Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
12.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Histoire
L'emplacement où est située Commercy a été occupé dès le paléolithique ancien (côte de Bussy)
L'existence de la ville n'est pas attestée avant le ixe siècle. À une époque où la cour est itinérante, les palais sont nombreux. Centre de fisc impérial, Commercy dispose d'un palais où s'arrête l'empereur carolingien Louis le Pieux vers 830.
Le seigneur de Commercy est à la fois le vassal de l’évêque de Metz, et donc de l'empereur, et des comtes de Champagne.
À la suite du mariage de l'une des filles du comte de Sarrebruck avec Simon II de Commercy, la seigneurie de Commercy est rattachée au comté de Sarrebruck en 1247. En 1324, Jean de Sarrebrück octroie à la ville sa charte d’affranchissement, long document dont est extraite la devise de Commercy : « Qui mesure, dure ». Robert de Sarrebrück, qui hérite de son père Amé de Sarrebrûck en 1414, sera sans doute le seigneur le plus célèbre de Commercy au Moyen Âge. Aussi redouté que son père dans la région, il va bâtir sa réputation au côté du Dauphin Charles comme un remarquable, mais indocile capitaine. Proche de Robert de Baudricourt, il défend la cause Armagnaque en Lorraine et sera adoubé chevalier au sacre de Charles VII. Il a laissé un remarquable chartrier familial, l'un des plus importants de la fin du Moyen Âge.
À sa mort en 1341, la seigneurie de Commercy revient à son fils cadet Jean II. Il édifie un château, le Château-Haut. Les seigneurs du Château-Haut, descendants en ligne directe de Jean II jusqu'en 1525, prennent le titre de damoiseau.
Son petit-fils Jean IV, comte de Sarrebruck, fait usage de son droit d'édifier un donjon à Commercy et, en 1345, bâtit le Château-Bas à quelques centaines de mètres de celui de Jean II. Le Château-Bas reste possession des comtes de Sarrebrück jusqu'en 1444, date à laquelle il est revendu.
La division entre la seigneurie du Château-Bas et celle du Château-Haut perdure jusqu'au xviiie siècle.
En 1544, Charles Quint tente une incursion en France et s'empare de Verdun puis, après un long siège, de Commercy.
En 1653, ce seront les Français qui font le siège de Commercy, après celui de Saint-Mihiel.
En 1650, le cardinal de Retz reçoit en héritage la seigneurie du Château-Haut où il s'installe à partir de 1662. Endetté, il vend en 1665 ses droits de suzeraineté à Anne de Lorraine, princesse de Lillebonne et à son époux le duc de Lillebonne.
À partir de 1670, la France, qui a annexé les Trois-Évêchés, revendique la seigneurie de Commercy. L'armée française occupe la Lorraine jusqu'en 1697.
Peu après la fin de l'occupation française, la princesse de Lillebonne fait don de ses droits sur Commercy à son fils Charles-François, qui, à son tour, les transmet au duc Léopold Ier en 1702. Cette passation, contestée par la France, est confirmée en 1707 par la chambre royale de Metz. Léopold Ier accorde l'usufruit de la seigneurie de Commercy à Charles-Henri de Lorraine-Vaudémont. Ce dernier réalise d'importants travaux qui donnent à la ville son aspect actuel (avenue des Tilleuls, place du Fer-à-Cheval...). Il fait notamment détruire le Château-Haut afin d'en construire un nouveau à sa place.
En 1722, le duc de Lorraine Léopold Ier acquiert la seigneurie du Château-Bas au terme d'un échange. Les deux seigneuries de Commercy sont alors finalement réunies. Léopold en cède l'usufruit à Charles-Henri de Lorraine-Vaudémont, mais celui-ci décède quelques mois plus tard. La seigneurie retourne donc au duc de Lorraine.
De 1723 à 1790, la ville accueille le bailliage de Commercy, une ancienne entité administrative du duché puis de la province de Lorraine, qui existe alors conjointement avec la principauté du même nom.
Après la renonciation du duc François III à la Lorraine (en échange du Grand-duché de Toscane), sa mère, la duchesse douairière Élisabeth-Charlotte d'Orléans, reçoit la principauté de Commercy à titre viager afin de pouvoir rester en Lorraine sans être soumise à l'autorité du nouveau duc, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV. À sa mort le 23 décembre 1744, la principauté de Commercy est réintégrée dans les possessions de Stanislas qui l’embellit et y crée d'extraordinaires jardins.
En 1851, la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg est ouverte, favorisant le développement de la ville de Commercy.
La commune est desservgie de 1914 à 1938 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du Réseau de la Woëvre la reliant à Vaux-devant-Damloup où elle donnait correspondance à la ligne Verdun - Montmédy,
En 1912, le général de Villaret commandant de la 79e brigade d'infanterie, stationnée à Commercy, fonde une filiale de la Société des sciences, lettres et arts de Bar-le-Duc.
Commercy a pendant de nombreuses années été une ville de garnison, jusqu'à la dissolution en 2013 du 8e régiment d'artillerie qui y était basé depuis sa création en 1964.
Au cours des xixe et xxe siècles, il y a également eu un bataillon du 150e régiment d'infanterie, le 6e régiment de hussards (1889-1901, 1907-1912), le 10e régiment de hussards (1890-1897), le 4e régiment de dragons (1913-1914), le 155e régiment d'infanterie (1914), le 5e régiment de dragons (1919), le 402e régiment d'artillerie (1947-1954), et le 6e régiment de dragons (1956).
La ville a également accueilli le centre de sélection no 6 pour le service militaire. Puis, une partie des jeunes Meusiens y faisaient leur Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD).
L'existence de la rue des Juifs et de l'impasse des juifs atteste d'une population juive installée de longue date dans la ville (celle-ci est mentionnée dans un document de 1324). Cette petite rue sinueuse est l'une des plus anciennes de la ville, située à l'ombre du clocher de l'église et sous la protection des seigneurs du château, dont le plus célèbre est le roi Stanislas, particulièrement favorable aux Juifs. Il s'agissait d'une petite communauté assez pauvre se consacrant au négoce (marchands de bestiaux et de chevaux). La rue des Juifs se poursuivait jusqu'au passage Carnot, dont elle a été séparée, et en partie détruite, lors du percement de la « rue Neuve » (l'actuelle avenue Stanislas) en 1715.
Dans le livre de René Barbaud Ces Meusiens d'avant nous, dans le chapitre intitulé « La rue des juifs de Commercy », on parle d'un juif prénommé Roboam habitant cette rue, qui se rend régulièrement à « la maison de prières » de son rabbin. Il ne s'agissait sans doute pas d'une synagogue comme on peut en voir dans les grandes villes, mais plutôt d'une simple maison d'habitation aménagée en synagogue.
Il n'y a pas de cimetière juif à Commercy ; les Juifs étaient enterrés dans une autre ville de la région.
Durant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, les Juifs de Commercy, dès juillet 1940, doivent porter avant l'heure un carré de tissu jaune cousu dans le dos (l'étoile jaune ne fait son apparition en France que le 7 juin 1942).
Ils sont décimés par les nazis.
Le 17 novembre 2018 dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, plusieurs centaines de manifestants bloquent tous les accès de la ville. L'une de leur première décision collective est de construire une cabane sur la place Charles de Gaulle. Baptisé « Chalet de la solidarité », cette construction est un point de ralliement pour le mouvement.
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