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23.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Des traces importantes d'activités humaines, datées du magdalénien (Dryas I), à la fin de la dernière période glaciaire, ont été découvertes au pied de la quatrième roche de Saint-Mihiel, ou appelée roche plate. Le site a fait l'objet de recherches en 1896 par le docteur Mitour qui y trouva des cornes de grands ruminants, des traces de foyers, des silex, plus de vingt paires de bois de rennes et quelques ossements.
Dans la campagne, à l'est de la ville, se dresse un menhir (dit la Dame Schonne) érigé vers -1800 à l'orée de l'époque du bronze ancien. Il est situé sur un terrain appelé la Dame Schone.
L'outillage de ces hommes préhistoriques était constitué de pierre éclatée puis de pierre polie. Il y avait partout des fabricants d'outils qui tiraient leur matière première des carrières de silex, rares dans la région. Il existe des vestiges datés d'environ 2100 av. J.-C. (néolithique moyen) . qui concluent à la présence d'une colonie de carriers-mineurs sur la rive gauche : ils creusaient des galeries dans l'épaisseur du sous-sol de la Côte de Bar. Quelques ouvertures de galeries ont pu être mises au jour. Cette minière a été découverte en 1878 par le Docteur Ballet et s'étend sur six hectares Le mobilier abondant, uniquement macrolithique : haches, pics, ciseaux, la fit classer en campignien. Il est difficile de chiffrer le nombre d'outils trouvés en surface depuis 1878 et dispersés dans des collections privées et publiques. C'est la construction du collège qui a permis de dégager des structures jusqu'alors insoupçonnées. Les fouilles de sauvetage de 1972 et 1973 et les fouilles de juillet-août 1973 ont pu mettre au jour deux modes d'exploitation : une minière à ciel ouvert et une mine avec galeries souterraines. Les galeries de mine, hautes (2,50 mètres) et assez étroites (6x5 mètres), avec un puits d'accès peu profond (2 mètres), oblique, situé à une extrémité de la galerie du type de Saint-Mihiel, sont rares. Le puits est généralement au centre, et la galerie présente un plan étoilé. Rarement isolées, elles forment de véritables réseaux ce qui est peut-être le cas à Saint-Mihiel, mais faute de fouilles assez étendues et dans de meilleures conditions, cela n'a pu être vérifié.
Bien qu'aucune cité n'ait été fondée avant le haut Moyen Âge, les travaux de Félix Liénard ont mis en évidence la présence celte puis gallo-romaine sur le territoire de Saint-Mihiel.
Plusieurs voies ont pu être recensées : la voie antique de Fains à Saint-Mihiel et à Woinville, la voie antique de Nasium à Gravelotte, la traverse de Verdun au Camp de Saint-Mihiel par la rive gauche de la Meuse, la voie antique de Verdun à Soulosse et à Neufchâteau et la voie de Bar-le-Duc au Montsec passant par Chauvoncourt.
Sur le plateau à hauteur de la Côte de Godoncourt, en direction de Commercyau sud de Saint-Mihiel, était implanté un imposant camp de César de forme ovale de 19 h (575 m sur 340 m). Situé à 386 m d'altitude, il disposait de quatre entrées. Des fragments d'armes, des tessons de poteries et des monnaies gauloises et romaines à l'effigie des Antonins ont été trouvées. Elles permettent de dater l'époque romaine au milieu du deuxième siècle. Au XIXe siècle, on apercevait encore un rempart de terre de deux mètres de haut précédé d'un fossé. Avec la construction du fort en 1878 et la Grande Guerre, les derniers vestiges ont été détruits.
Saint-Mihiel est à l'origine le lieu d'une abbaye, dont le site primitif est situé à la ferme Saint-Christophe, environ sept kilomètres plus à l'est de la ville en direction de Woinville, vers le ruisseau de la Marsoupe. Pendant un temps, les francssont les occupants du territoire environnant le ruisseau. La région est englobée dans le royaume d'Austrasie, nom donné aux territoires de l'est après le deuxième partage entre les fils et successeurs de Clovis. C'est à cette période qu'un certain Godon (ou Godin) sur lequel il n'existe aujourd'hui aucun autre renseignement, reçoit en partage le territoire autour de la Marsoupe, en même temps qu'un nommé Calvus (le Chauve) donnait son nom au domaine de Chauvoncourt. À l'époque, le petit hameau de quelques habitations et quelques fermes est connu sous le nom de Godonécourt.
Avec le développement de la christianisation, Godonécourt se dote d'une paroisse dont l'église est dédiée aux saints Cyret Julitte. La paroisse dépend de l’évêque de Verdun, et fait partie de l'archidiaconé de la Rivière (c'est-à-dire de la vallée de la Meuse), qui, avec celui de la Woëvre, de l'Argonne et de la Princerie compose le territoire dépendant de l’évêque de Verdun.
À la fin de la période franque, ce domaine appartient au comte Vulfoad (ou Vulfoald, Vulfoade, Wulfoade), un seigneur qui habite le château de Trognon, situé sur les hauteurs de Heudicourt. Avec sa femme Adalsinde, il est à l'origine de la fondation de l'abbaye en 709, qu'il dote de nombreux biens, ce qui est attesté dans une charte de donation datée de la quinzième année du règne de Childebert, conservée jusqu'en 1791 aux archives de l'Abbaye.
En 755, Pépin le Bref donne ce domaine, qu'il vient de confisquer à Vulfoad, à Fulrad, abbé de Saint-Denis. Vulfoad avait été accusé de trahison et condamné à mort, avant d'être gracié par Fulrad. L'abbé Fulrad y installe un monastère dédié à saint Michel.
La question de l'identité de Vulfoad a fait l'objet de débats ou de confusions, faute d'informations suffisantes sur le personnage. Il existait un maire du palais d'Austrasie et de Neustrie du nom de Wulfoade, décédé en 679. Les liens de parentés sont inconnus entre les deux homonymes. Mais Wulfoade, maire du palais, était aussi connu comme étant le père de l’évêque de Toul Garilbald, mort en 706. Certains ouvrages mentionnaient alors Garilbald comme fils de Wulfoalde, fondateur de l'abbaye de Saint-Mihiel. Dans ce cas, le problème relève de l'âge de Vulfoad lors de sa condamnation à mort en 755. Joseph de L'Isle, en 1754, estime qu'il aurait eu plus de cent ans, ce qui est improbable. Il émet même l'hypothèse que le maire du palais ait pu être un parent de Garilbald, et que le comte Vulfoad soit le fils de cet évêque.
En 772, l'abbaye obtient de Charlemagne l'immunité, c'est-à-dire l'exemption du contrôle des fonctionnaires impériaux. Vers l'an 800, l'abbé Smaragde, qui était aussi un conseiller de Charlemagne, décide de transférer l'abbaye sur les bords de la Meuse. Ce transfert est effectif entre 816 et 824 à proximité de l'abbaye actuelle.
En 843, le traité de Verdun divise l'empire de Charlemagne en trois. La partie à l'ouest devient la Francie occidentale et la partie orientale englobe les territoires de langue germanique. Quant à la partie médiane, elle garde l'appellation d'Empire et appartient à Lothaire. Lorsque ce territoire est de nouveau divisé par le Traité de Prum, à la mort de Lothaire, Lothaire II obtient la partie nord qui devient la Lotharingie. À la mort de Lothaire II, ses oncles Charles le Chauve et Louis le Germanique s'emparent de la Lotharingie. Charles récupère quelques villes à l'ouest dont Verdun et Saint-Mihiel avant qu'elles ne soient prises par le fils de Louis le Germanique. Ainsi débute le morcellement féodal. La Lotharingie disparaît en tant qu'État, elle est rattachée au Saint-Empire puis se retrouve divisée en deux en 959 : Haute et basse Lotharingie. Saint-Mihiel se retrouve intégré dans le comté de Bar, indépendant du reste de la Haute-Lotharingie (équivalent de la Lorraine) jusqu'à son rattachement au XVe siècle.
Entre 1078 et 1090, un château fort est construit par la comtesse Sophie de Barsur la côte boisée dominant le quartier du bourg. Il est pourvu de défenses, entouré d'un fossé et flanqué de quatre beffrois et trois tours. On y pénètre par un pont-levis. Le château a pour rôle de défendre la ville et le monastère durant la querelle des investitures, qui oppose la papauté à l'empereur du Saint-Empire entre 1075 et 1122. Sophie de Bar est en effet mariée à Louis de Montbéliard, comte de Bar et de Mousson, qui a pris le parti du pape (à l'époque Grégoire VII) contre l'empereur Henri IV du Saint-Empire. L'abbé Sigefroi (ou Sigefried) de Saint-Mihiel a aussi pris le parti du pape, s'attirant les foudres du comte-évêque de Verdun qui soutient l'empereur. À la mort de la comtesse et de son mari vers 1092, l'abbé Uldaric rachète le château au comte Renaud Ier de Bar pour 200 marks d'argent, par traité signé en 1106 à Commercy. La forteresse subit dès lors divers ravages et remises en état, avant d'être détruite définitivement en 1635 sur ordre de Louis XIII, dont les troupes occupent les duchés de Bar et de Lorraine
Toutefois, les comtes de Bar ne logent pas au château mais à la paliole, une résidence plus luxueuse, un petit palais qui se trouvait à l'emplacement de la maison de Menonville, actuelle rue des Chanoines
En 1251, la construction d'une halle en bois marque le début d'une expansion de la ville. Le nouveau quartier prend forme et se soude au vieux bourg. Les enceintes sont agrandies et les accès se font par la porte à Verdun, la porte à Meuse, la porte à Metz et la porte Grougnot (ou Groinet). La halle sera reconstruite en pierre en 1587, gardant sa forme jusqu'au début du XXe siècle et la suppression des arcades. Sur les hauteurs, aux Capucins, une série de tours défendent les fortifications.
En 1301, le traité de Bruges fait de la rive gauche de la Meuse une vassalité du roi Philippe IV de France (le Barrois mouvant de la couronne de France) tandis que la rive droite du fleuve, partie orientale de la ville reste fief impérial sous la suzeraineté d'Albert de Habsbourg (Barrois dit non-mouvant.). Saint-Mihiel, située sur la rive droite, fait partie du barrois non mouvant.
En 1424, le jeune duc René fait son entrée dans la ville où il loge à l'hôtel de François de Gondrecourt. En 1428, il achète la Grand'Maison de Jean de Mandres, seigneur de Mandres-aux-Quatre-Tours, pour mille livres. Cette demeure est surtout connue sous le nom de Maison du Roy. Les ducs y habitent jusqu'à ce que Charles III la délaisse et qu'elle devienne possession du bailli de Nancy, monsieur le Gournais. René exempte les bourgeois du droit d'ustensiles, usage qui obligeait les habitants à fournir tout le matériel nécessaire à leur hôte lors du séjour du souverain, ce qui "avait tendance à diminuer leur plaisir"
De 1354 à 1476, la ville compte un hôtel de la monnaie, où sont frappées les monnaies du duché de Bar. La monnaie de France ne s'introduit dans le Barrois qu'au XVIIe siècle.
La majeure partie de la population était à l'époque composée de paysans. Néanmoins, l'artisanat s'implante durablement dans la ville.
En 1203, les drapiers de Verdun s'installent près des halles où ils prospèrent. Une charte de 1386 leur accorde des privilèges et ils forment une corporation en 1449. Toutefois, avec la concurrence naissante, la qualité des draps se réduit à une étoffe grossière d'été, dite de Rouvrois. Les tisserands sont présents en nombre à l'actuelle rue des tisserands. Ils forment une confrérie sous le patronage de Saint-François. Leur industrie est réglementée par des chartes de 1570 et 1612 des ducs Charles III et Henri II de Lorraine. Les cordonniers et tanneurs forment aussi une confrérie dès 1428. Les bouchers sont établis d'abord au bourg, près de la place Châtel. Leur activité est réglementée par René d'Anjou, duc de Lorraine en 1427 puis par Antoine de Lorraine en 1517. Ils s'installent par la suite à la halle en 1595
La justice est une justice retenue, c'est-à-dire exercée par le souverain, par l'intermédiaire d'un représentant sur une portion du territoire : le bailli. Leur principale mission est la tenue des assises. Le bailliage est subdivisé en prévôtés. Le prévôt rend la justice, commande les troupes de son district, de la milice et dispose des clés de la ville. Le bailliage de Saint-Mihiel est rattaché à la Cour souveraine de Nancy. Il comprend onze prévôtés, supprimées en 1751 par Stanislas Leszczynski qui refonde alors la carte des bailliages de Lorraine mais maintient la présence d'un bailliage à Saint-Mihiel.
Les baillis ont été les suivants : Ancelin de Bouconville (1269), Collignon de Koeurs (1329), Jehan de Condé (1340), Jean des Armoises (1402), Jean de Lenoncourt (1495, Jacques du Châtelet (1533), René de Beauvau (1543), Pierre de Watronville (1557), Jean-Louis-Théodore de Lenoncourt et Enard-Florent du Châtelet aux XVIe et XVIIe siècles, De Raigecourt (1703), Du hautoy (1789).
À la suite du traité de Bruges en 1301, qui lui enlève la partie du Barrois mouvant au profit du roi de France, Saint-Mihiel devient le chef-lieu juridique du duché de Bar. Toutefois, si les comtes et ducs de Bar font foi et hommage au roi de France pour le Barrois mouvant, ils conservent sur ce territoire tous les droits régaliens au nombre desquels le pouvoir législatif. Lorsque le roi Jean érige en duché le comté de Bar en 1364, il confirme ces droits qui resteront en l'état jusqu'en 1555 et la rédaction d'une coutume de Sens. Le duc Charles porta réclamation au roi Charles IV. Le concordat du 25 janvier 1571 scella le conflit en ce qu'il restitue aux ducs les droits et la souveraineté sur le Barrois.
En 1670, les seize prévôtés suivantes dépendent du bailliage de Saint-Mihiel : Arrancy, Bournonville, Bruy ou Briey, la Chaussée, Conflans-en-Jarsy, Estain, Foug, Longuion, Longwy, Mandres, La Mothe-et-Bourmont, Noroy-le-Sec, Pont-à-Mousson, Rambercourt-aux-Pots, Sancy et Saint-Mihiel (qui s'étend sur quarante villages.
En 1710, les dix prévôtés suivantes dépendent du bailliage de Saint-Mihiel : prévôté de Saint-Mihiel, prévôté et office du comté d'Apremont, prévôté et office de Bouconville, prévôté de Briey, prévôté de Conflans-en-Jarnisy, prévôté et office de Foug, prévôté de Hattonchâtel, prévôté de Norroy-le-Sec, prévôté de embercourt-aux-Pots et prévôté de Sancy.
Le tribunal souverain est appelé « Cour des Grands-Jours » jusqu'en 1571 où elle est transformée en « Cour permanente de parlement ». On la trouve référencée aussi sous le nom Cour des Hauts Jours. La cour se tient à Saint-Mihiel, au bourg, puis à la prévôté et enfin à la Paliole. Des prisons existent dans les basses fosses du château. Cette cour reçoit les appels des juridictions subalternes du Barrois, et jugeait aussi en premier et dernier ressort des affaires situées dans le Barrois non-mouvant, privilège de non-appellando obtenu par un traité de Nuremberg. Pour le Barrois mouvant, les habitants pouvaient, semble-t-il, choisir porter leurs appels devant le Parlement de Paris ou devant la Cour de Saint-Mihiel. Deux cas portés devant le Parlement de Paris ont été référencés en 1782. La Cour n'avait pas de magistrats permanents, ni de temps fixes pour les séances. Il pouvait même y avoir des périodes sans séances de plusieurs années. Les appels n'étaient à l'époque pas très fréquents.
À l'époque, les règles de droit en Lorraine sont coutumières et peuvent varier d'un bailliage à l'autre. Dans une ordonnance du 8 octobre 1571, le duc Charles II, qui voulait donner une plus grande importance à la Cour, profite du privilège de non-appellando pour fixer les règles de l'administration et de la justice dans l'ensemble du territoire. C'était une harmonisation des lois. La Cour est érigée en parlement. Les coutumes sont transposées à l'écrit. Elles sont réformées en 1598 puis, à la suite des exigences de Charles III, en 1607. La Cour est alors composée d'un président, de quatre conseillers (porté à huit en 1607), un greffier et deux huissiers.
En 1634, Louis XIII, qui occupe la Lorraine, établit par l'Edit de Monceaux un intendant à Saint-Mihiel pour tout le ressort du parlement, lui donnant droit d'y juger en dernier ressort tous les procès civils et militaires, criminels ou encore de finance. Mais en octobre 1635, Saint-Mihiel ayant été de nouveau obligée de se rendre à Louis XIII, ce dernier supprime entièrement le Parlement et réunit toute la juridiction au conseil souverain de Nancy qu'il supprime en 1637, transféré au ressort de Metz.
Par décision du 7 mai 1641, le duc Charles IV fait du parlement de Saint-Mihiel l'unique cour souveraine pour l'ensemble des deux duchés. Mais rattachant cette cour à sa personne, il la fait siéger à ses côtés dans toute la Lorraine. Saint-Mihiel y avait donc plus perdu que gagné. C'est après la Paix de Vincennes et l'avènement de Louis XIV que la ville retrouve sa cour sédentaire, mais ramenée au seul ressort du Barrois, une autre cour étant créée pour la Lorraine, d'abord à Saint-Nicolas de Port puis à Epinal, à Pont-à-Mousson puis à Nancy. Le conflit entre Charles IV et Louis XIV a pour conséquence une nouvelle occupation française de la Lorraine. la suppression de la cour et du bailliage de Saint-Mihiel, remplacés par un intendant royal entre 1670 et 1697. Cette année-là, le traité de Ryswick prévoit la restitution des duchés à Léopold de Lorraine, Saint-Mihiel récupérant ses officiers de bailliage et sa Cour.
Saint-Mihiel peut compter sur un artiste de renom : Ligier Richier, sculpteur né vers 1500. La renommée de la famille Richier vient de leur savoir-faire et de la qualité spirituelle des œuvres qu'ils réalisent. Héritiers de l'art du Moyen Âge par les thèmes qui les inspirent et leur respect du sacré, ils appartiennent à la Renaissance par la manière dont ils traitent leurs sujet. Ligier Richier travaille pour la famille ducale en sculptant le gisant de Philippe de Gueldre, aujourd'hui conservé en l'église des Cordeliers de Nancy. Il orne le tombeau de René de Chalon, prince d'Orange, dans l'église Saint-Pierre de Bar-le-Duc du célèbre écorché dit le transi, et réalise encore d'autres travaux pour les seigneurs lorrains. Il travaille aussi pour la dévotion des fidèles en diverses églises, dont celles de Saint-Mihiel : il contribue à l'ornement de l'église paroissiale Saint-Étienne, laquelle abrite sa sculpture la plus célèbre, la Mise au tombeau du Christ, aussi appelée le Sépulcre, ou à l'église abbatiale Saint-Michel qui conserve aujourd'hui une Vierge en noyer, seul élément subsistant d'un ensemble plus important.
En 1613 s'implante l'imprimerie, avec un certain retard sur Longeville et Verdun(1540) mais en avance sur Bar-le-Duc (1687).
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