Menier est une entreprise chocolatière française fondée en 1816 par Antoine Brutus Menier et elle a commencé à fabriquer les tablettes en 1856.
C'est Antoine Brutus Menier qui fonda en 1816, l'entreprise chocolatière qui porta son nom. À l'origine, celle-ci qui installée dans le quartier du Marais à Paris (rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie), vendait des produits pharmaceutiques, mit en vente des médicaments à base de chocolat aux vertus thérapeutiques.
En 1825, la firme déménage à Noisiel, sur le site de l'ancien moulin. Puis, en 1836 est la première à créer la tablette de chocolat. En 1867, son fils, Emile-Justin, décide de recentrer son usine sur la fabrication de chocolat. C'est aussi le moment de l'essor de la production et des effectifs de l'entreprise qui passent de 50 ouvriers en 1856 à 325 en 1867 (ils seront plus de 1500 dans les années 1950).
Le moulin a été conçu par l'architecte Jules Saulnier et construit (1869-1872) par l'ingénieur Armand Moisant. C'est le premier bâtiment au
monde à structure métallique apparente. Il est aussi caractérisé par les motifs de sa façade en carreaux de céramiques.
À la mort d'Emile-Justin, en 1881, ce sont ses fils Gaston et surtout l'ainé, Henri qui assurent les destinée de l'entreprise familiale. La fortune des Menier est telle, que Henri Menier, qui est par ailleurs maire de Noisiel, consacre une grande partie de son temps et de son
argent pour ses deux passions que sont le yachting et la course automobile. En 1895, il achète même l'Île d'Anticosti dans le golfe du Saint-Laurent au Canada pour en faire une réserve privée de chasse et de pêche et y fonde Port-Menier. En avril 1913, il acquiert le domaine et le château de Chenonceau qui, à sa mort, au mois de septembre suivant, est transmis à son frère Gaston, qui revend l'île d'Anticosti à une compagnie forestière canadienne en 1926. La chocolaterie cesse d'innover, tandis que débute la Première Guerre mondiale. Gaston meurt en 1934, ses fils Georges, puis Jacques, lui succèdent, mais le Front populaire, fait perdre la mairie de Noisiel à la famille en 1938.
Après la Seconde Guerre mondiale, la firme commence à décliner, concurrencée par les barres chocolatées venues des États-Unis. Un an après la mort d'Hubert Menier (le troisième enfant de Georges) survenue en 1959, l'entreprise est contrainte de fusionner avec la
société Rozan qui rachète la firme dans sa totalité en 1965. Deux ans plus tard, Antoine, le frère ainé d'Hubert et qui était cogérant de l'entreprise depuis 1953, meurt sans enfant à Paris, le 12 août 1967 à l'age de 62 ans.
Quatre ans plus tard, en 1971, Menier est rachetée progressivement par Rowntree Mackintosh (en) (créateur des célèbres Smarties en 1937 et de la barre Lion en 1976) laquelle est acquise à son tour en 1988 par Nestlé, qui acquiert également l'usine de Noisiel (dont le Moulin Saulnier, classé Monument historique en 1992).
Depuis 1996, le site Menier, au bord de la Marne, est le siège de la division
France de Nestlé.
La marque Menier subsiste encore grâce à ses tablettes de chocolat pâtissier, ainsi qu'au chocolat en poudre, mais elle n'est plus guère mise en avant, notamment à cause du fait que la marque n'est reconnue par les consommateurs que sur le marché français. De ce fait, la multinationale lui préfère son produit « Nestlé dessert ».
Les maisons Menier de la commune de Torcy sont un ensemble immobilier de maisons mitoyennes identiques, érigé par la chocolaterie Menier de Noisiel pour ses ouvriers. Situé le long de la place du Jeu de Paume, ces maisons sont typique du XIXe siècle, avec leurs briques et leur céramique émaillée. Torcy doit son industrialisation à l'installation de la chocolaterie Menier à Noisiel où une forte proportion de la population active torcéenne ira travailler. À Torcy, jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, une personne sur trois, ce qui donne environ 200 torcéens, était un chocolat, surnom des ouvriers qui travaillaient à la chocolaterie Menier.
Une petite partie de la chocolaterie Menier occupait une partie du territoire de Torcy , c'était l'atelier des caisses, où se fabriquaient les caisses qui servaient au transport par train des tablettes de chocolat produites chaque jour