Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
19.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
En 2005, cet ancien mannequin a abandonné les défilés à Paris, à Milan ou à Tokyo pour revenir chez lui, à Detroit, où son premier job fut de nettoyer les toilettes du bar PJ's Lager House. Empruntant les 40 000 dollars qui lui suffisaient pour devenir propriétaire d'un entrepôt abandonné, il l'a retapé pour lancer un restaurant «ultra-hype» dans Corktown, l'un des quartiers les plus désertés de la ville. «Lorsqu'il a ouvert Slows, raconte P.J. Ryder, actuel propriétaire de PJ's Lager House, tout le monde a pensé: mais qui va venir dans ce quartier?» «Il n'a fait aucune pub, ajoute son épouse Donna Terek, mais c'est parti à toute vitesse, simplement grâce au bouche à oreille.» Autour de Slows, d'autres établissements ont poussé. «Je ne pense pas que j'aurais acheté un bar ici s'il n'y avait pas eu Slows», reconnaît P.J.
Corktown reprend vie, mais il reste le quartier où trône sa majesté des ténèbres: la fameuse gare centrale du Michigan, désaffectée depuis 1988 et qui pourrit lentement. Avec son hall couvert de tags et dix-huit étages imposants désormais protégés des curieux par des rouleaux de fil de fer barbelé, la bâtisse est devenue l'emblème de la déchéance de Detroit. Sa restauration est un enjeu capital, mais son propriétaire, Matty Moroun, un milliardaire octogénaire, s'y accroche à cause de la voie ferrée vers le Canada qui s'y rattache. Propriétaire du pont à péage qui mène en Ontario, il n'a guère envie de voir celui-ci concurrencé par la remise en service du rail. Avec quelques autres spéculateurs qui se cramponnent aux terrains et bâtiments en décomposition, en attendant que les prix montent, Matty Moroun forme une sinistre brochette de seigneurs de la terre brûlée. «Quand on remet un immeuble en état, on trouve pourtant instantanément des locataires», affirme Phil Cooley, qui est devenu, lui, le symbole de la renaissance de Detroit. Toujours dans Corktown, ce fils d'agents immobiliers a ouvert récemment Ponyride, dans une ancienne imprimerie qu'il a retapée avec son œil de décorateur déjanté: autour des murs nus et d'une ambiance de légendes urbaines, s'y entrelacent des projets humanitaires comme celui de Veronica Scott, qui paie des mères célibataires pour coudre des sacs de couchage destinés aux sans-abri. On y trouve également un fabricant de jeans locaux, un studio d'enregistrement, des ébénistes ou encore une imprimerie artisanale. L'ensemble n'est pas sans rappeler un village médiéval.
Désormais célèbre, Phil Cooley n'est pourtant que la partie immergée de l'iceberg. À Detroit, les artistes-entrepreneurs semblent jaillir des cendres des maisons incendiées. Cofondatrice d'Omnicorp - un atelier collaboratif de bidouilleurs -, Bethany Shorb, diplômée de la Cranbrook Academy of Art du Michigan, vit à Detroit depuis treize ans. Sa boutique en ligne de cravates imprimées est prospère depuis qu'elle a quitté un travail stable pour s'y consacrer. Risque qui serait insensé ailleurs: «Certains artistes qui, à New York, seraient contraints de cumuler les jobs, peuvent ici se contenter d'un temps partiel et consacrer leur énergie à leur art, explique-t-elle. Ici, la vie n'est pas très chère.» Un atout pour la ville et pour une jeunesse qui fourmille d'idées et d'envies. «J'ai vu Detroit en décomposition, raconte Keenan Nielbock. Mais elle reprend vie. La jeune génération est artistique, ne se préoccupe pas de la crise de l'automobile et se prend en charge.» À l'image de Keenan. Il apprend l'art du fer forgé et s'inspire du génie créateur de son père Carl - enfant de la guerre, né d'un GI et d'une Allemande -, qui a trompé l'attente des commandes, durant les années noires, en fabriquant des éoliennes avec des matériaux locaux et des pièces de voitures récupérées dans les décharges.