Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
13.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
L'Est républicain est un quotidien régional français fondé le 5 mai 1889 par Léon Goulette à Nancy. Il est principalement diffusé en Lorraine et en Franche-Comté à travers dix éditions locales. En 2018, il est acheté par 114 212 personnes par jour en moyenne, ce qui le positionne à la douzième place de la presse régionale quotidienne française
Il est le titre phare du groupe Est républicain ou France Est Médias qui rassemble également les Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Journal de la Haute-Marne et Vosges Matin. Depuis 2010, le groupe fait partie du groupe EBRA, propriété du Crédit Mutuel Alliance Fédérale
Histoire
L'Est républicain est fondé à Nancy par Léon Goulette le 5 mai 1889, jour de l'inauguration de l'Exposition universelle de Paris pour laquelle a été construite la Tour Eiffel. Le premier numéro est tiré à 1 200 exemplaires sur quatre pages. Le journal est alors le sixième quotidien de la presse nancéienne, aux côtés notamment du Journal de la Meurthe et des Vosges (1799), de L'Espérance (1838) et de L'Impartial. Vendu 5 centimes, le journal se positionne sur une ligne anti-boulangiste et pro-républicaine. Il est porté par de nombreuses personnalités de sensibilité républicaine, comme Jules Méline, Jules Ferry, Émile Gallé, Auguste Daum, Alfred Mézières, ainsi que par des personnalités politiques de Nancy et de Lorraine. Son siège se situe rue de Saint-Dizier dans le centre-ville de Nancy.
En 1911, le tirage est de 21 000 exemplaires répartis en trois éditions. Le journal se modernise : nouvelle présentation, introduction des photographies, nouvelles rubriques sur la mode, l'industrie ou l'agriculture, embauche de jeunes journalistes et de nombreux correspondants. L'Est républicain passe à six éditions en s'étendant aux départements voisins : les Vosges et la Meuse. Le journal se positionne alors plutôt à gauche, tout en dénonçant les pacifistes et les antimilitaristes, et soutient l'action du lorrain Raymond Poincaré, président de la République française.
En 1914, à la suite de la déclaration de la Première Guerre mondiale, le journal perd une bonne partie de son personnel. Situé en zone de combat, il est victime de la censure militaire française. Mais il continue à paraître, parfois sur une simple feuille recto-verso. Le journal contribue à maintenir le moral des Nancéiens, notamment pendant la bataille du Grand-Couronné de septembre 1914, et lorsqu'il est envisagé d'évacuer la ville en 1918. Dans la nuit du 26 au 27 février 1918, l'imprimerie est bombardée, mais le journal parait quand même sur une seule page.
En 1920, le tirage est de 60 000 exemplaires. En 1927, le journal est tiré à 100 000 exemplaires et étend sa diffusion à la Haute-Saône et au Territoire de Belfort. En 1933, L'Est républicain possède des bureaux à Bar-le-Duc, Verdun, Metz, Thionville, Épinal, Saint-Dié et Belfort.
Avant la Seconde Guerre mondiale, L'Est républicain tient une ligne anti-nazi. Les restrictions de papier et les coupures d'électricité rendent la parution du journal difficile. Le 13 juin 1940, le journal parait pour la dernière fois. Le 14 juin, alors que les Allemands entrent dans Paris, le journal se saborde, tout comme son concurrent, L'Éclair de l'Est, le lendemain. Le 18 juin, les Allemands entrent dans Nancy, et le 8 juillet, les autorités réquisitionnent les locaux de L'Est républicain.
La région étant désormais dépourvue d'informations écrites, les rédacteurs de L'Est républicain et de L'Éclair de l'Est créent le bulletin d'information Nancy Presse qui paraîtra jusqu'au 3 août 1940. Le 2 août 1940, le journal collaborationniste L'Écho de Nancy publie son premier numéro. Totalement contrôlé par les Allemands, il défend le nazisme, Adolf Hitler et prône l'antisémitisme. Le dernier numéro imprimé sur les installations de L'Est républicain sort le 1er septembre 1944, mais il continue d'être imprimé en Allemagne jusqu'en février 1945.
À la Libération, L'Est républicain est réquisitionné par la Résistance, qui lui reproche d'avoir collaboré avec l'ennemi. Les résistants impriment la République de l'Est Libéré. Finalement, le 8 octobre 1944, L'Est républicain est de retour avec Jacques Zenner comme rédacteur et plusieurs agences, à Metz, Nancy, Besançon, Pontarlier, etc.
En 1951, le tirage atteint 200 000 exemplaires. Le journal s'est étendu à la Haute-Marne et à la Franche-Comté. De plus, une nouvelle édition a été créée pour le Doubs avec l'ouverture d'un bureau à Besançon.
En 1968, le journal passe un accord de collaboration avec Le Journal de la Haute-Marne. Les services de vente, de rédaction et de production pour la réalisation sont mis en commun, tandis que les résultats sont partagés à 50/50.
En 1977, une enquête du Centre d'étude des supports de publicité (CESP) place le groupe L'Est républicain au quatrième rang de la presse quotidienne française avec 1 356 000 lecteurs. En juin 1979, le journal se fait construire de nouveaux locaux à Houdemont, dans la banlieue de Nancy. En 1985, tous les services, sauf la rédaction locale de Nancy, s'installent dans les nouveaux locaux.
À partir de 1982, toutes les éditions de L'Est républicain sont tirées en offset. En 1983, Gérard Lignac, déjà administrateur du journal depuis 1966, en devient le président. En 1989, le journal fête son centenaire en ouvrant ses portes à 15 000 lecteurs.
Le 6 juin 1990, le journal lance une édition quotidienne en braille, la première en Europe et la deuxième au monde.
En avril 1994, L'Est républicain est partenaire avec M6 pour la production du flash local Minutes Nancy, rebaptisé plus tard Le Six' Nancy.
En mai 1997, L'Est républicain devient actionnaire majoritaire des Dernières Nouvelles d'Alsace, basées à Strasbourg, en rachetant pour 250 millions de francs les parts de la Banque Vernes. En parallèle, le groupe vend les journaux L'Est-Éclair et Libération Champagne au groupe France-Antilles, qui détient également 27 % de L'Est républicain.
En octobre 1999, L'Est républicain prend le contrôle de son concurrent La Liberté de l'Est, renforçant ainsi son influence dans l'Est de la France. Le 26 octobre, Christophe de Beco, neveu du PDG Gérard Lignac, est nommé directeur général de L'Est républicain.
En octobre 2002, Le Journal de la Haute-Marne devient une société par actions simplifiée détenue à 50 % par L'Est républicain.
En février 2006, le groupe Est républicain ou France Est Médias rachète pour un montant de 270 millions d'euros le pôle Rhône-Alpes de la Socpresse (Le Progrès, Le Dauphiné libéré, Le Bien public, Le Journal de Saône-et-Loire) avec l'appui financier de la Banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM). Le nouvel ensemble formé est le groupe EBRA, détenu à 51 % par le groupe Est républicain et à 49 % par le Crédit mutuel.
Le 23 septembre 2006, L'Est républicain révèle une note classée confidentiel-défense de la DGSE indiquant que les services secrets saoudiens sont convaincus qu'Oussama ben Laden est mort le 23 août 2006 d'une crise de fièvre typhoïde. L'information n'est pas confirmée par la France et les États-Unis.
En juin 2008, le Crédit mutuel acquiert la société France Est, qui détient 18 % du capital du groupe Est républicain, qui lui-même détient 51 % du groupe EBRA. Le Crédit mutuel devient ainsi actionnaire majoritaire du groupe EBRA. Mais le groupe Hersant Média, actionnaire minoritaire du groupe Est républicain, demande l'annulation de cette prise de contrôle qui réduit sa part de 27 % à 17 %, le dépossédant de sa minorité de blocage. Le tribunal de commerce de Nancy lui donne raison le 23 décembre 2008 et la cour d'appel de Nancy confirme le jugement le 17 juin 2009.
Le 2 janvier 2009, La Liberté de l'Est et l'édition vosgienne de L'Est républicain sont remplacées par Vosges Matin.
Le 23 février 2010, L'Est républicain publie une nouvelle formule avec un nouveau logo, un nouveau format (grand format passé de 8 à 7 colonnes), une nouvelle maquette, et un nouveau projet éditorial. Le journal s'articule autour de trois piliers : proximité, décryptage de l'actualité et investigation ; et se déroule en cinq séquences : Ville et locale, Région, Sports, France-Monde, L'Est et vous (vie pratique). Le coût de cette nouvelle formule est de 2 millions d'euros sans compter les futurs investissements pour augmenter le nombre de pages en couleur.
En octobre 2010, la Banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM) rachète les 29 % que détient le groupe Hersant Média dans le groupe Est républicain. Déjà possesseur d'une part du capital, il détient ainsi 48 % du groupe Est républicain. Le mois suivant, il rachète les 43 % de parts du PDG Gérard Lignac et prend ainsi le contrôle du groupe qui se voit intégré dans le groupe EBRA. Le 12 juillet 2011, l'Autorité de la concurrence autorise la prise de contrôle du groupe Est républicain par le Crédit mutuel « sous réserve d'engagements » sur « la diversité des contenus, le maintien des rédactions en chef dédiées et la garantie de la diffusion des titres de PQR rachetés dans les zones » où ceux-ci sont en concurrence. En octobre 2011, Pierre Wicker devient ainsi le directeur général commun de L'Est républicain, du Républicain lorrain et de Vosges Matin.
Le 16 novembre 2016, une nouvelle formule au format tabloïd voit le jour. Le journal de 64 pages est divisé en deux cahiers : un général et un local. Cette nouvelle formule a demandé 9 mois de réflexion et coûté 500 000 € d'investissement pour adapter les rotatives. Le journal emploie alors 650 salariés et réalise un chiffre d'affaires de près de 81 millions d'euros. Une nouvelle version du site web est prévu pour janvier 2017
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
L'Est républicain | |||||||||||||||||||||||||||
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