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Fernandel

Fernandel

 

Fernand Contandin, dit Fernandel, né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris, est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français.

Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, véritable champion du box-office qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également tenu avec succès des rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs, La Vache et le Prisonnier ou Heureux qui comme Ulysse.

Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à ce qu'il appelait lui-même sa « gueule de cheval », il acquit une popularité internationale telle que le général de Gaulle déclara lors d'une réception à l'Élysée le 3 mai 1968 qu'il était « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde ». Son succès ne s'est jamais démenti et Marcel Pagnol dira de lui après son décès : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin. »

Fernand Joseph Désiré Contandin naît au 72 boulevard Chave à Marseille. La famille était piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), en province de Turin et plus précisement de Méan/Meano de La Pérouse/Perosa Argentina, où il existe encore la maison des ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) dérive d'une erreur de transcription des actes italiens.

Son père, Denis Contandin, comptable mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined (anacyclique de Denis), et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit souvent son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille.

Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. »

À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Société marseillaise de crédit dont il ne tarde pas à se faire congédier. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'assurer une situation stable. En parallèle, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets, et sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar), où son profil chevalin marque les esprits.

Il accepte finalement une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il conserve jusqu'à son incorporation sous les drapeaux au printemps 1925. D'abord à Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il rentre tous les soirs chez lui. Trois semaines avant qu'il ne soit libéré de ses obligations militaires et retrouve une place à la savonnerie, Andre Valette, le directeur de l'Odéon de Marseille, l'engage pour remplacer la vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramountdont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille.

Le 7 décembre 1928, Fernandel fait ses débuts parisiens à Bobino. Grâce au succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là que Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse. Il débute également au théâtre de l'Empire engagé par Emile Audiffred. Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.

L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il « croise » Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. L'année suivante, il est pour la première fois la vedette d'un film Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant.

Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).

Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.

En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir.

En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du train des équipages, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde, puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entretemps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande.

Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental-Films, société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue en effet de chanter dans des cabarets, se fait applaudir au Grand Casino et au Casino des Fleurs de Vichy et fredonne sur Radio Paris

 

   
   
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Le Chômeur de Clochemerle

Publié à 11:26 par dessinsagogo55 Tags : png center sommaire aime centerblog film sur roman france place amour saint musique
Le Chômeur de Clochemerle

 

Le Chômeur de Clochemerle est un film français réalisé par Jean Boyer en 1957.

 

Baptistin Lachaud, dit Tistin, est un marginal qui vit de braconnage et aime lever le coude avec ses copains. Il est naturellement surveillé par le garde-champêtre, mais celui-ci se laisse parfois aller jusqu'à manger avec lui le produit de ses braconnages. L'idée vient à Tistin d'aller à la mairie officialiser sa situation de chômeur et, grâce à l'appui intéressé du maire, obtient de devenir chômeur indemnisé ! Le voilà officiellement payé à ne rien faire en tant qu'unique chômeur de Clochemerle. Sauf que cela n'est pas pour plaire aux habitants du village qui se scandalisent de devoir payer ce paresseux à ne rien faire. Pour échapper à ces reproches, il va rendre de multiples services aux unes et aux autres. Et l'amour viendra couronner ce dévouement.

 

Fiche technique

 

Réalisation : Jean Boyer, assisté de Alain Roux et Francis Caillaud

Scénario : Gabriel Chevallier d'après son roman Clochemerle Babylone

Adaptation : Jean Manse, Jean Boyer

Dialogues : Gabriel Chevallier

Photographie : Charles Suin

Opérateur : Marcel Franchi, assisté de Jean Castanier et J. de Saint-Girons

Montage : Jacqueline Brachet, assistée de Madeleine Lecompère

Décors : Robert Giordani, assisté de Jean Mandaroux et Jacques d'Ovidio

Musique : René Sylviano

Orchestration : Jacques Météhen (éditions Enoch et Cie, éditions Fortin)

Son : Antoine Archimbaud, assisté de Georges Girard et Henri Richard

Enregistrement sonore R.C.A Studios Decca

Tirage : Laboratoires Eclair à Epinay-sur-Seine

Maquillage : Boris Karabanoff et Mario Jacopozzi

Coiffures : Éliane Rouvier

Photographe de plateau : Gaston Thonnart

Script-girl : Cécilia Malbois

Régie générale : Louis Manella, assisté de René Brun

Régie extérieure : Charles Auvergne

Accessoiriste : Louis Charpeau

Production : Fidès

Chef de production : Ernest Rupp

Directeur de production : Walter Rupp

Secrétaire de production : Simone Chotel

Administrateur : Gérard Ducaux-Rupp

 

Distribution : Discifilm

 

Tournage du 17 juin au 5 août 1957 dans les Bouches-du-Rhône, en grande partie dans le village de Velaux et ses environs, mais aussi à Lançon-Provence devant l'église place Eugène Pelletan, à Coudoux devant l'église, et à Marseille place Félix Barret.

Pays : Drapeau de la France France

Format : Pellicule Gevaert 35 mm, Noir et blanc

Durée : 92 min

Genre : Comédie

Dates de sortie :

France : 18 novembre 1957 à Marseille et le 20 décembre 1957 à Paris

Visa d'exploitation : 19548

Distribution

 

Fernandel : Baptistin Lachaud, dit « Tistin », chômeur

Maria Mauban : Jeannette Masurat, une jeune veuve

Henri Vilbert : M. Piechut, le maire

Henri Crémieux : M. Larondel, un conseiller d'opposition

Marcel Perès : Beausoleil, le garde-champêtre

Mag Avril : Mme Chavaigne

Georges Chamarat : Patard, le curé

Sabine André

Mado France : Une commère

Henri Arius : Un habitué du café

Bréols : M. Donjazu

Béatrice Bretty : Babette, la gouvernante de Tistin

Lucien Callamand : M. Tafardel, le secrétaire du maire

Jackie Sardou : Mme Donjazu

Raymone : Mlle Pauline Coton, une paroissienne

Ginette Leclerc : Zozotte, la « respectueuse » du pays

Henri Rellys : Coiffenave, le bedeau

Les suivants ne sont pas crédités au générique :

Marthe Marty : Mme Pignaton, une laveuse

Jim Gérald : M. Poupart, le sonneur de Montfraquin

Jean-Louis Le Goff

Henri Bon : le curé de Saint-Firmin

Viviane Méry

Michel Sardou : Un gamin sur un manège

 

 

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Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Monde : Inde (Sommaire)

Publié à 06:27 par dessinsagogo55 Tags : sommaire monde centerblog background sur
Monde : Inde (Sommaire)

 SOMMAIRE Monde : Inde 

 

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12/04/19 17:51   Reita Faria : Miss Monde 1966
30/03/13 18:03   Reita Faria : Miss Monde 1966
   
1994  
10/03/13 10:58   Aishwarya Rai : Miss Monde 1994
   
2000  
10/03/13 11:18   Priyanka Chopra : Miss Monde 2000
12/04/19 21:52   Priyanka Chopra : Miss Monde 2000
   
2013  
21/04/13 16:08   Inde: manifestations après le viol barbare d'une fillette
   
2019  
29/10/19 19:40   Airbus vend 300 avions à une compagnie indienne
   
  Agra
14/06/19 05:43   Taj Mahal , en Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
   
  District de Rajsamand
14/06/19 06:19   Couloir du temple Ramnathswamy, à Rameshwaram, en Inde
   
  New Delhi
14/06/19 06:25   Arcs de Mughal du Fort Rouge à Delhi, Inde
14/06/19 06:21   Les murs de la forteresse de Chittorgarh, Rajasthan
10/06/19 01:54   New Delhi: une montagne de déchets
   
  Somnathpur
14/06/19 06:23   Temple Keshava, Somnathpur Inde.

 

 

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Roland Moreno

Publié à 05:56 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog merci sur france musique mort texte carte livre
Roland Moreno

Roland Moreno, né le 11 juin 1945 au Caire et mort le 29 avril 2012 à Paris, est un journaliste et inventeur français. Il est célèbre notamment pour avoir inventé la carte à mémoire, dénommée communément carte à puce, en 1974.

 

Inventions

 

 

Bague comportant une mémoire, brevet français no 74 10191 du 25 mars 1974.

Carte à puce mémoire, dont le brevet a été déposé en France1er semestre 1975

Le Radoteur (1975)

Les Célimènes

Moreno réalise en janvier 2001 le premier prototype de Célimène, ce qu'il appellera plus tard de la « musique augmentée » en référence au « livre augmenté » d'iGutenberg. Cette invention superpose la mélodie d'une musique avec le texte d'une pièce de théâtre, d'un poème, d'une chanson. L'arrangeur Sylvain Robert parvient à fusionner de très grandes pages musicales (Bach, Ravel, Beethoven, Albeniz) avec des textes de Molière, Brassens et Vian. La première réalisation (le prélude de la VIe Suite pour violoncelle seul, de Jean-Sébastien Bach, est suivie par le prélude no 3 du 1er livre du Clavecin bien tempéréet le premier mouvement du 5e des Concertos Brandebourgeois. La grande tirade de Célimène dans Le Misanthrope de Molière vient se superposer à la mélodie de chacun de ces morceaux. Cette superposition est possible grâce notamment à l'écriture en alexandrins de la pièce et à la composition des musiques avec des phrases de quatre mesures à trois temps. Dans les réalisations qui suivent, on peut citer le Boléro de Ravel et l'Hymne à la joie de la Symphonie n° 9 de Beethoven, sur des textes respectivement de Georges Brassenset Jacques Brel.

 

 

 

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Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Le Deuxième Souffle

Le Deuxième Souffle

Le Deuxième Souffle est un film français de Jean-Pierre Melville, sorti en 1966, adapté d'un roman de José Giovanni. Il a fait à l'époque l'objet d'une réception critique très abondante et plutôt élogieuse. Alain Corneau en a réalisé une nouvelle adaptation sortie en 2007.

Gustave Minda, dit « Gu » (Lino Ventura), s'est échappé de prison. Connu du milieu pour sa fiabilité et son courage, il retrouve à Paris deux de ses proches, Manouche sa compagne et Alban. Ceux-ci ont maille à partir avec deux hommes de main envoyés par Jo Ricci, malfrat amoral.

Manouche et Alban cachent Gu à Montrouge puis à Marseille, en prévision de son départ pour l'Italie. Mais soucieux d'indépendance, Gu souhaite financer seul sa fuite. Une vieille relation, Orloff, sans montrer que cela vient de lui, le met alors sur un coup aux côtés de Paul Ricci, frère de Jo et ami de Gu : le hold-up d'un fourgon bourré de lingots de platine. Le braquage nécessite d'assassiner les deux motards de l'escorte. Gu accepte le marché et abat un motard lors du hold-up qui réussit.

Entre-temps, le commissaire parisien Blot (Paul Meurisse) descend à Marseille pour traquer Gu. Il juge le commissaire marseillais Fardiano trop médiocre pour s'occuper de l'affaire. Enregistré à son insu sur un magnétophone lors d'une mise en scène montée par Blot, Gu avoue involontairement la complicité de son ami Paul Ricci dans le hold-up, lors de son arrestation. Souhaitant venger son frère incarcéré mais aussi — et surtout — s'approprier sa part du butin, Jo Ricci file à Marseille. Il manipule les deux autres complices du hold-up, qui craignent que Gu ne les dénonce à la police. Fidèle à sa morale de truand, Gu n'est pas une « balance », il s'évade pour rétablir la vérité et sauver sa réputation. Caché dans la voiture du commissaire Fardiano, il l'oblige à écrire, dans un calepin, une déclaration signée où il avoue les méthodes illégales employées pour l’arrêter et lui extorquer des informations, puis il l'abat. Ensuite, Gu règle ses comptes avec Jo Ricci et sa bande, dans un massacre général dont aucun ne réchappe. Blot arrive auprès de Gu agonisant qui prononce, dans un dernier souffle, le nom de Manouche, et lui donne le carnet des aveux de Fardiano qui rétablira son honneur dans le milieu. Malgré lui, Blot admire le code d'honneur auquel Gu a obéi jusqu'à la mort. En outre, il est conscient que ce succès de la police dans sa lutte contre le crime n'a été obtenu que par des moyens douteux. Face à la presse qui le questionne, il laisse tomber, comme par inadvertance, le calepin compromettant dans un caniveau, sur lequel il attire aussitôt l'attention d'un journaliste qui le ramasse…

 

 

Fiche technique

 

Titre : Le Deuxième Souffle

Réalisation : Jean-Pierre Melville assisté de Georges Pellegrin, et Jean-François Adam

Format : 35mm - Noir et blanc - Ratio : 1,66:1 - Son : Monophonique

Scénario : José Giovanni d'après son roman Le Deuxième Souffle

Dialogues : Jean-Pierre Melville et José Giovanni

Montage : Monique Bonnot, Michèle Boëhm assistées de Catherine Muloin et Ziva Postec

Photographie : Marcel Combe, Jean-Claude Boussard (assistant opérateur)

Costumes : Michel Tellin

Musique : Bernard Gérard

Décors : Jacques Dardeau (accessoiriste), Daniel Villeroy (accessoiriste meuble), Guy Maugin (ensemblier)

Son : Alex Pront et Jacques Gallois à l'enregistrement

Scripte : Suzanne Durrenberger

Production : André Labay et Charles Lumbroso

Distribution : S.N. Prodis

Pays d'origine : Drapeau de la France France

Durée : 150 minutes

Version : interdit aux moins de 18 ans, puis tout public

Date de sortie : France, 4 novembre 1966, aux cinémas Colisée et Madeleine à Paris

Visa de contrôle cinématographique N° 31.941

 

Distribution

Lino Ventura : Gustave Minda, dit « Gu »

 

Paul Meurisse: commissaire Blot

 

Raymond Pellegrin : Paul Ricci

Christine Fabréga : Simone Melletier, dite « Manouche »

Marcel Bozzuffi : Jo Ricci

Paul Frankeur : commissaire Fardiano

Denis Manuel : Antoine Ripat

Jean Négroni : un inspecteur / L'homme

 

Michel Constantin : Alban

 

Pierre Zimmer : Orloff 

Pierre Grasset : Pascal Leonetti

Jack Léonard

Raymond Loyer : Jacques, dit « le notaire »

Régis Outin

Albert Michel : Marcel, dit « le Stéphanois »

Jean-Claude Bercq : l'inspecteur adjoint du commissaire Blot

Louis Bugette : Théo, le passeur

Albert Dagnant : Jeannot Franchi

Sylvain : un homme de main de Jo Ricci

Roger Fradet

Roger Perrinoz

Jean De Beaumont

Marcel Bernier

J. Dubos

Pierre Gualdi : un adjoint de Blot

R. Pequignot

Betty Anglade

A. Layle

Nina Michelsen

 

Les personnages

 

José Giovanni s'était inspiré pour son roman d'origine de personnes réelles qu'il avait fréquentées dans le « milieu » pendant l'Occupation ou en prison après-guerre. Gu Minda c'est en fait Auguste Méla, dit « Gu le terrible »2, qui en septembre 1938 avait réalisé l'attaque du « train d'or ». Condamné, il s'était échappé de la prison de Castres en mars 1944 avec Bernard Madeleine, comme dans le début du film. C'est avec Madeleine, le futur « caïd des caïds », que Giovanni avait participé aux exactions d'un faux maquis en Bretagne en juin 1944. La vraie Manouche s'appelait Germaine Germain, dite « Manouche ». C'était la maîtresse de Paul Carbone, « l'empereur de Marseille » qui travaillait avec « la Carlingue ». Orloff c'est Nicolaï Alexandre Raineroff dit « Orloff », agent de la Gestapo, qui sera fusillé pour intelligence avec l'ennemi le 8 mai 1945, et avec lequel Giovanni avait rançonné deux Juifs cachés à Lyon en août 1944. Enfin, le commissaire Blot s'inspire du commissaire Georges Clot, responsable à la Libération de la cellule anti-Gestapo de la police judiciaire

 

Bande originale du film (BOF)

 

La bande originale est signée par Bernard Gérard, assistant et arrangeur de Michel Magne pour certains films de Georges Lautner. L'intégralité de cette musique, très empreinte de jazz, reste pour l'instant inédite. Une bande originale, restée sous forme de partition inédite, fut composée par John Lewis mais suscita le rejet catégorique de Jean-Pierre Melville. On peut supposer qu'elle était destinée à sonoriser la version américaine du film, intitulée Second Breath.

 

Titre international

 

1966 : Second Breath (version anglaise et américaine)

 

Autour du film

 

Le film devait être d'abord tourné en 1964, avec la distribution suivante : Serge Reggiani (Gu), Simone Signoret(Manouche), Lino Ventura (Blot), Roger Hanin (Jo Ricci), Georges Marchal (Orloff) et Raymond Pellegrin (Paul Ricci). Les contrats étaient signés mais le tournage fut abandonné, en raison de problèmes financiers et du projet d'une autre version de Denys de la Patellière, avec Jean Gabin.

Dans un reportage télévisé de l'ORTF sur le tournage, on aperçoit l'acteur Mel Ferrer qui devait probablement jouer le rôle d'Orloff.

Autocitation : lorsque Manouche monte l'escalier pour dîner avec Gu à Montrouge, on entend s'échapper d'un appartement un dialogue des Enfants terribles de Jean-Pierre Melville.

A 49 min. 30 sec., gros plan sur Lino Ventura qui se teint les cheveux en gris avant de sortir de sa planque. A 49 min. 50 sec., il retrouve Michel Constantin et ils partent en voiture. Mais il a toujours les cheveux noirs.

 

Remake du film

 

Une autre adaptation du roman de José Giovanni a été réalisée par Alain Corneau en 2007 : Le Deuxième Souffle.

Hommage

 

Le film a été montré dans le cadre de la Rétrospective Jean-Pierre Melville : l’intégrale, projetée au festival Premiers Plans qui s'est tenu à Angers en 2010.

 

 

Liens externes                                                  
 

 

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Lucky Jo

Publié à 23:23 par dessinsagogo55 Tags : aime sommaire center png centerblog merci sur roman france belle musique femme art film
Lucky Jo

 

 

Lucky Jo est un film français réalisé par Michel Deville et sorti en 1964.

Christopher Joett, sympathique mauvais garçon au grand cœur, porte la poisse à son entourage, ce qui lui a valu le surnom de « Lucky Jo ». À sa sortie de prison, personne ne veut plus « monter de coups » avec lui. Seul, son ami Simon accepte de le recevoir. Ce dernier, reconverti en garagiste à Bougival, prête une Peugeot 404 à Jo pour qu'il aille revoir Mimi, son ancienne petite amie chanteuse dans un beuglant de Pigalle. Pendant que Jo fête ses retrouvailles avec sa belle, la malchance frappe de nouveau : des gangsters volent la 404 pour commettre un braquage et la police a aussitôt fait de retrouver le propriétaire du véhicule, le garagiste Simon…

 

Fiche technique

 

Titre original : Lucky Jo

Réalisation : Michel Deville

Scénario : Nina Companeez et Michel Deville, d'après le roman Main pleine de Pierre-Vial Lesou (collection Série noire des Éditions Gallimard)

Dialogues : Nina Companeez

Décors : Gilbert Margerie

Coiffures : Jacques Dessange pour Françoise Arnoul et Christiane Minazzoli

Photographie : Claude Lecomte

Son : Raymond Gauguier

Montage : Nina Companeez

Musique : Georges Delerue

Chanson : J'aime mon Totor, paroles de Nina Companeez et musique de Georges Delerue, interprétée par Françoise Arnoul

Bagarres : Claude Carliez

Production : Jacques Roitfeld

Sociétés de production : Belmont Films (France), Éléfilm (France), Les Productions Jacques Roitfeld (France)

Sociétés de distribution : CFDC (France), Les Productions Jacques Roitfeld (France)

Pays d'origine : Drapeau de la France France

Langue de tournage : français

Tournage extérieur : Paris, Bougival

Format : 35 mm — noir et blanc — 1.66:1 — monophonique

Genre : comédie policière

Durée : 87 minutes

Date de sortie : Drapeau : France 11 novembre 1964

(fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 29444 délivré le 10 novembre 1964)

 

Distribution

 

Eddie Constantine : « Lucky Jo » Christopher Joett

Pierre Brasseur : le commissaire Loudéac

Françoise Arnoul : Mimi Perrin

Georges Wilson : Simon

Christiane Minazzoli : Adeline

Claude Brasseur : Loudéac fils dit "junior"

Jean-Pierre Darras : Napo

André Cellier : Gabriel

Christian Barbier : le commissaire Odile

Anouk Ferjac : la femme importunée dans le bar

Marcelle Ranson-Hervé : la réceptionniste de l’hôtel Wagram

Jean-Paul Cisife : Paul Garnier

Jean-Pierre Rambal : le commissaire Guillaumet

Roger Lumont : un chauffeur de la police (non crédité)

Pierre Asso : Raton

Pierre Le Rumeur : le clôture

Jacques Échantillon : Thierry

Willy Braque

Jean-Pierre Moutier : le barman de Napo

Bernard Mongourdin

Guy Delorme : un gardien de police de la bagarre dans le fourgon (non crédité)

Lionel Vitrant : Toto, l'aveugle (non crédité)

Pascal Aubier (non crédité)

Yvan Chiffre (non crédité)

Gérard Moisan (non crédité)

Claude Confortès (non crédité)

La chienne cocker Sécotine

 

Vidéographie

 

2008 : Coffret volume 1 Michel Deville (films de 1960 à 1964, Ce soir ou jamais, Adorable Menteuse, À cause, à cause d'une femme, L'Appartement des filles, Lucky Jo), 5 DVD remastérisés, Éléfilm Distribution, France.

 

 

Liens externes                                                  
 

 

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Juliette Fretté (Sommaire)

Publié à 12:43 par dessinsagogo55 Tags : sommaire sur centerblog background merci
Juliette Fretté (Sommaire)

 SOMMAIRE Juliette Fretté 

 

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Juliette Fretté

Publié à 12:24 par dessinsagogo55 Tags : center article centerblog image sur monde homme femme photos internet 2010 rose femmes sommaire
Juliette Fretté

Juliette Rose Fretté est artiste peintre, écrivain et modèle de charme de nationalité américaine. Bien que se réclamant du féminisme, elle a posé en tant que playmate pour le magazine Playboy en juin 2008.

Pendant ses études, Juliette est une élève brillante, particulièrement en Anglais et en art. Elle entre à l’Université après avoir reçu son diplôme d’études secondaires en 2002. C'est en tant qu'étudiante en début de cycles à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) qu'elle pose nue pour la première fois pour le magazine, en compagnie d'autres filles : ses photos apparaissent dans le numéro d'octobre 2005 dans un article intitulé "Girls of the PAC 10" (Les filles de la Pacific-10 Conference - association d'universités devenue depuis lors la Pacific-12 Conference) - dans ce même article apparaît pour la première fois Sara Jean Underwood, future Playmate de l'Année 2007.

D'autres photos et vidéos sont diffusées ensuite dans le Cyberclub (site Internet) de Playboy, d'abord en tant que Coed of the Week (Étudiante de la semaine) le 5 janvier 2006, puis comme Coed of the Month (Étudiante du mois) en mars, sous le nom de Juliette Rose.

Juliette se revendique comme féministe et travaille alors à une thèse consacrée aux études sur ce sujet, intitulée "Posing for Playboy From a Feminist Perspective: How Media Images Impact Women's Empowerment." (Poser pour Playboy dans une perspective féministe : comment l'image médiatique influence l'accomplissement des femmes), et s'appuie sur ses travaux pour justifier sa participation à un magazine pour homme généralement fort peu apprécié par les mouvements féministes, en présentant cette immersion dans le monde de Playboy comme le moyen privilégié d'en aborder la problématique d’un point de vue féministe. Son attitude est d'ailleurs critiquée par des membres de sa famille et de son entourage.

En 2008 elle se décide à sauter le pas et à devenir Miss Juin 2008 (elle est photographiée par Arny Freytag et Stephen Wayda). Elle s'explique : « I was already doing something controversial, so I figured that I might as well do it all the way. » (Ce que je faisais portait déjà à controverse, donc je me suis dit que je pouvais aller jusqu'au bout).

C'est elle-même (fait très rare) qui rédige l'article qui lui est consacré, expliquant en quoi le fait de poser nue n'est pas incompatible avec son engagement féministe : si elle reconnaît que poser pour Playboy participe à objectifier le corps de la femme, ceci est admissible et même positif tant que cette dernière est respectée en tant qu'être humain, et que les photos servent uniquement à exalter la beauté et mettre en valeur les formes féminines, sans présenter d'aspects dégradants, méprisants ou offensants.

Selon elle : Une vraie féministe croit à l'égalité sociale, politique et économique des hommes et des femmes" : mais cela n’implique aucunement la haine de la gent masculine ; elle-même apprécie les hommes et affirme : « À présent plus que jamais, je peux expliquer pourquoi une féministe peut apparaître dans Playboy : parce que c’est amusant. C’est créatif. Et je m’y sens bien. Cela me fait très plaisir et me comble en tant qu’être humain. »

Juliette a une activité d’artiste peintre et rédige également des chroniques en freelance pour différentes revues ou sites Internet, par exemple pour Examiner.com et Huffington Post. Elle a aussi, par exemple, réalisé une interview d'Olivia De Berardinis, la célèbre dessinatrice de pin-ups

Apparitions dans les numéros spéciaux de Playboy

College Girls January-February 2006 (en tant que Juliette Rose) (pages 43, 48-51)

College Girls July-August 2006 (Juliette Rose) (pages 2, 10-13)

Lingerie June-July 2006 (Juliette Rose) (pages 8-11)

Natural Beauties 2006 (Juliette Rose) (pages 58-61)

Nudes November 2006 (Juliette Rose) (pages 54-55)

Sexy 100 2007 (page 77)

Wild College Girls (2007) (Juliette Rose) (pages 1, 22-23, 36)

Playmate Review 2009 (pages 42-49)

Nude Playmates 2010 (pages 2, 56-61)

 

 

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