Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
07.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 (26 germinal an V) à Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d'État français.
Arrivé à Paris à 24 ans, ambitieux et sans fortune — il aurait servi de modèle à Balzac pour le personnage de Rastignac —, journaliste anticlérical et patriote de l'opposition libérale, auteur à succès avec une Histoire de la Révolution française, il est un exemple de l'évolution des classes dirigeantes françaises à la recherche d'un nouvel ordre institutionnel stable après l'effondrement de la monarchie absolue en 1789, par son rôle majeur dans la mise en place des régimes politiques successifs ayant suivi l'échec de la Restauration en 1830.
Il contribue aux Trois Glorieuses et joue un rôle décisif dans la mise en place de la monarchie de Juillet. Élu à l'Académie française, marié et devenu riche, il est député, plusieurs fois ministre et deux fois président du Conseil. Partisan d'une monarchie constitutionnelle dans laquelle « le roi règne, mais ne gouverne pas », il s'éloigne du roi Louis-Philippe Ier au nom de l'esprit « national » sur la politique étrangère (crise de 1840) et devient l'adversaire de Guizot au nom des libertés parlementaires.
Après la révolution de 1848, il se rallie à la République et devient l’une des figures du parti de l'Ordre. Opposé au coup d’État du 2 décembre 1851 du futur Napoléon III, dont il avait appuyé la candidature à la présidence de la République en 1848, il ne se rallie pas au Second Empire et commence une longue traversée du désert. Il écrit la suite de sa Révolution, l'Histoire du Consulat et de l'Empire en vingt volumes, qui sont de nouveau un succès de librairie. Élu en 1863 à Paris, il devient un des principaux orateurs de l'opposition libérale et s'oppose à la guerre franco-allemande de 1870.
En février 1871, après la chute du Second Empire consécutive à la défaite de Sedan pendant la guerre contre la Prusse et l'échec du Gouvernement provisoire de la Défense nationale, il devient « chef du pouvoir exécutif de la République française », c’est-à-dire à la fois chef de l’État et du gouvernement, avec Jules Dufaure comme vice-président du Conseil. Il négocie le traité de paix avec Bismarck et réprime dans le sang l'insurrection de la Commune. En août 1871, par la loi Rivet, il devient président de la République française. Il organise notamment l'emprunt national qui permet l'évacuation anticipée du territoire par les troupes d'occupation. En mars 1873, il est salué par l'Assemblée nationale comme « le libérateur du territoire ».
Son ralliement à une « République conservatrice » provoque en mai 1873 sa mise en minorité par les monarchistes, majoritaires à l'Assemblée nationale, et entraîne sa démission de la présidence de la République. Mais il a ouvert la voie à un rapprochement de la droite orléaniste libérale et des républicains modérés dirigés par Léon Gambetta, alliance qui, par la voie de l'« opportunisme », va fonder la Troisième République.
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