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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le złoty (prononcé en polonais : /ˈzwɔtɨ/ ; symbole : zł ; code ISO : PLN) est l'unité monétaire principale de la Pologne. Il est divisé en 100 groszy. Le terme złoty signifie littéralement « d'or » ou « doré ».
La politique monétaire de la Pologne relève de la compétence de la Banque nationale de Pologne (en polonais : Narodowy Bank Polski, NBP), fondée en 1945.
Le złoty est une unité monétaire polonaise traditionnelle qui remonte au Moyen Âge. Initialement, durant les XIVe et XVe siècles, le nom est utilisé pour toutes sortes de pièces d'or étrangères utilisées en Pologne, notamment les pièces de Venise et les ducats de Hongrie. La monnaie courante qui circule alors est le denar aux armes de la Pologne.
En 1496, la Diète approuve la création d'une monnaie nationale, le złoty, dont la valeur est fixée à 30 grosz, pièce de monnaie frappée depuis 1347 et calquée sur le gros de Prague (grosz praski). Le grosz est subdivisé en deux « połgrosz » et trois « solid ».
Jusqu'en 1787, le cours du złoty est lié à celui du thaler (talara) du Saint-Empire romain germanique (1 thaler = 8 złotys), puis il est dévalué à deux reprises avant le troisième partage de la Pologne (1795) tandis que des billets du Trésor (bilet Skarbowy) sont émis pour des valeurs allant de 1 à 1 000 złotys à partir de juin 1794, sous l'autorité de Tadeusz Kościuszko, Jean-Noel Roche et de Stéphane Boschung, régulateurs de monnaie.
Le złoty continue de circuler après ce partage. Le Duché de Varsovie (1807-1815) frappe des pièces libellées en « grosz », « złotys » et « thalers » et émet des billets libellés en « thalers ».
Lors du congrès de Vienne en 1815, le duché de Varsovie devient le royaume de Pologne, dévolu au tsar de Russie. À partir de 1816, le złoty est aligné sur le rouble (1 złoty = 15 kopecks, 1 grosz = 1/2 kopeck). Les grosz et les złotys sont frappés à Varsovie jusqu'en 1850, mais dès 1832, après l'échec de l'insurrection de 1830-1831, circulent aussi en Pologne des pièces libellées en roubles.
Par ailleurs, entre 1835 et 1846, la Ville libre de Cracovie, autre résultat du congrès de Vienne, émet sa propre monnaie, le złoty de Cracovie.
À partir de 1850, la seule monnaie émise dans le royaume de Pologne est le rouble ; les pièces de monnaie sont russes, les billets sont émis par la Banque de Pologne. Après l'échec du soulèvement de janvier 1863, le système monétaire polonais est totalement intégré à celui de l'Empire russe. Toutefois, les pièces d'or antérieures restent en circulation jusqu'en 1914, en même temps que les roubles-or, surnommés en Pologne świnki (« cochons ») et les souverains.
Après l'occupation de la Pologne par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale en 1917, le rouble fut remplacé par le mark polonais, dont la valeur initiale était identique à celle du mark allemand.
Après la défaite allemande, les nouvelles autorités polonaises ne rétablirent pas immédiatement le złoty mais dès 1919, elle durent dévaluer plusieurs fois le mark polonais, entraînées dans une spirale d'hyperinflation. Le złoty fut finalement réintroduit lors de la réforme monétaire (du premier ministre Władysław Grabski) en 1924, au cours de 1 złoty pour 1 800 000 marks polonais, le złoty fut alors divisé en 100 grosz. Cette monnaie est appelée au regard de l'histoire économique polonaise, « deuxième złoty », et les premières frappes portent la date de « 1923 ».
À la suite de l’invasion de la Pologne en septembre 1939, les autorités allemandes décidèrent que les billets polonais d’avant-guerre conserveraient leur validité sur le territoire du Gouvernement Général, à l’exception des deux coupures les plus élevées, qui devaient être mises en dépôt pour être tamponnées en rouge au verso avec la mention en allemand : Generalgouvernement für die besetzten polnischen Gebiete (« Gouvernement général des territoires polonais occupés ») puis réintroduites en circulation en attendant l’émission de nouveaux billets, mais la consigne fut peu suivie d’effets et cette impression fut massivement falsifiée. Désireux de maintenir la confiance de la population dans la monnaie et de faciliter la gestion de trésorerie dans les territoires occupés, les Allemands se résolurent à conserver le nom złoty et proposèrent à Félix Mlynarski, ex-vice-président de la Banque de Pologne (dissoute), ainsi qu’à Wladyslaw Grabski, un autre économiste polonais de renom, d’administrer la monnaie sur le territoire du Gouvernement général. Ceux-ci parvinrent à obtenir des Allemands que les nouvelles coupures soient rédigées exclusivement en polonais, et que dans le nom de la banque émettrice figure le mot Pologne. La nouvelle institution, baptisée Banque d’émission de Pologne (en polonais : Bank Emisyjny w Polsce), fut créée en avril 1940 ; avec la Croix-Rouge de Pologne, elle demeura durant toute la seconde guerre mondiale le seul organisme officiel autorisé par les Allemands à porter un nom faisant explicitement référence à la Pologne. La politique monétaire resta cependant subordonnée dans les faits aux autorités allemandes, qui accrurent considérablement la quantité de monnaie en circulation, réduisant ainsi le niveau de vie (inflation).
Les territoires polonais situés en dehors du Gouvernement général furent soit incorporés au Troisième Reich, où seul le Reichsmark avait cours légal, soit occupés par l’Union soviétique, où circulait le rouble. Ce n’est qu’à partir du 21 juillet 1944 qu’une monnaie portant le nom de złoty fut réintroduite par les Soviétiques dans les territoires repris aux Allemands (uniquement sous forme de billets).
En 1949, le gouvernement de la nouvelle république populaire de Pologne instaura un « troisième złoty », valant 100 zł. de 1944. Cette nouvelle monnaie ne devint convertible qu'en 1990.
Dans les années 1990, la chute du régime communiste et le passage à l'économie de marché entraîne une inflation galopante. Le nouveau gouvernement décide donc la création d'un « nouveau złoty » dont le cours est fixé à 10 000 « anciens złotys ». Ce złoty réévalué entre en circulation le 1er janvier 1995 et s'échange alors contre environ 0,62 Deutsche Mark.
Depuis 1999 (année d'introduction de l'euro), la parité moyenne du złoty face à l'euro est d'environ 4 złotys pour 1 euro. Celle-ci est descendue à 5 złotys pour 1 euro (minimum atteint le 23 février 2004), est progressivement remontée durant plus de quatre ans, atteignant 3,20 złotys pour 1 euro le 28 juillet 2008, puis elle a brutalement chuté jusqu’en février 2009, jusqu’à flirter avec son minimum atteint cinq ans plus tôt. Depuis le second semestre 2009, le złoty s’échange contre 0,22 à 0,26 euro.
Contrairement au Danemark, négociateur et signataire des traités européens antérieurs à l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne (traité de Maastricht, d'Amsterdam et de Nice) et qui a obtenu des clauses particulières, la Pologne a repris sans dérogation tous les traités lors de son adhésion en 2004 et a donc vocation à adopter l'euro. Cependant, aucun délai n'ayant été fixé, cette obligation demeure théorique. La date d'entrée de la Pologne dans le mécanisme « ERM-2 » de stabilisation des changes, préalable indispensable à l'adoption de l'Euro, a ainsi sans cesse été repoussée.
Le 19 juin 2015, l'Union européenne a mis fin aux procédures concernant les déficits excessifs de Malte et de la Pologne, confirmant ainsi que ces deux pays avaient ramené leurs déficits sous la barre des 3 % du PIB, la valeur de référence de l'UE, mais les autorités polonaises ont dissous le service qui était chargé de préparer la Pologne à l'adoption de la monnaie unique, repoussant cette échéance sine die.
1 grosz
2 grosze
5 groszy
10 groszy
20 groszy
50 groszy
1 złoty
2 złote, bimétallique
5 złotych, bimétallique
La dernière série de billets représente des souverains polonais :
10 złotych, type Mieszko Ier de Pologne (2012-2016)
20 złotych, type Boleslas Ier de Pologne (2012-2016)
50 złotych, type Casimir III de Pologne (2012-2017)
100 złotych, type Ladislas II Jagellon (2012-2018)
200 złotych, type Sigismond Ier de Pologne (2015)
500 złotych, type Jean III Sobieski (2016-2017)
L'accord en nombre des noms et des adjectifs est assez complexe en polonais car il existe plusieurs formes de pluriel :
la phrase nominale s’accorde au singulier avec le nombre 1, comme en français ;
la phrase nominale s’accorde au pluriel à tous les cas de déclinaison avec 2, 3 et 4 et tous les nombres dont le dernier chiffre est 2, 3 ou 4 (à l’exception de 12, 13, 14). En effet, si comme en français, « trente-et-un » se termine bien par « un » et « cinquante-quatre » se termine bien par « quatre », les nombres « douze », « treize » et « quatorze » font exception, bien qu'étant composés des mots « deux », « trois » et « quatre » (dwanaście, trzynaście, czternaście) ;
la phrase nominale s'accorde au génitif pluriel avec tous les autres nombres (notamment ceux qui se terminent par 5, 6, 7, 8, 9, 0, 11, 12, 13 ou 14) y compris les nombres comportant des fractions et des décimales. (Se référer au français (a) un euro, (b) deux euros et (c) un million d'euros).
Au nominatif et à l’accusatif (les cas qui expriment les notions du sujet et de l’objet), on utilise donc les formes : złoty, złote ou złotych et les formes grosz, grosze ou groszy :
(a) nominatif/accusatif singulier : złoty et grosz
avec le nombre 1 seulement
jeden złoty (1 zł), jeden grosz (1 gr)
(b) nominatif/accusatif pluriel : złote et grosze
avec les nombres 2, 3 et 4, et avec tous les nombres dont le dernier élément exprimé est 2, 3 ou 4
dwa złote (2 zł), cztery grosze (4 gr)
(c) génitif pluriel : złotych et groszy (comme un complément)
avec tous les nombres qui n’ont pas déjà été mentionnés, y compris les nombres aux fractions et aux décimales
pięć złotych (5 zł), jedenaście groszy (11 gr), dwa i pół złotych (2,50 zł), milion złotych (1 000 000 zł)
Remarque : dans l'article ci-dessus, les pluriels ont été francisés à la forme : zlotys (comme dans tous les articles relatifs aux unités monétaires). Par ailleurs, on trouve parfois dans des textes anciens la transcription française : zlote, ou encore sa traduction en florin ; en polonais, les deux termes sont néanmoins distincts (floren et złoty).
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Marie Leszczynska, ou Marie Leczinska (prononcé en polonais Maria Leszczyńska ([lɛʃ't͡ʃɨɲska]), née le 23 juin 1703 à Trzebnica et morte le 24 juin 1768 à Versailles, est une aristocrate polonaise, fille du roi de Pologne (1704-1709) Stanislas Leszczynski, reine de France par son mariage avec Louis XV en 1725. Par son fils le dauphin Louis, qui épousa Marie-Josèphe de Saxe, elle est la grand-mère des trois derniers rois de France, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Elle est la dernière reine de France à mourir avec sa couronne. Pieuse et généreuse, elle fut une figure effacée de la cour de Versailles par le nombre des maîtresses de son mari, en particulier la marquise de Pompadour
Seconde fille (l'aînée, Anne Leszczynska, était née en 1699 et morte d’une pneumonie en 1717) de Catherine Opalińska et de Stanislas Ier Leszczyński, éphémère roi de Pologne grâce au roi de Suède Charles XII puis duc de Lorraine et de Bar (à titre viager) grâce au roi de France Louis XV, Maria Karolina Zofia Felicja (Marie Caroline Sophie Félicité) Leszczyńska naquit à Trzebnica, en Silésie, le 23 juin 1703.
Elle reçut pour parrain Alexandre Benoît Sobieski et pour marraine Edwige-Sophie de Suède, duchesse douairière de Schleswig-Holstein-Gottorp.
Née alors que son père avait été placé sur le trône de Pologne par les armées suédoises de Charles XII, elle le suivit dans ses exils dès l'année suivante. Elle confia à Voltaire qu'elle avait failli être oubliée par les femmes chargées de préparer la fuite du roi : au moment de partir, l'une d'elles avisa un tas de linges qui gisait dans la cour et alla le ramasser – c'était la petite Marie dans ses langes. Exilée d'abord dans la principauté de Deux-Ponts (Zweibrücken), propriété du roi de Suède, puis dans la ville alsacienne de Wissembourg à la suite de nombreuses tractations politiques, elle fut d'abord pressentie en 1721 pour épouser un jeune officier français. Mais, le prétendant n'étant pas au moins duc, le père de Marie refusa le mariage.
On songea alors au prince de Schwarzenberg, noble de Bohême, mais celui-ci préféra une candidate plus argentée. La jeune femme fut alors convoitée par le marquis de Courtanvaux, petit-fils de Louvois, mais le roi Stanislas refusa à nouveau un prétendant qui n'était pas duc.
Un projet de mariage bien plus brillant pour l'ex-roi Stanislas fut enfin envisagé pour Marie Leszczyńska, avec le duc de Bourbon. Celui-ci, prince du sang, veuf et sans enfant de sa cousine Marie-Anne de Bourbon-Conti, était alors Premier ministre du royaume de France. Cette idée n'était pas du duc de Bourbon mais de sa maîtresse, la marquise de Prie. Ambitieuse, la jolie marquise pensait qu'une princesse sans influence ne lui porterait pas ombrage
Le roi, orphelin, et son précepteur, l'abbé de Fleury, rival du duc de Bourbon, acceptent cette alliance sans avantage avec cette princesse, quasiment vieille aux yeux de ses contemporains, qui compte vingt-deux ans — soit sept de plus que son futur mari.
Le 2 avril, le duc demande à Stanislas sa fille en mariage au nom de Louis XV.
L'annonce du mariage n'est pas très bien accueillie à la Cour et à l'étranger, où l'on se récrie sur les origines de la famille Leszczyński et sur sa nationalité polonaise. Élisabeth-Charlotte, duchesse de Lorraine et de Bar, sœur du défunt régent, et qui pensait asseoir sa fille aînée sur le trône des lys, écrit ainsi :
« J'avoue que pour le Roi, dont le sang était resté le seul pur en France, il est surprenant que l'on lui fasse faire une pareille mésalliance et épouser une simple demoiselle polonaise, car […] elle n'est pas davantage, et son père n'a été roi que vingt-quatre heures. »
Des rumeurs vont même jusqu'à annoncer que la future reine est laide, scrofuleuse, épileptique, ou stérile.
Néanmoins, le 15 août 1725, le duc d'Orléans, premier prince du sang, épouse Marie par procuration dans la cathédrale de Strasbourg, devant le cardinal de Rohan, grand aumônier de France. Pendant son repas, elle est servie par Mademoiselle de Clermont, sœur du duc de Bourbon, un membre de la famille royale.
De Strasbourg à Metz, en passant par le Saulnois pour éviter la Lorraine, puis à travers la Champagne et la Brie, Marie se fait vite aimer du peuple en distribuant des aumônes.
Le 4 septembre, Marie rencontre Louis XV et, le lendemain, ils se marient à Fontainebleau. Le mariage est consommé le soir même, et le roi fait durer la « lune de miel » jusqu'en décembre. Marie tombe aussitôt amoureuse du roi, son cadet de sept ans, beau comme un ange et lui-même en est, à l'époque, très épris : il a quinze ans, et elle est son premier amour.
On donne comme grand aumônier à la nouvelle reine l'évêque de Fréjus, Fleury, ancien précepteur du roi et des serviteurs qui ont veillé sur Louis XV enfant, afin de lui permettre de mieux connaître son mari. L'ardeur du roi permet à Marie de donner rapidement des enfants à la couronne, et en grand nombre : dix en dix ans, mais seulement deux garçons pour huit filles dont des jumelles. De plus, seul l'un des deux garçons, le dauphin Louis, survit à l'enfance.
Le bruit courut que Marie aurait dit : « Eh quoi ! Toujours coucher, toujours grosse, toujours accoucher. » Marie est également meurtrie par la mort en bas âge de deux de ses enfants.
La naissance de Louise de France, Madame Septième (1737), puis une fausse couche l'année suivante, les mises en garde des médecins sur les dangers d'une grossesse supplémentaire que Marie n'ose avouer au roi, la différence d'âge entre les conjoints, tout cela marque la fin du bonheur conjugal du couple royal : Louis XV, vingt-sept ans, jeune et plein d'allant, s'ennuie auprès d'une femme considérée comme d'âge mûr, fatiguée par ses nombreuses grossesses et « trop douce et trop éprise »5. Malgré ses scrupules moraux et religieux, le roi a déjà pris secrètement sa première maîtresse, la comtesse de Mailly, première des « sœurs de Nesle ».
Fleury, devenu Premier ministre et cardinal, confronté à l'apathie du roi, admet que l'adultère est un mal nécessaire.
La reine Marie avait commencé à s'aliéner son époux dès le début de son mariage en se mêlant, à la demande du duc de Bourbon auquel elle devait son mariage, de politique, malgré les mises en garde de son père. N'étant pas née à la cour, ne connaissant pas encore tout à fait les usages ni l'étiquette de Versailles, elle « convoque » le roi dans ses appartements pour lui demander de conserver le ministère à son bienfaiteur, l'impopulaire duc de Bourbon qui risquait alors la disgrâce. Dès cet instant, elle perd toute influence politique sur son mari de 16 ans (1726).
En 1733, elle soutient les efforts de son père qui tente de remonter sur le trône de Pologne (guerre de Succession de Pologne).
Petit à petit, Louis XV délaisse complètement cette épouse effacée, notamment à partir du moment où elle lui refuse l'entrée de sa chambre, par crainte d'une onzième grossesse qui, selon les médecins, lui aurait été fatale, ce qu'elle n'ose révéler à son mari (1738). Malgré une réconciliation maladroite après la maladie du roi à Metz en 1744, ce délaissement est définitif.
Marie Leszczyńska passe les vingt dernières années de sa vie à Versailles. Comme elle n'a aucune influence, les ambitieux ne la recherchent pas. Elle vit entourée d'un cercle restreint de courtisans fidèles : « La maison de la reine était formée de gens d'esprit, de conditions sociales diverses, sur le modèle des fameux salons parisiens si caractéristiques de l'époque »
Marie Leszczyńska demeure pourtant très attachée à son époux et réussit à s'adapter à la vie de Versailles : elle se fait instruire sur les questions de cérémonial et d'étiquette et assume ses devoirs de représentation lors des fréquentes absences du roi, à la chasse ou ailleurs.
Grande amatrice de musique et de peinture (elle peint elle-même des aquarelles), elle est la véritable mécène de la culture à la cour. Elle contribue, avec sa bru Marie-Josèphe de Saxe, à faire venir à Versailles des artistes de renom, comme le castrat Farinelli en 1737, qui lui donne des cours de chant, ou le jeune prodige Wolfgang Amadeus Mozart en 1764 avec qui, au grand étonnement de la cour, elle s'entretient en allemand, car elle est polyglotte.
Confrontée à l'adultère du roi, elle garde discrétion et dignité, entretenant même pendant vingt ans des relations correctes avec la plus célèbre des maîtresses de son royal époux, la Marquise de Pompadour. Talleyrand note, cependant, que « ses vertus [ont] quelque chose de triste qui ne port[e] à aucun entraînement vers elle ». Après la désaffection de Louis XV, elle se réfugie dans l'affection pour ses enfants, qui tentaient maladroitement de prendre son parti, et pour son père, qui venait la visiter souvent et lui conseillait la patience et la soumission – tout en confiant à son entourage que son épouse et sa fille étaient « les princesses les plus ennuyeuses du monde ».
Elle obtient de Louis XV, le roi cherchant peut-être à se faire pardonner, un grand appartement privé, où elle peut mener une vie plus calme et moins tournée vers l'apparat. Un groupe d'amis se forme autour d'elle, dont le couple de Luynes. Elle dispose alors d'une cassette de 96 000 livres, somme assez médiocre pour une Reine, à affecter à son divertissement, à ses aumônes et à son jeu. Cette passion pour le jeu (surtout pour le cavagnole) lui vaut quelques dettes, qui sont épongées par le roi, ou par son père Stanislas.
La reine Marie s'éteint le 24 juin 1768, au Château de Versailles, à l'âge de 65 ans. Son corps est inhumé à la basilique Saint-Denis, tandis que son cœur repose auprès de ses parents, en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy.
Les tentatives de remariage du roi avec l'archiduchesse Marie-Élisabeth d'Autriche ou l'infante Marie-Josèphe d'Espagne firent long feu.
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Aneta Beata Kręglicka (née le 23 mars 1965 à Szczecin, en Pologne) est un mannequin polonais. En 1989, elle devient la première polonaise à devenir Miss Monde
Après son baccalauréat, Kręglicka suit les études d'économie à l'Université de Gdańsk. En 1989 elle est élue Miss Pologne, en septembre de la même année elle devient première dauphine au concours Miss International et finalement le 22 novembre 1989, elle est couronnée Miss Monde. Dans les années 1990, et en 1991, elle travaille à New York pour l'agence Wilhelmina, dès son retour en Pologne, elle ouvre une agence de relations publiques ABK Kręglicka. En 2005, elle fonde une société appelée Hannah Hooper.
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Joseph Antoine Poniatowski (en polonais : Józef Antoni Poniatowski), né le 7 mai 1763 à Vienne dans l'archiduché d'Autriche et mort noyé le 19 octobre 1813 près de Leipzig dans le royaume de Saxe, est un prince, militaire et homme d'État polonais de la fin du xviiie siècle et du début du xixe siècle.
Neveu du roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski et prince du Saint-Empire romain germanique par sa naissance, il intègre l'armée autrichienne où il sert jusqu'au grade de lieutenant-colonel. Rejoignant la Pologne en 1789, il prend le commandement des troupes polonaises en Ukraine lors de la guerre russo-polonaise de 1792. En 1794, il rejoint l'insurrection de Kościuszko puis, après l'échec de cette révolte, se retire sur ses terres.
Au cours du Premier Empire, il se rallie à Napoléon Ier qui le nomme ministre de la Guerre du duché de Varsovie et généralissime des Polonais. Outre une réorganisation profonde de l'armée, Poniatowski participe aux guerres napoléoniennes. Ayant combattu les Autrichiens pendant la campagne de 1809, il s'illustre en Russie à la tête du 5e corps polonais de la Grande Armée, notamment aux batailles de la Moskova et de la Bérézina. Il se bat encore lors de la campagne d'Allemagne de 1813.
En récompense de ses faits d'armes et de sa fidélité, Napoléon l'élève à la dignité de maréchal d'Empire le 16 octobre 1813, au début de la bataille de Leipzig. Il est ainsi le seul général étranger à avoir reçu cet honneur. Trois jours plus tard, lors de la retraite française, il se noie en tentant de traverser l'Elster. Son corps n'est retrouvé que cinq jours après. À Sainte-Hélène, l'Empereur se souvient de son allié polonais : « le vrai roi de Pologne, c'était Poniatowski ; il en réunissait tous les titres et en avait tous les talents ».
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Frédéric Chopin est un compositeur et pianiste virtuose d'ascendance franco-polonaise, né le 1er mars 1810 à Żelazowa Wola (duché de Varsovie) et mort le 17 octobre 1849 à Paris.
Après sa formation à la Haute École de musique de Varsovie et un début de carrière en Pologne et à Vienne, il quitte la Pologne et, à l'âge de 21 ans, il s'installe en France : son père était d'une famille lorraine. En France il développe son inspiration dans l'effervescence du monde pianistique parisien et dans le souvenir de sa patrie meurtrie. Il y rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant neuf ans.
Reconnu comme l'un des plus grands compositeurs de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l'un des plus célèbres pianistes du xixe siècle. Sa musique est encore aujourd'hui l'une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel. Avec Franz Liszt, il est le père de la technique moderne de son instrument et influence toute une lignée de compositeurs modernes, dont Claude Debussy, Alexandre Scriabine, et Sergueï Rachmaninov.
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Stanislas Leszczynski ou Leczinski (prononciation francisée en [lɛgain ».">ɡzɛ̃ski]), en polonais, Stanisław Leszczyński (prononcé en polonais [sta'niswaf lɛʂ'tʂɨɲski]), né le 20 octobre 1677 à Léopol / Lwów en république des Deux Nations (actuelle Lviv, en Ukraine) et mort le 23 février 1766 à Lunéville, est un aristocrate polonais, roi de Pologne de 1704 à 1709 puis de 1733 à 1736 sous le nom de Stanislas Ier (Stanisław I) et grand-duc de Lituanie dans le cadre de la république des Deux Nations, beau-père de Louis XV (1725), duc de Lorraine et de Bar de 1737 à sa mort.
Biographie
Issu de la maison Leszczyński, une ancienne famille noble, originaire du duché de Bohême et installée en Pologne dès le xe siècle, Stanislas Leszczyński, héritier du palatinat de Grande-Pologne, reçoit une éducation soignée : formé à la littérature et aux sciences, il parle et écrit le polonais, l'allemand, l'italien, le français et le latin. Il complète sa formation en voyageant dans les grandes capitales européennes (Vienne, Rome, Paris, entre autres).
À vingt et un ans, il épouse Katarzyna Opalińska (1680-1747). De ce mariage naissent deux filles :
Anna, née en mai 1699 ;
Maria, née en juin 1703, qui épouse Louis XV en 1725 (Stanislas est donc l'arrière-grand-père de Louis XVI).
En 1697, la diète de Pologne élit le prince électeur de Saxe Frédéric-Auguste Ier roi de Pologne sous le nom d'Auguste II. La même année voit l'avènement de Charles XII de Suède, âgé de 15 ans.
Le tsar Pierre Ier de Russie et le roi Auguste II de Pologne déclarent la guerre à la Suède, alors première puissance d'Europe du Nord. Mais Charles XII réagit avec énergie, repousse les Russes et envahit la Pologne. Il fait élire Leszczyński le 12 juillet 1704. À la suite de la défaite d'une armée russo-saxonne à Fraustadt en 1706, Auguste II est obligé d'abdiquer le trône polonais et de reconnaître Stanisław.
Mais en 1709, Charles XII est battu par Pierre Ier de Russie à Poltava. Blessé, Charles XII de Suède peut s’échapper du champ de bataille pour trouver refuge, avec l’aide des diplomates autrichiens et français, à la cour du sultan ottoman Ahmet III. Leszczyński, chassé du trône de Pologne, rejoint Charles XII, qui persuade Ahmet III d’entrer en guerre contre la Russie (novembre 1710). Le principal affrontement du conflit est la campagne du Prout en 1711. Les Russes sont encerclés et battus par les troupes turques du Grand Vizir Baltacı Mehmet Pasha, dans une bataille décisive qui se déroule à Stănilești le 18 juillet 1711. Le conflit s’achève le 21 juillet par la conclusion du traité du Pruth entre la Russie et la Turquie, à la suite de l'intervention de la femme du tsar auprès du Grand Vizir ; Charles XII et Stanislas n'ont pas pu participer aux négociations.
En 1714, Charles XII confère à Stanislas la jouissance de sa principauté de Deux-Ponts (Zweibrücken), proche de la Lorraine. Stanislas peut y cultiver la musique et les arts, la philosophie et les sciences dans le palais baroque « aux allures orientales » qu’il fait construire et qu'il baptise Tschifflik (« maison de plaisance » en turc), en souvenir de son séjour à Bender. Lors de son séjour dans la principauté, il perd sa fille aînée Anna.
À la mort de Charles XII, en 1718, Stanislas et sa famille trouvent refuge auprès du duc Léopold Ier de Lorraine, beau-frère du Régent ; en mars 1719, après la médiation du baron Stanislas-Constantin de Meszek, ils sont accueillis sur le territoire français, à Wissembourg en Alsace.
Il loge d'abord au château Saint-Rémi puis dans un hôtel plus spacieux mis à sa disposition par le bailli de Weber qui le tenait de son beau-père, le receveur de l'ordre teutonique Jaeger. La famille vit de manière modeste, grâce à une pension de 1 000 livres par semaine octroyée par le Régent. Stanislas y vit entouré d'un cercle de courtisans de plus en plus réduit. Son entourage domestique se partage honneurs et titres de cour, désormais vides de sens, et ne cesse pourtant de se quereller pour des questions de préséances.
En 1725, le mariage surprenant de Louis XV avec la fille de Stanislas, Maria Leszczyńska, sort la famille de son triste exil et propulse de nouveau l'ancien roi sur la scène européenne.
À la mort du Régent, le 2 décembre 1723, le duc de Bourbon (Monsieur le Duc) obtint de Louis XV la charge de Premier ministre. Le Régent avait prévu que Louis XV. qui allait sur ses treize ans, épousât une infante d'Espagne, alors âgée de six ans. Cette perspective lointaine inquiétait le duc de Bourbon car, si Louis XV venait à décéder avant de s'être marié et d'avoir engendré un héritier mâle, la couronne reviendrait au fils du Régent, le jeune Louis d'Orléans (1703-1752). En effet, Louis XV avait toujours été de santé fragile et nombreux étaient ceux — notamment parmi les politiques et les diplomates — qui pensaient qu'il n'atteindrait pas l'âge adulte.
Le duc de Bourbon, membre d'une branche cadette rivale des Orléans, prince du sang et Premier ministre, ne voulait pas perdre le pouvoir. Devenu Premier ministre, il eut donc une obsession : marier le Roi et lui faire faire des enfants le plus vite possible. Un malaise dont fut pris le roi en février 1725 le convainquit de précipiter le mouvement : l'infante d'Espagne fut renvoyée à Madrid et un Conseil, tenu le 31 mars 1725, examina les différents partis possibles pour la remplacer. Poussé par sa maîtresse, l'ambitieuse marquise de Prie, il n'hésita pas à provoquer la colère de la cour d'Espagne et, parjurant la parole de la France, rompit les fiançailles afin de chercher à marier le roi adolescent à une princesse pouvant lui assurer au plus tôt une descendance.
Après avoir éliminé les princesses trop âgées ou trop jeunes et celles qui étaient liées aux Orléans (comme les filles de Léopold Ier de Lorraine), celles qui n'étaient pas d'assez haute extraction (comme la fille de Stanislas), et celles qui n'étaient pas catholiques (orthodoxes comme la fille du tsar, calvinistes ou luthériennes comme nombre de princesses allemandes), il ne restait aucune candidate.
Le duc de Bourbon proposa une de ses sœurs mais la manœuvre, trop grossière, échoua.
On « repêcha » alors la fille de Stanislas, âgée de 22 ans. Le Premier ministre ainsi que la marquise de Prie, espéraient en retour une reconnaissance éternelle qui leur assurerait la conservation du pouvoir.
Monsieur le Duc, qui était veuf depuis 1720 et sans postérité, avait envisagé d'épouser lui-même la princesse polonaise et avait fait un certain nombre d'avances en ce sens.
Lorsque fut dépêché, en février 1725, le peintre Pierre Gobert pour faire le portrait de la princesse Marie, Stanislas fut persuadé que ce projet prenait forme. Aussi, quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsque, le 2 avril, lundi de Pâques, un courrier lui apporta un pli, cacheté du sceau du duc de Bourbon, qui lui demandait sa fille en mariage au nom de Louis XV !
Marie Leszczyńska accepta immédiatement la proposition qui lui était faite. Le 27 mai, à son petit lever, Louis XV fit l'annonce officielle du mariage. Le 4 juillet, la famille vint s'installer à Strasbourg où, le 15 août, le mariage fut célébré par procuration dans la cathédrale par le cardinal de Rohan, grand aumônier de France et évêque du diocèse.
Stanislas et sa femme quittèrent Strasbourg le 22 septembre et arrivèrent le 16 octobre au château de Bourron, près de Fontainebleau, où ils retrouvèrent leur fille. Le lendemain, Louis XV vint leur rendre visite pour la première fois.
Stanislas rendit cette visite le 17 à Fontainebleau et, le 19, il partit pour Chambord où il avait été décidé qu'il s'établirait, plutôt qu'à Saint-Germain-en-Laye. Il y résida jusqu'en 1733, venant incognito, chaque automne rendre visite à sa fille. Il s'y adonnait à la chasse tout en méditant des projets de bibliothèque d'étude et d'académie qu'il allait mettre en application une fois devenu duc de Lorraine. Il eut aussi à son service le compositeur parisien Louis Homet (alors en place à Orléans, ville située à une quarantaine de kilomètres de Chambord).
Les relations de Stanislas avec Louis XV furent généralement assez froides. En présence de son beau-père, Louis XV ressentait assez durement qu'il n'avait pas épousé la fille d'une des premières familles d'Europe. Néanmoins, Stanislas était cultivé et spirituel, et s'intéressait aux sciences et aux techniques, ce qui fournissait un sujet d'intérêt commun.
La mort d'Auguste II, roi de Pologne, survenue le 1er février 1733, ouvrit une crise de succession. L'empereur Charles VI et la tsarine Anne se prononcèrent en faveur de l'électeur de Saxe, Auguste III, fils du roi défunt, tandis qu'en France, mais aussi en Pologne, un parti militait pour la restauration de Stanislas. Le cardinal de Fleury n'avait guère de sympathie pour cette cause, mais ne put rien empêcher. Stanislas partit sous fausse identité pour la Pologne par voie terrestre pendant qu'un sosie, le chevalier de Thianges, prenait ostensiblement la mer à Brest sur un navire français. Stanislas arriva à Varsovie le 8 septembre 1733 et fut élu roi de Pologne et grand-duc de Lituanie par la diète dès le 12 septembre.
Mais les adversaires de Stanislas avaient déjà commencé à prendre les armes. Dès son élection, la Russie envoya des troupes et, le 22 septembre, Stanislas dut se réfugier à Dantzig (Gdańsk) pour y attendre de l'aide ; de son côté, le 5 octobre, Auguste III était proclamé roi à Varsovie.
Le 10 octobre, Louis XV, ne pouvant s'en prendre à la Russie, difficile à atteindre, déclara la guerre à son allié, l'empereur Charles VI, marquant le début de la guerre de Succession de Pologne.
Pour éviter de s'aliéner les puissances neutres, le cardinal de Fleury n'envoya que de faibles renforts à Stanislas, assiégé à Dantzig par les troupes russes à partir de février 1734 et soumis à un incessant pilonnage d'artillerie. Il se borna à dépêcher quelques bateaux portant environ 2 000 hommes. Ceux-ci finirent par débarquer fin mai avec à leur tête le comte de Plélo qui fut tué. Stanislas, dont la tête avait été mise à prix, dut s'évader sous un déguisement le 27 juin, aidé par un agent secret de Louis XV, le chevalier de Béla ; après diverses aventures, il atteignit la Prusse le 3 juillet, à Marienwerder (Kwidzyn), sur la rive orientale de la Vistule. Dantzig capitula le 9 juillet.
Sitôt reconnu, Stanislas bénéficia de l'hospitalité de Frédéric-Guillaume Ier, qui l'installa au château de Königsberg. Il s'y lia d’amitié avec le prince héritier Frédéric, le futur Frédéric II de Prusse, avec lequel il entretint une abondante correspondance.
Pendant ce temps, en quelques mois de combats, la France prenait l'ascendant sur l'Autriche de Charles VI.
Charles VI se trouvant dans une situation militaire délicate offrit à Louis XV de négocier un traité de paix. Le cardinal de Fleury y vit l'opportunité de contrôler enfin les duchés de Lorraine et de Bar qui, quoique pris en tenaille par les possessions françaises (trois évêchés : Toul, Verdun, Metz, route d'Alsace), gênaient les communications entre Paris et l'Alsace, le duc de Lorraine et de Bar étant ouvertement favorable à l'Empereur dont il devait épouser la fille aînée et héritière, Marie-Thérèse d'Autriche.
Après des négociations difficiles, le duc de Lorraine refusant d'abandonner ses sujets et son patrimoine, il fut convenu le 3 octobre 1735, dans un accord appelé « les Préliminaires de Vienne », que Stanislas recevrait en viager les duchés de Lorraine et de Bar qui reviendraient à la France à sa mort, le duc de Lorraine François III (futur Empereur François Ier) recevant à titre de compensation le grand-duché de Toscane au décès du grand-duc régnant. François III, réticent mais contraint par l'Empereur, signa le 24 septembre 1736 l'acte de cession du duché de Bar mais attendit jusqu'au 13 février 1737 pour renoncer au duché de Lorraine.
Entre-temps, le 5 mai 1736, Stanislas avait quitté Königsberg pour s'installer le 4 juin au château de Meudon.
Après avoir abdiqué officiellement le trône de Pologne, le 30 septembre, il fut contraint par les ministres de Louis XV, de signer une déclaration secrète, appelée « déclaration de Meudon », par laquelle il déclarait ne pas vouloir se « charger des embarras des arrangements qui regardent l'administration des finances et revenus des duchés de Bar et de Lorraine » Stanislas s'en remettait au roi de France, qui entrait en possession des duchés « dès maintenant et pour toujours ».
En compensation, Stanislas recevait une rente annuelle de 1 500 000 livres, qui serait portée à 2 millions au décès du grand-duc de Toscane. Stanislas s'engageait à nommer « un intendant de justice, police et finances … ou autre personne sous tel titre et dénomination qu'il sera jugé à propos, lequel sera choisi de concert avec S.M. Très-Chrétienne. Ledit intendant ou autre exercera en notre nom le même pouvoir et les mêmes fonctions que les intendants de province exercent en France. » Stanislas agréa, avec le titre de chancelier, le 18 janvier 1737, le beau-frère du contrôleur général Orry, Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière, qui avait été proposé par le cardinal de Fleury. Celui-ci prit possession au nom de Stanislas, le 8 février 1737 du duché de Bar et le 21 mars de celui de Lorraine.
Stanislas fut fraîchement accueilli par la population lorraine, très attachée à la famille ducale, et son intendant Chaumont de la Galaizière fut unanimement haï et demeure un personnage à l'image noire dans la mémoire des Lorrains.
Le 30 mars à Versailles, Stanislas et sa femme prirent congé de Louis XV, et le roi vint leur rendre visite le lendemain.
Le 1er avril, Stanislas partit pour la Lorraine et arriva dès le 3 avril à Lunéville que la duchesse douairière (sœur du défunt régent) et ses filles (que le duc de Bourbon avait dédaignées), venaient de quitter pour Commercy dont elle recevait la souveraineté en viager.
Stanislas dut loger chez le prince de Craon, puisque François III était parti avec l'ameublement de ses châteaux et que Louis XV n'avait pas pris soin de pourvoir ce beau-père qu'il méprisait.
La reine Catherine le rejoignit le 13.
Stanislas n'avait donc aucun réel pouvoir politique, mais néanmoins il n'est pas resté inactif en Lorraine, en ce qui concerne notamment la fondation de la Bibliothèque Royale de Nancy, de la Société Royale des Sciences et Belles-lettres ou encore de la Mission royale, monuments…
Chaque automne, Stanislas Leszczynski et sa femme quittaient le duché de Lorraine pour rendre visite à leur fille à Versailles. Passant le plus clair de leur temps à la cour, ils rejoignaient le soir le Grand Trianon qui était mis à leur disposition pendant la durée de leur séjour.
À Nancy, le duc de Lorraine n'avait guère de pouvoir, mais il jouissait de revenus confortables. Il voulut chercher à marquer l'histoire en entretenant une cour brillante et en protégeant artistes et gens de lettres. Il créa la Bibliothèque royale de Nancy, publique (1750), et la Société Royale des Sciences et Belles-lettres, qui prit bientôt le nom d'Académie de Nancy. Cette dernière devait à la fois diffuser les connaissances, promouvoir la langue française ainsi que la tolérance religieuse et politique du siècle des Lumières.
Rappelons que la Lorraine est un vrai État administratif bien avant le rattachement définitif à la France. Le chancelier, représentant le souverain français, a pris la tête de cette administration performante et y accomplit réformes et ajustements. La langue de la haute justice et administration était le français (sauf en Lorraine allemande et cela jusqu'en 1748), mais les populations parlaient surtout une variété de dialectes lorrains.
Favorable à la liberté et à la séparation des pouvoirs, Stanislas, quoique profondément croyant, se tint à l'écart des excès de tous les fanatismes, religieux ou athées comme le montre son essai philosophique : L'Incrédulité combattue par le simple bon sens (1760).
Dans ses États, il mit en place des initiatives sociales en avance sur son temps : écoles, hôpitaux, bibliothèques publiques, greniers collectifs, secours aux plus démunis, etc. Il jeta même les bases d'une cité idéale inspirée de ses propres réalisations dans l'Entretien d'un Européen avec un insulaire du royaume de Dumocala (1752). Il signa « le Philosophe bienfaisant » une série d'essais philosophiques bien dans l'esprit des Lumières, comme Le combat de la volonté et de la raison (1749).
Il dota sa capitale, Nancy, du magnifique ensemble édifié autour de l'actuelle place Stanislas par l'architecte Emmanuel Héré : une grande place oblongue, dite « place neuve de la Carrière », réunit la vieille ville à la ville neuve. Elle communiquait avec la place Royale (aujourd'hui « place Stanislas »), créée en l'honneur de son gendre Louis XV. Inaugurée en novembre 1757, elle est entourée d'immeubles magnifiques et close de grilles dorées, chefs-d'œuvre de ferronnerie de Jean Lamour. Le centre de la place est occupé depuis 1831 par une statue de Stanislas, qui a remplacé celle de Louis XV, enlevée sous la Révolution française. Stanislas fit également édifier l'église Notre-Dame de Bonsecours, l’hôtel des Missions Royales, les places d’Alliance et de la Carrière et encore les portes Saint-Stanislas et Sainte-Catherine.
Par donation de 100 000 francs pris sur sa cassette personnelle, il participa à la reconstruction de la ville de Saint-Dié, partiellement détruite par un incendie en 1757.
Stanislas installa plusieurs résidences royales (châteaux de Commercy, La Malgrange, Jolivet et Einville) et fit transformer le château de Lunéville surnommé le Versailles lorrain. Le parc fut entièrement réaménagé par l’architecte Emmanuel Héré qui orna les jardins de fabriques : kiosque d’inspiration turque, pavillon du Trèfle au toit en forme de « chapeau chinois », maisonnettes (« les Chartreuses »), théâtres de verdure, fontaines, pavillon de la Cascade, pavillon de Chanteheux, et un Rocher qui mettait en mouvement des automates dans un décor pastoral. Passionné par l'art sous toutes ses formes, le roi gastronome aurait inventé le baba au rhum à Lunéville.
« À cette cour de Lunéville qui brillait d'un si vif éclat qu'elle semblait un reflet de la cour de Versailles, […] la première place revient à Mme de Boufflers qui, après la mort de Catherine Opalińska, reine de Pologne, ne quitta plus que rarement la cour de Lorraine, dont elle faisait les honneurs au nom du roi, et cela, au grand déplaisir du RP Menoux, confesseur de Stanislas. »
Louise-Adélaïde de Bourbon, princesse de la Roche-sur-Yon, et Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault se rendent à la cour de Lunéville et Stanislas tombe amoureux de cette dernière, la demandant en mariage. Toutefois le mariage ne se fera pas, mais le vieux roi continuera à adresser des lettres enflammées à la marquise de La Ferté-Imbault, fille de Madame Geoffrin.
Stanislas devient le parrain de son arrière-petit-fils, le comte de Provence, le 18 octobre 1761. Il est toujours vivant à la naissance de son arrière-arrière-petite-fille, Marie-Thérèse d'Autriche (1762-1770), fille du futur Joseph II du Saint-Empire.
Âgé de quatre-vingt-huit ans, il meurt à Lunéville le 23 février 1766 au terme d'une longue agonie. En effet, âgé et très imposant, il est grièvement brûlé le 5 février lorsque sa robe de chambre prend feu accidentellement devant la cheminée de sa chambre, au moment où il veut raviver la braise. Le lendemain de sa mort, on embaume le corps. Conformément à son vœu, ses entrailles et son cœur sont aussitôt transportés en un cénotaphe de l'église Saint-Jacques de Lunéville où ils reposent jusqu'à la Révolution française. Son corps est inhumé dans un cercueil en plomb surmonté d'une couronne et de deux sabre au centre de la crypte de l'église Notre-Dame de Bonsecours de Nancy, un monument funéraire est construit derrière l'autel de l'église face à celui de sa femme.
Son décès permet l'annexion de la Lorraine par le royaume de France avec la création du Grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois.
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Jean II Casimir Vasa (en polonais : Jan II Kazimierz Waza), né le 22 mars 1609 à Cracovie et mort le 16 décembre 1672 à Nevers, fils du roi de Pologne Sigismond Vasa, est un aristocrate suédo-polonais, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie de 1648 à 1668, qui a aussi porté le titre du roi de Suède.
Son règne marque le début du déclin de la république des Deux Nations, qui doit faire face aux soulèvements cosaques de Bohdan Khmelnytsky (1648-1657), à une invasion suédoise (1655-1660) et à la guerre russo-polonaise de 1654-1667, achevée avec des pertes territoriales importantes dans le grand-duché de Lituanie.
Seul roi de l'histoire de la Pologne à renoncer volontairement à la couronne, il choisit l'exil après son abdication, se retirant en France, pays d'origine de son épouse, où il devient abbé commendataire de Saint-Germain-des-Prés de Paris, de la Trinité de Fécamp, de Saint-Martin de Nevers et de la Sainte-Trinité de Tiron (1670-1672).
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