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Sadi Carnot (homme d'État)

Sadi Carnot (homme d'État)

 

 

Marie François Sadi Carnot, plus souvent appelé Sadi Carnot, est un homme d'État français, né le 11 août 1837 à Limoges (Haute-Vienne) et assassiné le 25 juin 1894 à Lyon (Rhône). Il est président de la République du 3 décembre 1887 à sa mort.

Descendant des hommes politiques Lazare et Hippolyte Carnot, il effectue ses études supérieures à l’École polytechnique et à l’École nationale des ponts et chaussées, puis devient ingénieur en chef de la Haute-Savoie.

Engagé en politique à partir de 1871 comme républicain modéré, il est député de la Côte-d'Or, préfet de la Seine-Inférieure, sous-secrétaire d'État puis ministre des Travaux publics et ministre des Finances. Il est également vice-président de la Chambre des députés et président de sa commission du Budget.

À la fin de l’année 1887, à la suite de la démission du président Jules Grévy en raison du scandale des décorations, l’Assemblée nationale le place en tête du premier tour de l’élection présidentielle anticipée avec 36 % des suffrages, devant Jules Ferry, dont la candidature divise les parlementaires républicains. Au second tour, après le retrait de ce dernier, Sadi Carnot est élu face au général Saussier avec 74 % des voix.

Le président Carnot est rapidement confronté à une forte remise en cause des institutions républicaines avec la montée de l’antiparlementarisme, les succès électoraux du boulangisme et les attentats anarchistes, alors que se poursuit l’instabilité ministérielle et qu’éclate le scandale de Panama. Son mandat est également marqué par le centenaire de la Révolution française et l’Exposition universelle de Paris. En politique étrangère, il favorise la signature de l’alliance franco-russe avec l’empereur Alexandre III.

À quelques mois de la fin de sa présidence, alors qu’ont été votées des lois contre l’anarchisme et qu’il a refusé la grâce à plusieurs figures de ce mouvement (Ravachol, Vaillant, Henry), Sadi Carnot est mortellement poignardé par l’anarchiste italien Sante Geronimo Caserio au cours d’un déplacement officiel à Lyon, à l’âge de 56 ans. À l’issue de funérailles nationales à Notre-Dame de Paris, il est inhumé au Panthéon.

 
 
 

Famille et études

Origines

 

 

Né le 11 août 1837 à Limoges, préfecture de la Haute-Vienne, Marie François Sadi Carnot est le fils aîné d’Hippolyte Carnot (1801-1888) et de Claire Dupont (1816-1897), mariés depuis un an.

 
Blason de la famille Carnot.
 

Exilé avec ses parents sous la Restauration et un temps figure du saint-simonisme, Hippolyte Carnot est alors rentier, vivant des biens reçus de sa mère et de la fortune de son épouse. Il est par la suite député républicain de la Seine durant la monarchie de Juillet, ministre de l’Instruction publique et des Cultes aux débuts de la Deuxième République, avant de perdre en influence dans les années 1860 et d’être élu sénateur inamovible sous la Troisième République.

C’est à son grand-père Lazare, grand admirateur du poète persan Saadi, que Sadi Carnot doit son troisième prénom, qui sera son prénom usuel. Cependant, il est fréquent qu’il soit désigné par tous ses prénoms (le futur chef de l’État signe d’ailleurs « Marie François Sadi Carnot »), ce qui permet de le distinguer de son oncle Sadi Carnot, physicien qui posa notamment les bases de la thermodynamique.

La famille paternelle de Sadi Carnot, initialement composée de petits notables vivant à Épertully (Saône-et-Loire) puis à Nolay (Côte-d'Or), gagne véritablement en importance à partir de la Révolution française, avec Lazare Carnot : surnommé le « Grand Carnot » ou l’« organisateur de la Victoire », celui-ci vote pour l’exécution de Louis XVI, puis appartient au Comité de salut public et préside la Convention nationale sous la Terreur, avant d’exercer la fonction de directeur, d’être deux fois ministre de Napoléon et de mourir en exil sous Louis XVIII.

La représentation graphique suivante présente succinctement les principaux membres de la famille Carnot aux XVIIIe-XXe siècles :

 

Claude Carnot (1719-1797), notaire royal

Joseph Carnot (1752-1835), jurisconsulte

Lazare Carnot (1753-1823), physicien, mathématicien, général et homme politique

Sadi Carnot (1796-1832), physicien et ingénieur

Hippolyte Carnot (1801-1888), homme politique

Sadi Carnot (1837-1894), homme politique + Cécile Carnot (née Dupont-White, 1841-1898)

Claire Carnot (1864-1920) + Paul Cunisset-Carnot (1849-1919)

Sadi Carnot (1865-1948), colonel et écrivain

Ernest Carnot (1866-1955), industriel et homme politique + Marguerite Carnot (née Chiris) (1874-1962), présidente de l'Association des dames françaises

François Carnot (1872-1960), ingénieur et homme politique

Adolphe Carnot (1839-1920), chimiste, géologue et homme politique

Paul Carnot (1869-1957), médecin

Jean Carnot (1881-1969), homme politique

Claude Marie Carnot (1755-1836), général et homme politique

 

Du fait de cette parenté et de la profession de Sadi Carnot, la consécration d’une « république des ingénieurs » — à l’instar de la fameuse république des professeurs — est évoquée par Robert Germinet et Patrick Harismendy avec son élection à la présidence du pays. L'un de ses biographes écrit qu’« en élevant M. Sadi Carnot aux fonctions présidentielles, [la République] a consacré le triomphe d’un personnage nouveau, fils de la Révolution et de la science moderne : l’Ingénieur, véritable roi du siècle finissant ».

De son côté originaire de la Charente et de la Haute-Vienne, la famille maternelle de Sadi Carnot possède une demeure à Limoges, où naît le futur président. Sa mère, Claire, est la fille de Marie-Thérèse Nieaud (1781-1866) — dont le père est un riche négociant et un révolutionnaire, maire de Limoges de 1790 à 1791 — et du colonel François Dupont-Savignat (1769-1845), inspecteur général des haras et frère du général Pierre Dupont de l'Étang. La famille possède une propriété (appelée « château de Savignac ») à Grenord, hameau de la commune charentaise de Chabanais.

Sadi Carnot a un frère cadet, Adolphe Carnot, chimiste et géologue, également engagé en politique (il sera à l’origine de l’Alliance démocratique, l’un des principaux partis centristes puis de droite sous la Troisième République).

 

Formation et carrière

 

 
Sadi Carnot en tenue de polytechnicien à la fin des années 1850.
 

Baptisé en l'église de Grenord, Sadi Carnot grandit au domicile de ses parents, situé rue du Cirque à Paris. Pendant ses vacances scolaires, il se rend au château de Savignac de ses grands-parents maternels et voyage en province ainsi qu’à l’étranger, un privilège pour l’époque.

Avec son frère, il est élevé dans un milieu républicain et patriote, où son grand-père Lazare est présenté comme un modèle à suivre, tant sur le plan scientifique que politique. De leur père, les deux enfants reçoivent une éducation centrée sur la littérature et la philosophie des xviie et xviiie siècles, tandis qu’un précepteur est chargé de leur dispenser des cours de latin, grec ancien et italien.

À partir de la sixième, Sadi Carnot est scolarisé au prestigieux lycée impérial Bonaparte (futur lycée Condorcet), où il opte pour la filière littéraire, qui est alors la plus prisée de la bourgeoisie parisienne. Plusieurs fois récompensé au concours général, particulièrement doué en grec, il obtient un baccalauréat ès lettres en 1854, puis l’année suivante, grâce notamment à des cours particuliers, un baccalauréat ès sciences.

Considéré avec méfiance par les autorités du Second Empire, Hippolyte Carnot craint de voir ses biens confisqués par le pouvoir. Pour éviter que la famille ne tombe soudainement dans la misère, il fait apprendre des métiers manuels à ses enfants, en parallèle de leur scolarité : celui de menuisier à Sadi, celui de serrurier à Adolphe.

Dans un premier temps, Sadi Carnot envisage des études supérieures en droit. Son choix s’étant finalement porté sur l'École polytechnique, il passe une année à travailler les matières scientifiques, dans lesquelles il n’excelle pas, sauf en mathématiques. À l’issue des épreuves d’admission, qui se tiennent en août 1857, il arrive cinquième sur 592 candidats, dont 120 reçus, arrivant devant tous ses anciens camarades du lycée Bonaparte.

Il intègre ensuite l'École des ponts et chaussées, dont il sort major en 1863.

Après ses études, il devient ingénieur en chef de la Haute-Savoie, où il conçoit et fait construire vers 1874 le système de régulation de la sortie des eaux du lac d'Annecy, communément appelé « les vannes du Thiou » ; prouesse technique et architectural pour l’époque, ces installations sont un moyen de remonter le niveau du lac (2 759 hectares) de 20 cm afin d'assurer aux usines un débit constant toute l'année ; à eux seuls, ces 20 cm permettent d'assurer seize jours de débit à l'étiage (4 m3/s).

 

 
Pont franchissant le Rhône dont Sadi Carnot est le concepteur.
 

Il est également le concepteur du pont qui porte son nom et franchit le Rhône entre les départements de l'Ain et de la Haute-Savoie.

 

Vie privée et familiale

 

 
Portrait de Cécile Carnot publié dans Munsey's Magazine en 1895 (d’après une photographie de Pierre Petit).
 

En 1863, à Paris, Sadi Carnot épouse Cécile Dupont-White (1841-1898), fille de l'économiste socialiste Charles Brook Dupont-White. De cette union naissent quatre enfants :

Claire (1864-1920), qui se marie à Paul Cunisset ;

Sadi (1865-1948), colonel d'infanterie et écrivain ;

Ernest (1866-1955), époux de Marguerite Chiris, ingénieur des mines, député ;

François (1872-1960), marié à Valentine Chiris, ingénieur des arts et manufacture, député, trois enfants (dont Anne, qui épouse René Giscard d’Estaing, oncle de Valéry Giscard d'Estaing).

Après l’assassinat de son mari, Cécile Carnot refuse la pension que le gouvernement veut lui octroyer.

 

Ascension politique

Débuts

 

Sadi Carnot est élu député de la Côte-d'Or en 1871. À l’Assemblée nationale, il siège sur les bancs du groupe de la Gauche républicaine, dont il est membre du bureau comme secrétaire durant la législature (1871-1876). Dans le journal Le Siècle du 1er mai 1871, il écrit que « la Commune [de Paris] est une insurrection injustifiable contre la souveraineté nationale ».

Il occupe des postes de haut fonctionnaire, notamment au Conseil supérieur des Ponts et Chaussées. Il est ensuite nommé préfet de la Seine-Inférieure.

Réélu député en 1876 à la Chambre des députés, il est signataire du manifeste des 363 en mai 1877. Il est à nouveau réélu lors des élections législatives de 1877, 1881 et 1885.

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Sadi_Carnot_(homme_d%27%C3%89tat)
   
   
   
   
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