Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 19.11.2024
18319 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1154)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2738)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

sport sur saint base coup femmes center centre france mer belle coeur argent divers nature centerblog monde moi

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Bagne

Publié à 14:33 par dessinsagogo55 Tags : sur saint base coup femmes center centre france mer belle coeur argent divers nature centerblog monde
Bagne

Le bagne est un établissement pénitentiaire dédié aux travaux forcés. Toutefois, tous les bagnards ne sont pas condamnés aux travaux forcés. Les bagnes coloniaux français sont abolis en 1938.


Bagnard, du bagne de Toulon (Musée du Bagne, Fort Balaguier, Toulon)


L'origine du mot « bagne » vient de l'italien bagno, qui était le nom d'anciens « bains publics » à Constantinople, reconvertis en « prison d'esclaves ».

En France, l'utilisation des condamnés comme rameurs sur les galères royales semble remonter à Jacques Coeur au XVe siècle. Les galères de France, ayant à leur tête un Général des galères indépendant de l'Amiral de France et servies par un corps spécial, eurent dès l'origine leur base à Marseille ; c'est à Marseille que se trouvèrent jusqu'au milieu du XVIIIe siècle toutes les installations du Bagne. Quand les galères séjournaient à Toulon, les rameurs restaient en général à leur bord. Mais en 1748, Louis XV décréta la suppression du Corps des Galères et le rattachement de celles-ci à la Marine Royale.
Toulon devint ainsi la base des galères qui quittèrent définitivement Marseille, dont le Bagne fut supprimé. Toulon dut dès lors loger les forçats. On le fit d'abord sur les galères auxquelles on adjoignit des vaisseaux qui prirent le nom de bagne flottants ; puis il fallut procéder à des installations à terre. A la fin du XVIIIe siècle, on ne construisit plus de galères mais on continuait à envoyer des forçats à Toulon. Il y en avait environ 3 000. Ces forçats ne faisaient plus office de rameurs ; on les employait à des travaux de force, de terrassement, de construction, dans l'Arsenal et même en ville. L'habillement des bagnards, composé d'un bonnet et d'un habit, avait une couleur différente suivant la nature et le motif de leur condamnation. Sous l'ancien Régime, ils étaient marqués au fer rouge. On encerclait un de leurs pieds d'un anneau muni d'un bout de chaîne permettant de les immobiliser. Les plus "durs" étaient enchaînés deux à deux ; le boulet au pied constituait une punition disciplinaire avec la bastonnade à coups de corde. Ces châtiments s'adoucirent progressivement. La nourriture qui comportait peu de viande et une ration de vin pour les travailleurs était surtout à base de légumes secs, d'où le nom de "gourgane" (« fèves » en provençal) qu'ils donnaient à leurs gardes-chiourme.
L'état sanitaire n'était guère brillant, de sorte que, dès le début, on avait dû se préoccuper de loger les malades à terre et d'aménager un hôpital du Bagne. Celui-ci fut installé en 1777 dans les casemates du rempart Sud-Est de la Darse Vauban, où des constructions supplémentaires furent édifiées, adossées au rempart. Puis l'hôpital se transporta en 1797 dans un immense bâtiment de 200 mètres de long, orienté Nord-Sud, construit en 1783 le long du quai Ouest de la Vieille Darse, appelé « Grand Rang ». Ce bâtiment avait un vaste rez-de-chaussée voûté à trois travées ; l'hôpital occupa le 1er étage. Deux tours d'angle carrées à toit pyramidal le terminaient au Nord et au Sud ; dans celle du Nord fut installée la Chapelle des Forçats. Le reste du bâtiment était occupé par les Services Administratifs. Quant aux forçats valides, on les avait logés là où se trouvait antérieurement l'hôpital ; mais en 1814, ils furent installés dans un bâtiment Est-Ouest de 115 mètres de long, perpendiculaire à l'hôpital, bâti en 1783 sur le quai Sud-Ouest de la Vieille Darse, entre la Chaîne Vieille de la passe et le Grand Rang. Près de là se trouvait amarré un navire dit "Amiral" qui gardait la passe et tirait le coup de canon du matin et du soir.

Dès le début du Second Empire, la suppression des bagnes des ports militaires, jugés à la fois peu désirables et peu rentables, avait été envisagée mais elle ne fut effective que le jour où les bagnes de Cayenne et de Nouméa furent prêts à recevoir tous les condamnés. C'est en 1873 que le bagne de Toulon cessa d'exister. Ses bâtiments furent répartis entre divers services militaires, en particulier ceux de la défense du littoral ; on y vit le Centre d'études de la Marine, l'Artillerie de côte, etc. Ils survécurent jusqu'en 1944 où ils subirent alors une destruction presque totale. Actuellement, des locaux occupés par les bagnards, il ne subsiste qu'un bâtiment appuyé sur un fragment de l'ancien rempart sud-est de la Darse Vauban, conservé à titre de souvenir ; ce bâtiment est utilisé comme restaurant pour le personnel de l'Arsenal.
En 1836 le Bagne de Toulon comptait 4 305 détenus, 1 193 condamnés à perpétuité, 174 à plus de vingt ans, 382 entre seize et vingt ans, 387 entre onze et quinze ans, 1 469 entre cinq et dix ans et 700 à moins de cinq ans. De nombreux bagnards célèbres y sejournèrent dont Vidocq en 1799, Marie Lafarge en 1840, l'imposteur Coignard, quant à Jean Valjean, il ne fut que le fruit de l'imagination de Victor Hugo.


Bagnes français


Congé délivré à un forçat libéré de Lorient en mars 1810 l'autorisant à se rendre dans sa commune et à se présenter au commissaire de police en application du décret impérial du 17 juillet 1806.

Métropole


pénitencier militaire d'Albertville (Albertville)
Bagne de Brest (Brest)
Bagne de Lorient (Lorient)
Bagne de Nîmes (Nîmes)
Bagne du Havre (Le Havre)
Bagne de Cherbourg (Cherbourg)
Bagne de Nice (Nice)
Bagne de Rochefort (Rochefort)
Bagne de l'île de Ré (Saint-Martin-de-Ré)
Bagne de Tatihou (Saint-Vaast-la-Hougue)
Bagne de Toulon (Toulon)
Bagne de Belle-Île-en-Mer (Belle-Île-en-Mer)


Outre-mer

Guyane française

On ne parle que d'un seul bagne de la Guyane française mais il se compose de plusieurs camps et pénitenciers :
Bagne de Cayenne (Cayenne)
Bagne des Îles du Salut
Bagne de Mana (ou bagne des femmes)
Bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (Saint-Laurent-du-Maroni et Saint-Jean-du-Maroni)
Camp Charvein (dit "Camp de la Mort")
Camp Crique Anguille (Montsinéry-Tonnegrande)
Camp des Hattes
Camp du kilomètre quarante
Camp de l'Îlet Saint Louis
Camp de la Montagne d'Argent
Camp de Saint Augustin
Camp de Sainte Anne
Camp de Sainte Marguerite
Camp de Sainte Marie
Camp de Saint Georges
Camp de Saint Jean
Camp de Saint Maurice
Camp de Saint Philippe
Camp de Saint Pierre
Camp de Sparouine
Camp des Malgaches
Camp d'Organabo
Camp Godebert
Camp La Forestière
Camp Saut du Tigre
Nouveau Camp
Pénitencier de l'Îlet la Mère
Pénitencier de Kourou (Kourou)
Plusieurs pénitenciers flottants se trouvaient au large de Cayenne et Kourou et se nommaient La Chimère, Le Grondeur et La Truite.


Nouvelle-Calédonie

Bagne de Nouvelle-Calédonie
Bagne de Nouméa (Nouméa)
Bagne de l'île des Pins
Indochine[modifier]
Bagne de Poulo Condor


Madagascar

Bagne de Nosy Lava


Bagnes militaires

L'armée française crée également des bagnes militaires destinés aux fortes têtes et au service militaire des condamnés de droit commun :
Bagne de Tataouine (Tataouine, Tunisie)
Bagne de Biribi (Algérie)

 

 

Monde : France