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Démolition navale : En pratique

Publié à 16:17 par dessinsagogo55 Tags : center prix centerblog sur mer france vie monde place homme fond sport création obstacles
Démolition navale : En pratique

 

 

Pratique historique

 

Pour les navires construits en bois, chaque structure était unique et avait besoin de pratiques différentes. Les navires étaient vendus aux enchères, mettant en compétition les chantiers de démolition et les acheteurs étrangers ; ils pouvaient avoir encore leurs équipements (qui pouvaient donc être revendus) ou arriver avec une coque quasiment nue, voire ne plus constituer qu'un tas de rouille. Les navires de guerre étaient divisés en petits compartiments, et leur blindage les rendait difficile à démolir.

 

Grands navires

 

 

Après avoir été vendu à un démolisseur, le navire à démolir est envoyé à sa destination, souvent remorqué afin d'employer un équipage minimal à bord. Il est ensuite échoué sur une plage à marée haute, en général en le lançant à pleine vitesse vers la plage. Les plages sont choisies pour leur faible pente et l'absence de rochers qui pourraient gêner la manœuvre. La démolition commence par l'enlèvement des pièces d'équipement, de l'accastillage, des meubles et décorations intérieurs. Les boiseries (servant en général à la décoration) sont aussi enlevées avant le reste.

 

La découpe des superstructures commence alors. Les tôles et les renforts sont découpés à la torche à acétylène ; l'acétylène peut être fabriqué sur place avec du carbure de calcium et de l'eau de mer. Les ponts successifs sont démolis un à un, en général en partant du haut et de la proue. Quand il ne reste plus que le double fond, celui-ci est tiré plus haut sur la terre ferme afin de travailler sur un sol solide. Suivant le niveau de technologie du chantier, diverses méthodes sont employées : les chantiers avancés utilisent des convoyeurs et des grues afin de transporter les éléments découpés ; sur les chantiers du tiers-monde, il est courant de voir les tôles transportées à dos d'homme : les brouettes et autres engins ne sont guère adaptés au sable des plages.

 

Cas des bateaux de plaisance ou de sport

 

Un bateau de plaisance est « tout bateau de tout type […] destiné à être utilisé à des fins sportives et de loisir, dont la coque a une longueur comprise entre 2,5 et 24 mètres, indépendamment du moyen de propulsion ». Il devient un déchet dès qu'il est « abandonné ou destiné à l'abandon ».

 

Dans les années 1960 le polyester et la fibre de verre ont encouragé la construction en série à faible coût. En 2016 selon l'ODIT (2008), 80 % des bateaux de plaisance datent d'avant les années 2000 (âge moyen du parc : 23 ans). Mi-2015 plus d'un million de bateaux étaient immatriculés dans le pays (pour la plaisance ou le sport maritime) au 31/08/2015, mais ce chiffre peut être surestimé en raison de radiations non déclarées à l'administration des affaires maritimes (surtout pour les bateaux de moins de six mètres). 98 % sont des bateaux utilisés en mer, et 2 % en eau douce. 75 % des immatriculations concernent des bateaux à moteur, 20 % des voiliers et 5 % des kayaks, pédalos... 75 % des immatriculations concernent des bateaux mesurant moins de six mètres et 57 % des moins de cinq mètres ; la crise de 2008 a été suivie d'une baisse des immatriculations (« 12 000 nouvelles immatriculations en 2015, contre environ 20 000 à 25 000 nouvelles immatriculations par an sur les années 2000 », sachant que « Sur dix nouvelles immatriculations, Horizons Experts estime que huit correspondent à la vente de bateaux neufs et deux correspondent à des bateaux anciens qui prennent le pavillon français en changeant de propriétaire »)

 

Parties prenantes : selon le projet européen Boat DIGEST, outre les détenteurs de bateaux qui connaissent encore mal les possibilités de recycler leur NPSHU, ce sont surtout les ports de plaisance, les chantiers navals, les écoles de voile et centres de formation, les associations de plaisanciers et les fédérations de sports nautiques, qui en 2016 selon l'Ademe sont encore en France à sensibiliser. Il existe en France une Association pour la plaisance éco-responsable (APER, créée par la FIN en 2009 pour gérer la filière des NPSHU). Les plaisanciers étaient en 2008 environ 4 millions (selon la Fédération des industries nautiques ; ODIT, 2008), composés à 63 % d’hommes et plus âgés que la moyenne française (47 % de plus de 60 ans) mais beaucoup ne sont pas propriétaire (ex bateaux de location et d'écoles de voile). Les partenaires de l'APER sont outre la Fédération des Industries Nautiques (FIN), la Fédération Française de Voile (FFV) ; la Fédération Française Motonautisme (FFM) ; la Fédération Nationale des Pécheurs Plaisanciers et Sportifs de France (FNPPSF) ; le Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance et des Sports (CSNPS) ; l'Association Nationale des Élus du Littoral. En 2016 l'APER a aussi 16 entreprises-partenaires agréés de déconstruction de NPSHU présentes sur 50 sites en France.

 

apparition d'une filière de démantèlement : selon l'Ademe, la fédération des industries nautiques (FIN) en est à l'initiative vers 2004 avec une première étude industrielle de mise en place d’une filière de déconstruction, puis en 2006 avec la destruction pilote d’une dizaine d’unités de NPSHU à Caen cofinancée par d'autres acteurs (ADEME et collectivités locales à régionale). La FIN a conclu de ses expérimentations que le démantèlement manque dans ce secteur de rentabilité, qu'il devrait être assuré par les acteurs classiques du déchet, et serait peu créateur d'emploi. Il n'existe en outre pas d'écotaxe dédiée. Le transport des carcasses compte pour 30 % à 50 % du coût de démantèlement, ce qui encourage à créer des lieux de démantèlement proches des ports.

 

Freins et obstacles : selon l'Ademe en 2016, la difficulté de valorisation du composite plastique/fibre de verre est le principal obstacle à la création d'une filière de déconstruction/recyclage. Ce composite est le plus utilisé pour la fabrication des navires de plaisance, mais son taux de recyclage et encore en 2016 proche de zéro et la R&D pour son recyclage ou de nouveaux exutoires valorisants est peu soutenue. Un frein juridique était la difficulté pour un port de plaisance ou un chantier de gardiennage de détruire un bateau « ventouse » dont ils ne sont pas propriétaire, frein en partie levé par le droit en 2015-2016 ; le dernier propriétaire du navire est souvent le moins riche qui généralement selon l'Ademe « préfère l’abandon, la revente pour un € symbolique, la destruction sauvage, voire l’immersion en mer ». Sur les aires de carénage les coques de nombreux petits bateaux sont disloquées artisanalement et jetées en décharge. Le coût moyen en 2016 d'une déconstruction de bateau de plaisance ou de sport (avec désimmatriculation) varie de 100 à 120 €/m pour les navires de 4 à 5 m ; 130 à 140 €/m pour les 6 à 7 m ; 160 à 230 €/m pour les 8 m et 200 à 400 €/m pour les 9 à 12 m (selon qu'il y ait ou non collecte à la charge du déconstructeur)12 ; Ces prix tendent à baisser au fur et à mesure de l'organisation de la filière. Parfois il faut ajouter un coût de renflouement et/ou remorquage.

 

Quantités : en France environ 20 000 bateaux de plaisance arrivent tous les ans en fin de vie, on parle de « Bateaux de Plaisance Hors d’Usage » (BPHU). Jusqu'à présent, les épaves étaient laissées à l'abandon dans les ports, stockées sur des terre-pleins, brûlées ou encore coulées en mer. En 2016, en plus de la part visible (9 000 à 18 000 bateaux de plus de 6 m principalement présents dans les chantiers de gardiennage et ports de plaisance), il y aurait 26 000 à 130 000 unités de moins de 6 m de type pneumatiques, petits bateaux rigides, petits dériveurs, principalement détenus par des particuliers et bases nautiques.

 

En 2015, seuls 515 bateaux ont été déconstruits dans le réseau APER (cinq fois plus qu'en 2011). La catégorie des NPSHU inclut aussi les engins de plage que sont les planches à voile, kitesurfs, surfs, wakeboards, bodyboards, etc. qui ne sont pas réglementairement des navires mais sont des engins dédiés aux sports nautiques.

 

Législation : la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) a précisé l’article L. 541-10-10 du code de l’environnement en imposant que « à compter du 1er janvier 2017 (date ensuite repoussée à 2018), toutes les personnes physiques ou morales qui mettent sur le marché national à titre professionnel des navires de plaisance ou de sport sont tenues de contribuer ou de pourvoir au recyclage et au traitement des déchets issus de ces produits ».

 

Les bateaux de plaisance et de sport hors d'usage contiennent souvent des déchets polluants et/ou dangereux (huiles usagées, batteries, peinture antifooling notamment) et des matériaux composites difficiles à recycler.

 

Une nouvelle filière Responsabilité élargie du producteur (REP) de collecte et traitement des NPSHU (navires de plaisance ou de sport hors d'usage) était prévue pour janvier 2017, puis a été repoussée à 2018 par la loi pour l'économie bleue

 

En septembre 2016 l'Ademe a publié un rapport faisant un point sur cette filière, appuyée sur des données quantitatives (stock, flux, coûts) et qualitatives (initiatives européennes, champ d'application de la REP, environnement juridique, responsabilités actuelles des acteurs impliqués, etc.). Ce document fait aussi le point sur l'organisation de la filière NPSHU sous la responsabilité des producteurs : « champ d'application de la REP, environnement juridique de la filière, rôles et responsabilités des différents acteurs concernés, besoins de financement de la collecte et du traitement des NPSHU et articulation avec les autres filières sous la responsabilité des fabricants (DEA, PA, DEEE, etc.) »

 

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9molition_navale

 

 

 

Le dossier complet

  Démolition navale   1   2   3   4   5   6   7 8 9 10

 

 

 

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