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Occupation allemande : Divertissements et vie culturelle

Occupation allemande : Divertissements et vie culturelle

 

Des soldats allemands devant le Moulin-Rouge, en juin 1940.
 
 

Les lieux de divertissement en cours sous les années 1930 reprennent leurs droits après la défaite, comme la piscine Deligny, le vélodrome d'Hiver ou les cinémas : le Gaumont-Palace (rue Caulaincourt) ou le Maillot Palace (avenue de la Grande-Armée), même si des salles comme La Pagode sont fermées. Le cinéma Normandie (avenue des Champs-Élysées) est réservé aux soldats allemands ainsi que le club du cercle de l'Union interalliée (rue du Faubourg Saint-Honoré) ou certaines maisons-closes (le One-Two-Two 122 rue de Provence, Le Chabanais, 12 rue Chabanais). Les officiels allemands fréquentent également des restaurants comme Maxim's (rue Royale), La Coupole (boulevard du Montparnasse), ou La Mère Catherine (rue Norvins).

 

Pendant l'Occupation, les cabarets ne ferment pas mais prospèrent, encouragés en cela par les forces allemandes qui cherchent à se distraire, bien que ce genre d'établissements eussent peu à peu été fermés à Berlin après l'accession des nationaux-socialistes au pouvoir, en 1933. On compte une centaine de ces cabarets, dont certains sont désormais bilingues « comme L'Étincelle rue Mansart à Montmartre, qui promet les plus jolis mannequins de Paris dans l'éblouissante revue Féminités, L'Écrin, rue Joubert, qui fait monter sur scène Léo Marjane, l'inoubliable interprète de Seule ce soir. L'Alcazar propose même un spectacle exclusivement réservé aux soldats allemands, tandis que le vestiaire du Shéhérazade, rue de Liège, se garnit de casquettes et de capotes militaires d'outre-Rhin ». Le Bal Tabarin, à Montmartre, compte aussi parmi les lieux nocturnes prisés par les officiers allemands. On peut autant croiser des collaborateurs et pourvoyeurs du marché noir (comme à L'Heure bleue fondé en 1943 par Django Reinhardt, rue Pigalle ou à L'Aiglon, rue de Berri) ou un travesti qui mène la revue des Folies Bergère en 1943 ainsi que des dîners-spectacles du Lido où le journal La Gerbe note en 1943 qu'on y trouve de « la bonne chère et jolie chair » (l'établissement est par exemple fréquenté par José Félix de Lequerica, l'ambassadeur d'Espagne, qui le soir du 7 juin 1941 y convie l'écrivain Paul Morand, l'actrice Arletty et Josée Laval, fille de l'ancien vice-président du Conseil Pierre Laval. De nombreux artistes continuent de se produire, comme la chanteuse Suzy Solidor. Contrairement à une idée reçue et malgré la détestation officielle des nazis pour ce genre, le jazz ne fut pas interdit à Paris et des clubs continuèrent à fonctionner.

 

 

Le Generalfeldmarschall Gerd von Rundstedt 

au musée du Louvre, le 10 octobre 1940.

 

 

L'opéra Garnier pavoisé de croix gammées en 1941.

 

Après une représentation de Intrigue et amour de Schiller au théâtre des Champs-Élysées en 1941. De gauche à droite : le directeur du Deutsche Arbeitsfront Robert Ley, l'intendant de théâtre Schiller Heinrich George et l'actrice allemande Gisela Uhlen.

 

 

La Kommandantur de Paris fait, dès juillet 1940, paraître un magazine bimensuel, Der Deutsche Wegleiter für Paris (« Le Guide allemand à Paris ») pour informer les troupes d'occupation des loisirs possibles dans la capitale.

 

Des circulaires restrictives sont censées rationner les denrées, mais on distribue dans ces cabarets en moyenne 47 000 bouteilles de champagne par mois ; les mesures drastiques concernant la consommation d'électricité n'y ont pas plus court. Seul le couvre-feu est dûment appliqué. Pendant cette période, les recettes sont multipliées par vingt.

 

Des expositions de propagande sont créées, comme « La France européenne » (Grand Palais, 635 000 visiteurs), une exposition contre les francs-maçons (Petit Palais, en octobre 1940), Le Juif et la France (Palais Berlitz, boulevard des Italiens, entre 250 000 et 1 million de visiteurs, à partir de septembre 1941) ou encore Le Bolchevisme contre l'Europe (salle Wagram, avenue de Wagram, à partir de mars 1942).

 

Paris est le siège, entre 1939 et 1940 et entre 1943 et 1945 de la Radiodiffusion nationale. Radio Paris a un rôle de propagande. On relève aussi l’existence de Fernsehsender Paris, en français Paris-Télévision, une chaîne de télévision créée par l'occupant allemand et diffusée à Paris du 29 septembre 1942 au 12 août 1944.

 

Le groupe propriétaire des grands magasins Galeries Lafayette Haussmann, dirigé par une famille juive, est placé sous l'administration de l'État entre 1941 et 1944.

 

Les Internationaux de France de tennis (tournoi de Roland-Garros) sont annulés en 1940 et rebaptisés en 1941 « tournoi de France », où seuls jouent, jusqu'à l'été 1944, des Français et quelques francophones. Le stade Roland-Garros sert également de camp de transit pour étrangers indésirables dès octobre 1939.

 

 

En 2008, une exposition de la ville de Paris présentant des photographies d'André Zucca de la vie des Parisiens fait scandale. En effet, certains tenants d'une histoire de l'Occupation marquée seulement par des événements durs (rationnement, déportation des Juifs, etc.) critiquent la non-contextualisation de clichés de Parisiens faisant les boutiques, se promenant avec leurs enfants dans le jardin du Luxembourg, flânant à la terrasse des cafés ou sur les bords de Seine ou, pour les plus aisés, se rendant aux courses hippiques de Longchamp). L'exposition a au moins le mérite, selon ses défenseurs, de rappeler la seconde face de l'occupation, celle d'une vie quotidienne qui bon an mal an continue.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paris_sous_l%27occupation_allemande#Divertissements_et_vie_culturelle

 
     
     
Notes et références                                                    
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
     
     
   
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