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Les Douze Salopards : Genèse et développement...

Publié à 01:49 par dessinsagogo55 Tags : center mort centerblog sur roman merci place musique histoire art blogs film
Les Douze Salopards : Genèse et développement...

 

Les Douze Salopards est une fiction tirée d'un roman ; le romancier E. M. Nathanson (en) affirme toutefois dans un mot d'introduction qu'il a ouï dire que de tels hommes ont existé, mais qu'il n'en a jamais trouvé confirmation dans les archives de l'armée ou du gouvernement américain.

 

Par ailleurs, l'histoire est largement inspirée par l'unité des « Filthy Thirteen (en) » (les « 13 dégueulasses », en français).

 

Choix des interprètes

 

La MGM voulait John Wayne pour le rôle principal. Devant la volonté de Robert Aldrich d'engager Lee Marvin, le « Duke » céda la place. Jack Palance refuse quant à lui le rôle de Magott.

 

Charles Bronson était très mécontent de tourner ce film. Il ne parla presque pas à ses collègues pendant le tournage. George Kennedy devait, lors de la préparation du film, jouer le rôle d'Arthur Maggott, le mémorable psychopathe interprété par Telly Savalas. Ernest Borgnine (acteur fétiche d'Aldrich) incarne un général américain cynique.

 

Tournage

 

Lors du tournage en Angleterre, le château français (construit en dur par les décorateurs du film et par 250 personnes en quatre mois) s'avéra trop dangereux à faire exploser. La façade fut donc détruite et remplacée par une construction plus « utilisable ». En effet, les spectateurs avisés peuvent remarquer que seule l'entrée du manoir explose à la fin du film.

 

Plus d'un millier de techniciens et d'acteurs participent au tournage qui a lieu, entre autres, dans le village d'Aldery et dans un studio de l'est de Londres durant deux mois. Une centaine de véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale venus de toute l'Europe occidentale sont rassemblés pour le film.

 

En cours de tournage, l'agent de l'acteur Trini Lopez tenta de renégocier son salaire. Le réalisateur Robert Aldrich décida alors de supprimer purement et simplement la scène de la mort du personnage (qui se déroule ainsi hors-écran).

 

Montage

 

À l'issue d'un premier montage, on dit à Robert Aldrich qu'il aurait certainement l'Oscar du meilleur réalisateur si seulement il retirait la scène où Jim Brown massacre les soldats allemands, prisonniers dans les caves. Aldrich, bien sûr, refusa. Selon lui, la guerre ne devait jamais être édulcorée. Il dira « War is hell » (« La guerre, c'est l'enfer »).

 

Distinctions

 

Oscars 1968 :

Oscar du meilleur montage de son

nomination à l'Oscar du meilleur second rôle masculin pour John Cassavetes.

nomination à l'Oscar du meilleur montage pour Michael Luciano.

Golden Globes 1968 : nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour John Cassavetes.

 

Thèmes

 

Le film est considéré comme un véritable monument du film de guerre américain, mais est également un remake (nouvelle version) du film L'Invasion secrète (1964) de Roger Corman. Il donnera lui aussi lieu à d'autres piètres remakes.

 

Le film, bien qu'antimilitariste, a été à l'époque qualifié de film « fasciste » par certains. On retrouve pourtant des thèmes virulents dénonçant l'armée américaine :

 

le personnage de Wladislaw est très proche de celui de Jack Palance dans Attack (1956) du même Aldrich ;

 

on entend le major Reisman lancer l'ordre d'exécuter des prisonniers allemands désarmés. Puis, au moment de s'échapper, il ordonne de brûler vifs les ennemis militaires et civils réfugiés dans les caves : « Vous voulez de l'essence... vous êtes sûr ? » lance un de ses coéquipiers. « Pensez à vos camarades morts », répond-il en substance ;

 

pendant l'entraînement du commando, on assiste à un échange entre le psychiatre et Reisman portant sur la cohésion croissante du groupe des recrues devenant petit à petit des machines à tuer. « Vous êtes solidaires ! » : Reisman fabrique un esprit de corps selon la vieille technique du bouc émissaire : Franko, l'incurable individualiste, fait un temps les frais de sa manipulation ; bientôt, ce seront les Allemands... ;

 

de même, la sélection de criminels a pu choquer. De tous temps, les délinquants militaires sont versés aux bataillons disciplinaires promis aux missions suicidaires. Le chemin de la rédemption est miné. On remarque d'ailleurs la même idée — moins politique, plus intériorisée — dans La Horde sauvage (1969) de Sam Peckinpah : dans ce western d'anthologie, les héros n'ont aucune raison de vivre, il fallait leur donner une raison de mourir. Ainsi, justement, le western Une raison pour vivre, une raison pour mourir (1972), de Tonino Valerii, s'inspirant vraisemblablement énormément des Douze Salopards, reprend le thème de la mission suicide confiée à des hors-la-loi condamnés à mort. Le mythe de la rédemption revisité par le septième art américain très imprégné de religiosité.

 

Un seul parmi les douze sort du lot : Pedro Jimenez (Trini Lopez). Mélomane et guitariste, il avait d'après ses dires été condamné à tort. Il meurt précisément, juste avant le déclenchement de l'opération, sans avoir tué le moindre Allemand.

 

Le plan d'attaque

 

Le commandant Reisman présente son plan d'attaque à ses recrues et le leur fait réciter dans une célèbre séquence. Il tient en 16 points qui donnent (dans la version française) :


  1. Arrivée au barrage routier au moment opportun
  2. On liquide les gardes « chleuhs »
  3. Le commando va pique-niquer dans la joie
  4. Le commandant et Wladislaw se présentent au théâtre
  5. Pinkley attend dehors ; s'il dit un mot, il trinque
  6. Le commandant arrime la corde lisse
  7. Wladislaw lance le crochet sur le faîte du toit
  8. Jimenez connaît la suite
  9. On grimpe à la corde, couverts par le sous-officier
  10. Sawyer et Gilby sont de service
  11. Posey garde le point 3 en attendant les bombes
  12. Wladislaw et le commandant rejoignent la partouze
  13. Au sommet du poteau, Franko ramène sa fraise
  14. L'heure H, Jimenez détruit la sirène, Franko coupe le téléphone
  15. Franko vole un camion
  16. On tire dans le tas et on file à l'anglaise

Évidemment, rien ne se passe comme prévu

 

Dans la culture populaire

 

Le film aura inspiré les développeurs du premier volet du jeu vidéo Call of Duty. En effet, dans la campagne solo lors de la mission « Château », des soldats américains attaquent un manoir pour… libérer des prisonniers. Par ailleurs, les décors de la mission font beaucoup penser à ceux du film.

 

Dans la bande dessinée, il a notamment inspiré un album de la série des Tuniques bleues : Les Cinq Salopards, par Raoul Cauvin et Lambil.

 

Suites et dérivés

 

Le film connaîtra trois suites sorties sous forme de téléfilms :

Les Douze Salopards 2 (The Dirty Dozen: Next Mission, 1985), avec Lee Marvin, Ernest Borgnine et Richard Jaeckel ;

Les Douze Salopards : Mission Suicide (The Dirty Dozen: The Deadly Mission, 1987), avec Telly Savalas, Ernest Borgnine et Bo Svenson ;

 

Les Douze Salopards : Mission fatale (The Dirty Dozen: The Fatal Mission, 1988), avec Telly Savalas et Ernest Borgnine.

 

Ainsi qu'une série télévisée qui ne dura qu'une seule saison :

 

Les Douze Salopards (Dirty Dozen: The Series, 1988), avec Ben Murphy, John D'Aquino, Frank Marth, John Slattery et Jon Tenney

Dell Comics édite également la série de comics The Dirty Dozen en octobre 1967

 

 

 
   
   
   
   
 
   
 
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