Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
24.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
La Vache et le Prisonnier est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil en 1959.
Synopsis
En 1943, Charles Bailly (Fernandel), un Français prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, décide de s'évader de la ferme où il est employé. Sa ruse, grossière et folle en apparence, consiste à traverser le pays, la vache Marguerite tenue au licol et un seau de lait dans l'autre main.
Ayant presque réussi, il se sépare de l'animal, non sans lui avoir promis de ne plus jamais « manger de veau ». Il se dissimule sous un train pour franchir la frontière germano-française.
Alors qu'il se retrouve à la gare de Lunéville, il prend la fuite devant deux policiers français, et saute dans un train qui, à son insu, est en partance pour… l'Allemagne. Ce n'est que deux ans plus tard que cet héroïque anti-héros reviendra de captivité « comme tout le monde ».
Fiche technique
Titre : La Vache et le Prisonnier
Réalisation : Henri Verneuil
Scénario : d'après le récit de Jacques Antoine Une histoire vraie (histoire originale publiée en 1945 dans le livre de Maurice Dekobra La Perruche Bleue, p. 211-215, Édition Brentano's.)
Adaptation : Henri Verneuil, Henri Jeanson, Jean Manse
Dialogue : Henri Jeanson
Assistant réalisateur : Ulrich Picard
Images : Roger Hubert
Opérateur : Adolphe Charlet
Montage : Jacques Cuenet
Décors : Franz Bi, Max Seefelder, Jacques Chauvet
Musique : Paul Durand
Son : Antoine Petitjean
Photographe de plateau : Fred Rotzinger
Script-girl : Lucile Costa
Régisseur général : Harry Dettman
Production : Da-Ma Cinematografica (Rome), Les films du Cyclope (Paris)
Chef de production : Roland Girard
Directeur de production : Walter Rupp, René G. Vuattoux
Distribution : Pathé Consortium
Format : 35 mm, noir et blanc
Tournage du 8 juin au 15 août 1959 en Allemagne, dans le Bade-Wurtemberg et en Bavière, et en Ardèche dans le village d'Alboussière
Genre : Comédie dramatique
Durée : 119 minutes
Date de sortie :
France - 16 décembre 1959
Distribution
Fernandel : Charles Bailly
René Havard : Bussière
Bernard Musson : Pommier
Maurice Nasil : Bertoux
Ellen Schwiers : Josépha dite Marlène, la fermière
Ingeborg Schöner : Helga
Albert Rémy : Collinet, le prisonnier du stalag
Pierre Louis : Hauptmann Müller, un évadé déguisé en SS
Richard Winckler : Hauptmann Rupp, l'autre évadé
Franziska Kinz : la mère d'Helga
Benno Hoffmann : le garde du camp
Heinrich Gretler : Bockmann, le fermier à la camionnette
Til Kiwe : l'officier qui traduit
Hugo Lindinger : le soldat qui compte les prisonniers
Marcel Rouzé
Franz Muxeneder (coupé au montage)
Marguerite : la vache
Accueil critique
Plus gros succès au box-office de 1959 avec 8 844 199 entrées.
À sa sortie, Jean de Baroncelli dans l'édition du quotidien Le Monde datée du 1er janvier 1960 est indulgent :
« Un bon point de départ ne suffit pas toujours à faire un bon film. En l'occurrence, il s'agissait de meubler d'anecdotes et de gags le long voyage du prisonnier. Responsables de l'adaptation, Henri Jeanson, Henri Verneuil et Jean Manse ont exploité avec ingéniosité la situation initiale. Travaillant pour Fernandel, ils ont naturellement tiré le sujet vers la farce, non sans ménager ici ou là quelques moments d'émotion. Tout n'est pas de qualité égale dans ce qu'ils ont trouvé, et certains sketches de la seconde partie du film languissent un peu, mais à deux ou trois reprises ils ont, comme on dit, mis dans le mille. La visite de Fernandel au stalag des « tire-au-flanc », le gag du voisin charitable, et surtout l'épisode où le prisonnier et sa vache défilent devant une compagnie de soldats allemands rangés au garde-à-vous sur un pont pour les laisser passer, sont d'excellents morceaux comiques.
L'histoire ne se prêtait pas aux fioritures techniques : Henri Verneuil a eu raison de la raconter avec simplicité et bonhomie. Je ne lui reprocherai guère que de n'avoir pas suffisamment resserré sa fin. Sans la pirouette finale, qui est amusante, on partirait sur une impression de longueur. Dans un rôle taillé à sa mesure, Fernandel s'efforce visiblement de rester sobre. Et il sait émouvoir quand il veut. Dialogue efficace d'Henri Jeanson (« Toutes les mères se ressemblent ; dommage que les pères soient si bêtes ! », etc.).
Bref, un film qui est très exactement ce que les auteurs ont voulu qu'il soit. Un spectacle familial certainement promis au succès. »
Pierre Murat, de la revue Télérama, confirmait en 2017 :
« Pendant une bonne décennie, cette comédie fut le plus gros succès public du cinéma français. C'est aussi l'un des films les plus diffusés à la télévision. Sans doute parce qu'on y retrouve tous les ingrédients du film populaire à la française. Fernandel, qui, en pleine guerre, s'évade d'une ferme allemande avec une vache (prénommée Marguerite) et un seau en fer-blanc, c'est le Français type, opiniâtre, débrouillard et humain.
La mise en scène est extrêmement soignée : Verneuil a été honni — à tort — par la Nouvelle Vague. Moins audacieux que Des gens sans importance, avec Jean Gabin et Françoise Arnoul, c'est un divertissement dont nul, même aujourd'hui, ne se lasse. »
À noter
Le trajet de Charles Bailly part vraisemblablement de Bavière (« on décidait de passer notre première nuit, sous ces beaux arbres, tout près du lac de Tegernsee, ou peut-être Würmsee ou A
mmersee, je ne me souviens plus très bien. » (33-34 min)). Le lieu suivant explicitement mentionné est le Danube, sur lequel un pont a été détruit par des bombardements Alliés. Le prisonnier passe ensuite à Esslingen (« Esslingen était la seule ville qui fît partie de mon itinéraire » (90 min)), avant de rejoindre la gare de Stuttgart, d'où il prend un train pour Paris.
Pour égayer leurs soirées, le prisonnier Bertoux déclame des poèmes érotiques : Les Bijoux de Charles Baudelaire et Chansons pour elle, X de Paul Verlaine.
Lors du tournage du film, Fernandel est âgé de 56 ans, alors que les mobilisés en 1940 étaient âgés de 20 à 45 ans légalement. Mais au vu de son interprétation, le public ne portera pas attention à ce détail. Le général de Gaulle dira lui-même qu'en 1940, il avait bien plus que 45 ans, comme tant d'autres personnes qui participèrent au conflit.
Les rapports entre Henri Verneuil et Fernandel furent difficiles, les exigences de l'acteur exaspérant le réalisateur à ce point que ce dernier regretta de ne pas avoir confié le rôle à Bourvil.
Il s'agit du premier long métrage français qui a été colorisé et diffusé le 23 septembre 1990 sur TF1
Après le tournage, la vache devait être rendue et envoyée à l'abattoir. Henri Verneuil s’y opposa farouchement et lui trouva un pré en Normandie où elle put finir sa vie tranquillement.
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