Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
26.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Jean Castex fait grincer les dents des députés LREM
C'est dans un brouhaha intense que le Premier ministre Jean Castex et ses ministres ont fait leur entrée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Pour leurs premières questions au gouvernement, qui devancent d'une semaine la déclaration de politique générale, l'ambiance était – sans surprise – survoltée, tandis que le jeu restait classique. Chacun a tenu son rôle sur le devant de la scène : les oppositions en championnes de la contestation et des mises en garde tonitruantes, la majorité à l'écoute bienveillante et aux applaudissements nourris. Reste que, dans les coulisses, beaucoup de députés de la majorité s'interrogent. L'acte III du quinquennat tiendra-t-il ses promesses d'un nouveau chemin ? Et ce dernier respectera-t-il la promesse originelle du macronisme ?
« Main dans la main avec le gouvernement et Jean Castex », a tweeté Gilles Le Gendre, le (encore) président du groupe LREM à l'Assemblée nationale. C'est loin d'être l'avis des 280 députés qui restent dans le parti majoritaire. Il y a évidemment ceux de l'aile gauche qui s'inquiètent de voir la droite en majesté dans ce gouvernement. « Nicolas Sarkozy ne serait-il pas de nouveau au pouvoir ? » s'interroge, grinçant, un ancien député socialiste. Tandis que d'autres notent qu'il y a eu beaucoup de ministres sortants issus de la gauche. Dans ce camp, même si l'on affirme toujours croire en Emmanuel Macron, on se sent « trahi » : la ligne politique n'est plus celle du début.
Certains parlementaires sont cependant plus nuancés. « Le signal est inquiétant au regard du message lancé par les électeurs aux municipales », analyse Claire Pitollat, députée des Bouches-du-Rhône, qui se sent « orpheline de sa ligne politique » avec LREM qui se conforte dans le centre droit et une gauche qui penche vers les Insoumis. Ce qui ne l'empêche pas de penser que rien n'est perdu : « Si on regarde dans le détail, Jean Castex est aussi celui qui a géré la crise d'une manière très sociale. Et la nomination de son directeur de cabinet [un homme de gauche] pourrait permettre des arbitrages plus équilibrés à Matignon qu'avant. » Et de souligner que « la création d'un ministère de l'Insertion est aussi une nouvelle prometteuse ».
Il y a aussi celles et ceux qui pensaient entrer au gouvernement et qui doivent définitivement se faire une raison et s'en tenir à leur place dans l'hémicycle. Déçus, ils accusent le coup en silence, pour l'instant. Certains espèrent encore un poste de secrétaire d'État… Mais que feront-ils à la rentrée ? « C'est a priori le dernier remaniement, leurs espoirs sont douchés et si, pour l'instant, ils se taisent pour ne pas apparaître comme de mauvais joueurs, ils pourraient vite devenir bruyants et frondeurs. La culture du hold-up façon 2017 est dans les gènes des Marcheurs », explique un député.
Pour les autres, qui n'espéraient rien, la palette des positionnements est aussi vaste que le groupe est nombreux. « Ce n'est pas une question de personne, mais ce gouvernement et Jean Castex n'incarnent pas ce pour quoi les Marcheurs issus de la société civile se sont engagés », observe une députée « ni de gauche ni de droite ». « L'image que cela renvoie ne me parle pas. » Sans préjuger de la capacité du Premier ministre et de son gouvernement à faire leurs preuves, un certain nombre de députés regrettent aussi le manque d'audace de cette nomination. Jean Castex n'incarne pas le changement annoncé par le président de la République et attendu par les députés. « C'est vrai que certains se disent tout ça pour ça ! et déplorent le manque de profondeur du changement », note Éric Pouillat, député de Gironde. Lui-même le reconnaît : « Jean Castex n'était pas le Premier ministre que j'attendais, mais il a envoyé des signaux corrects lorsqu'il nous [les députés de la majorité, NDLR] a reçus à Matignon et quand il est venu à notre réunion de groupe. Plusieurs fois, le Premier ministre a répété qu'il serait le chef de la majorité et qu'il entendait valoriser les députés et le travail parlementaire. »
Des paroles qui ont fait du bien aux troupes, qui en ont marre des leçons qui leur sont données et surtout d'être sur le banc des accusés. Notamment en ce qui concerne les résultats des municipales. « S'entendre répéter en boucle qu'il faut faire du terrain est insupportable, souligne un député. Le terrain, nous en faisons tout le temps, cela fait partie du job. Les ministres feraient bien d'en faire autant… » Aussi, une majorité de députés assure préférer juger sur pièces le nouveau Premier ministre et le gouvernement. Prévu le 15 juillet à 15 heures, le discours de politique générale que livrera Jean Castex dans l'hémicycle est ainsi très attendu.
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