000 tonnes dont celle du Viêt Nam atteignant 105 600 tonnes. En 2010, la production mondiale est estimée de 320 000 à 350 000 tonnes.
Une bonne partie du poivre part vers Cochin, capitale de l'épice, où se croisent négociants, acheteurs, experts et fonctionnaires.
Le poivre noir est très apprécié des gourmets. Les poivres noirs dits « d'origine » sont les plus réputés11 :
Le Lampong, originaire du sud de Sumatra.
Le Malabar MG1, originaire de la côte de Malabar. Le grade MG1 est la première qualité des Malabar.
Le Kampot, du Cambodge bénéficiant d'une IGP.
Poivre noir du Sarawak.
Le poivre noir Kappad originaire du Kerala en Inde
Le Tellicherry TGSEB (grade Tellicherry Garbled Special Extra Bold), originaire de la côte de Malabar. Il existe deux grades en Tellicherry : TGEB et TGSEB.
Le Ceylan G1, originaire du Sri Lanka, poivre très original, très différent des Malabar.
Le Sarawak Naturally Clean, très rare, originaire du nord de l'île de Bornéo.
Le Madagascar, originaire de l'île de Nosy Be.
Le poivre doit sa saveur piquante à des amides de la pipérine.
Info complémentaire
Le poivre en poudre est souvent de la poussière de poivre.