Date de création : 09.04.2012
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10.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Une cabine téléphonique est un édicule situé sur l'espace public (typiquement, le trottoir), muni d'un téléphone permettant d'émettre et, éventuellement, de recevoir des communications qui sont réglées avec une carte à puce (carte prépayée, carte bancaire), des pièces de monnaie ou des jetons. Contrairement au téléphone public sans cabine, la cabine téléphonique permet à celui qui téléphone ou y reçoit un appel, de s'isoler du bruit ambiant, d'y tenir une conversation privée, tout en étant abrité des intempéries. Elle permet également de téléphoner à toute heure, ce que ne permettaient pas les téléphones publics et cabines situés dans des bars, restaurants, hôtels et bureaux de poste, etc..
Une cabine téléphonique peut recevoir des appels entrants grâce au numéro de téléphone fixe qui lui est affecté.
Certains pays ont disposé de cabines téléphoniques particulièrement iconiques, à l'instar des cabines téléphoniques rouges britanniques, des cabines jaunes en Allemagne, des cabines et téléphones publics américains popularisés par le cinéma, et des cabines norvégiennes, par exemple.
En raison de la généralisation des téléphones mobiles, la plupart des cabines ont disparu ou sont en voie de disparition et de démantèlement, mais par culture ou nécessité certains pays les maintiennent, et dans les pays qui ont cessé d'en faire usage certaines cabines restent en place ou sont réinstallées pour d'autres utilisations, recyclées en mini-bibliothèque, en bornes d'accueil pour défibrillateurs, en micro-restaurants, en locaux de concessionnaires à Londres ou, au Japon, en téléphone pour parler aux morts, par exemple.
Histoire
L'invention du téléphone public à pièces est généralement attribuée à l'Américain William Gray, qui dépose un brevet le 13 août 1889 à Hartford, Connecticut, États-Unis. En 1891, Gray fonde la Gray Telephone Pay Station Company pour exploiter son invention.
Pourtant, l'une des plus anciennes mention connues d'un service téléphonique date de 1878. Cette année-là Thomas Doolittle met en place une ligne téléphonique payante entre Bridgeport and Black Rock (en) à l'aide de deux cabines en bois et d'un câble télégraphique de remploi. Le premier brevet d'un “cabinet téléphonique” date de 1883.
En France, les premières cabines téléphoniques sont exploitées à titre expérimental à Reims en 1883. Dans la foulée des cabines sont implantées également à titre expérimental à Lille, Roubaix et Tourcoing. L'acte d'officialisation de l'existence des cabines téléphoniques en France date de la publication du bulletin officiel du 31 décembre 1884 et du décret du 9 janvier 1885.
Les cabines téléphoniques en France
La cabine téléphonique est apparue en France le 15 août 1881, lors de la première Exposition internationale d'Électricité, à Paris. Ce fut la Société générale des téléphones, alors qu'elle était la seule entreprise privée offrant un service de communication téléphonique aux particuliers, qui avait eu l'idée d'isoler ses trente téléphones en démonstration dans des guérites en chêne capitonnées.
En France néanmoins, les cabines téléphoniques à proprement parler se limitent longtemps à des cabines installées à l'intérieur des bureaux de Postes, télégraphes et téléphones (France) et à quelques centaines puis milliers de cabines extérieures d'octobre 1955 au début des années 1970. Ce faible nombre de cabines sur la voie publique et la très lente croissance de leur nombre s'explique par une conception différente alors de la part de l'État, qui en restreignait délibérément l'accès, ne considérant pas cet outil de communication comme un service public mais comme un outil stratégique, et par une pression des débitants de boissons qui souhaitaient conserver le monopole des « Taxiphones » dans leurs établissements.
Les cabines téléphoniques désignent les habitacles, micro-architectures, édicules, cabines , aubettes, le plus souvent d'une forme qui s'apparente à celle d'une guérite, et l'appareil téléphonique qu'ils abritent.
Ces appareils munis de dispositifs de paiement se nomment le plus souvent du nom de la compagnie exploitante qui les exploite, tels que Taxiphone (1924), Pointphone (1985) ou Publiphone (1974), cette dernière dénomination étant celle de la compagnie exploitante des publiphones jusqu'à la fin de la commercialisation des télécartes.
En France le paiement des communications évolue, tout d'abord par timbre, par jetons, puis par monnaie et enfin par cartes de diverses technologies : à partir de 1978 débutent des tests publics avec des cartes magnétiques, des cartes holographiques à lecture laser, des cartes thermo-magnétiques puis la carte à puce rigide se généralise à partir de 1984. Le mot télécarte entre dans le dictionnaire en 199013. Dans d'autres pays plusieurs autres systèmes de cartes souples ou rigides seront adoptés, magnétiques ou à puces tandis qu'aux États-Unis (par exemple) des appareils à monnaie perdureront en service jusqu'à la fin des téléphones publics. L'apparition des télécartes permet de développer un nouvel espace publicitaire sur ces supports et amène un engouement imprévu pour ces cartes qui font très rapidement l'objet de collections, de publications spécialisées et de cotations, durant un peu moins d'une vingtaine d'années en France (de fin 1986 et l'apparition de la première carte publicitaire, jusqu'au début des années 2000 environ). Cet engouement s'évapore parallèlement au désintérêt progressif pour les cabines téléphoniques à partir des années 2000 provoqué par l'arrivée et la généralisation de l'usage des téléphones portables à la fin des années 1990 puis par l'apparition des smartphones en 2007. Le déclin de l'usage des cabines, inutilisées et dégradées, la fin de la commercialisation et de la validité des télécartes, puis l'oubli de ces outils par les plus jeunes générations qui ne les ont pas ou très peu utilisés ont entériné l'effondrement de l'intérêt porté aux télécartes, et donc de leur valeur de collection.
Après avoir emprunté diverses formes, y compris intégrées aux abribus, ce n'est qu'à partir de 1975 et l'annonce d'un grand plan de développement pour la publiphonie française (Plan 100 000 cabines) que des modèles standardisés de cabines téléphoniques vont être très rapidement déployés en France et devenir partie intégrante de l'espace public. Durant la première décennie de ce plan et malgré l'engouement qu'il suscite, ce déploiement se heurte aux vols et au vandalisme massif (une cabine sur dix est en dérangement pour cette raison à l'époque) et incite au développement rapide de publiphones à cartes et au remplacement systématique des appareils à monnaie par ces publiphones. Ce remplacement réduit le nombre d'appareils en dérangement pour vandalisme de 90% et permet un plein essor du parc de cabines téléphoniques jusqu'en 1997.
À l'apogée de ce service, au tournant 1997-1998, 241 000 cabines sont en place, mais le développement dès lors très rapide de la téléphonie mobile et de l'accès à Internet pour le grand public condamnent déjà la publiphonie à une fin inexorable, seulement ralentie par les obligations de service public de l'opérateur. La disparition graduelle de cette contrainte sonnera la dépose et le démantèlement de masse de la quasi-totalité des installations.
La suppression des 5 450 cabines encore en service en France (en septembre 2017) est planifiée pour la fin de l'année 201716 épilogue d'un déclin entamé avec l'apparition du téléphone portable. Depuis l'apogée de 241 000 cabines en 1998, leur nombre a décliné du fait d'un moindre usage et d'une moindre rentabilité. Malgré une baisse de leur fréquentation due à l'émergence de la téléphonie mobile, elles continuent d'être utilisées, notamment par des personnes insuffisamment équipées ou soucieuses de préserver leur anonymat, ou encore parce que les tarifs peuvent y être plus économiques vers certaines destinations.
En France, bien que l'exploitation du service de publiphonie (terme officiel) soit ouvert à la concurrence, l'ARCEP a confié la gestion des cabines publiques à l'opérateur du service universel, actuellement France Télécom (renommé ensuite Orange). L'opérateur historique a retiré progressivement les publiphones qu'il ne considère plus comme rentables, c'est-à-dire dont la durée d'utilisation est inférieure au seuil de cinq minutes par jour. 60 % des cabines ont disparu depuis 1997. Entre fin 2007 et 2008, la durée des communications a baissé de moitié.
Au nom du service universel, l'opérateur historique était tenu d'assurer un maillage minimum du territoire, même dans les zones géographiques de faible fréquentation où elles ne sont pas rentables : chaque commune devait ainsi être équipée d'au moins une cabine téléphonique, et des cabines supplémentaires doivent être installées au-delà de 1 000 habitants.
Les cabines françaises possédaient un système automatique d'alerte en cas de panne. La maintenance et le nettoyage de la cabine sont externalisés, la réparation des téléphones est assurée par un des 22 techniciens spécialisés. France Télécom semble s'acheminer vers une externalisation de cette maintenance des téléphones. Les syndicats accusent l'opérateur de délaisser ses cabines, ce qui repousserait les clients potentiels et accentuerait le phénomène de la vitre cassée.
Néanmoins, la croissance de la téléphonie mobile reste le facteur majeur de la baisse d'utilisation des publiphones. France Télécom affirme travailler sur une nouvelle version des cabines. Un prototype de cabine téléphonique de nouvelle génération a vu le jour en 2010 à titre expérimental sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, celui-ci permettait notamment d'accéder à un navigateur Web et employait la technologie Voix sur IP.
Début 2014, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, questionne dans un avis paru au journal officiel l'utilité publique des cabines téléphoniques.
Citée par un article des Échos, Orange déclare qu'« entre 2000 et 2013, on a constaté 95 % de décroissance des usages. Et cela s’est accéléré depuis deux ans, on est actuellement à –47 % » ; à brève échéance, les cabines pourraient disparaître. En avril 2015, Orange donne les chiffres suivants : il reste « près de 40 000 cabines au titre du service universel ». Ces cabines n'engendrent « qu’environ 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel » contre « 516 millions d’euros » en 2000. C'est alors que les autorités acceptent le démantèlement de ces cabines résiduelles en sortant les cabines publiques du service universel avec la loi Macron de 2015. De plus, certaines cabines téléphoniques sont désinstallées suite à l’arrêt des télécartes.
À Paris, la dernière cabine est démontée en juin 2017.
Dans certaines communes, les cabines sont conservées et parfois reconverties en mini-bibliothèques. En septembre 2017, Le Figaro a dénombré 1 527 télécabines « sauvées » de cette manière.
En 2020, Stéphane Richard, PDG de Orange, déclare que seules vingt-six cabines subsistent en France, dont deux cabines en Haute-Garonne.
Le 25 mars 2022 le collectif Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT) revendiquant le « droit à vivre sans smartphone », remet en service une cabine téléphonique à Grenoble. C'est selon elle une « première mondiale » et elle projette d'en réinstaller 21 autres dans l'agglomération, alors que la seule ville de Grenoble en comptait autrefois 450 selon elle. Le collectif grenoblois milite pour le droit à vivre sans portable et contre la numérisation généralisée.
Interrogée en septembre 2022 par les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entreprise Orange déclare qu'il reste encore « 96 cabines à déposer » et « 14 cabines en fonctionnement ». Le même mois, TF1 annonce 5 cabines toujours en service.
Durant l'été 2023, selon Orange, au moins 4 cabines téléphoniques sont toujours en service (sans compter celles désactivées mais pas encore démontées, celles en attente de transformation et dont le téléphone a été déposé, et celles transformées pour divers usages).
La loi française (reprécisée par l'arrêté du 14 février 2012) prévoit l'existence d'une cabine téléphonique par commune et d'une seconde cabine pour les communes de plus de 1 000 habitants. France Télécom a été désignée en 2012 pour 2 ans, pour fournir la composante du « service universel » d’accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ou à d'autres points d'accès au service téléphonique au public.
La loi dite Macron a été amendée par le Sénat le 14 avril 2015. Cet amendement accepté supprime l'obligation de service universel concernant la publiphonie à la condition que les communes concernées par le retrait soient couvertes par les réseaux mobiles 2G à fin 2016 et 3G fin 2017.
À la suite d'un article publié dans le magazine local grenoblois, Le Postillon durant le printemps 2021 et dénommé L'appel des cabines, ce journal évoque la remise en service des cabines téléphoniques publiques. Associé à un collectif (l’Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT)) les membres du journal lancent l'idée d'une cabine téléphonique mobile et la transporte dans plusieurs endroits de Grenoble. Selon un article du journal Le Parisien, il s'agirait d'une « première mondiale » ; le 25 mars 2022, cette cabine téléphonique en état de fonctionnement a été inaugurée dans un parc de la ville sous les yeux de nombreux habitants mais aussi ceux des membres du collectif
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