Les soldats du feu de Mayotte ont déclaré être "solidaires" de leurs "collègues de la Métropole et des DOM-TOM", qui "ont été victimes de jets de bombes lacrymogènes et balles venant de lanceurs de balles de défense" lors de la manifestation des pompiers, le 15 octobre dernier. À la fin de la mobilisation parisienne, au cours de laquelle les forces de l'ordre avaient usé de canons à eau et de gaz lacrymogènes, des affrontements entre sapeurs-pompiers et policiers avaient éclaté et fait trois blessés.
Le Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels précise que "la sécurité adéquate pour l'aéronef de Monsieur le président de la République" ne sera pas assurée "une heure avant l'atterrissage jusqu'à quinze minutes après l'arrêt complet des moteurs", et que leur activité à l'aéroport reprendra ensuite au complet. Les sapeurs-pompiers ajoutent cependant que les forces de l'ordre de Mayotte peuvent se charger de leur travail pour l'arrivée de l'avion d'Emmanuel Macron.
Le président de la République fera face à d'autres mécontentements de la part de la population mahoraise durant son voyage officiel sur l'île, où les habitants réclament des mesures fortes pour lutter contre la pauvreté, l'immigration clandestine ou encore la saturation des services publics.