Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Henri Krasucki, né Henoch Krasucki le 2 septembre 1924 à Wołomin dans la banlieue de Varsovie en Pologne et mort le 24 janvier 2003 à Paris, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Confédération générale du travail de 1982 à 1992. Résistant, il fut membre actif de la section juive des FTP-MOI pendant la Seconde Guerre mondiale.
Son père Isaac (en polonais Izaak, en yiddish Itzik), né le 26 août 1902 à Varsovie, ouvrier tricoteur, avait commencé à travailler à treize ans dans une fabrique de textile. Militant syndical et politique, membre du Parti communiste polonais dans la Pologne du maréchal Pilsudski, où l’anticommunisme le dispute à l’antisémitisme, Isaac s’expatrie en 1926. Deux ans plus tard, son épouse, Léa (« Léyelé ») Borszczewska, née le 1er janvier 1903 à Wołomin ,ouvrière du textile et militante du Parti communiste polonais comme lui, et son fils quittent à leur tour le shtetl, petit village juif de la banlieue de Varsovie, et le rejoignent à Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris. Isaac et Léa travaillent dans « la maille » (le tricot), tenant un petit atelier de textile de Belleville qui compte alors une importante communauté yiddish et reprennent, aussitôt arrivés, le "combat des exploités" dans la CGTU, au Parti communiste français et dans des organisations juives révolutionnaires.
Pendant son enfance, Henri Krasucki est « l’un des plus célèbres pionniers rouges » de l’une des sections les plus représentatives des Jeunesses communistes, celle de Belleville. Il y fait la connaissance de Pierre George, le futur Colonel Fabien, de 5 ans son ainé et qui devient son instructeur. Dans un entretien accordé à Télérama en 1999, il évoque le « fraternel patronage communiste » de son quartier ainsi que celui de Ménilmontant. Alors que ses parents souhaitaient le voir poursuivre des études, car il se révèle brillant élève lors de ses classes élémentaires à l’école de la rue Levert puis au lycée Voltaire, il préfère se faire embaucher chez Renault une fois son CAP d'ajusteur en poche ; ses qualités de syndicaliste le font vite remarquer
En septembre 1939, le PCF est interdit par le gouvernement à la suite de son approbation du pacte germano-soviétique, traité de non-agression qui scelle une alliance entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique de Staline. Isaac Krasucki doit plonger dans la clandestinité. Son fils a quitté l’école. En 1940, quand les Allemands entrent à Paris, il travaille dans une usine de Levallois comme ajusteur. Il a quinze ans. À la fin de l’année 1940, Henri intègre les Jeunesses communistes dans la section juive de la Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI) du Parti communiste dans le 20e arrondissement. Il a d’abord des responsabilités dans son quartier, puis à l’échelon de son arrondissement, et enfin en 1942 au niveau de la région parisienne. À la suite du premier coup de feu du Colonel Fabien, le 21 août 1941, qui marque le début de la Résistance armée des communistes français, Henri Krasucki prend sa part de risques : sabotages, lancement de tracts depuis le métro aérien, actions militaires. En effet, à partir du 22 juin 1941, Hitler avait entamé un grand revirement et entrepris l'invasion de l'URSS, rompant unilatéralement le pacte avec Staline.
Le 20 janvier 1943, le père d'Henri Krasucki est arrêté pour sabotage et interné à Drancy ; il est déporté par le Convoi No. 47, en date du 9 février 1943 à Birkenau et gazé dès son arrivée le 13 février. Sa dernière adresse est au 107 rue des Couronnes, dans le 20e arrondissement de Paris.
Sous le pseudonyme de « Mésange » (une houppe de cheveux noirs coiffant alors son jeune visage émacié), Henri Krasucki, dit également « Bertrand », s’occupe des cadres et du recrutement des jeunes avec sa compagne Paulette Sliwka.
Il est arrêté le 23 mars 1943, à 7 h 15, à la sortie de son domicile, 8 rue Stanislas-Meunier Paris 20e,
Les inspecteurs de la Brigade spéciale no 2 des Renseignements généraux feront de lui le portrait suivant:
« Bertrand: 22 ans, 1,70m, mince, nez long, visage type sémite, cheveux châtain clair rejetés en arrière, retombant sur le côté. Pardessus bleu marine à martingale, pantalon noir, souliers jaunes, chaussettes grises. »
Comme sa mère et sa sœur, il est torturé pendant six semaines, parfois devant sa mère, mais il ne parle pas.
Les Français de la Brigade spéciale no 2 le livrent à la Geheime Feldpolizei, qui l’enferme à la prison de Fresnes, où il demeure privé de tout contact, dans le quartier des condamnés à mort avant d'être transféré au camp de Drancy. Il y retrouve ses camarades Roger Trugnan et Samuel Razynski, dit « Sam ».
À la mi-juin, c’est la déportation vers l'Allemagne. Les jeunes manifestent dans le camp. Roger Trugnan raconte : « Nous chantions La Marseillaise et les gendarmes tapaient sur celles et ceux qui chantaient. » Son convoi quittant Drancy, le numéro 55, du 23 juin 1943 — où se trouvent aussi sa mère Léa et sa compagne Paulette Sliwka — déportait 1 002 juifs, dont 160 enfants de moins de 18 ans, transportés dans des wagons à bestiaux. Deux jours et une nuit plus tard, ils arrivent à Birkenau, annexe d'Auschwitz. Seules 86 personnes de ce convoi ont survécu à la Shoah.
Henri et ses camarades sont affectés au camp annexe de Jawischowitz (de). Ils travaillent à la mine, seize heures par jour, avec la faim, les coups, et la crainte de la maladie, qui signifie la mort. Mais aussi la résistance : aussitôt arrivés, Henri, Roger, leur copain Sam ont cherché le contact. Ils continuent la lutte derrière les barbelés. Ils la continueront jusqu’au bout. Jusqu’à Buchenwald, où ils sont évacués en janvier 1945 - la terrible « marche de la mort ». Là, épuisés, ils sont pris en charge par l’organisation de Marcel Paul et du commandant Manhès.
Ils participent à l’insurrection du camp : « J’avais un vieux chassepot, raconte Roger, Henri avait un bazooka ! » (il faut faire la part des déformations de la mémoire : le Chassepot, fusil français de 1870, n'était pas courant en Allemagne ; et on ne s'improvise pas tireur au bazooka).
Henri Krasucki en revient le 28 avril 1945, « juste à temps pour manifester le 1er mai », comme il dira avec humour. Le lieutenant Krasucki, au titre des FTPF de Charles Tillon, travaille comme ouvrier métallurgiste dans diverses usines de la métallurgie.
Henri Krasucki prit en charge Simon Rayman — le frère cadet de son meilleur ami Marcel Rayman, fusillé le 21 février 1944 par les nazis — qui se retrouve sans famille après que sa mère a été gazée dès son arrivée à Auschwitz, et s'en occupe comme d'un frère.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Krasucki
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