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Fréhel (chanteuse)

Fréhel (chanteuse)

 

Marguerite Boulc'h dite Fréhel, née dans le 17e arrondissement de Paris le 13 juillet 1891 et morte le 3 février 1951 dans le 9e arrondissement de Paris, est une chanteuse française qui a marqué la période de l'entre-deux-guerres.

 

Surnommée "la môme Pervenche" à ses débuts, elle devient Fréhel en hommage à ses racines bretonnes, avant de conquérir le Paris de la Belle Époque.

 

Après la Grande Guerre, et une longue absence, Paul Franck la relance à l'Olympia fin 19233. "L'inoubliable inoubliée" regagne le coeur du public et impose de nouveau son répertoire réaliste dés 1925. À la fin des années 20 et durant les années 30, elle enregistre l'essentiel de sa discographie (La Java Bleue, etc) ; elle apparait au générique de nombreux films, dont le célèbre Pépé le Moko qui lui offre une scène d'anthologie avec Jean Gabin. La seconde guerre et une santé chancelante à force d'excès l'éloignent progressivement du music-hall. Elle meurt seule dans un hôtel de Pigalle en 1951.

 

Biographie

 

Son acte de naissance indique que Marguerite Boulc'h est née le 13 juillet 1891 à Paris, au numéro 109 du boulevard Bessières. Elle est la fille d'un couple de Bretons originaire de Primel-Trégastel, hameau de la commune de Plougasnou (Finistère); son père Yves Marie Boulc'h est cheminot1, sa mère Marie-Jeanne, née Daniel, est cuisinière. La petite Marguerite passe les premières années de sa vie auprès de sa grand-mère, à Primel-Trégastel, et grandit à la ferme jusqu'à ses quatre ans.

 

À neuf ans, elle chante déjà dans les rues populaires de Paris, ou dans des estaminets de hasard. Quand vient l'heure de gagner son pain, elle vit encore chez ses parents au 14 rue Vallier (actuelle rue Louise-Michel) à Levallois-Perret. Elle trouve une place dans l'entreprise Cérébos pour laquelle elle livre du sel dans les restaurants de la capitale. Marguerite découvre le Paris des nantis, mais, libre et indisciplinée, elle est vite renvoyée. Elle se rapproche alors de l'éditeur de chanson Labbé, rue de l'Échiquier, où elle parfait son chant, sa voix et se construit un petit répertoire. En parallèle, elle devient vendeuse de rénovateurs faciaux dans une pharmacie de la rue d'Aboukir. Elle fait du porte à porte. C'est ainsi qu'elle rencontre la « Belle Otero », une courtisane flamboyante et une artiste adulée. Caroline Otéro admire la voix, l'audace et la liberté de la jeune femme ; elle la protège discrètement pour ses premiers pas dans le monde du music-hall. Une chanson, Mam'zelle Pervenche, créée par Dalbret, lui donne son nom d'artiste. Elle obtient son premier contrat de « diseuse » à l'Univers, un bel établissement, avenue de Wagram, sous le nom de Pervenche; nous sommes en 1905.

 

Son "contralto rapeux", comme l'appelle Colette dans La vagabonde (Colette s'inspire de Fréhel pour son personnage Jadin), commence à la faire connaître entre 1905 et 1910. En 1908, sous le nom de Pervenche - Fréhel, elle est la première femme en France à graver un disque 78 tours (C'est une gosse / Fanfan d'amour - Odeon).

 

 

image

Fréhel en 1908.

Le 28 novembre 1907, elle épouse dans le 2e arrondissement de Paris Robert Hollard (alias Roberty), un jeune comédien amateur de music-hall, un peu impresario, qu'elle a rencontré à la taverne de l'Olympia. C'est lui qui la convainc de changer de nom d'artiste: elle devient Fréhel du nom du cap breton. Le couple donne naissance à un enfant qui meurt en bas âge. Marguerite ne se relèvera jamais complètement de ce drame qu'elle considère comme une injustice. Le couple se délite. C'est alors qu'elle rencontre l'un des grands amours de sa vie : Maurice Chevalier. Ils vivent une relation passionnelle et épisodique de 1909 à 1911. Entre-temps, elle divorce de son mari Roberty le 13 juin 1910, lui-même ayant une relation avec Damia.

 

À l'automne 1911, Maurice Chevalier la quitte pour Mistinguett. Bien qu'auréolée de succès, Fréhel fuit une vie sentimentale désastreuse et finit par plonger dans l'alcool et la drogue.

 

Fin 1913, elle part pour la Roumanie, chante à Bucarest au théâtre de l'Odéon, avant de rejoindre Petrograd (actuelle Saint-Petersbourg) sur la demande de la duchesse Anastasia de Mecklembourg-Schwerin, cousine du tsar Nicolas II. Elle se produit au théâtre de L'Aquarium devant les grands-ducs. Le premier conflit mondial la cueille donc en Russie en 1914. Sur le chemin du retour en France, elle s'arrête à Bucarest. Là, elle chante, devient célèbre, et finit même protégée par la famille royale. Elle tombe très amoureuse d'un officier roumain qu'elle suit sur le front Est ; elle s'installe à Piatra Neamț, au nord de Bucarest, dans une ferme où elle restera jusqu'à la fin de la guerre malgré la mort de l'officier en 1916. Elle sombre dans la dépression.

 

En 1918, la guerre terminée, elle reprend le bateau pour la France. Une escale la mène à Constantinople où elle restera finalement 5 années aux prises avec ses démons. Elle tombe dans la drogue et la prostitution occasionnellement. En 1923, le consulat français à Constantinople la fait rapatrier de force ; elle est dans un état physique désastreux.

 

Accueillie à Paris par son ex-mari Robert Hollard et Montéhus qu'elle admirait, l'« inoubliable inoubliée » se requinque doucement. Elle se relance officiellement sur les planches de l'Olympia le 28 décembre 1923. Le public ne se lasse pas de ses couplets réalistes et de cette personnalité hors du commun. De nouveau, elle triomphe au music-hall. En 1932, elle se produit au cabaret Le Bosphore, rue Thérèse.

 

Les portes du cinéma s'ouvrent également. Elle tourne dans une vingtaine de films, dont Cœur de lilas en 1931, Le Roman d'un tricheur en 1936, La Maison du Maltais en 1938. Elle interprète J'attends quelqu'un, dans Amok en 1934, Où est-il donc ? dans Pépé le Moko en 1936 et La Java bleue dans Une java en 1939.

 

Le 30 avril 1935, elle épouse à Paris Georges Boettgen. C'est un fiasco. Sa carrière décline peu à peu.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, par la force des choses, elle chante moins. Elle effectue cependant trois tournées en Allemagne pour soutenir les prisonniers français, on le lui reprochera mollement à la Libération. Elle avait pourtant enregistré en 1935 Il n’est pas distingué — une chanson écrite par Marc Hély sur une musique de Paul Maye — où elle se moquait nommément d'Hitler.

 

Après la Libération, elle connait la dèche. On la retrouve concierge d'un immeuble situé à l'angle de la rue Ballu et de la rue Blanche, dans le 9e arrondissement de Paris. Les années d'après guerre sont très difficiles pour Fréhel qui ne trouve plus beaucoup d'engagements.

 

En 1950, Robert Giraud et Pierre Mérindol invitent Fréhel à se produire devant le public parisien dans une ancienne salle de bal, les Escarpes, située près de la place de la Contrescarpe. Ce sont parmi les dernières apparitions publiques de la chanteuse.

 

Tous ses drames et ses excès auront raison de sa santé. C'est dans une chambre sordide d'un hôtel de passe, au 45 de la rue Pigalle, qu'elle meurt seule le 3 février 1951. Elle est inhumée au cimetière parisien de Pantin (division 23) ; une foule importante assiste à son enterrement.

 

Depuis, de nombreux artistes se sont réclamés de son héritage : Charles Trenet, Serge Gainsbourg, Jacques Higelin, Mano Solo, Renaud, Régine, les Garçons Bouchers.

 

Son activité cinématographique s'étale de 1931 à 1949.

 

On l'entend une dernière fois en 1950 sur Radio-Lausanne (un disque Pyral de cette ultime intervention a été conservé).

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9hel_(chanteuse)

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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