Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
19.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
La Citroën GS / GSA est une voiture fabriquée par le constructeur automobile français Citroën à près de 2,5 millions d'exemplaires, de 1970 à 1986. Il s'agit de la voiture la plus vendue par Citroën après la 2 CV et l'AX. Le nom GS provient de son projet d'étude, « projet G », devant être décliné en version moteur 4-cylindres à plat type GX et à moteur à piston rotatif type GZ. Elle remporta le trophée européen de la voiture de l'année en 1971.
En 1978, la GS est la voiture française de sa catégorie la plus produite avec 259 787 exemplaires. En 1973, 1975 et 1978, elle est la troisième voiture la plus vendue en France.
Historique
Depuis le lancement de la DS en 1955, la gamme du constructeur aux chevrons comportait trois modèles d'automobiles : la 2 CV, l'Ami 6 et la DS. Il y avait un trou béant entre les deux petits modèles populaires et la grande berline. Le milieu de gamme, objet d'une vive concurrence car il représentait le volume de marché le plus important. À l'époque, les constructeurs étrangers étaient pénalisés par des taxes importantes mais les accords pour créer le "Marché Commun" commençaient à ouvrir les frontières et les modèles Fiat, Ford, Opel et Volkswagen étaient de plus en plus présents sur les routes de France. Le constructeur se devait de corriger cette erreur stratégique. La volonté existait bel et bien mais les ressources financières de la marque, en perpétuelle difficulté, l'en avaient empêché. Michelin, propriétaire du constructeur, cherche d'ailleurs à vendre Citroën. Les premières négociations avec le géant italien Fiat aboutiront le 25 octobre 1968 avec le rachat de 15 % du capital de Citroën
Dès l'année 1960, un prototype dénommé "C60", dessiné par Flaminio Bertoni et répondant au cahier des charges de la GS est étudié et construit. Présenté comme berline, ce véhicule ressemble à une Ami 6 avec un avant esthétiquement proche de la DS. L’arrière se termine par une lunette inversée en forme de Z, qui sera repris l’année suivante sur la berline Ami 6. Le moteur de la C60, un 4-cylindres à plat culbuté et refroidi par air est dérivé des 2 CV et Ami 6. Ce premier projet de voiture moyenne est cependant abandonné malgré son avancement. Un prototype C60 est encore aujourd'hui conservé par Citroën.
Dès lors, un autre projet avec plus d'envergure est lancé, - pour combler le manque de modèles de gamme moyenne - chez Citroën dans les années 1960 : le projet "F" (également connu comme projet AP). De nouveau dessiné sous l'égide de Flaminio Bertoni, il se décline en quatre versions différentes :
le modèle de base, équipé d'un moteur bicylindre 750 cm3 dérivé de celui de la 2 CV, et de suspensions par barres de torsion latérales ;
une variante disposant d'un quatre cylindres à plat de 1 L refroidi par air ;
une version équipée d'un dérivé 1,6 L du quatre cylindres de la DS ;
enfin le haut de gamme, animé par un moteur rotatif Wankel et qui profite d'une suspension hydropneumatique.
Les prototypes assemblés en 1963 présentent de nombreuses innovations, à commencer par son hayon arrière relevable, bien avant la Renault 16. Mais des déboires s'accumulent malheureusement : manque de développement et de fiabilité du moteur Wankel, qui consomme beaucoup d'huile et de carburant, rigidité insuffisante de la structure autoportante, problèmes de brevets déposés avec Renault pour le hayon arrière, etc. Le 14 avril 1967, le projet F est abandonné à son tour, malgré les millions de francs investis dans les études, participant plus tard à la crise financière et sa faillite, qui secouera petit à petit la marque jusqu'à son rachat en 1974 par Peugeot après que le gouvernement français ait bloqué sa vente au géant italien Fiat qui en détenait déjà 25% à travers la holding PAR.DEV.I créée avec Michelin pour l'occasion.
Enfin, le troisième projet, baptisé "G", est lancé en avril 1967, avec pour objectif la commercialisation d'un nouveau véhicule pour le salon de Paris à l'automne 1970. Conçu dans l'urgence, il reprend de nombreux éléments du projet F, notamment le 4 cylindres à plat d'1L de cylindrée et le moteur Wankel. La ligne, fluide et novatrice, est signée Robert Opron, designer maison sous la direction de Flaminio Bertoni. Le style général est notamment dérivé de l'Ami 8 (en dépit d'allégations d'inspiration d'un prototype Pininfarina).
Généralités :
Les véhicules produits entre septembre 1970 et juillet 1980 sont des GS de 1ère Génération, berlines, break et entreprises. Après de nombreuses modifications, en juillet 1979, la berline GSA de 2ème Génération se voit dotée d’un hayon, d'un nouvel intérieur, un nouveau tableau de bord, de gros pare-chocs en plastique avec déflecteurs à l'avant, la suppression des éléments chromés ou encore de nouvelles poignées de portes extérieures, jusqu'à la fin de la production en juillet 1986. Les GSpecial (berlines et break) et GSA (Club, Pallas et X3), cohabitent pendant un an, durant l'année-modèle 1980. La GSA Special remplacera la GSpecial.
La GS fut dévoilée à l'usine "Citroën de Rennes La Janais" le 26 août 1970, avant d'être présentée au salon de Paris en octobre suivant. Deux niveaux de finition sont proposés : Confort, assez spartiate et dépouillée, et Club, qui lui ajoute de nombreux équipements (feux de recul, compte-tours, tissus intérieurs plus cossus, entourages de vitres chromés, etc.).
Fin juillet 1971, un break s'ajoute à la gamme des berlines. Il est rapidement suivi par des versions commerciales à trois portes, vitrées ou tôlées.
Les grandes qualités de confort, d’aérodynamisme et de tenue de route de la GS étonnent la clientèle et lui valent d'être élue Voiture européenne de l'année en 1971 avec 233 points, contre 121 pour sa « dauphine ».
Citroën met en avant le coefficient de pénétration dans l'air des GSA X1 et X3 avec leur becquet AR(Cx = 0,318), qui est remarquable pour l'époque (livret-catalogue AM82 p. 56, catalogues AM83, 85 et 86). Obtenu après multiplication par la surface frontale, le SCx, exceptionnel, n'est lui que de 0,575 ; par comparaison, le SCx de la contemporaine et aérodynamique Audi 100 atteint 0,61 en 1983. Parmi les particularités futuristes du véhicule, on note un tableau de bord avec un compteur de vitesse composé d'une loupe devant un tambour rotatif (de 1970 à 1976 et de 1979 à 1986) jouant le rôle de tachymètre ; les GS X et GS X2 de la première génération sont elles dotées d'un tableau de bord classique à cadrans ronds proche de celui de la GS Birotor.
Son succès commercial est cependant entravé par une finition jugée médiocre, ainsi que des problèmes de fiabilité mécanique des premiers modèles fabriqués de 1970 à 1972 – certains moteurs voyant leurs arbres à cames s'user anormalement, à cause d'un mauvais traitement de surface des cames, une surconsommation d'huile - à cause de l'étanchéité des joints de tiges de culbuteurs, avec au démarrage de la fumée bleue sortant de l'échappement, de corrosion rapide du soubassement et des ailes AR - au niveau des blocs de butée de la suspension, et, dans une moindre mesure, par des performances et reprises insuffisantes avec le premier moteur 1 015 cm3, ainsi qu'une consommation jugée importante à cause d'un couple de reprise trop faible obligeant à rétrograder souvent, comme le note la presse automobile de l'époque. Accélérations et reprises s'amélioreront, d'abord avec l'apparition de la GS 1220 en septembre 1972 (modèle 73), en septembre 1974 (modèle 74) avec un 1 222 cm3 retravaillé sur la GS X2, puis avec le 1 299 cm3 des GS X3 qui remplacent la X2 en septembre 1978 (année-modèle 79), ce moteur sera ensuite repris sur les GSA.
Et enfin, la boite de vitesses sur la 1220 qui siffle un peu à la retenue, au frein moteur en descente. Cet inconvénient disparaitra plus tard.
Le 1 015 cm3, qui a une consommation au-dessus de la moyenne à cause d'un couple trop faible, obligeant à rétrograder souvent pour relancer la voiture, est remplacé avec un petit gain de puissance par un 1 129 cm3 en septembre 1977 (modèle 78) en augmentant simplement l'alésage ; il sera lui aussi repris pour la GSA.
En France, les GS/GSA ont été déclinées en quatre séries spéciales limitées :
GS Basalte en avril 1978 et limitée à 2 000 exemplaires dont 1 800 pour la France ;
GSA Tuner commercialisée en mars 1982 et limitée à 1 500 exemplaires ;
Break GSA Cottage en septembre 1983, produite à 1 850 exemplaires ;
GSA Chic en octobre 1984, limitée à 1 200 exemplaires.
La GSA est remplacée en partie par la BX dès 1982. Une remplaçante plus directe, dérivée de la Peugeot 309, est étudiée à l'époque (projet M3). Aucune suite n'est finalement donnée au projet en série, compte tenu du succès de la BX. La GSA cesse d'être commercialisée en juin 1986.
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