Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
04.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le téléphone rouge désigne une ligne de communication directe établie le 30 août 1963 entre les États-Unis et l'Union soviétique après que la crise des missiles a mené le monde au bord de la guerre mondiale en 1962. Cette dénomination est un raccourci lexical repris et popularisé par les médias, la ligne étant au départ une ligne de téléscripteur, sa supposée couleur rouge symbolisant simplement le fait qu'il s'agissait d'une ligne d'urgence. Ce téléphone rouge reliant la Maison-Blanche au Kremlin a permis, par la suite, de désamorcer des situations conflictuelles mettant aux prises le bloc de l'est et le bloc occidental. Le 5 novembre 2007, la Chine et les États-Unis ont décidé l'installation annoncée d'un téléphone rouge, à l'occasion de la visite en Chine du secrétaire à la Défense Robert Gates.
Le téléphone rouge utilisé du temps de la présidence de Jimmy Carter
On pense que la ligne était chiffrée grâce au principe du masque jetable, avec des clés transportées par valise diplomatique. La clé était changée à chaque communication et détruite lorsque celle-ci était terminée. Ces informations n'ont jamais été confirmées mais l'utilisation du masque jetable est très probable pour plusieurs raisons.
C'est le seul chiffrement qui est théoriquement inviolable (si plusieurs conditions sont respectées) et les valises diplomatiques étaient une solution pratique pour un échange sécurisé des clés aléatoires. De plus, le principe de masque jetable était souvent utilisé par l'URSS et ses agents. Le masque jetable, système très simple et connu depuis 1917, évitait d'avoir à divulguer le fonctionnement d'un algorithme secret de chiffrement à une tierce partie. Les États ont toujours jalousement gardé secrets les rouages de leurs algorithmes même si cette pratique est potentiellement risquée (principe de Kerckhoffs).
La première génération ne transmettait pas la voix, car on estimait que les communications verbales spontanées pouvaient mener à de mauvaises interprétations. Il s'agissait d'une ligne télégraphique duplex. La ligne suivait le trajet Washington - Londres - Copenhague - Stockholm - Helsinki - Moscou. Au départ, la liaison Washington - Londres transitait par le câble TAT-1, le premier câble téléphonique transatlantique. Il existait une liaison radio secondaire, Washington - Tanger - Moscou.
Les chefs d'État formulaient leurs messages dans leur propre langue ; les messages étaient traduits par le destinataire.
En 1971, les deux camps décidèrent d'améliorer le système, car de nouvelles technologies étaient désormais disponibles. Un téléphone fut installé, et la première ligne télégraphique fut complétée par deux liaisons radio par satellite, l'une composée de deux satellites américains Intelsat, et l'autre de deux satellites soviétiques Molniya II. La mise à niveau du système dura de 1971 à 1978, et à l'occasion la liaison radio Washington - Tanger - Moscou fut éliminée.
La dernière modernisation eut lieu en 1986. L'Union soviétique utilisa des satellites géostationnaires du type Gorizont de la flotte Statsionar pour remplacer les satellites Molniya II. Des fonctionnalités de fax à haute vitesse furent ajoutées. Ceci permet aux chefs d'États des deux pays d'échanger rapidement des documents et d'autres informations en plus des messages textuels et des communications téléphoniques.
L'Inde et le Pakistan ont repris en 2004 le principe du téléphone rouge et cela en vue d'éviter un conflit. Ces deux pays, dotés chacun de la puissance nucléaire, sont en état de tension sur le Cachemire depuis les années 1940.
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Le téléphone est un appareil de communication, initialement conçu pour transmettre la voix humaine et permettre une conversation à distance.
Pour fonctionner, le téléphone nécessite une infrastructure terrestre ou spatiale, le réseau téléphonique. Après y avoir raccordé son terminal fixe ou mis en marche son appareil mobile, l'utilisateur ayant souscrit à un abonnement auprès d'un opérateur de télécommunications peut passer un appel téléphonique à un destinataire également raccordé en composant son numéro attitré, ce qui déclenche généralement la sonnerie de l'appareil de destination. Si la personne appelée accepte l'appel, une conversation téléphonique peut commencer, ce qui se fait en général, en français, par le mot « allô ».
Exception faite des appels d'urgence passés à des numéros spéciaux, les appels passés via un téléphone ont un coût, lequel est déterminé par des tarifs d'appel établis en fonction de leur durée, de la localisation du destinataire de la qualité du numéro. La téléphonie représente ainsi un marché important du secteur des télécommunications.
À ses débuts, le réseau téléphonique était entièrement manuel. L'appel d'un correspondant était effectué par la procédure suivante :
L'abonné décroche le combiné de son téléphone
Cette action provoque la chute d'un volet annonciateur au central, parfois l'allumage d'un voyant
Une opératrice répond à l'abonné, note le numéro du correspondant à appeler : Si le correspondant dépend du même central, la connexion avec l'abonné se fera en « local »
Sinon, l'opératrice appelle une autre opératrice chargée du central de rattachement de la personne appelée
L'ancêtre des téléphones
Le bouton d'appel a été progressivement remplacé par une magnéto. Son rôle est de produire une tension électrique destinée à faire chuter le volet annonciateur du central. L'avantage par rapport au bouton d'appel est la suppression d'une des piles présentes chez l'abonné dont l'entretien était particulièrement coûteux.
Téléphone fixe
Téléphone filaire récent
Le téléphone se compose historiquement de deux blocs :
Un boîtier contenant les organes de transmission de la parole, très souvent un système de sonnerie pour signaler un appel et un cadran ou un clavier permettant un dialogue avec le central téléphonique. Ce dialogue est effectué en composant le numéro d'un autre abonné. Le commutateur du central y répond en envoyant des tonalités d'acceptation, de refus ou d'acheminement. En France, la tonalité d'acheminement a été supprimée le 18 octobre 1996 à 23 heures, en même temps que la numérotation est passée à dix chiffres ;
Un combiné qui permet d'échanger les sons de la voix entre les deux interlocuteurs sur la ligne téléphonique. Le bloc combiné est composé de deux parties : une partie microphone qui se place devant la bouche et une partie haut-parleur qui se place à proximité de l'oreille. Le combiné est une invention relativement récente : dans les premiers temps, l'interlocuteur parlait devant une plaque de bois solidaire du boîtier ou, selon le cas, dans un petit entonnoir, en portant à son oreille l'écouteur relié au boîtier par un fil.
Téléphone sans fil
Avec l'évolution de l'électronique HF et des techniques numériques, les téléphones d'intérieur sont désormais sans fil. Un (ou plusieurs) combiné de taille réduite communique par une liaison radio sur une porteuse UHF ou VHF avec une base reliée à la ligne téléphonique. Cette liaison peut être numérique, par exemple pour les postes DECT.
Les téléphones peuvent être dotés d'écrans texte affichant diverses informations.
Ils n'utilisent plus forcément le Réseau téléphonique commuté (RTC), et peuvent se connecter sur les réseaux IPv4 et IPv6.
Une conversation téléphonique est un échange oral entre deux ou plusieurs personnes via le téléphone, dont elle est la finalité principale. Selon les chercheurs interactionnistes, elle est régie par des normes sociolinguistiques qui la font différer de la conversation en face à face, notamment parce que les participants sont généralement distants l'un de l'autre et incapables de recourir aux formes de communications qui sont non verbales, par exemple gestuelles ou écrites. Dans ce contexte, les interlocuteurs s'efforcent d'éviter les silences trop longs afin de manifester à celui dont c'est le tour de parole qu'il est toujours écouté. En français, on utilise généralement la question « allô ? » pour débuter une telle interaction, ce à quoi la réponse est souvent une répétition de la même question.
Illustration française de 1880 représentant une conversation téléphonique entre une femme qui parle et un homme qui l'écoute.
Les appels qu'engendrent les conversations téléphoniques représentent un marché majeur pour les opérateurs de téléphonie, généralement le principal devant les abonnements. Ces appels sont le plus souvent facturées au client selon leur durée, en sus de la localisation du destinataire de l'appel et la qualité du numéro appelé, qui peut faire l'objet d'une tarification spéciale. Aussi, dans le monde de l'entreprise, où les conversations inefficaces engendrent des coûts, on peut tenter de leur substituer d'autres moyens de communication, par exemple le courrier électronique. Elles peuvent également être chronométrées, en particulier dans les centres d'appel.
Titanic a été à sa sortie le film le plus cher jamais produit, avec des coûts avérés d'au moins 200 millions de dollars. Il a depuis été dépassé par Avatar et Spider-Man 3. Le budget initial étant de 110 millions de dollars, Cameron avait renoncé de lui-même à son cachet de 8 millions de dollars, ainsi qu'à ses royalties pour compenser le dépassement (il a cependant reçu une compensation une fois le succès du film assuré).
« Redonner vie à ce bateau a été pour moi une plus grande satisfaction que de le faire couler à nouveau. »
— James Cameron
Le Grand Escalier de l'Olympic a inspiré les décorateurs pour recréer celui du Titanic.Pour les besoins du tournage, une maquette à taille réelle du paquebot a été construite. Les constructeurs ont pour cela consulté les plans originaux du paquebot fournis par les chantiers Harland and Wolff, constructeurs du Titanic. Une maquette d'étude de huit mètres a également été construite avant le début des travaux. La construction du décor grandeur nature a débuté le 21 mai 1996, 85 ans jour pour jour après le lancement du Titanic. Selon Jon Landeau, producteur du film, tourner sur une maquette de cette taille a évité un millier d'effets spéciaux. Pour faire des économies, seul un côté de la coque a été construit. Des observations météorologiques ont déterminé que le meilleur côté était le flanc tribord du paquebot. Or, le jour de son départ, le Titanic présentait son flanc bâbord au quai. Il a donc été décidé de tourner la scène du départ du Titanic à l'envers et de la mettre dans le bon sens en postproduction. Les accessoires, costumes et véhicules présents pour la scène ont donc été conçus avec des inscriptions inversées pour correspondre.
Le réalisme a été poussé assez loin puisque les bossoirs du décor ont été fournis par la société Wellin, qui a conçu ceux du Titanic. Lors du tournage, les chaloupes ont réellement été affalées et descendues le long de la coque ce qui a permis aux acteurs et membres de l'équipe de comprendre le sentiment d'angoisse qui a pu saisir les passagers priés d'embarquer dans ces canots. Le navire ainsi reconstitué dans ses moindres détails pouvait être incliné grâce à huit cylindres hydrauliques. Pour les scènes finales, la structure a été coupée en deux pour faciliter le tournage et l'immersion. La partie avant pouvait être abaissée pour s'immerger, tandis que la partie arrière était placée sur une plate forme basculante qui lui permettait de se dresser.
Pour filmer les scènes où le navire est en pleine mer, ainsi que certaines scènes du naufrage, le studio Digital Domain, chargé des effets spéciaux, a utilisé une maquette du Titanic au 1/20e. Le Carpathia n'a en revanche pas été reconstruit. Les scènes qui s'y déroulent ont en réalité été tournées sur le décor du Titanic réaménagé.
Des décors intérieurs indépendants ont également été créés, représentant la salle à manger de première classe et le Grand Escalier. Les deux décors ont été conçus de façon à pouvoir être inclinés et immergés pour les scènes du naufrage. Les moquettes de la salle à manger ont été fournies par la compagnie qui avait produit le modèle authentique.
À l'inverse, d'autres décors comme celui du fumoir ne pouvaient être inclinés. Pour les scènes de naufrage se déroulant dans de tels décors, par exemple lorsque Jack et Rose parlent une dernière fois avec le concepteur du navire, Thomas Andrews dans le fumoir, les acteurs ont dû simuler eux-mêmes l'inclinaison du navire en se penchant de côté, de même que la caméra. Il a également fallu placer des accessoires spéciaux, comme des verres au contenu solide et incliné. Enfin, certains décors n'ont été créés qu'en maquettes à échelle 1/4, comme le salon de première classe. Les acteurs ont donc tourné sur fond vert les scènes où ils se trouvent dans cette pièce, puis ont été intégrés dans le décor durant la postproduction.
Pour loger les décors immergeables, la 20th Century Fox a acquis seize hectares de terrain le long des côtes de Rosarito, en Basse Californie mexicaine. Des opérations de dynamitage ont débuté en juin 1996 pour creuser les bassins, le plus grand ayant une capacité de 85 millions de litres, et le second de 25 millions. Un autre bassin d'une capacité de 1,6 million de litres, a quant à lui servi au tournage des scènes montrant les naufragés qui se débattent dans l'eau glacée et les rescapés dans les canots.
La proue de l'épave du Titanic est la première image que le spectateur a du paquebot dans le film.James Cameron a tenu à visiter l'épave du Titanic avant le tournage. Il a pour cela participé à des plongées sous-marines sur l'épave avec l'équipe du docteur Anatoly Sagalevitch[39]. Cameron a demandé six millions de dollars à la Fox et à la Paramount Pictures pour s'embarquer sur un navire de recherche russe, l'Akademik Mstislav Keldych, et filmer le Titanic à plus de 3 700 mètres de profondeur.
En 17 jours, Cameron a effectué 12 plongées et a pu pénétrer dans l'épave grâce à une caméra télécommandée spécialement mise au point par son frère ingénieur, le ROV. Il a notamment pu filmer une des deux suites de luxe (dites « des millionnaires ») du navire (celle de Rose dans le film, qui était en réalité celle de Joseph Bruce Ismay) et la salle de réception du navire.
Le film s'ouvre sur une plongée sur l'épave menée par Brock Lovett (Bill Paxton). L'équipage du sous-marin du film comprend notamment Sagalevitch (qui dans le film, est nommé Anatoly Mickaelavich), car, selon Cameron, il « se devait d'être dans le film », étant le créateur des sous-marins Mir utilisés pour l'exploration et pour le film. Ces scènes ont cependant été tournées en studio, à l'aide d'une maquette de l'épave fixée au plafond pour que le tournage soit plus facile. Les scènes à l'intérieur de l'épave ont quant à elles été tournées dans une reproduction fidèle de la salle de réception et de la cabine de Rose telles qu'elles sont sur le site. Le décor, à taille réelle, était immergé, et la scène tournée grâce au ROV. Les seules images venant de l'épave sont celles de la cheminée du petit salon de la suite de Rose, d'un battant de porte de la salle de réception ainsi que des restes du Grand Escalier.
Les scènes à bord du Keldysh représentant Rose âgée (Gloria Stuart), ont réellement été tournées sur l'Akademik Mstislav Keldych, utilisé pour les expéditions. Pour la scène d'arrivée de Rose et de sa petite-fille, il a fallu tourner sur l'héliport d'un navire de garde-côtes, le Keldysh n'étant pas pourvu d'une telle installation.
En 2001, Cameron a de nouveau effectué des plongées sur l'épave, plongées qu'il a filmé. Les vidéos apparaissent dans un film en trois dimensions commenté par Bill Paxton, Les Fantômes du Titanic (Ghosts of the Abyss) sorti en 2003. Cameron a également utilisé le Keldysh et les submersibles Mir pour une expédition sur l'épave du cuirassé Bismarck coulé en 1941, et a réalisé un documentaire, Expedition: Bismarck, présenté en 2002.
Pour réaliser les effets spéciaux de son film, James Cameron a demandé les services d'une société qu'il a lui-même créée en 1993, Digital Domain. Les effets spéciaux ont été supervisés par Rob Legato. Leur rôle a notamment consisté à donner vie au navire lors de la traversée, puis du naufrage, dans les plans d'ensemble. En effet, il était impossible de filmer le décor à taille réelle en mouvement. Le studio a donc été chargé de placer des acteurs numériques (dont les personnages principaux) sur la maquette au 1/20e. C'est notamment le cas dans le plan où Jack et Fabrizio sont à la proue du navire tandis que la camera survole le navire, plan auquel les producteurs du film ont donné le surnom de « plan à un million de dollars ». Pour celui-ci, Cameron leur a demandé d'imaginer qu'ils réalisaient une publicité pour la White Star Line, le navire voguant au large de la Californie. Des acteurs ont tourné sur fond noir, avec des costumes noirs munis de ronds semblables à des balles de ping-pong, puis des informaticiens s'en sont servi pour reconstituer une doublure virtuelle reprenant les mouvements de l'acteur. Dans ce but, Legato a même fait reproduire le visage de ses enfants parmi les nombreux visages créés pour le film.
Durant le naufrage, Digital Domain a également eu recours aux doublures virtuelles, notamment pour les chutes de passagers lorsque la partie arrière du navire s'élève au-dessus des eaux. Il s'agit à l'origine de chutes de treize mètres, mais les effets spéciaux en ont fait des chutes de 60 mètres et plus. De même, lorsque les héros s'embrassent avant le plongeon final du navire, ils se trouvent sur un décor d'une quinzaine de mètres au-dessus d'un fond vert. Le reste du navire, les chutes, les remous de l'eau et autres éléments ont été ajoutés par la suite. D'autres éléments, comme la buée ou la fumée s'échappant de la bouche des passagers, sont également l'œuvre du studio.
Digital Domain est enfin l'auteur de la séquence informatique présentant le naufrage au début du film. Cameron voulait en effet que le naufrage sur sa partie technique soit expliqué dès le début du film, pour pouvoir ensuite se concentrer sur l'action à proprement parler. La façon dont la collision est présentée par Cameron était une supposition de sa part qui a été confirmée par des expéditions sur l'épave.
« Tout le monde peut faire de belles images de choses inconnues. Rares sont ceux qui peuvent tendre un miroir au réel. »
— James Cameron
Costumes, maquillage et attitudes
Afin de recréer l'ambiance des années 1910, des costumes ont été créés par Deborah Scott, ainsi que de nombreux accessoires, des assiettes aux cintres. Les nombreux figurants ont tous un costume d'époque, et les personnages principaux ont pour leur part de nombreuses tenues différentes, comme le voulait la tradition de l'époque dans les hautes sphères de la société.
Les plus gros efforts de maquillage et d'habillement ont cependant été déployés dans les scènes du naufrage et surtout après celui-ci. Les passagers morts de froid ont en effet été « gelés » artificiellement, opération qui a sans cesse due être réitérée, le maquillage étant toujours dilué à cause de l'eau.
Afin que les acteurs incarnant des passagers de première classe se comportent comme l'auraient fait ceux de l'époque, un professeur, Lyne Hockney, était chargé de leur enseigner l'étiquette. Il fallait en effet que les femmes apprennent à porter un corset, à se tenir à table, et Hockney a même appris aux acteurs à rire comme on le faisait à l'époque.
En plus d'être le réalisateur du film, James Cameron a également tourné certaines scènes, parfois de façon particulière. Les images du générique d'introduction, montrant le navire quittant le port de Southampton sous forme d'images d'archives, ne sont pas de réelles images d'époque. Elles ont en revanche été tournées par Cameron lui-même avec une caméra d'époque à manivelle, filmant 16 images par seconde.
Il a également filmé une scène plus périlleuse, celle de la mort du capitaine Smith sur la passerelle de navigation. La scène a été tournée avec un cascadeur, dans une cabine en acier immergée, et la pièce a réellement été envahie par des trombes d'eau, Cameron filmant en combinaison de plongée. Cameron est également l'auteur des dessins de Jack. C'est d'ailleurs ses mains que l'on voit dans la scène où Jack dessine.
Dans le film, Margaret Brown (Kathy Bates) devient la protectrice de Jack.Titanic a été réalisé avec l'aide de deux historiens spécialistes du sujet, Don Lynch et Ken Marschall[Note 8]. Leur livre, La Grande histoire illustrée du Titanic avait fait forte impression sur Cameron, notamment les peintures de Marshall. Certaines ont d'ailleurs été reprises à l'identique dans le film, comme l'approche du Carpathia ou l'arrivée du Titanic à Cherbourg. Il a cependant été moins présent sur le tournage, étant occupé par les illustrations d'un nouveau livre. S'il avait des inquiétudes au sujet du film, notamment sur le fait que le scénario serait centré sur une histoire d'amour fictive, il a finalement vu ses craintes disparaître en visitant le décor. Il a dit à propos de la reconstitution que « même les sièges en rotin sont juste pile ».
Cependant, si la reconstitution est très proche de la réalité, le scénario prend parfois des libertés avec l'histoire. Ainsi, l'histoire d'amour entre deux membres de classes différentes aurait été extrêmement difficile à concevoir à l'époque, à cause des barrières (physiques et morales) qui les séparaient[3]. Cependant, il s'agit de toute façon d'une histoire fictive. Les personnages principaux (Jack, Rose, la famille de cette dernière et les deux amis de Jack) sont fictifs, mais côtoient des personnages réels (Ismay, Andrews, le capitaine Smith, J.J. Astor etc.). Cameron s'est toutefois inspiré d'Emily Ryerson et de Marian Thayer, deux femmes de la haute société de Philadelphie, pour créer le personnage de Ruth DeWitt Bukater, la mère de Rose. De même, Cameron s'est inspiré pour le personnage de Rose, du manuscrit de Helen Churchill Candee, une journaliste et écrivaine américaine, qui y relate le naufrage, ainsi que sa romance avec un passager du paquebot. Après le film, une tombe dans un cimetière de Halifax a particulièrement attiré l'attention, celle d'un certain « J. Dawson » dans la section « Titanic » du cimetière de Fairview Lawn. Il ne s'agit pas de Jack Dawson, mais de Joseph Dawson, un soutier mort dans la catastrophe.
La représentation de la mort de William Murdoch a prêté à polémique.Le film mettant en scène des personnages historiques, il arrive que certains de leurs actes aillent à l'encontre de la vérité, ou affirment des faits non avérés. Ainsi, John Jacob Astor n'est pas mort dans l'inondation du Grand Escalier, mais écrasé par la première cheminée, comme en témoigne son corps fortement mutilé et recouvert de suie retrouvé après le naufrage. Le personnage de Bruce Ismay n'est pas présenté sous son meilleur jour, car il est présenté comme prétentieux (il affirme avoir choisi le nom du paquebot, ce qui est faux), ignorant (il ne sait pas qui est Sigmund Freud) et surtout coupable d'avoir fait pression sur le capitaine pour augmenter la vitesse du navire. Ce dernier point n'est à ce jour pas avéré puisque, si une passagère a témoigné avoir entendu une telle conversation entre Smith et Ismay, ce dernier s'en est toujours défendu. Plusieurs faits plaident d'ailleurs en sa faveur, et plusieurs historiens prennent maintenant la défense d'Ismay, qui a par ailleurs été exonéré de toute faute par les deux commissions d'enquête consécutives au naufrage.
Le fait le plus polémique est cependant la façon dont le film traite la mort du premier officier William Murdoch. Celui-ci tire en effet sur deux hommes avant de retourner l'arme contre lui. Sa famille a émis de vives protestations à l'encontre de cette scène, et Cameron a lui-même émis des regrets à son sujet. Cette scène s'inspire d'une rumeur diffusée par plusieurs journaux de l'époque selon laquelle un officier (généralement supposé être Murdoch) se serait suicidé. Cependant, la thèse a été infirmée par plusieurs témoins. Ainsi, le second officier, Charles Lightoller, a déclaré que Murdoch n'avait pas pu se suicider, car il l'avait vu peu avant le plongeon final du navire. De même, dans son ouvrage Rescapé du Titanic, Archibald Gracie déclare également que, si des coups de feu avaient été tirés, il les aurait entendus. L'idée de son suicide est donc généralement réfutée. Il a également été supposé que ce pouvaient être Wilde, Moody ou Smith qui avaient pu mettre fin à leurs jours, bien que là encore, des témoignages s'y opposent. Les cadavres d'aucun de ces officiers n'ayant été retrouvés ou identifiés, il est impossible de savoir ce qu'il en est. De plus, aucun des autres cadavres repêchés ne comporte de blessures par balle. Ainsi, si l'hypothèse du suicide ne peut être totalement démentie, il reste très probable que ce ne soit qu'une rumeur.
La bande originale du film, composée par James Horner, est devenue la bande originale orchestrale la plus vendue de tous les temps. Elle comprend les prestations de la chanteuse norvégienne Sissel Kyrkjebø et de la canadienne Céline Dion. C'est un succès mondial qui est resté seize semaines à la première place des ventes aux États-Unis et s'est vendu à 11 millions d'exemplaires. Le 6 septembre 1998, 25 millions de disques s'étaient déjà écoulés dans le monde.
Ce succès a conduit à la réalisation d'un nouvel album, Back to Titanic avec des chansons inédites et des reprises, comme celle de Come Josephine in My Flying Machine par Moya Brennan, et certains airs joués par l'ensemble I Salonisti (qui incarne l'orchestre dans le film). Ce disque est pour sa part devenu numéro deux des ventes aux États-Unis.
James Cameron ne voulait pas de chanson pour son film. C'est donc secrètement que James Horner a demandé à Céline Dion de participer à des enregistrements, dont le résultat a finalement convaincu le réalisateur pour le générique de fin. Cette chanson, My Heart Will Go On, est récompensée par un Oscar et est un succès mondial. En France, le single est certifié disque de diamant.
Bande originale
James Horner - Never An Absolution
James Horner - Distant Memories
James Horner - Southampton
James Horner - Rose
James Horner - Leaving Port
James Horner - "Take Her To Sea, Mr. Murdoch"
James Horner - "Hard To Starboard"
James Horner - Unable To Stay, Unwilling To Leave
James Horner - The Sinking
James Horner - Death Of Titanic
James Horner - A Promise Kept
James Horner - A Life So Changed
James Horner - An Ocean Of Memories
Céline Dion - My Heart Will Go On
James Horner - Hymn To The Sea
Millvina Dean a décliné l'invitation de James Cameron à la première du film.Titanic est présenté pour la première fois au Festival international du film de T?ky? le 1er novembre 1997. Il sort ensuite le 19 décembre aux États-Unis et au Canada, puis les 7, 8 et 9 janvier 1998 dans la plupart des pays d'Europe. L'un des derniers pays à le recevoir est le Pakistan, dans lequel il sort le 14 août 1998.
Millvina Dean, dernière survivante du Titanic, est décédée le 31 mai 2009 à l'âge de 97 ans. Lors du naufrage du paquebot, elle n'était âgée que de 2 mois. Elle a été invitée à l'avant première du film mais a décliné la proposition, déclarant qu'avoir vu Atlantique, latitude 41° avait déjà été trop douloureux.
Le film sort en VHS le 1er septembre 1998. Il est ensuite sorti en DVD le 31 juillet 1999, avec pour seul bonus une bande annonce. C'est le premier DVD à se vendre à plus d'un million d'exemplaires. Une nouvelle édition « collector » à deux ou quatre DVD est sortie le 7 novembre 2005. Le film est proposé en deux parties, sur deux DVD, proposant trois commentaires audio et des documentaires pouvant être visionnés au cours du film. Les deux DVD supplémentaires contiennent des scènes coupées et des documentaires. L'édition à deux DVD est appelée « édition spéciale » et celle à quatre disques, « édition Deluxe ».
Titanic a recueilli plus de 1,8 milliard de dollars de recettes dans le monde entier et établit des records de nombres d'entrées (128 millions d'entrées cumulées aux États-Unis un an après sa sortie, 20,8 millions en France et 17 millions au Royaume-Uni). Titanic reste à ce jour le film ayant remporté le meilleur score au box-office français, avec 20 758 887 entrées, devant Bienvenue chez les Ch'tis (2008) avec 20 478 523 entrées et La Grande Vadrouille (1966) avec 17 270 304 entrées, au palmarès historique des films les plus vus en France. Il a également été en tête du box-office mondial durant plusieurs années avant d'être rattrapé par Avatar (2009) en début d'année 2010.
À sa sortie et après, Titanic a su satisfaire la critique à différents degrés. Ainsi, dans CinéLive, le journaliste Laurent Weil parle d'un « grand film », et dit que Cameron signe ici son « long métrage le plus ambitieux, véritable plaisir des yeux et du cœur ». Le magazine Première dit de Cameron qu'il est un « virtuose », et que « si les producteurs ne sont pas sûrs de récupérer leur investissement, on en a nous (enfin, vous) pour notre (votre) argent ». Télérama, plus mitigé, lui donne une note moyenne, considérant cependant que, si Cameron simplifie parfois, il « ne s'est pas borné à exhiber ses effets spéciaux, il a fait du cinéma »[99]. Jean Tulard, dans son Guide des films, lui donne trois étoiles et considère que, si le naufrage a déjà été évoqué dans maints films, « celui-ci les surpasse sans discussion ».
Le site Metacritic relève une moyenne de 74 sur 100 sur trente quatre critiques. The New York Times conclut pour sa part sa critique en faisant le parallèle entre le film et le paquebot au sujet de leur réputation de grandeur, mais que « ce Titanic est trop bon pour couler ». Le critique américain Roger Ebert se montre très enthousiaste, considérant que tous les éléments du film sont équilibrés, et que les effets spéciaux, loin d'attirer l'attention du spectateur, se contentent de faire leur travail. Il le classe comme le neuvième meilleur film de 1997.
Certain critiques se sont montrés plus mitigés quant au scénario et aux dialogues. Ainsi, Richard Corliss de Time trouve que le film manque d'éléments émotionnels intéressants[. Le Los Angeles Times se montre particulièrement cinglant, déclarant que « Ce qui nous fait vraiment pleurer est le fait que Cameron pense que l'écriture de tels films soit dans ses capacités. Non seulement ce n'est pas le cas, mais ça ne s'en approche même pas ». Le réalisateur Robert Altman a déclaré que c'était le pire film qu'il ait pu voir dans sa vie. En 2003, les spectateurs de la BBC One lui ont accordé le titre de « pire film de tous les temps ».
Box-office Classement de tous les temps Comparaison avec le film classé n°1
Box-office Mondial 1 845 034 188 $ 2e 2 779 404 183 $
(Avatar)
Box-office États-Unis/ Canada 600 788 188 $ 2e 760 507 625 $
(Avatar)
Box-office États-Unis/ Canada
Ajusté après inflation 1 020 349 800 $ 6e 1 606 254 800 $
(Autant en emporte le vent)
Box-office Belgique 3 353 776 entrées 1er -
Box-office France 20 758 887 entrées 1er -
Box-office Suisse 1 940 505 entrées 1er -
Précédé par Titanic Suivi par
Le Cinquième Élément Numéro 1 du box-office annuel en France
1998
Astérix et Obélix contre César
Titanic est nommé pour 14 Oscars et en reçoit 11 en 1998. Il égale ainsi le record historique de Ben-Hur, record par la suite égalé par Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi en 2004. Parmi les récompenses qu'il reçoit se trouvent l'Oscar du meilleur film et celui du meilleur réalisateur. Lors de la cérémonie, Cameron s'exclame « Je suis le roi du monde ! », tout comme Jack Dawson dans le film.
Le film reçoit également de nombreuses autres récompenses du monde entier, notamment quatre Golden Globes sur huit nominations. La musique de James Horner est particulièrement récompensée, recevant un Oscar et deux Golden Globes, en particulier par le biais de la chanson My Heart Will Go On interprétée par Céline Dion, qui est un succès mondial.
Liste des distinctions de Titanic aux Oscars et aux Golden Globes
Oscar du Cinéma
Oscar du meilleur film
Oscar du meilleur réalisateur - James Cameron
Nomination à l'Oscar de la meilleure actrice - Kate Winslet
Nomination à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle - Gloria Stuart
Oscar de la meilleure direction artistique
Oscar de la meilleure photographie
Oscar de la meilleure création de costumes
Oscar du meilleur montage
Nomination à l'Oscar du meilleur maquillage
Oscar de la meilleure musique de film - James Horner
Oscar de la meilleure chanson originale - James Horner
Oscar du meilleur mixage de son
Oscar du meilleur son
Oscar des meilleurs effets visuels
Golden Globe Award
Golden Globe du meilleur film dramatique
Golden Globe du meilleur réalisateur - James Cameron
Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique - Leonardo DiCaprio
Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique - Kate Winslet
Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle - Gloria Stuart
Golden Globe de la meilleure musique de film - James Horner
Golden Globe de la meilleure chanson originale - Céline Dion
Nomination au Golden Globe du meilleur scénario - James Cameron
Affiche du premier film sur le naufrage du Titanic. Aucun film avant celui de James Cameron n'a suscité un tel engouement pour l'histoire du navire.Le film de James Cameron, en plus de son succès planétaire, relance fortement l'intérêt du public pour le Titanic et son histoire. De nombreux films avaient auparavant été tournés sur le sujet (dont une superproduction nazie et un film réalisé avec l'aide de certains survivants : Atlantique, latitude 41°), mais aucun n'avait suscité un tel engouement médiatique et populaire.
En effet, à ce film succède la parution de nombreux ouvrages, parfois leur réédition ou leur traduction (c'est par exemple le cas du récit Rescapé du Titanic du colonel Archibald Gracie). Cameron n'est d'ailleurs pas le seul à avoir été inspiré par le Titanic à cette époque puisque Robert Lieberman a sorti peu de temps avant un téléfilm (Le Titanic) avec Catherine Zeta-Jones et Peter Gallagher, tandis que le développeur de jeux vidéo Cyberflix sort en octobre 1996 un jeu vidéo intitulé Titanic : Une aventure hors du temps.
Ce regain d'intérêt s'est également exprimé sur Internet, avec la naissance de nombreux sites sur le sujet, et de communautés de passionnés. De nombreuses reproductions d'objets du navire, ainsi que des accessoires du film (gilets de sauvetage, vaisselle) se sont vendus en grande quantité dans les années qui ont suivi le succès de Titanic, et les associations consacrées au Titanic, comme par exemple la Titanic Historical Society fondée par Edward Kamuda en 1967, l'association française du Titanic et des associations de nombreux autres pays ont connu un fort accroissement du nombre de leurs adhérents suite à la sortie du film. Dans le cas de l'association française du Titanic, ce succès a permis à l'organisation de remporter une victoire, puisqu'en 2000, elle a réussi à réhabiliter le musicien Roger Bricoux, mort à bord en 1912, qui était accusé de désertion lors de la Première Guerre mondiale, l'administration française n'ayant pas reçu de certificat de décès.
Le Grand Escalier du Titanic reconstitué pour une exposition.Enfin, l'engouement pour le Titanic s'est traduit par la production d'un nouveau film de James Cameron, Les Fantômes du Titanic, en 2003, ainsi que par la création d'une comédie musicale sur le thème du Titanic en 1997. Une exposition consacrée au film, recréant notamment certains décors sur 5 000 m2, a également vu le jour au Wembley Stadium de Londres en 1999, avant de parcourir le monde. En France, une exposition intitulée « Trésors du Titanic » s'est quant à elle tenue en 2003 à la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette.
Le film Titanic a également eu une conséquence plus inattendue : depuis sa sortie, les navires de croisière interdisent aux passagers de se hisser à la proue, des passagers ayant tenté d'imiter les héros du film.
Le succès de Titanic donne une impulsion phénoménale à la carrière des acteurs principaux. Celui qui en bénéficie le plus est Leonardo DiCaprio. De nombreuses fans tombent littéralement amoureuses de lui, se bousculant pour revoir le film. Les journaux parlent de « DiCaprio-mania » pour désigner ce phénomène. Cette frénésie n'est cependant pas du goût de tous, et contrairement à Kate Winslet et Gloria Stuart, DiCaprio n'est pas nommé aux Oscars. Sa carrière de star est cependant bien lancée. Ainsi, les deux autres films où il tient le premier rôle cette année-là, Roméo + Juliette et L'Homme au masque de fer profitent de cette nouvelle notoriété. Les spectateurs du deuxième film sont à 55 % féminins, et à 46 % âgés de moins de 25 ans.
DiCaprio devient un acteur convoité. Ainsi, son cachet, qui n'était que de 2,5 millions de dollars pour Titanic, passe à 20 millions pour La Plage, sorti en 2000. Il tourne ensuite avec des réalisateurs tels que Steven Spielberg et Martin Scorsese, est nommé trois fois aux Oscars et remporte un Golden Globe. Il regrette cependant d'avoir eu cette étiquette d'idole qu'il n'a jamais désirée.
Kate Winslet, pour sa part, devient une actrice réputée et tourne par la suite dans plusieurs films récompensés. Cependant, le tournage dans l'eau gelée s'étant révélé éprouvant, elle a déclaré ne plus vouloir tourner avec James Cameron à moins qu'on ne lui propose beaucoup d'argent. Enfin, Bernard Hill a vu sa carrière connaître une certaine impulsion et a participé, en incarnant le roi Théoden, à l'adaptation du Seigneur des anneaux par Peter Jackson. Il est de fait à l'affiche de deux des trois films ayant reçu onze Oscars.
Sortie en trois dimensions
Après Titanic, James Cameron ne produit plus de film long métrage, et prépare la sortie de son premier film en trois dimensions, Avatar. C'est en présentant ce dernier au Comic-Con de San Diego qu'il annonce la sortie prochaine d'une version de Titanic sous ce même format. Il déclare durant le festival qu'après avoir fait quelques tests, « Ça a l'air spectaculaire. Mais il faut vraiment que le réalisateur soit impliqué pour s'assurer que les décisions soient prises correctement ». Selon lui, « cela prend d'un an à dix-huit mois pour se faire, selon la complexité ». En mars 2010, Cameron annonce envisager de faire sortir le film au printemps 2012, pour le centenaire du naufrage. En effet, le réalisateur s'oppose ouvertement aux conversions en 3D faites dans l'urgence, telles que celle du Choc des Titans et souhaite donc prendre son temps.
Titanic, de par son succès planétaire, a fait l'objet de nombreux clins d'œil et parodies dans des films et émissions à succès. Des scènes emblématiques ont été reprises par la suite. Ainsi, dans le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, le pirate Barbe-Rouge, à l'instar de Jack, s'écrie à la proue de son navire « Je suis le roi du monde » ; dans Les Simpson, le film, c'est le groupe Green Day qui parodie l'orchestre du Titanic en entonnant Plus près de toi, mon Dieu sur une barge en plein naufrage. La scène avait également été parodiée dans le film Osmosis Jones de Peter et Bobby Farrelly. En 2009, plus de dix ans après la sortie du film, Sacha Baron Cohen parodie également le film dans Brüno.
Le film a également été parodié dans plusieurs émissions télévisées. Ainsi, l'édition DeLuxe du film propose trois d'entre elles. Dans l'une d'elles, Ben Stiller et Vince Vaughn tentent de convaincre James Cameron de réaliser une improbable suite mettant en scène les victimes du naufrage résidant sous une forme mutante dans une cité sous-marine. Une autre, extraite du Saturday Night Live et réalisée avec l'aide de Cameron et Bill Paxton présente une fin « améliorée » du film, dans laquelle Rose se révèle être une mythomane dont le récit comporte de nombreuses incohérences.
D'autres parodies ont vu le jour comme celle de Billy Crystal diffusée à l'occasion de la 70e cérémonie des Oscars, ainsi que celle du parodiste français Mozinor Titanic Park.
TITANIC SUITE
Romans
Le naufrage du Titanic a également inspiré de nombreux romans s'inspirant plus ou moins fortement de son histoire.
À la recherche de Sir Malcolm, par Floc'h et Rivière, Dargaud. Corpus Hermeticum : Titanic, album scénarisé par Richard D. Nolane et dessiné par Patrick Dumas, coll. Terres Secrètes, Éditions Soleil, avril 2009. Le Titanic apparaît également dans l'aventure de Picsou Le Bâtisseur d'empires du Calisota par Don Rosa.
Le Titanic a également réussi à s'imposer sur d'autres supports que le papier et les écrans. Ainsi, une comédie musicale a tenu l'affiche entre 1998 et 2000. Des jeux vidéo ont également été bâtis sur et autour de ce sujet, comme Titanic : une aventure hors du temps qui offre une reproduction fidèle du navire.
L'histoire du Titanic a également inspiré une œuvre au compositeur britannique Gavin Bryars, The Sinking of the Titanic (1969). Elle reprend notamment l'hymne Autumn qui a peut-être été joué par les musiciens au moment du naufrage. Une pièce de théâtre de Jean-Pierre Ronfard, Titanic, raconte l'histoire de personnages existant comme Hitler ou Charlie Chaplin n'ayant jamais été sur le paquebot. Titanic est enfin le nom d'un poème de Benjamin Fondane, dans le recueil Le Mal des Fantômes.