Les mythiques Renault 4L et R5 bientôt de retour ? C’est ce qu’affirme l’agence Reuters qui précise qu’il s’agira de modèles 100% électriques.
(Mise à jour à 13h00) Renault 4L et R5 : bientôt de retour en électrique – La « Renaulution » est en marche, selon la formule employée en interne pour affirmer le nouveau plan stratégique du groupe français. Le 14 janvier prochain, Luca de Meo, qui a pris ses fonctions à sa tête l’été dernier, en dévoilera les contours. Selon l’agence de presse Reuters, cette vaste réorganisation impliquerait la renaissance d’icônes telles que la 4L et la R5, sous des silhouettes néo-rétro exclusivement mues par l’électricité.
Depuis l’arrivée de Luca de Meo aux commandes du Losange, l’italien de 53 ans donne le sentiment de jouer la sécurité. Plutôt que d’innover véritablement, il préfère capitaliser sur des recettes éprouvées, et ne s’en cache. Il avait lui-même déclaré vouloir s’inspirer de la stratégie de montée en gamme administrée par Carlos Tavarès à la marque Peugeot, ces dernières années. Renault entend ainsi « premiumiser » ses futurs modèles en vue d’améliorer ses marges et donc sa profitabilité. Pour y parvenir, la firme Alpine sera mise à contribution en devenant la griffe des variantes les plus dynamiques du catalogue Renault, en remplacement des finitions GT Line, récemment rebaptisées RS Line. Ces versions « Alpine Line » pourraient être chapeautées par de véritables sportives badgées Alpine, à l’avenir.
C’est dans les vieilles marmites…
Si la rumeur se vérifie, Luca de Meo a également la volonté de nous resservir une recette concoctée par ses soins, dans les années 2000. En effet, il fut l’homme à l’origine d’un des come-back les plus retentissants de ce début de siècle en réinventant la Fiat 500. Dans quelques années, il souhaite qu’un sort identique soit réservé aux 4L et R5, respectivement disparues en 1992 et 1996.
La particularité de ces nouveaux modèles résidera dans leur mode de propulsion, puisqu’ils tourneraient le dos à des blocs thermiques. Exclusivement électriques, les futures Renault 4L et R5 pourraient reposer sur la plate-forme existante de la Zoe ou s’en remettre au soubassement plus moderne nommé CMF-EV, dont disposera la future Renault Mégane électrique, fin 2021.
Une offre complémentaire
Mais assurément, la future « 4L’ectrique » constituera l’offre la plus populaire de cette nouvelle gamme électrique. Sans afficher la rusticité de la Citroën Ami, elle devrait essentiellement se destiner à l’autopartage, dans les centre-villes. De son côté la R5 électrique offrira une plus grande polyvalence pour rejoindre les valeurs d’autonomie prônées par la Zoe, en approchant les 400 km.
Des Alpine électriques aussi…
Enfin, Reuters affirme également que Renault envisage de lancer trois modèles électriques sous giron Alpine. A terme, il se murmure que l’artisan dieppois renoncerait purement et simplement à l’énergie fossile, au risque de se mettre à dos les nostalgiques de la Berlinette. Rendez-vous le 14 janvier, sur Auto-Moto, pour découvrir si ces informations se vérifient, lors du lever de voile du plan stratégique « Renaulution ».