Monde : France

Son retour en politique, pour devenir ministre de la culture dans le gouvernement de Jean Castex, n'était pas prévu au programme. D'autant plus que Roselyne Bachelot avait juré qu'elle ne retournerait plus dans cette arène, après avoir été ministre de l'écologie et de la santé sous Chirac et Sarkozy : “Jamais, jamais, jamais”, sa décision était “irrévocable”. L'offre de Jean Castex a pourtant convaincu cette grande fan d'opéra. Attention toutefois à ne pas se brûler les ailes. En quelques jours, Roselyne Bachelot a commis deux erreurs de communication. D'une part, elle a été prise en photo dans un avion en direction de Nantes : le “monde d'après”, dans lequel on ne prend pas l'avion pour d'aussi courtes distances, attendra.

Le détail qui passe mal

D'autre part, dans un portrait que lui consacre le Journal du dimanche, une de ses déclarations, maladroite, n'est pas passée inaperçue : “Nul ne peut dire que je sers mes intérêts en acceptant ce poste dans un contexte aussi terrible ; je perds tout de même la moitié de mes revenus dans cette affaire”. Le compte Twitter de Destination Ciné a repris cette information en commentant : “Pour rappel, la rémunération d’un ministre est de 10 135€/mois (+ 12 500€/mois de frais de représentation)”.

Les frais de représentation, directement liés à l’exercice des fonctions ministérielles, concernent par exemple l’organisation de points presse, les remises de prix, les dépenses liées à un déplacement du ministre ou encore l’accueil d’un événement officiel...

Pour rappel, Roselyne Bachelot va devoir relever un défi immense après la crise du Covid-19, puisque le chiffre d'affaires de tout le spectacle vivant depuis le début du confinement, en mars, s'est effondré de 75 %...