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Thermomètre

Publié à 02:55 par dessinsagogo55 Tags : photo paris tube center livre centerblog sur merci monde mort air
Thermomètre

 

 

L'ancêtre du thermomètre est le thermoscope, appareil mettant en évidence des différences de température, mais sans les mesurer. Les premiers thermoscopes remontent à l'Antiquité, comme ceux de Philon de Byzance et de Héron d'Alexandrie. Le principe est la variation de volume, selon la température, d'une quantité d'air déplaçant une colonne d'eau.

 

Sous le terme « thermomètre » qu'il a inventé en 1624, le jésuite Jean Leurechon décrivit, dans son ouvrage Récréations mathématiques, le principe du thermomètre à air, déjà utilisé par Galilée dès 1592 (un changement de température faisant monter le niveau de l'eau dans un tube de faible section). Ce principe fut repris par Santorio, médecin vénitien ami de Galilée, à qui la paternité de l'invention est souvent attribuée. En fait, Santorio améliora le thermoscope de Héron d'Alexandrie, en fixant des graduations décimales avec un minimum correspondant à la température de la neige, et un maximum correspondant à celle de la flamme d'une bougie. Toutefois son système restait ouvert, soumis à la pression atmosphérique (qu'on ne connaissait pas encore), son thermomètre tenait aussi du baromètre. Ce n'est qu'en 1644 que Torricelli mit en évidence la pression atmosphérique, et inventa le baromètre proprement dit.

 

En 1654, Ferdinand II de Médicis, grand-duc de Toscane, inventa un instrument radicalement nouveau et créa le premier véritable thermomètre. Il prit en compte la variation de hauteur d'une colonne de liquide représentant la dilatation de ce liquide et non la dilatation de l'air. Le liquide choisi fut de l'esprit de vin (éthanol) teinté soit avec du sang-dragon soit avec du kermès pour rendre la colonne aisément visible. De plus, il scella le tube capillaire, si bien que les variations de hauteur observées ne dépendaient plus de la pression atmosphérique

 

Ce thermomètre portait 50, 100 ou 200 graduations selon les modèles. Le modèle le plus répandu, celui qui comportait 50 degrés, marquait 10 degrés en hiver et montait, en été, à 40 degrés. Dans la glace fondante, il indiquait 13,5 degrés. Ce modèle, connu sous le nom de thermomètre florentin, fut fabriqué en de multiples endroits et resta en usage jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.

 

En 1694, Carlo Renaldini, disciple de Galilée et ancien membre de l'Accademia del Cimento, publia un livre dans lequel il suggèra de prendre le point de fusion de la glace et le point d'ébullition de l'eau comme points fixes de l'échelle thermométrique. Il proposa de diviser l'espace entre ces deux points en 12 parts égales. Sa suggestion ne fut pas reprise par ses contemporains qui ne croyaient pas que l'ébullition de l'eau puisse constituer un point de référence fiable.

 

Montage de principe du thermoscope de Galilée
Musée des Arts et Métiers, Paris.

 

Thermomètres florentins avec échelle de 50 degrés. Musée Galilée, Florence.

 

Thermomètres selon Jean Leurechon.
Figure extraite de son livre Récréations mathématiques, publié en 1626.

 

XVIIIe siècle

C'est dans le courant du XVIIIe siècle que l'invention de différents types de thermomètre prit son essor dans plusieurs pays d'Europe.

 

Vers 1700, Isaac Newton (1642–1727) se consacra au problème de la chaleur. Il élabora une première échelle de température qualitative, consistant en une vingtaine de points de référence allant de « l'air froid en hiver » jusqu'aux « charbons ardents du feu de cuisine ». Cette façon de faire étant grossière et problématique, Newton en devint vite insatisfait. Au bout d'un certain temps, il définit « zéro degré de chaleur » comme correspondant à la neige fondante et « 33 degrés de chaleur » comme correspondant à l'eau bouillante.

 

En 1702, l'astronome Ole Christensen Rømer fabriqua, au Danemark, un thermomètre à alcool marquant l'eau bouillante à 60 degrés et la glace pilée à 7,5 degrés. En 1717, le savant allemand Gabriel Fahrenheit remplaça l'alcool par du mercure et donna au thermomètre sa forme définitive. Il proposa également la première échelle de températures à être adoptée assez largement, fixant à 32 °F la température de la glace fondante et à 96 °F la température normale du sang : 32 °F est alors le point de fusion de la glace et 212 °F est le point d'ébullition de l'eau sous pression atmosphérique normale.

 

En 1730, René-Antoine Ferchault de Réaumur, physicien et naturaliste français, construisit un thermomètre à « esprit de vin » (ancienne dénomination de l'éthanol), pour lequel il utilisa l'échelle 0-80, le zéro étant le point de congélation de l'eau, et le 80 est le point d'ébullition de l'alcool (esprit de vin), que Réaumur tendait à confondre avec le point d'ébullition de l'eau.

 

L'astronome français Joseph-Nicolas Delisle, invité à travailler en Russie par Pierre le Grand, y fabriqua des thermomètres. Son échelle avait son zéro au point d'ébullition de l'eau et mesurait la contraction du mercure. En 1738, Josias Weitbrecht (1702–1747) recalibra l'échelle Delisle en fixant à 150 degrés le point de congélation de l'eau. Les thermomètres Delisle sont restés en usage en Russie pendant près d'un siècle.

 

Le physicien suédois Anders Celsius fit construire en 1741 un thermomètre à mercure, gradué de sorte que 100° correspondît au point de congélation de l'eau, et 0° à son point d'ébullition, qui fut utilisé de 1742 à 1750 à l’observatoire d’Uppsala. L'échelle de Celsius était donc graduée en sens inverse de l'échelle centigrade que nous connaissons actuellement. Ce n'est qu'après la mort de Celsius, survenue en 1744, que ses collègues — on pense que l'initiative en revient surtout au célèbre naturaliste suédois Carl von Linné — inversèrent l'échelle de Celsius pour lui donner sa forme actuelle, à savoir 0 pour la température de fusion de la glace, et 100 pour la température d'ébullition de l'eau. De fait, en 1745, Linné présenta à l'académie suédoise un thermomètre à mercure qui marquait 0° pour la glace fondante et 100° pour l'eau bouillante.

 

Cependant, à la même époque, le secrétaire perpétuel de l’académie des Beaux-Arts de Lyon, Jean-Pierre Christin (1683-1755), faisait construire par l’artisan lyonnais Pierre Casati un thermomètre à mercure à échelle centésimale ascendante, qu’il présenta le 19 mars 1743 à l’assemblée publique de cette académie. On attribua donc souvent à tort l'inversion de l'échelle mise au point par Celsius à Christin.

 

Le thermomètre suédois de Celsius et le thermomètre lyonnais de Christin-Casati n’auraient eu qu’une utilisation restreinte si la Révolution française n’avait donné au monde moderne le système métrique, et si la Commission des poids et mesures, créée par la Convention, n’avait décidé en 1794 que « le degré thermométrique sera[it] la centième partie de la distance entre le terme de la glace et celui de l’eau bouillante ».

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Thermom%C3%A8tre  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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