Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Les 3 Justes parmi les Nations de la commune :
Charles Gombert
us l'Occupation, Charles Gombert est chef adjoint de la gare. Le 27 mars 1944, rentrant chez lui à bicyclette, il voit passer un train venant du camp de Drancy, à destination des camps de la mort. Huit déportés sautent en marche. Six sont tués ou repris. Deux parviennent à s'échapper, Henri Sendrowicz et Serge Gribe. Gombert les rejoint, les emmène chez lui, où il les héberge durant une quinzaine de jours. Il n'arrive pas à leur procurer de faux papiers. Connaissant bien le système ferroviaire, il les conduit à Bar-le-Duc, où il les fait monter dans un train d'Allemands rentrant de permission, ce qui va leur éviter tout contrôle. Ils gagnent ainsi un lieu sûr. Le 30 septembre 1977, Charles Gombert est nommé « Juste parmi les nations » par l'association Yad Vashem
Gabriel Philbert
Simone Philbert
Le dimanche 21 novembre 1943, deux jeunes enfants de Nançois trouvent un homme assis près du pont, gravement blessé à la jambe. Il s’agit de Félix Goldschmidt, l'un des 19 évadés du train de déportation venant de la gare de Bobigny, près de Drancy, transportant 1200 détenus vers le camp d’extermination d’Auschwitz.
Les deux enfants retournent au village pour appeler de l’aide : Abel Baudot et Gabriel Philbert* le transportent jusque chez les Philbert* sur une brouette.
Félix Goldschmidt avait été arrêté en juillet 1943 à Mézières en Brenne, petite commune de l’Indre, par la Gestapo, pour son activité dans la Résistance – fabrication de faux papiers, de charges explosives, interventions pour faire sortir des détenus de divers camps d’internement et de prison... Emprisonné à Châteauroux, puis à Limoges, interrogé sous la torture plusieurs fois par semaine, condamné à mort, il a été transféré au camp de Drancy en octobre 1943.
C’est à cette époque qu'une équipe clandestine commence à y creuser un tunnel pour permettre aux détenus de s’évader du camp.
Dénoncés, la plupart d’entre eux seront embarqués dans le même train et le même wagon que Félix – convoi 62, et la plupart sauteront en même temps que Félix, entre Bar le Duc et la rampe de Lerouville.
Gabriel* et Simone Philbert* cachent Félix dans leur maison à Nançois et prennent soin de lui, malgré les affiches de la Kommandatur menaçant d'exécution immédiate toute personne qui prêterait assistance aux évadés. Les Philbert* font établir une fausse carte d’identité pour Félix, et au bout de 5 semaines – le jour de Noël – ils accompagnent Félix en train jusqu’à Dijon, près de la ligne de démarcation.
Félix passe en zone libre, arrive à Aix les Bains où sa femme et deux de ses filles le rejoignent. Ensemble ils franchiront la frontière suisse en février 1944.
Histoire
Témoignage d’Alexia Cappellaire, 20 ans, étudiante en école de commerce, arrière-petite-fille de Simone et Gabriel Philbert.
Simone et Gabriel Philbert, et leur fille unique Annie, vivaient à Nançois-Sur-Ornain.
La distinction de « Juste parmi les Nations » a été remise à titre posthume à Gabriel et Simone Philbert, qui ont durant la guerre caché Félix Goldschmidt. Il était l’un des 19 évadés du train de déportation venant de la gare de Bobigny qui transportait 1200 innocents vers le camp d’extermination d’Auschwitz. Le 12 juillet 1943, Félix Goldschmidt se fait arrêter par la Gestapo pour acte de résistance et se fait condamner à mort. Les Allemands ne savaient pas encore qu’il était juif, et Félix proteste contre cette sentence puisque qu’il est Juif. Cette déclaration lui sauva la vie, car il fut mis dans un train en direction d’Auschwitz. Après avoir sauté du train et en dépit de ses graves blessures, Félix Goldschmidt a été retrouvé par deux enfants, avant qu’Abel Baudot et Gabriel Philbert ne le prennent en charge et le transportent au domicile des Philbert.
Simone et Gabriel ont soigné et recueilli Félix de novembre à décembre 1943, l’aidant ensuite à fuir vers la Suisse. Ils lui procurent en effet une fausse carte d’identité et l’accompagnent près de la ligne de démarcation où il retrouve sa famille et rejoint la zone libre.
Trente-trois ans plus tard, le fils de Félix Goldschmidt est venu rendre hommage aux sauveteurs de son père en allant à la rencontre de Simone et Gabriel Philbert.
L’histoire de mes arrières grands-parents m’a été transmise très tôt, mais j’ai pu vraiment connaître les détails des faits durant la cérémonie, lorsque ma grand-mère a reçu la médaille des Justes.
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