Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
19.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
EXPRESSION POPULAIRE
La formule est souvent employée pour qualifier quelqu'un ou quelque chose de niais, voire de ridicule. Mais d'où vient-elle ? Le Figaro revient sur son histoire.
Qui suis-je? Je désigne à la fois un bonbon fait d'une amande rissolée dans du sucre, une «crotte de chocolat fourrée» en Belgique, mais aussi et enfin, en argot, une «balle d'arme à feu». Vous l'aurez deviné, il s'agit de la praline! La petite sucrerie s'est peu à peu diffusée dans notre quotidien. Jusqu'à s'employer dans une formule pour le moins incongrue: «cucul la praline». Mais d'où vient cette étrange expression? Le Figaro revient sur son histoire.
Une histoire qui nous replonge dans les fourneaux et livres de recettes du XVIIe siècle. À cette époque, les cuisiniers rivalisent d'inventivité pour régaler les papilles gustatives des rois. Ainsi voit-on naître, selon les versions, le flan à la fin du règne de Henri IV, les macarons dans les cuisines de Dalloyau et la praline. Un nom donné par le maréchal du Plessis-Praslin, dont le cuistot inventa le bonbon, et dont notre cher chef vola la paternité de la création... En 1662, note le Trésor de la langue française, la prasline, ainsi orthographiée, se déguste au citron ou à la violette mais nul usage n'est encore fait de cette confiserie avec le terme «cucul». Alors?
Voilà le hic! Outre la première apparition de notre formule sous la plume de Colette en 1933, rien n'indique textuellement sa création. D'aucuns ont alors pensé à faire remonter sa naissance aux Seychelles, ainsi que le rappelle Georges Planelles dans Les 1001 expressions préférées des Français. Deux raisons à cela. C'est non seulement là-bas que l'on baptisa un l'archipel du nom de Praslin. Mais c'est aussi sur cette même terre que la population cueillit des noix de coco à la forme suggestive surnommées: «coco-fesses». Un lien tout trouvé donc pour notre expression «cucul la praline»! Mais comment expliquerait-on alors son glissement pour désigner quelque chose de niais ou ridicule? Voilà un nouveau hic... Si l'anecdote est intéressante, rien n'indique à ce jour l'explication de ce transvasement.
Précisons pour l'anecdote que le redoublement du mot «cul» en la forme «cucul» existe au féminin. Toutefois -et ce sera notre dernier mot-, la «cuculle» ne désigne nullement une chose «bébête» mais «la capuche d'un moine». Voilà donc une explication bien loin d'être... cucul la praline!