Date de création : 09.04.2012
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25.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
LE 28/08/2019 À 05:03
MIS À JOUR LE 28/08/2019 À 06:41
MEUSE
Le soldat meusien de la Grande Guerre identifié par son ADN
Le squelette de Charles Lavocat, porté disparu au début de la Grande Guerre, avait été découvert par des fouilles à Spincourt (55).
La science a tranché, l’ADN a parlé. Les résultats du test ont garanti l’identité du squelette découvert à l’occasion de fouilles archéologiques. Denis Lavocat, un habitant du village de Behonne près de Bar-le-Duc (Meuse), et ses deux frères, Gilbert, l’aîné, et Daniel, le plus jeune, ont retrouvé leur grand-père… 105 ans plus tard !
Le fruit du hasard. Au départ, il y a le projet de construction d’un lotissement à Spincourt, village meusien à la limite avec la Meurthe-et-Moselle. Classiquement, un sondage archéo est réalisé par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) en 2017 avant le lancement des travaux. Si l’on s’attendait plutôt à repérer des vestiges protohistoriques, c’est un cimetière provisoire de regroupement datant de 1919 qui est découvert. Il y a là quarante « cercueils », plus exactement des boîtes en bois bien conservées, qui soit contiennent des ossements de corps jamais transférés à la nécropole de Pierrepont (54) soit sont vides.
Mais dans l’un, on trouve le squelette entier, enterré avec sa baïonnette. Le trou au niveau du crâne indique qu’il a pris une balle en pleine tête. Il y a surtout avec une plaque militaire d’identité au nom de Charles Lavocat. Presque âgé de 30 ans et cultivateur à Behonne avant le déclenchement des hostilités, ce soldat du 154e régiment d’infanterie, rappelé avant le début de la Grande Guerre, a été porté disparu lors de combats dans le secteur de Spincourt le 22 août 1914 durant la Bataille des frontières.
Les recherches menées par sa femme Clothilde n’ont rien donné. « Elle ne s’est jamais remariée », raconte Denis Lavocat, fils de Marcel, unique enfant du couple, né en 1912. Charles Lavocat a reçu la médaille militaire à titre posthume, ainsi que la croix de guerre avec étoile de bronze.
Après la médiatisation des fouilles archéologiques qui ont examiné les sépultures exhumées, son frère Daniel a bien téléphoné pour savoir si justement l’aïeul ne s’y trouverait pas. Mais il a fallu attendre cet été pour que l’histoire rebondisse. « On a reçu le 28 juin un coup de téléphone de Frédéric Adam (le responsable du chantier de fouilles) pour nous prévenir que l’on avait peut-être identifié le grand-père », raconte Denis Lavocat.
« Une semaine avant, on en parlait encore, on se disait que c’était dommage de ne pas savoir », ajoute Annie, son épouse. Le couple apprend que le corps serait resté quelques semaines dans un champ de blé avant d’être enterré.
Pour avoir la certitude qu’il s’agit bien de Charles Lavocat, il est proposé aux descendants de se soumettre à une expertise ADN, grâce à un prélèvement de salive, ce qu’ils acceptent. Denis Lavocat : « Un technicien est venu de Marseille, et une dame de Paris. Le jour ? Chez nous le 9 juillet, on s’en souvient bien, il y avait le passage du Tour de France à Bar-le-Duc. Ils sont restés une bonne partie de l’après-midi. »
Ce qui constituait un espoir très fort a été confirmé début août. Et maintenant ? On a demandé à la famille Lavocat où elle voulait placer le corps du grand-père, soit dans le caveau familial à Behonne, soit au cimetière militaire de Bar-le-Duc, soit à la nécropole de Pierrepont. Cette dernière option a été choisie unanimement : « On préfère le laisser avec ses camarades, ses compagnons d’armes », explique Annie Lavocat. « On attend de savoir quand aura lieu l’inhumation. » La cérémonie pourrait se dérouler en septembre ou octobre, a-t-il été avancé.
Denis Lavocat, qui conserve précieusement la médaille de tireur d’élite de son « pépère », garde aussi un fascicule remis par l’Inrap avec des photos et un plan du site où la tombe se situait depuis plus d’un siècle. « Ça fait plaisir d’avoir ça. »
« On préfère le laisser avec ses camarades »
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