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Le Petit Prince : CHAPITRE XXI

Publié à 15:52 par dessinsagogo55 Tags : vie moi monde chez coeur bonjour amis heureux musique cadeau rose fleur

C'est alors qu'apparut le renard.

-Bonjour, dit le renard.

-Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne vit rien.


Le Petit Prince : CHAPITRE XXI


-Je suis là, dit la voix, sous le pommier.


-Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien joli...


-Je suis un renard, dit le renard.


-Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...


-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.


-Ah! Pardon, fit le petit prince.


Mais après réflexion, il ajouta :


-Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?


-Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?


-Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?


-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Il élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?


Le Petit Prince : CHAPITRE XXI


-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?


-C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie "Créer des liens..."


-Créer des liens?


-Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...


-Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...


-C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...


-Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut très intrigué :


-Sur une autre planète ?


-Oui.


-Il y a des chasseurs sur cette planète-là ?


-Non.


-Ca, c'est intéressant! Et des poules ?


-Non.


-Rien n'est parfait, soupira le renard.


Mais le renard revint à son idée :


-Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu a des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'aura apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...


Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :


-S'il te plaît... apprivoise-moi! dit-il.


-Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.


-On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!


-Que faut-il faire? dit le petit prince.


-Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...


Le lendemain revint le petit prince.


Le Petit Prince : CHAPITRE XXI


-Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrira le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... il faut des rites.


-Qu'est-ce qu'un rite? dit le petit prince.


-C'est quelque chose trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.


Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche :


-Ah! dit le renard... je pleurerai.


-C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...


-Bien sûr, dit le renard.


-Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.


-Bien sûr, dit le renard.


-Alors tu n'y gagnes rien!


-J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.


Puis il ajouta :


-Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.


Le petit prince s'en fut revoir les roses.


-Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.


Et les roses étaient gênées.


-Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.


Et il revint vers le renard :

Le Petit Prince : CHAPITRE XXI

-Adieu, dit-il...


-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.


-L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.


-C'est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.


-C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.


-Les hommes on oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...


-Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.

Le Petit Prince : CHAPITRE XXII

Publié à 15:52 par dessinsagogo55 Tags : homme enfants bonjour

-Bonjour, dit le petit prince.

-Bonjour, dit l'aiguilleur.

-Que fais-tu ici? dit le petit prince.

-Je trie les voyageurs, par paquets de mille, dit l'aiguilleur. J'expédie les trains qui les emportent, tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche.

Et un rapide illuminé, grondant comme le tonnerre, fit trembler la cabine d'aiguillage.

-Ils sont bien pressés, dit le petit prince. Que cherchent-ils?

-L'homme de la locomotive l'ignore lui-même, dit l'aiguilleur.

Et gronda, en sens inverse, un second rapide illuminé.

-Ils reviennent déjà? demanda le petit prince...

-Ce ne sont pas les mêmes, dit l'aiguilleur. C'est un échange.

-Ils n'étaient pas contents, là où ils étaient?

-On n'est jamais content là où on est, dit l'aiguilleur.

Et gronda le tonnerre d'un troisième rapide illuminé.

-Ils poursuivent les premiers voyageur demanda le petit prince.

-Ils ne poursuivent rien du tout, dit l'aiguilleur. Ils dorment là-dedans, ou bien ils bâillent. Les enfants seuls écrasent leur nez contre les vitres.

-Les enfants seuls savent ce qu'ils cherchent, fit le petit prince. Ils perdent du temps pour une poupée de chiffons, et elle devient très importante, et si on la leur enlève, ils pleurent...

-Ils ont de la chance, dit l'aiguilleur.

Le Petit Prince : CHAPITRE XXIII

Publié à 15:51 par dessinsagogo55 Tags : bonjour

-Bonjour, dit le petit prince.

-Bonjour, dit le marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l'on n'éprouve plus le besoin de boire.

-Pourquoi vends-tu ça? dit le petit prince.

-C'est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.

-Et que fait-on des cinquante-trois minutes?

-On fait ce que l'on veut...

"Moi, se dit le petit prince, si j'avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine..."

Le Petit Prince : CHAPITRE XXIV

Publié à 15:50 par dessinsagogo55 Tags : image moi bonne fond coeur histoire heureux sourire nuit rose fleur pensée

Nous en étions au huitième jour de ma panne dans le désert, et j'avais écouté l'histoire du marchand en buvant la dernière goutte de ma provision d'eau:

-Ah! dis-je au petit prince, ils sont bien jolis, tes souvenirs, mais je n'ai pas encore réparé mon avion, je n'ai plus rien à boire, et je serais heureux, moi aussi, si je pouvais marcher tout doucement vers une fontaine!

-Mon ami le renard, me dit-il...

-Mon petit bonhomme, il ne s'agit plus du renard!

-Pourquoi?

-Parce qu'on va mourir de soif...

Il ne comprit pas mon raisonnement, il me répondit:

-C'est bien d'avoir eu un ami, même si l'on va mourir. Moi, je suis bien content d'avoir eu un ami renard...

Il ne mesure pas le danger, me dis-je. Il n'a jamais ni faim ni soif. Un peu de soleil lui suffit...

Mais il me regarda et répondit à ma pensée:

-J'ai soif aussi... cherchons un puits...

J'eus un geste de lassitude: il est absurde de chercher un puits, au hasard, dans l'immensité du désert. Cependant nous nous mîmes en marche.

Quand nous eûmes marché, des heures, en silence, la nuit tomba, et les étoiles commencèrent de s'éclairer. Je les apercevais comme dans un rêve, ayant un peu de fièvre, à cause de ma soif. Les mots du petit prince dansaient dans ma mémoire:

-Tu as donc soif aussi? lui demandai-je.

Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit simplement:

-L'eau peut aussi être bonne pour le coeur...

Je ne compris pas sa réponse mais je me tus... Je savais bien qu'il ne fallait pas l'interroger.

Il était fatigué. Il s'assit. Je m'assis auprès de lui. Et, après un silence, il dit encore:

-Les étoiles sont belles, à cause d'une fleur que l'on ne voit pas...

Je répondis "bien sûr" et je regardai, sans parler, les plis du sable sous la lune.

-Le désert est beau, ajouta-t-il...

Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...

-Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...

Je fus surpris de comprendre soudain ce mystérieux rayonnement du sable. Lorsque j'étais petit garçon j'habitais une maison ancienne, et la légende racontait qu'un trésor y était enfoui. Bien sûr, jamais personne n'a su le découvrir, ni peut-être même ne l'a cherché. Mais il enchantait toute cette maison. Ma maison cachait un secret au fond de son coeur...

-Oui, dis-je au petit prince, qu'il s'agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible!

-Je suis content, dit-il, que tu sois d'accord avec mon renard.

Comme le petit prince s'endormait, je le pris dans mes bras, et me remis en route. J'étais ému. Il me semblait porter un trésor fragile. Il me semblait même qu'il n'y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais, à la lumière de la lune, ce front pâle, ces yeux clos, ces mèches de cheveux qui tremblaient au vent, et je me disais: ce que je vois là n'est qu'une écorce. Le plus important est invisible...

Comme ses lèvres entr'ouvertes ébauchaient un demi-sourire je me dis encore: "Ce qui m'émeut si fort de ce petit prince endormi, c'est sa fidélité pour une fleur, c'est l'image d'une rose qui rayonne en lui comme la flamme d'une lampe, même quand il dort..." Et je le devinai plus fragile encore. Il faut bien protéger les lampes: un coup de vent peut les éteindre...

Et, marchant ainsi, je découvris le puits au lever du jour.

Le Petit Prince : CHAPITRE XXV

Publié à 15:49 par dessinsagogo55 Tags : moi bonne chez coeur enfants heureux musique cadeau rose fleur jardin douceur anniversaire dessin

-Les hommes, dit le petit prince, ils s'enfoncent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu'ils cherchent. Alors ils s'agitent et tournent en rond...

Et il ajouta:

-Ce n'est pas la peine...

Le puits que nous avions atteint ne ressemblait pas aux autres puits sahariens. Les puits sahariens sont de simples trous creusés dans le sable. Celui-là ressemblait à un puits de village. Mais il n'y avait là aucun village, et je croyais rêver.

-C'est étrange, dis-je au petit prince, tout est prêt: la poulie, le seau et la corde...

Il rit, toucha la corde, fit jouer la poulie. Et la poulie gémit comme une vieille girouette quand le vent a longtemps dormi.


Le Petit Prince : CHAPITRE XXV


-Tu entends, dit le petit prince, nous réveillons ce puits et il chante...

Je ne voulais pas qu'il fît un effort:

-Laisse-moi faire, lui dis-je, c'est trop lourd pour toi.

Lentement je hissai la seau jusqu'à la margelle. Je l'y installai bien d'aplomb. Dans mes oreilles durait le chant de la poulie et, dans l'eau qui tremblait encore, je voyais trembler le soleil.

-J'ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire...

Et je compris ce qu'il avait cherché!

Je soulevai le seau jusqu'à ses lèvres. Il but, les yeux fermés. C'était doux comme une fête. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l'effort de mes bras. Elle était bonne pour le coeur, comme un cadeau. Lorsque j'étais petit garçon, la lumière de l'arbre de Noël, la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de Noël que je recevais.

-Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans le même jardin... et ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent...

-Ils ne le trouvent pas, répondis-je...

-Et cependant ce qu'ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d'eau...

Et le petit prince ajouta:

-Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur.

J'avais bu. Je respirais bien. Le sable, au lever du jour, est couleur de miel. J'étais heureux aussi de cette couleur de miel. Pourquoi fallait-il que j'eusse de la peine...

-Il faut que tu tiennes ta promesse, me dit doucement le petit prince, qui, de nouveau, s'était assis auprès de moi.

-Quelle promesse?

-Tu sais... une muselière pour mon mouton... je suis responsable de cette fleur!

Je sortis de ma poche mes ébauches de dessin. Le petit prince les aperçut et dit en riant:

-Tes baobabs, ils ressemblent un peu à des choux...

-Oh!

Moi qui étais si fier des baobabs!

-Ton renard... ses oreilles... elles ressemblent un peu à des cornes... et elles sont trop longues!

Et il rit encore.

-Tu es injuste, petit bonhomme, je ne savais rien dessiner que les boas fermés et les boas ouverts.

-Oh! ça ira, dit-il, les enfants savent.

Je crayonnai donc une muselière. Et j'eus le coeur serré en la lui donnant:

-Tu as des projets que j'ignore...

Mais il ne me répondit pas. Il me dit:

-Tu sais, ma chute sur la Terre... c'en sera demain l'anniversaire...

Puis après un silence il dit encore:

-J'étais tombé tout près d'ici...

Et il rougit.

Et de nouveau, sans comprendre pourquoi, j'éprouvai un chagrin bizarre. Cependant une question me vint:

-Alors ce n'est pas par hasard que, le matin où je t'ai connu, il y a huit jours, tu te promenais comme ça, tout seul, à mille milles de toutes régions habitées! Tu retournais vers le point de ta chute?

Le petit prince rougit de nouveau. Il ne répondait jamais aux questions, mais, quand on rougit, ça signifie "oui", n'est-ce pas?

-Ah! lui dis-je, j'ai peur...

Mais il me répondit:

-Tu dois maintenant travailler. Tu dois repartir vers ta machine. Je t'attends ici. Reviens demain soir...

Mais je n'étais pas rassuré. Je me souvenais du renard. On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser...

Le Petit Prince : CHAPITRE XXVI

Publié à 15:48 par dessinsagogo55 Tags : moi monde bonne chez coeur histoire amis musique cadeau nuit mort travail enfant fleur neige oiseau

Il y avait, à côté du puits, une ruine de vieux mur de pierre. Lorsque je revins de mon travail, le lendemain soir, j'aperçus de loin mon petit prince assis là-haut, les jambes pendantes. Et je l'entendis qui parlait:

-Tu ne t'en souviens donc pas? disait-il. Ce n'est pas tout à fait ici!

Une autre voix lui répondit sans doute, puisqu'il répliqua:

-Si! Si! c'est bien le jour, mais ce n'est pas ici l'endroit...

Je poursuivis ma marche vers le mur. Je ne voyais ni entendais toujours personne. Pourtant le petit prince répliqua de nouveau:

-... Bien sûr. Tu verras où commence ma trace dans le sable. Tu n'as qu'à m'y attendre. J'y serai cette nuit...

J'étais à vingt mètres du mur et je ne voyais toujours rien.

Le petit prince dit encore, après un silence:

-Tu as du bon venin? Tu es sûr de ne pas me faire souffrir longtemps?

Je fis halte, le coeur serré, mais je ne comprenais toujours pas.

-Maintenant va-t'en, dit-il... je veux redescendre!


Le Petit Prince : CHAPITRE XXVI


Alors j'abaissai moi-même les yeux vers le pied du mur, et je fis un bond! Il était là, dressé vers le petit prince, un de ces serpents jaunes qui vous exécutent en trente secondes. Tout en fouillant ma poche pour en tirer mon révolver, je pris le pas de course, mais, au bruit que je fis, le serpent se laissa doucement couler dans le sable, comme un jet d'eau qui meurt, et, sans trop se presser, se faufila entre les pierres avec un léger bruit de métal.

Je parvins au mur juste à temps pour y recevoir dans les bras mon petit bonhomme de prince, pâle comme la neige.

-Quelle est cette histoire-là! Tu parles maintenant avec les serpents!

J'avais défait son éternel cache-nez d'or. Je lui avait mouillé les tempes et l'avais fait boire. Et maintenant je n'osais plus rien lui demander. Il me regarda gravement et m'entoura le cou de ses bras. Je sentais battre son coeur comme celui d'un oiseau qui meurt, quand on l'a tiré à la carabine. Il me dit:

-Je suis content que tu aies trouvé ce qui manquait à ta machine. Tu vas pouvoir rentrer chez toi...

-Comment sais-tu?

Je venais justement lui annoncer que, contre toute espérance, j'avais réussi mon travail!

Il ne répondit rien à ma question, mais il ajouta:

-Moi aussi, aujourd'hui, je rentre chez moi...

Puis, mélancolique:

-C'est bien plus loin... c'est bien plus difficile...

Je sentais bien qu'il se passait quelque chose d'extraordinaire. Je le serrais dans mes bras comme un petit enfant, et cependant il me semblait qu'il coulait verticalement dans un abîme sans que je pusse rien pour le retenir...

Il avait le regard sérieux, perdu très loin:

-J'ai ton mouton. Et j'ai la caisse pour le mouton. Et j'ai la muselière...

Et il sourit avec mélancolie.

J'attendis longtemps. Je sentais qu'il se réchauffait peu à peu:

-Petit bonhomme, tu as peur...

Il avait eu peur, bien sûr! Mais il rit doucement:

-J'aurai bien plus peur ce soir...

De nouveau je me sentis glacé par le sentiment de l'irréparable. Et je compris que je ne supportais pas l'idée de ne plus jamais entendre ce rire. C'était pour moi comme une fontaine dans le désert.

-Petit bonhomme, je veux encore t'entendre rire...

Mais il me dit:

-Cette nuit, ça fera un an. Mon étoile se trouvera juste au-dessus de l'endroit où je suis tombé l'année dernière...

-Petit bonhomme, n'est-ce pas que c'est un mauvais rêve cette histoire de serpent et de rendez-vous et d'étoile...

Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit:

-Ce qui est important, ça ne se voit pas...

-Bien sûr...

-C'est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.

C'est comme pour l'eau. Celle que tu m'as donnée à boire était comme un musique, à cause de la poulie et de la corde... tu te rappelles... elle était bonne.

-Bien sûr...

-Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau...

Il rit encore.

-Ah! petit bonhomme, petit bonhomme j'aime entendre ce rire!

-Justement ce sera mon cadeau... ce sera comme pour l'eau...

-Que veux-tu dire?

-Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là elles se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a...

-Que veux-tu dire?

-Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!

Et il rit encore.

-Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire!" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour...

Et il rit encore.

-Ce sera comme si je t'avais donné, au lieu d'étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire...

Et il rit encore. Puis il redevint sérieux:

-Cette nuit... tu sais... ne viens pas.

-Je ne te quitterai pas.

-J'aurai l'air d'avoir mal... j'aurai un peu l'air de mourir. C'est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n'est pas la peine...

-Je ne te quitterai pas.

Mais il était soucieux.

-Je te dis ça... c'est à cause aussi du serpent. Il ne faut pas qu'il te morde... Les serpents, c'est méchant. Ca peut mordre pour le plaisir...

-Je ne te quitterai pas.

Mais quelque chose le rassura:

-C'est vrai qu'ils n'ont pas le venin pour la seconde morsure...

Cette nuit-là je ne le vis pas se mettre en route. Il s'était évadé sans bruit. Quand je réussis à le joindre il marchait décidé, d'un pas rapide. Il me dit seulement:

-Ah! tu es là...

Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore:

-Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J'aurai l'air d'être mort et ce ne sera pas vrai...

Moi je me taisais.

-Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C'est trop lourd.

Moi je me taisais.

-Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n'est pas triste les vieilles écorces...

Moi je me taisais.

Il se découragea un peu. Mais il fit encore un effort:

-Ce sera gentil, tu sais. Moi aussi je regarderai les étoiles. Toutes les étoiles seront des puits avec une poulie rouillée. Toutes les étoiles me verseront à boire...

Moi je me taisais.

-Ce sera tellement amusant! Tu auras cinq cents millions de grelots, j'aurai cinq cent millions de fontaines...

Et il se tut aussi, parce qu'il pleurait...

-C'est là. Laisse moi faire un pas tout seul.


Le Petit Prince : CHAPITRE XXVI

Et il s'assit parce qu'il avait peur.

Le Petit Prince : CHAPITRE XXVI

Il dit encore:

-Tu sais... ma fleur... j'en suis responsable! Et elle est tellement faible! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde...

Moi je m'assis parce que je ne pouvais plus me tenir debout. Il dit:

-Voilà... C'est tout...

Il hésita encore un peu, puis se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.

Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ca ne fit même pas de bruit, à cause du sable.

Le Petit Prince : CHAPITRE XXVII

Publié à 15:46 par dessinsagogo55 Tags : moi monde histoire heureux nuit rose enfant fleur afrique paysage revenu

Et maintenant, bien sûr, ça fait six ans déjà... Je n'ai jamais encore raconté cette histoire. Les camarades qui m'ont revu ont été bien contents de me revoir vivant. J'étais triste mais je leur disais: C'est la fatigue...

Maintenant je me suis un peu consolé. C'est à dire... pas tout à fait. Mais je sais bien qu'il est revenu à sa planète, car, au lever du jour, je n'ai pas retrouvé son corps. Ce n'était pas un corps tellement lourd... Et j'aime la nuit écouter les étoiles. C'est comme cinq cent millions de grelots...

Mais voilà qu'il passe quelque chose d'extraordinaire. La muselière que j'ai dessinée pour le petit prince, j'ai oublié d'y ajouter la courroie de cuir! Il n'aura jamais pu l'attacher au mouton. Alors je me demande: "Que s'est-il passé sur sa planète? Peut-être bien que le mouton à mangé la fleur..."

Tantôt je me dis: "Sûrement non! Le petit prince enferme sa fleur toutes les nuits sous son globe de verre, et il surveille bien son mouton..." Alors je suis heureux. Et toutes les étoiles rient doucement.

Tantôt je me dis: "On est distrait une fois ou l'autre, et ça suffit! Il a oublié, un soir, le verre, ou bien le mouton est sorti sans bruit pendant la nuit..." Alors les grelots se changent tous en larmes!...


Le Petit Prince : CHAPITRE XXVII


C'est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez aussi le petit prince, comme pour moi, rien de l'univers n'est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose...

Regardez le ciel. Demandez-vous: le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur? Et vous verrez comme tout change...

Et aucune grande personne ne comprendra jamais que ça a tellement d'importance!

Ca c'est pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. C'est le même paysage que celui de la page précédente, mais je l'ai dessiné une fois encore pour bien vous le montrer. C'est ici que le petit prince a apparu sur terre, puis disparu.

Le Petit Prince : CHAPITRE XXVII


Regardez attentivement ce paysage afin d'être sûr de le reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s'il vous arrive de passer par là, je vous supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile! Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a les cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils! Ne me laissez pas tellement triste: écrivez-moi vite qu'il est revenu...

Léon Tolstoï : Femmes ...

Publié à 15:32 par dessinsagogo55 Tags : image center monde femmes centerblog sur merci


Femmes , c'est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde ...

" Léon Tolstoï "


 



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Le petit déjeuner

Publié à 15:31 par dessinsagogo55

Le petit déjeuner

« Le petit déjeuner du matin est un trésor (de santé) »


Proverbe tunisien

Le jour le plus long

Le jour le plus long

 




Titre original The Longest Day
Réalisation Ken Annakin, Darryl F. Zanuck
Andrew Marton
Bernhard Wicki
Acteurs principaux John Wayne
Henry Fonda
Richard Burton
Robert Mitchum
Curd Jürgens
Gert Fröbe
Scénario Cornelius Ryan, d'après son livre.
Romain Gary, James Jones
David Pursall, Jack Seddon
Erich Maria Remarque, Noël Coward
Musique Maurice Jarre
Paul Anka
Mitch Miller
Société(s) de production Twentieth Century Fox
Société(s) de distribution Twentieth Century Fox
Budget ~ 10 000 000 $ US
Pays d'origine États-Unis
Langue(s) originale(s) anglais, allemand, français
Format Noir & Blanc / 2.35 : 1
Stéréo
Genre Guerre
Durée 170 mn
Sortie États-Unis 4 octobre 1962
France 25 septembre 1962
Principale(s) récompense(s) Oscar 1963 de la Photographie en N&B & des Effets Visuels.
Golden Globe 1963, de la Photographie en N&B.
NBR Award 1962, du Meilleur Film.
Golden Laurel 1963, du Top Action Drama.
David 1963, du Film Étranger.
Eddie 1963, du Montage.



Le Jour le plus long (The Longest Day) est un film américain réalisé par Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl F. Zanuck . Il est sorti en 1962 et il est tiré du livre éponyme de Cornelius Ryan.
Il s'agit de séquences, parfois tirées de l'anecdote, qui s'enchaînent chronologiquement sur les différents théâtres d'opérations et centres de commandement du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944.
Fiche technique
Titre original : The Longest Day
Titre français : Le Jour le plus long
Réalisation :
séquences anglaises : Ken Annakin et Darryl F. Zanuck (non crédité)
séquences américaines : Andrew Marton
séquences allemandes : Bernhard Wicki
séquences des combats : Elmo Williams (réalisateur seconde équipe)
séquences des sauts en parachute : Gerd Oswald (non crédité)
Assistants réalisateurs : Bernard Farrel, Tom Pevsner, Louis Pitzele, Gérard Renateau, Jean Herman (non crédité) et Henri Sokal (non crédité)
Scénario : Cornelius Ryan, d'après son livre et Romain Gary, James Jones, David Pursall, Jack Seddon, Erich Maria Remarque (non crédité) et Noël Coward (non crédité)
Direction artistique : Ted Aworth, Léon Barsacq, Vincent Korda et Gabriel Béchir (non crédité)
Photographie : Jean Bourgoin, Walter Wottitz, Pierre Levent (non crédité), Henri Persin (non crédité) et Guy Tabary (non crédité)
Prises de vues aériennes : Guy Tabary (non crédité)
Ingénieurs du son : Jo de Bretagne, Jacques Maumont et William Sivel
Effets spéciaux (non crédité) : Karl Baumgartner, Karl Helmer, Augie Lohman, Robert MacDonald, Alex Weldon, Joseph de Bretagne, David S. Horsley et Wally Weevers
Effets visuels : Jean Fouchet
Montage : Samuel E. Beetley
Script-girl : Lucie Lichtig (non créditée)
Société de production : Twentieth Century Fox
Producteurs : Darryl F. Zanuck et Elmo Williams
Directeur de production (non crédité) : Julien Derode, Christian Ferry, Lee Katz, Louis Wipf
Distributeur : Twentieth Century Fox
Musique : Maurice Jarre et thème de Paul Anka arrangé par Mitch Miller

 

 

Pays d'origine : États-Unis
Langues : anglais, allemand, français
Format : Noir et blanc
Ratio : 2.35 : 1 Formats de projection en CinemaScope 35 mm
Son : Stéréo (4 pistes Westrex Recording System)
Genre : Guerre
Durée : 170 minutes
Dates de sortie : États-Unis : 4 octobre 1962, France : 25 septembre 1962
Budget : ~ 10 000 000 $ US (estimation)
Dates de tournage : Entre septembre et novembre 1961
Consultants militaires :
Général Günther Blumentritt
Lieutenant Général James Gavin
Major John Howard
Capitaine de Frégate Philippe Kieffer
Général d'armée Pierre Koenig
Capitaine Helmut Lang
Général de brigade The Earl of Lovat
Général sir Frederick Morgan
Lieutenant Général Max Pemsel
Major Werner Pluskat
Colonel Josef Priller
Frau Lucie Maria Rommel
Vice Amiral Friedrich Ruge
Conseillers technique:
Commandant Jean Barral
Lieutenant Colonel Roger Bligh
Commandant Willard L. Bushy
Commandant Hubert Deschard
Lieutenant Colonel A. J. Hillebrand
Colonel James R. Johnson
Capitaine Fernand Prevost
Lieutenant Commandant E. C. Peake
Colonel Albert Saby
Colonel Joseph B. Seay
Lieux de tournage :
Studios de Boulogne



Corse, plage de Saleccia dans les Agriates (au nord de l'île) pour les scènes du débarquement. En 1961, des constructions avaient modifié le paysage des côtes normandes, alors que la plage de Saleccia, qui n'est desservie par aucune route, restait intacte.
Normandie :
Batterie de Longues-sur-Mer
Pont ferroviaire Caen (14)
Bénouville Pégasus Bridge (14)
Port-en-Bessin (14)
Sainte-Mère-Église (50)
Île de Ré :
Saint-Clément-des-Baleines (Conches des Baleines)
Plage sud de Rivedoux-Plage
Région Parisienne :
Château de Chantilly
Box-office :
Mondial : ~ 50 100 000 $ US
États-Unis : ~ 39 000 000 $ US
France : ~ 11 910 000 d'entrées en salles




Distribution
Britanniques
Patrick Barr (VF : Pierre Gay) : Group Captain J.M. Stagg
Lyndon Brook (VF : Roland Ménard) : Lt. Walsh
Richard Burton (VF : Jean-Claude Michel) : Flying Officer David Campbell
Bryan Coleman : Ronald Callen
Sean Connery (VF : Henry Djanik) : Soldat Flanagan
Bernard Fox : Un soldat
Leo Genn (VF : André Valmy) : Brig. Gén. Edwin P. Parker Jr.
John Gregson : Un aumônier militaire
Jack Hedley : Officier de l'information de la R.A.F.
Donald Houston : Un pilote de la RAF
Simon Lack : Air Marshal Trafford Leigh-Mallory
Peter Lawford (VF : René Arrieu) : Brigadier Lord Lovat
Leslie de Laspee : Piper Bill Millin
Michael Medwin : Soldat Watney
Kenneth More : Capitaine Colin Maud
Louis Mounier : Air Marshal Arthur William Tedder
Leslie Phillips : Un officier de la RAF
Trevor Reid : General Bernard Montgomery
John Robinson : Amiral Bertram Ramsay
Norman Rossington : Soldat Clough
Richard Todd (VF : Marc Cassot) : Major John Howard
Richard Wattis : Un parachutiste
Américains
Henry Fonda (VF : Jean Martinelli) : Brigadier Général Theodore Roosevelt Jr.

John Wayne (VF : Claude Bertrand) : Lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort

 

Robert Mitchum (VF : Roger Tréville) : Brigadier Général Norman Cota
Robert Ryan (VF : Raymond Loyer) : Brigadier Général James M. Gavin
Mel Ferrer (VF : Roland Ménard) : Général Robert Haines
Rod Steiger (VF : Marcel Bozzuffi) : Commandant de Destroyer
Red Buttons (VF : Guy Pierrault) : Soldat John Steele
Roddy McDowall : Soldat Morris
Eddie Albert (VF : Serge Nadaud) : Colonel Thompson
Paul Anka (VF : Pierre Trabaud) : Un ranger américain
Richard Beymer : Soldat Dutch Schultz
Ray Danton (VF : Michel Gatineau) : Capitaine Frank
Fred Dur : Un Major des rangers
Fabian : Un ranger
Steve Forrest (VF : Jean-Pierre Duclos) : Capitaine Harding
Henry Grace (VF : Claude Peran) : Général Dwight D. Eisenhower
Peter Helm : Un jeune GI
Jeffrey Hunter (VF : Roger Rudel) : Sergent John H. Fuller
Alexander Knox (VF : Serge Sauvion) : Général Walter B. Smith
Dewey Martin : Soldat Wilder
John Meillon : Amiral Alan G. Kirk
Sal Mineo (VF : Serge Lhorca) : Soldat Martini
Edmond O'Brien (VF : Georges Aminel) : Général Raymond O. Barton
Ron Randell : Joe Williams
Tommy Sands : Un ranger
George Segal : Un ranger
Nicholas Stuart : Lieutenant Général Omar Bradley
Tom Tryon (VF : Michel Gudin) : Lieutenant Wilson
Robert Wagner : Un ranger
Stuart Whitman (VF : Michel Roux) : Lieutenant Sheen
Clint Eastwood : un Rangers (non crédité)
Français
Arletty : Madame Barrault
Jean-Louis Barrault : Père Louis Roulland
Bourvil : Le maire de Colleville

Pauline Carton : La femme de Louis
Irina Demick : Jeanine Boitard

Fernand Ledoux : Louis
Christian Marquand : Commandant Philippe Kieffer
Maurice Poli : Jean, un passeur
Madeleine Renaud : La Mère supérieure
Georges Rivière : Sergent Guy de Montlaur
Jean Servais : Contre-amiral Jaujard
Alice Tissot : La concierge
Georges Wilson : Alexandre Renaud
Allemands
Hans Christian Blech (VF : Jean-Claude Michel) : Major Werner Pluskat
Wolfgang Büttner : Général Hans Speidel
Gert Fröbe : Sergent "Kaffeekanne"
Paul Hartmann (VF : Richard Francoeur) : Feld-maréchal Gerd von Rundstedt
Ruth Hausmeister : L'épouse de Rommel
Michael Hinz : Manfred Rommel
Werner Hinz (VF : André Valmy) : Feld-maréchal Erwin Rommel
Karl John (VF : Albert Augier) : Général Wolfgang Häger
Curd Jürgens : Général Günther Blumentritt
Til Kiwe : Capitaine Helmuth Lang
Wolfgang Lukschy : Général Alfred Jodl
Kurt Meisel : Capitaine Ernst Düring
Richard Münch : Général Erich Marcks
Hartmut Reck : Sergent Bernhard Bergsdorf
Heinz Reincke (VF : Yves Brainville) : Colonel Josef Priller
Ernst Schroder : Général Hans von Salmuth
Heinz Spitzner : Lieutenant-colonel Helmuth Meyer
Wolfgang Preiss (VF : Hans Verner) : Général Max Pemsel
Peter Van Eyck (VF : Howard Vernon) : Lieutenant-colonel Ocker
Figurants et/ou coupés au montage
Gil Delamare : Un cascadeur
Yvan Chiffre : Un cascadeur
Alexandre Renault : Un cascadeur
Guy Marchand : Un parachutiste
Françoise Rosay : Une paysanne
Jean Champion
Michel Duchaussoy
Bernard Fresson
Daniel Gélin
Clément Harari
Rudy Lenoir
Edward Meeks
Siân Phillips
Marcel Rouze
Dominique Zardi



De nombreux figurants étaient issus des promotions "Arpetes" de la Base Aérienne de Saintes 722 près de Rochefort, en Charente Maritime. Il s'agissait des promotions P-33 à P-38 qui en guise de remerciements se sont vu offrir un cinéma à la base 722 de la part du réalisateur. Le bâtiment porte depuis le nom du film !
Dans le film, trois parachutistes français atterrissent près d'une résistante qui leur envoie des signaux lumineux. Ils doivent neutraliser une ligne de chemin de fer avec l'aide de maquisards. Ils sont parachutés avant les Américains.
Cette scène est authentique car 36 parachutistes français du Special Air Service (S.A.S.) furent parachutés à minuit, en quatre groupes sur la Bretagne pour créer deux bases parachutistes, encadrer la Résistance bretonne avec le parachutage de renforts les nuits suivantes et neutraliser le réseau ferré breton pour retarder l'envoi de troupes allemandes vers le front de Normandie. Un parachutiste français et breton, Émile Bouétard, fut tué au combat à Plumelec à 0 h 40 ce 6 juin 1944.
L'atterrissage des deux parachutistes dans la cour d'un bâtiment d'un QG allemand est fondée sur le livre de Cornélius Ryan.
Lors de l'attaque du pont sur l'Orne par les commandos du major Howard, on voit quelques soldats aller sous le pont décrocher les charges destinées à le détruire. En réalité, les charges en question étaient sur les « rambardes » de chaque côté. De plus, elles ne furent pas trouvées par le commando car les Allemands les enlevaient chaque soir, de crainte que les résistants ne les utilisent contre l'occupant. De plus, le film montre une résistance acharnée sur le pont alors que ce soir là il n'était gardé que par trois soldats allemands.
Le parachutiste John Steele, resté pendu au clocher de l'église de Sainte-Mère-Église, n'est pas resté accroché côté « place de l'église », mais de l'autre côté (côté presbytère). Pour des raisons esthétiques et de profondeur de champ, Zanuck a « accroché » Steele du côté de la place.
Il est à noter cependant qu'Alexandre Renaud , à l'époque maire de Sainte-Mère-Église , et auteur d'un ouvrage intitulé Sainte-Mère-Église, Première tête de pont américaine en France , 6 juin 1944, ne fait pas mention - chose curieuse - de ce parachutiste resté accroché au clocher de l'église. De toute manière, cet épisode reste pour le moins assez surprenant, car selon Alexandre Renaud, le clocher était déjà occupé par la Flak ( DCA allemande ) qui tirait à la mitrailleuse sur les parachutistes en cours de descente et dont beaucoup tombaient dans les marais environnants en restant empêtrés dans les branchages... En bonne logique, ce parachutiste resté accroché n'aurait donc pu échapper aux balles allemandes...
Sur la place de l'église, on voit stationnée une 2CV commercialisée en 1948.
La prise du casino par le commando Kieffer est largement fantaisiste, le casino avait été rasé par les Allemands qui l'avaient remplacé par un bunker. De plus, cette scène a été tournée à Port-en-Bessin dont on voit la tour Vauban.
Le mitraillage des plages par 2 FW190 (dont un piloté par l'Obstlt Josef « Pips » Priller) a entretenu chez certains le mythe que seuls deux avions allemands ont attaqué les alliés ce jour-là. En réalité, plusieurs staffeln ont effectué des sorties, notamment contre la flotte, et principalement l'après-midi. De nombreux avions ont cependant été abattus, vu l'écrasante supériorité numérique alliée sur ce secteur. À noter qu'il y eut entre autres des ju87 Stuka obsolètes dont 5 furent d'ailleurs abattus.
Sur une des dernières scènes, à laquelle Robert Mitchum demande à un soldat en jeep de le monter en haut de la plage, la jeep n'est pas montée dans le souci de l'authenticité.
Les obstacles sur les plages de débarquement sont inversés. Dans le film la pointe est orientée vers la mer alors qu'en réalité elles étaient dirigées vers les terres de façon à ce que les péniches de débarquement y soient "guidées" jusqu'à une mine.
Les numéros de capot commençaient sur les jeep américaines quelles soient Willys ou Ford par 20 (exemple 20193276) alors qu'ici le numéro commence par 88 puis 133553, ce qui n'est pas réel.
De plus les supports en bois qui devaient se trouver sur le capot pour accueillir le pare brise rabattable sont absentes.On y retrouve des supports en U métallique au niveau des essuies-glaces qui viennent se poser sur le capot. Ces jeeps sont alors passées par L'armée française et datent alors de l'après guerre,et donc n'existaient pas le 6 juin 1944.
Dans la scène de la pointe du Hoc, on peut voir un ranger n'ayant pas son chargeur clipsé à son fusil.
Lors de la traversée de la Manche, le Mont Saint-Michel apparait un court instant, ce qui est aberrant car le Mont est de l'autre côté du Cotentin.
Il faut noter le doublage absolument catastrophique du personnage du pilote allemand, le colonel Josef Priller "Pips", par Yves Brainville qui arrive à le faire parler avec un accent plus belge que germanique.

 

Distinctions
Oscar de la meilleure photographie (1962)
Oscar des meilleurs effets visuels (1962)
nommé à l'Oscar de la meilleure direction artistique (1962)
nommé à l'Oscar du meilleur montage (1962)
nommé à l'Oscar du meilleur film (1962)
Golden Globes de la Photographie N&B (1962) nommé au Golden Globes du meilleur film dramatique (1962)
 
 
Liens externes
   
  https://youtu.be/wW0JLUCTYCw

 

Notes et références
SGM Seconde guerre mondiale (Sommaire)
DN   Débarquement de Normandie
DN   Débarquement de Normandie : Ordre de bataille
DN   Débarquement de Normandie : Déroulement
DN   Débarquement de Normandie : Assaut
DN   Débarquement de Normandie : Logistique
DN   Débarquement de Normandie : Commémoration
DN   Débarquement de Normandie : Au cinéma et Jeux vidéo

 

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