Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
25.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Le Capitaine de Gaulle
Un certain nombre d'acteurs célèbres de la Seconde Guerre mondiale ont servi à Verdun, et les témoignages et les récits allemands sur la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Est se réfèrent fréquemment aux souvenirs et à l'expérience de la campagne de Verdun.
Dès 1942, certains officiers allemands notent ainsi que l'Armée rouge est capable de réunir des concentrations d'artillerie « comme on n'en a plus vu depuis la bataille de Douaumont ». Futurs experts du Blitzkrieg, Heinz Guderian et Erich von Manstein ont l'un et l'autre servi à Verdun, le premier à l'état-major de la 5e armée, où il était officier de renseignement adjoint, le second au sein de l'état-major de Gallwitz.
Vingt-deux ans avant de diriger la 6e armée allemande à Stalingrad, ce Verdun de la Volga, Friedrich Paulus a vécu la véritable bataille, en 1916, il était Oberleutnant au 2e régiment de chasseurs prussiens, et il a participé à la bataille de Fleury au mois de juin. Gouverneur de Paris en 1942, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel commandait un bataillon à Verdun. Membre de la conspiration qui tenta de tuer Hitler en juillet 1944, il tenta de se suicider près du Mort-Homme, mais ne parvint qu'à s'éborgner. Il fut pendu quelques semaines plus tard.
L'un des meilleurs généraux de Hitler, le général Hans von Kluge, qui commandait le groupe d'armée B, et participa lui aussi au complot, avait été artilleur à Verdun en 1917. Démis de ses fonctions sur le front de Normandie, il fut convoqué à Berlin. Pressentant une arrestation, il se suicide en chemin, peu avant Verdun, entre Clermont-en-Argonne et Dombasle-en-Argonne.
Le chef d'état-major de Hitler, le Generaloberst Wilhelm Keitel, servait à l'état-major du 10e corps de réserve, sur la rive droite de la Meuse, pendant l'été 1916. Citons encore, parmi les autres participants allemands à la bataille, le chef de la SA, Ernst Röhm, et son adjoint, Rudolf Hess.
Côté français, outre le maréchal Pétain lui-même, on relève parmi les noms des vétérans français, celui de son futur protégé, puis adversaire, Charles de Gaulle. Le 2 mars 1916, le 33e régiment d'infanterie où il sert est attaqué et décimé, anéanti par l'ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est mise à mal au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, De Gaulle est obligé par la violence du combat à sauter dans un trou d'obus pour se protéger, mais des Allemands le suivent et le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Cette disparition au front lui vaut d'être cité à l'ordre de l'armée.
En 1966, année du cinquantenaire de la bataille, il devait déclarer : « La gloire que le maréchal Pétain avait acquise à Verdun ne saurait être ni contestée ni méconnue par la patrie »
L'amiral Darlan (1881-1942), commandant de la flotte française et vice-président du Conseil du gouvernement de Vichy, était, quant à lui, lieutenant en 1916 ; il servait au sein d'une batterie d'artillerie navale déployée à Verdun.
Le général Raoul Salan (1899-1984), qui participa au débarquement de Provence et participera à la libération de l'Alsace y gagnant le grade de général de Brigade, connu pour avoir mené le putsch des généraux en avril 1961 à Alger, passa également par Verdun en 1918. Engagé volontaire à 18 ans en 1917, il participa comme chef de section d'une compagnie aux combats dans la région de Verdun (Saint-Mihiel, Les Éparges, fort de Bois-Bourru, côte de l’Oie, Cumières-le-Mort-Homme) et fut cité à l’ordre de la brigade.
Enfin Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952, maréchal à titre posthume) fut capitaine au 93e régiment d'infanterie en 1916 et se battit à Verdun pendant seize mois. En 1945, ses troupes arrêteront, en Allemagne occupée, l'ancien Kronprinz, Guillaume de Prusse, qui avait commandé ses troupes à Verdun.
Le colonel Adrien Henry (1888-1963), résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, l'un des soldats les plus décorés de France, a été blessé, prisonnier et évadé en mai 1916 (avec le 361e RI).
L'écrivain et député de Nancy Émile Driant est mort à Verdun le 22 février 1916.