Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
20.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Objectif lune
Pour avoir Marilyn Monroe nue en couverture, le patron de Playboy lâche 25 000 dollars. Il fait confiance à Larry Schiller et à son acolyte William Woodfield. Ces deux jeunes chiens fous ont déjà shooté la série mythique de Marilyn dans la piscine, ils réussiront bien à la convaincre de se déshabiller un peu plus. Fils d’un commerçant new-yorkais, dyslexique et autodidacte, Schiller est un malin. En 1962, il n’a que 25 ans mais déjà une bonne réputation. Son portrait du couple Nixon au bord des larmes, le jour de l’élection de Kennedy, lui a valu un prix et depuis, sa cote monte. Marilyn, il l’a croisée brièvement deux ans plus tôt, lorsqu’il couvrait, pour le magazine Look, le tournage du Milliardaire de George Cukor avec Yves Montand. « J’ai senti le mur invisible autour d’elle, elle m’a superbement ignoré », se souvient-il. Puis, quand l’actrice a appris qu’il était photographe, elle a salué « Larry de Look » et l’a invité à faire quelques prises dans sa loge. « J’étais intimidé, bien sûr, mais je n’étais pas fasciné par elle. Je crois qu’elle a été surprise. Contrairement à elle, je n’étais pas très expérimenté. » Marilyn lui indique les meilleurs emplacements pour une lumière flatteuse. Elle remarque au passage que l’œil gauche du jeune photographe ne cligne pas lorsqu’il déclenche son boîtier. « Elle a été la seule à s’en rendre compte, s’étonne encore Larry Schiller. Personne jusque-là n’avait remarqué cet œil, dont j’ai perdu l’usage à 7 ans, après un accident domestique. » La glace est rompue et Marilyn, qui s’y connaît en enfance malheureuse, s’intéresse aussitôt au parcours de ce nouveau venu. Le photographe et son modèle apprennent à se connaître et se trouvent vite un objectif commun : créer l’événement. Lui, pour l’argent, elle pour la gloire et l’éternité.
Bettman
Marilyn Monroe sur le tournage du film du film Something's Got to Give en janvier 1962.
Lorsqu’il retrouve Marilyn en 1962, Schiller a pris de la bouteille. Marié, père d’une petite fille, il possède son propre studio sur Sunset Boulevard, collabore régulièrement avec des titres internationaux, signe quelques campagnes publicitaires et réalise à l’occasion des séries de playmates pour Playboy. La star, elle, a traversé des moments difficiles. Le Milliardaire et Les Désaxés n’ont pas marché, elle a divorcé d’Arthur Miller, ses idylles avec Yves Montand et Frank Sinatra ont viré au fiasco, la presse l’accuse d’avoir causé indirectement la mort de Clark Gable après le tournage calamiteux des Désaxés – en le faisant attendre de longues heures sous un soleil de plomb dans le désert du Nevada – et l’académie des Oscar continue de la bouder. Elle vit seule avec son bichon maltais dans sa nouvelle maison de Brentwood et s’apprête à tourner un navet pour honorer son contrat avec la Fox.
Seule consolation, elle a perdu du poids, beaucoup, après une opération de la vésicule biliaire. Et puis, elle est bien entourée. Au côté de son psychanalyste Ralph Greenson, dont elle est dépendante depuis son retour sur la côte Ouest, une armée d’assistants – maquilleur, coiffeuse, habilleuse, gouvernante, chauffeur, masseur... – veille sur elle comme sur une enfant. Dernière recrue, Patricia Newcomb s’occupe des relations avec la presse. Cette fille athlétique issue de la bonne société de la côte, ancienne élève de Pierre Salinger (alors porte-parole des Kennedy) est devenue en quelques mois indispensable, au point d’éclipser Paula Strasberg, la fidèle répétitrice, dont l’influence en dehors des plateaux décline. C’est Patricia qui affronte les journalistes au bras de Marilyn à sa sortie de la clinique Columbia Presbyterian en mars 1961, elle qui l’accompagne pour chiner à Mexico pour décorer sa nouvelle maison. Elle est là, dans l’ombre de la star, à la cérémonie des Golden Globes le 5 mars 1962, et le 18 mai à New York pour les répétitions du gala d’anniversaire de JFK au Madison Square Garden. Son dévouement est total, son influence énorme. C’est elle qui a dû valider l’accréditation de Larry Schiller, en avril 1962, pour couvrir le tournage de Something’s Got to Give. Le jeune photographe se procure le script du film, réalise que plusieurs jours sont prévus pour tourner une séquence dans laquelle le personnage de Marilyn improvise un bain de minuit dans une piscine afin de reconquérir son ex-mari interprété par Dean Martin.
Deux autres photographes ont accès au plateau, James Mitchell, salarié du département publicité de la 20th Century Fox, et un reporter de l’agence Globe Photos. Schiller contacte Patricia Newcomb pour discuter de son reportage. Rendez-vous est pris au 12 305 Fifth Helena Drive, au fond d’un cul-de-sac de Brentwood où, derrière un portail massif, se cache la petite hacienda de Marilyn. Quand Schiller se présente, il trouve la blonde mythique et son attachée de presse occupées à choisir des céramiques pour la cuisine. Il s’en souvient, amusé : « Marilyn m’a dit : “Larry, vous tombez bien, j’ai besoin de votre bon œil pour m’aider à choisir !”» Au salon, ils discutent des photos sur le tournage. Schiller confesse son envie de couvrir la scène de la piscine, il sait que les magazines du monde entier vont se jeter dessus, il lui faut un accès privilégié au plateau. « Sur le ton de la plaisanterie, Marilyn nous a confié qu’elle envisageait de tourner cette scène... sans maillot, raconte-t-il. C’est une conversation que je n’ai pas oubliée car elle avait vraiment l’air d’hésiter. Elle me disait : “Oh, je ne sais pas, je n’ai pas encore vraiment décidé” et moi j’imaginais avec délice ce que je pourrais en faire. » L’actrice se livre et lui fait part de ses rancœurs contre la Fox. Le studio a englouti des sommes colossales dans le Cléopâtre de Mankiewicz, film pour lequel Elizabeth Taylor, la grande rivale de Marilyn, est payée un million de dollars, dix fois plus qu’elle. Une humiliation qui la pousse à proposer un marché à Schiller : si elle sortait nue de la piscine lors du tournage, il pourrait prendre des photos et les vendre aux journaux à condition d’obtenir systématiquement la couverture, assortie de la garantie qu’aucun sujet ne soit publié sur Liz Taylor.
Le jeune reporter exulte et se surprend à lancer : « Marilyn, vous êtes déjà célèbre, maintenant vous allez me rendre célèbre. » Cinquante ans plus tard, le vieil homme semble épaté par cette impertinence qui aurait pu lui coûter son reportage. Il n’a pas oublié la réplique mi-figue, mi-raisin de la star : « Ne vous emballez pas ; un photographe, ça se remplace facilement. » En le raccompagnant à la porte, Pat Newcomb lui rappelle à l’oreille les règles du jeu : « N’oubliez pas que Marilyn a un droit de validation sur toutes vos images. »
Bettman
Marilyn Monroe au bord de la piscine sur le tournage de Something's Got to Give. L'actrice ne terminera jamais le film.
Nue une fraction de seconde
Schiller l’ignore mais l’actrice et sa fidèle conseillère préparent une campagne destinée à faire pression sur la Fox. Il est vrai que le tournage de Something’s Got to Give s’annonce mal. George Cukor n’a pas daigné être présent lors des essais costumes et maquillage de son actrice principale. Les modifications qu’il a apportées au scénario atterrent Marilyn. Lors d’une réunion, elle s’emporte : « Vous avez Marilyn Monroe, tout de même. Souvenez-vous-en, vous devez vous en servir ! » À 35 ans, l’ancienne pin up de série B rêve de grands rôles. Elle voudrait prouver à tout le monde qu’elle est capable de jouer autre chose que les meneuses de revue. Mais elle ne peut pas renoncer à être Marilyn, cette créature glamour façonnée de toutes pièces avec les meilleurs magiciens de Hollywood. Une femme-enfant, à la voix ingénue et aux courbes généreuses. L’emballage est impeccable. En marketing, Marilyn fait des étincelles. Tout au long de sa carrière, elle a toujours soigné la presse. Elle peut faire croire à n’importe quel journaliste qu’il est le seul à entendre ses confessions, elle pose sans relâche pour les plus grands photographes – et les autres –, elle entretient sa proximité avec Louella Parsons, la redoutable échotière de Hollywood.
Au printemps 1962, Marilyn part à New York préparer son rôle et Schiller rumine à Los Angeles. Il apprend qu’ils seront finalement trois photographes autorisés sur le plateau, sans savoir si les autres savent que Marilyn pourrait tourner nue. Au premier jour du tournage, elle est absente. Le médecin de la Fox atteste de sa fièvre mais les producteurs sont persuadés qu’elle simule. Ensuite, ça ne s’arrange pas : retards à répétition, infections chroniques, plans de travail et dialogues modifiés sans cesse, Schiller ronge son frein en photographiant les coulisses. Un jour, il voit apparaître un quatrième confrère, George Barris, qui salue Marilyn dans sa loge. Elle le rassure, celui-là prépare un reportage chez elle pour Cosmopolitan. La star est ainsi, dévorante, capricieuse, obnubilée par son image, au point d’exiger que la teinture de sa partenaire Cyd Charisse soit plus sombre (la blonde du film, c’est elle) mais elle est aussi capable de faire livrer des fleurs à la femme de Schiller, un soir, pour s’excuser de le garder au travail. Le 18 mai, la tension sur le plateau monte encore d’un cran : Marilyn s’est éclipsée au Madison Square Garden pour un Happy Birthday to You langoureux dédié à John Kennedy. Les avocats de la Fox la menacent de rupture de contrat. Mais la star est bien là, le 28 mai, pour tourner la fameuse scène de la piscine. Elle apparaît, sublime, en peignoir bleu et glisse doucement dans l’eau, vêtue d’un deux-pièces couleur chair.
« Alors, Marilyn a ôté le haut de son maillot, rappelle Larry Schiller sans émotion particulière. Elle a gardé le bas simplement roulé sur ses hanches durant tout le tournage. On l’aperçoit d’ailleurs si on regarde attentivement certaines de mes photos. » L’actrice prend des poses suggestives. C’est elle qui, ce jour-là, sous l’œil exaspéré de Cukor, signe la mise en scène. Une fois les caméras éteintes, elle offre un bonus aux photographes : nouvelle sortie de la piscine, intégralement nue une fraction de seconde. Schiller a utilisé seize pellicules noir et blanc et trois en couleurs. Soit 684 clichés qui vont faire sa fortune. Quand Marilyn rejoint sa loge, il appelle, fébrile, son agent à Londres qui est prié de prendre le premier vol pour Los Angeles. Schiller ne veut pas prendre le risque d’envoyer ses trésors par avion, sans surveillance. Il approche aussi Woodfield et le convainc que deux jeux de photos concurrents feront baisser les prix. Ils doivent absolument s’entendre pour que les enchères grimpent. Il est décidé d’un partage des recettes à 50 / 50 et d’un copyright mentionnant leurs deux noms sur l’ensemble des parutions.
Le photographe de la Fox, James Mitchell, se montre lui aussi conciliant. Reste à obtenir la validation de Marilyn. « J’ai eu de la chance, rappelle Schiller. En huit jours, elle m’a donné son accord pour la quasi-totalité des photos noir et blanc et un peu moins d’un tiers des couleurs. Quand les clichés ne lui plaisaient pas, elle les lacérait à grands coups de ciseaux. » Quelques jours plus tard, elle revient sur sa sélection : sur certaines images, les reflets de l’eau accentuent trop, à ses yeux, les muscles de ses cuisses. Schiller ne bronche pas, d’autant qu’il sent l’agacement de Patricia Newcomb à son égard. « Elle ne m’aimait pas, reconnaît-il aujourd’hui. C’était normal, je traitais directement avec Marilyn et les attachées de presse détestent ça. » La star tergiverse encore, interroge sa coiffeuse Agnes Flanagan : la séquence de la piscine ne risque-t-elle pas d’être vulgaire ? La vieille dame la rassure : elle n’a jamais été aussi belle. La rédaction de Life est du même avis, toutes les conditions de Schiller sont acceptées. Ce sera 6 000 dollars pour six pages intérieures et la couverture. Parution le 16 juin, en exclusivité mondiale.
Bettman
Dans Something's Got to Give, Marilyn Monroe jouant le rôle d'Ellen Arden, nage nue dans la piscine
En attendant, Marilyn continue le tournage avec Wally Cox et Dean Martin. Le 1er juin 1962, à 17 heures, Cukor éteint les projecteurs, une petite fête est improvisée pour célébrer les 36 ans de Marilyn. Elle souffle ses bougies et fait mine de beaucoup s’amuser. Un peu trop sans doute. Schiller, qui a mitraillé la soirée, s’en souvient : « C’était un anniversaire assez triste organisé par sa garde rapprochée, personne ne s’est attardé. Et à un moment, Marilyn s’est exclamée : “Où sont-ils tous passés ?”» L’actrice rejoint Dean Martin dans sa loge, termine avec lui la dernière bouteille de Dom Pérignon puis s’en va. Elle a promis d’emmener le fils de Dean voir un match de baseball organisé pour une association caritative. Ce soir-là, au Dodger Stadium, alors qu’elle donne, en plein vent, le coup d’envoi, Marilyn attrape une sinusite. Le lendemain, elle se fait porter pâle. La Fox l’annonce officiellement le 8 juin : la star est virée ! Ses absences répétées ont coûté un demi-million de pertes et les rushes sont inutilisables. En clair, Marilyn est mauvaise et, par sa faute, cent quatre personnes sont au chômage. L’humiliation est totale, la presse hollywoodienne la déclare carbonisée.
Mais le 16 juin, Life sort avec cette accroche en couverture : « Marilyn Monroe, un bain de minuit que vous ne verrez pas à l’écran. » À l’intérieur, comme convenu, pas un mot sur Liz Taylor. Aussitôt, c’est une déferlante dans le monde entier, plus de trente magazines reprennent en une les photos déjà mythiques. Schiller se rend chez Marilyn et lui apporte quelques exemplaires. Il s’attend à la trouver dévastée par son licenciement, elle est enchantée par le numéro de Life. Les appels d’encouragement pleuvent, on la félicite pour sa ligne retrouvée, Dean Martin annonce qu’il refuse de reprendre le tournage sans elle et toute la profession commence à trouver la Fox idiote d’avoir viré sa plus grande star. Marilyn est de bonne humeur, Schiller en profite. Il lui parle de deux bandes de négatifs, les images les plus osées qu’il a sciemment omis de lui soumettre, de peur qu’elle refuse tout en bloc. « Je lui ai dit que j’avais oublié une bobine et que le labo venait de la développer », se souvient-il. Marilyn exige de voir les images sur le champ. Après un bref examen, elle en valide... une seule. Schiller est comblé, c’est celle qu’il voulait : un plan large de côté montrant Marilyn en train d’enfiler son peignoir, dévoilant la courbure de ses reins et son sein gauche. « La seule photo où on voyait son mamelon », précise le spécialiste, toujours aussi technique. Il sait alors à qui il peut proposer cette image : Hugh Hefner, le patron de Playboy, qui a publié en 1953 les premiers nus de Marilyn, réalisés sous pseudonyme et qui ont fait un tabac à l’époque. Il laisse un message sur le répondeur de sa résidence de Chicago. Hefner le rappelle le lendemain : il a vu Life, qu’est-ce qu’il y a de plus à se mettre sous la dent ? Justement, il y a ce que personne n’a encore vu : Marilyn dévoilant sa poitrine, une première depuis ses poses de starlette pour le calendrier de Tom Kelley en 1951. Hefner accepte aussitôt de débourser 25 000 dollars pour ce cliché et l’accès au reste de la série. Le patron de Playboy veut mettre Marilyn en couverture mais aussi au dos du magazine... légèrement vêtue devant, sans rien derrière ! Seul problème : les images de Schiller, prises de côté pour la plupart, ne s’y prêtent pas. Le photographe échafaude alors un nouveau plan : convaincre Marilyn de poser spécialement pour ce numéro. Il veut la placer au centre d’un immense cylindre de papier percé de deux trous, avec deux boîtiers, un de chaque côté, déclenchés simultanément, le premier capturant Marilyn lovée dans une fourrure blanche et le second révélant son dos et ses fesses, dans le plus simple appareil... Hefner demande un temps de réflexion et promet une proposition écrite rapide.
Schiller se rend chez Marilyn sans s’annoncer pour lui remettre des tirages. Il a la surprise de tomber dans son jardin sur Robert Kennedy et son assistant, Ed Guthman. Les trois hommes patientent dans un silence gêné lorsque Marilyn apparaît. Le photographe lui donne ses images et s’éclipse sans avoir osé lui parler de Playboy. Mi-juillet, il reçoit la lettre à en-tête du célèbre lapin. Hugh Hefner est d’un pragmatisme redoutable : le nu intégral serait bien sûr l’idéal, mais en cas de refus de Marilyn, un sous-vêtement suffisamment révélateur pourrait rendre le cliché assez sexy. Ses consignes sont d’une précision inouïe : « Toute l’astuce repose sur le verso qui, quand on l’aperçoit, doit clairement suggérer la nudité, sinon cela ne marchera pas. Mais nous pouvons obtenir cet effet avec une nuisette transparente ou un déshabillé court s’arrêtant juste au-dessus des fesses, et une petite culotte à volants échancrée remontée sur les hanches un peu comme un tutu (ou l’un de nos costumes de Bunny), si Marilyn nous donne alors un petit mouvement de hanches afin que son postérieur se soulève même très légèrement, et de façon provocante ». Dès l’introduction de la missive, il précise : « Si cette lettre ne parvient pas à la convaincre, rien ne le fera. »
Schiller retourne chez Marilyn à Brentwood. Cette fois, il la trouve en plein aménagement de son garage qu’elle souhaite transformer en studio pour ses amis de passage. L’actrice est joyeuse. Lorsqu’il lui annonce que Hugh Hefner veut lui consacrer le numéro spécial de Playboy de fin d’année, elle rétorque, d’un œil joueur : « Ne vous ai-je pas déjà permis de vous acheter une maison ? » Le photographe insiste, une couverture glamour durant les fêtes remettrait Marilyn dans l’actualité. Elle promet d’y réfléchir après avoir consulté Pat Newcomb. Les clichés de Schiller lui ont déjà fait grand bien. La Fox a abandonné toutes les poursuites contre elle et lui propose un nouveau contrat d’un million de dollars : 250 000 dollars pour terminer Something’s Got to Give en octobre (avec un nouveau réalisateur, George Cukor ayant été remercié) et 750 000 pour un second film à déterminer. « Vous voyez ce qu’on peut obtenir avec des seins et une paire de fesses », souffle le photographe à sa muse.