Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
26.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Les troupes allemandes entrent dans Paris le 14 juin 1940. Le drapeau à croix gammée flotte sur la tour Eiffel. Von Bock descend les Champs Élysées avec ses troupes.
Dès leur arrivée, les Allemands marquent leur empreinte dans une ville déclarée ville ouverte et qui n’est dès lors plus défendue, et amputée des deux tiers de sa population (il ne reste qu’un million de personnes) et de son gouvernement (installé en Touraine puis à Bordeaux). L’historienne Christine Levisse-Touzé dit, à propos des nouveaux occupants : « ils marquent leur territoire symboliquement en remplaçant les drapeaux tricolores par l’oriflamme nazie sur les édifices publics, les sièges de la République, comme l’Assemblée nationale et le Sénat, qu’ils investissent. La Wehrmacht défile sur les Champs-Élysées. D'entrée de jeu, il y a cette force affichée de puissance occupante », bien qu’un des soucis de l’occupant allemand soit de maintenir la paix civile. Les habitants sont interdits de sortir. Les soldats allemands ont de leur côté ordre de bien se comporter sous peine de sanctions ; des affiches vantent, pour la population, les mérites de ces derniers (« Faites confiance au soldat allemand »).
Peu à peu, de nouveaux panneaux voient le jour, écrits en allemand pour aider l'occupant à se diriger, les horloges principales sont réglées à l'heure de l'Allemagne, un nouveau cours monétaire entre le franc et le mark est imposé. Quatre cents millions de francs sont demandés quotidiennement à titre de frais d'occupation. L'écrivaine Cécile Desprairies note que l'occupation de Paris par les Allemands, si elle est plus rapide que prévu, ne montre « aucune improvisation, ils préparaient ce jour depuis trois ans, en s'appuyant sur les plans du cadastre, et avaient établi un recensement scrupuleux des immeubles à réquisitionner selon deux critères : haussmanniens - parce que confortables - et possédant une double entrée, en cas d'attaque ». Ces immeubles étaient
hôtel Majestic, avenue Kléber : siège du « haut commandement militaire allemand en France » (MBF, Militärbefehlshaber in Frankreich).
hôtel Lutetia, 43, boulevard Raspail : siège de l'Abwehr
hôtel Ritz : siège de la Luftwaffe
hôtel Meurice : commandement du Gross Paris (où siègent les différents gouverneurs militaires de Paris).
angle de la rue du 4-Septembre et de l'avenue de l'Opéra : siège de la Kommandantur.
52, avenue des Champs-Élysées : Propagandastaffel.
hôtel de Beauharnais, 78, rue de Lille : ambassade d'Allemagne (Otto Abetz est l’ambassadeur).
hôtel Continental, 3 rue de Castiglione et rue de Rivoli : tribunal d'exception.
31 bis, avenue Foch (surnommée « avenue boche ») : Affaires juives.
72, avenue Foch : Sipo-SD (Police de sûreté allemande, aussi appelée Gestapo) pour la France.
hôtel Crillon (place de la Concorde) : siège du gouverneur militaire de Paris, de la Feldgendarmerie et logement d'officiers du tribunal militaire de la Kommandantur
180, rue de la Pompe : bureaux de la Gestapo (dite de la rue de la Pompe et dirigée par Friedrich Berger). Travaillait en lien avec la Gestapo de l'avenue Foch.
93, rue Lauriston : bureaux de la Gestapo française ou La Carlingue (dirigée par Henri Chamberlain dit Lafont et Pierre Bonny. Aussi appelée la bande Bonny et Lafont). Il y a une annexe au 3 bis place des États-Unis.
11, rue des Saussaies : autre siège de la Sipo-SD (Police de sûreté allemande) à Paris. Appelé KDS Paris (Kommando des Sipo-SD). Il s'agit aujourd'hui du ministère de l'Intérieur.
rue d’Anjou : Un des bureaux de la Feldgendarmerie (Police aux armées de la Wehrmacht) et au n°51 l’Armeefeldpostmeister
hôtel Ambassador, 16, boulevard Haussmann : siège du commandement du secteur est du Gross Paris
hôtel d'Orsay, 93 rue de Lille : siège du commandement du secteur sud du Gross Paris
hôtel Vernet, 23-25 rue Vernet : siège du commandement du secteur nord-ouest du Gross Paris
palais Bourbon, quai d’Orsay : administration du Gross Paris
palais du Luxembourg : État-Major de la Luftwaffe-ouest
hôtel des Invalides : service de l’État major
12, rue de Varenne : tribunal militaire allemand de la Wehrmacht
rond-point des Champs-Élysées : siège de l’Oberkommando der Wehrmacht (OKW)
École militaire, caserne du Château-d'Eau (actuelle caserne Vérines, 17 place de la République), caserne de Clignancourt : casernes
hôpital de la Salpêtrière et hôpital Lariboisière : hôpitaux allemands
27 et 57, boulevard Lannes : domicile de Carl Oberg (pour le 57) et bureaux du Sicherheitsdienst (Service de sécurité, SD) et de (Sicherheitspolizei) (SIPO, Police de Sûreté)
41-49, rue de la Faisanderie : une partie de l'état-major du Befehlshaber der Ordnungspolizei (BdO) y est logée.
palais Rose (avenue Foch), villa Coty (avenue Raphaël), hôtel Ritz (place Vendôme) : domiciles des hautes personnalités allemandes (palais Rose : le commandant en chef des troupes d’occupation allemandes en France, d’abord le général Otto von Stülpnagel, puis à partir de 1942, son cousin, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel, et enfin pendant un mois, à partir de fin juillet 1944, le général Karl Kitzinger (de)c).
hôtel de la Marine (place de la Concorde) : lieux occupés par la Kriegsmarine
institut dentaire George-Eastman : hôpital militaire pour les soldats allemands
lycée Claude-Bernard : caserne SS (un bunker est construit dans ses sous-sols).
lycée Jean-de-La-Fontaine : services administratifs de la Kriegsmarine.
Grand Palais : des véhicules militaires allemands y sont stationnés. En août 1944, la nef est bombardée et un incendie se déclare, sans grandes conséquences, dans une partie de l'édifice ; les pompiers sont toutefois gênés dans leur travail par le sauvetage des animaux d'un cirque qui a élu domicile sous la grande verrière. Ils doivent aussi protéger les œuvres envoyées pour une exposition par des artistes mobilisés ou prisonniers.
hôtel Commodore (12 boulevard Haussmann) puis 54 avenue d'Iéna : Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg
Grands Magasins Dufayel : lieu de stockage.
Des bunkers sont également construits dans la capitale, notamment dans la gare Saint-Lazare, au premier sous-sol face aux voies 4 et 5 à l'arrière de l'ancienne galerie marchande ; il est détruit en 2009 lors du réaménagement de la gare.
Le siège de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) se trouve 19 rue Saint-Georges (9e arrondissement de Paris) et le ministère de l'Information du régime de Vichy 10 rue de Solférino (7e arrondissement).
Les autorités d'occupation imposent leurs conseillers à la direction du métropolitain et les agents sont mobilisés pour y assurer le maintien de l’ordre ; certains, au contraire, rejoignent la Résistance. Les militaires allemands ont accès gratuitement au réseau et les civils de même nationalité de certains avantages, comme la première classe. Le métro devient ainsi l'un des lieux de cohabitation les plus marqués entre Français et Allemands, ce qui peut occasionner des conflits. Entre 1941 et 1944, 325 incidents sont recensés dans le métro (rixes, coups de feu, rafles, resquilles, etc.), souvent près des lieux où l'Occupant est installé. Les longs couloirs et les quais sont des endroits privilégiés pour des actes de résistance individuels (lacérer des affiches de Vichy, découper des V de la victoire dans des tickets de métro et les jeter sur les quais, déposer des journaux clandestins, etc.). Des actions plus violentes ont aussi lieu (bombes, pannes) ; le 21 août 1941, le colonel Fabien assassine un militaire allemand à la station Barbès - Rochechouart
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Juin_1940#Offensive_10_mai_au_24_juin_1940 | |||||||||||||||||||||||||||
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